Argon Posté(e) 21 mai 2018 Partager Posté(e) 21 mai 2018 Il y a 10 heures, lecavalier a dit : La techno-science post-moderne résout sans tenir compte des lois physiques tous les problèmes avant même qu'ils ne soient posés concrètement. C'est ce qu'elle a de commun avec la magie. Alors que ton usage purement incantatoire de présumées « lois scientifiques » que tu te gardes bien de mentionner, à supposer que tu en aies la moindre idée, n’a, lui, rien à voir avec la magie la plus obscurantiste, je présume ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
lecavalier Posté(e) 23 mai 2018 Auteur Partager Posté(e) 23 mai 2018 "La société de distraction ou comment s’éteindre sans s’en rendre compte" http://adrastia.org/spielberg-player-one-effondrement/ A propos d'une critique de film, une réflexion (parmi d'autres possibles) sur le déni de réalité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
lecavalier Posté(e) 26 mai 2018 Auteur Partager Posté(e) 26 mai 2018 Biodiversité : ça disparaît près de chez vous Citation Cette fois, il ne s’agit pas d’ours polaires ou de papillons exotiques : l’extinction de masse concerne des centaines d’animaux ou plantes de notre quotidien, qui se raréfient à une vitesse ahurissante, fragilisés par les activités humaines. http://www.liberation.fr/planete/2018/05/17/biodiversite-ca-disparait-pres-de-chez-vous_1650881 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
nonau Posté(e) 27 mai 2018 Partager Posté(e) 27 mai 2018 Pesticide, pétrole, charbon, surpopulation, bétonisation et heureusement la TV illimitée... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
lecavalier Posté(e) 27 mai 2018 Auteur Partager Posté(e) 27 mai 2018 Citation Séries télé, films, survivalisme, théories de la fin du monde… Notre époque n’en finit plus d’imaginer sa fin. Doit-on analyser ce phénomène comme une simple mode d’occidentaux trop gâtés cherchant à se faire peur ou bien peut-on y percevoir une angoisse diffuse au sein du corps social faisant du délitement de nos sociétés le seul avenir pensable ? Une réflexion du Comptoir sur le thème de l'effondrement. Ici: https://comptoir.org/2017/05/29/une-autre-fin-du-monde-est-elle-possible/ Mais cet article ne parle pas d'un effondrement bien réel, objectif, documenté et mesuré par les scientifiques: celui des écosystèmes terrestres et marins. Or nous devons tout aux écosystèmes: nourriture, eau potable, stabilité du climat, dépollution... Leur effondrement, c'est le notre .... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
lecavalier Posté(e) 27 mai 2018 Auteur Partager Posté(e) 27 mai 2018 Il y a 1 heure, nonau a dit : Pesticide, pétrole, charbon, surpopulation, bétonisation et heureusement la TV illimitée... Bien vu. Guy Debord disait que la télévision alimente le spectacle, qui dirige les existences et empêche toute contestation. L'économiste et décroissant Serge Latouche parle dans un livre de "Décoloniser l'imaginaire". J'aime bien l'expression. Il faut arrêter de rêver et s'intéresser à nouveau au réel. Ça devient urgent et vital. J'ai l'impression que la poursuite du "progrès", de la "croissance" et de "l'innovation technique" ressemble de plus en plus à une zombie walk. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
lecavalier Posté(e) 30 mai 2018 Auteur Partager Posté(e) 30 mai 2018 Que les naïfs qui avaient cru que la COP 21 allait tout changer lèvent le doigt: Bilan énergétique 2017 du G20 : l’Accord de Paris oublié Citation Les optimistes avaient tort. Ils ont cru, sur la foi des bilans énergétiques et d’émissions de CO2 de 2014 à 2016 que le monde s’était engagé dans une voie vertueuse. Moins d’appétit énergétique, moins d’émissions de gaz à effet de serre bousculant le climat. Les chiffres du bilan énergétique 2017 du G20 – les 20 pays les plus puissants et représentant 80% de la consommation d’énergie dans le monde (1) – viennent d’être publiés par le cabinet Enerdata en avance sur les institutions officielles. Ils montrent que les pessimistes avaient raison. La tendance des trois années n’était qu’un épisode, brutalement terminé par une contre-tendance : plus d’énergie, et surtout plus de charbon, de gaz et de pétrole, et donc plus d’émissions de CO2. Revue de détail en graphiques (tous fournis par Enerdata). ... Cet Accord de Paris, déjà très insuffisant pour limiter la hausse de la température moyenne planétaire aux 2°C visés, supposait en effet une réduction annuelle de 2,9% des émissions à partir de 2015 et jusqu’en 2050 pour le G20. Rien que les trois années qui viennent de s’écouler, avec trois hausses dont la plus forte en 2017, font monter cette réduction annuelle à 3,5% d’ici 2050. L’objectif s’éloigne… http://huet.blog.lemonde.fr/2018/05/30/bilan-energetique-2017-du-g20-laccord-de-paris-oublie/ C'est bien parti pour le chaos climatique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Argon Posté(e) 30 mai 2018 Partager Posté(e) 30 mai 2018 Il y a 3 heures, lecavalier a dit : Que les naïfs qui avaient cru que la COP 21 allait tout changer lèvent le doigt: Un machin orchestré par Ségolène Royal et Laurent Fabius ? Tu crois qu'il y a des gens qui y ont vraiment cru ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
Pepettebond Posté(e) 31 mai 2018 Partager Posté(e) 31 mai 2018 De toutes les belles théories celle qui me convient le mieux après vous avoir lus: Ici et maintenant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
nemuyoake Posté(e) 1 juin 2018 Partager Posté(e) 1 juin 2018 Perso, j'ai pas achete mon bunker, mais presque 3000 metres carres de terrain. Ce n'est pas encore suffisant, mais je vais me preparer pour les 30 prochaines annees. Et puis reduire ma consommation, apprendre a vivre avec moins. Je n'ai deja pas de smartphone, peu de meubles etc. Je veux acheter moins, mais local et fait par des artisans. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
jeanounette Posté(e) 12 juin 2018 Partager Posté(e) 12 juin 2018 Le 21/05/2018 à 11:47, lecavalier a dit : On raconte aussi que des gens qui en ont les moyens achètent des propriétés en Nouvelle-Zélande. C'est une grande île, peu peuplée et donc avec moins de risques de conflits lors de l'effondrement global. C'est la stratégie de l'enfermement dans un fortin, avec des provisions et des armes. Les gens qui font cela anticipent la guerre de tous contre tous et s'y préparent de façon individualiste ou communautariste. On les appelle les survivalistes. La stratégie opposée consiste à s'enraciner dans sa ville ou son village et à nouer des liens avec ses voisins, à construire localement et collectivement une certaine autarcie, une certaine autonomie. Comment ? La réponse est là: Citation Pour nous et pour une proportion grandissante, au fil du temps et des discussions, des occupant·e·s du CLV, cette lutte n’était pas simplement une lutte contre la loi Vidal, et aucun romantisme ne nous a détourné de la voie royale vers la « bonne façon de lutter ». Cette pause dans le temps universitaire, dans le quotidien aliéné, nous a permis de nous rendre compte ensemble, en se cultivant et en échangeant, qu’au delà de cette loi, c’est ce monde qui nous dégouttait [6]. Que nous ne voulions plus juste lutter contre la loi Vidal, mais pour notre courte vie mutilée par les bancs de l’école, contre la normalisation forcée, contre une société qui veut attribuer une place à chacun·e, contre « l’insertion dans le monde du travail », contre le métro-boulot-dodo, contre la bureaucratie, contre le capitalisme, contre l’armée et la police, contre les frontières, finalement contre tout cedont la fac dans laquelle nous luttions était le produit et l’accomplissement. Parcoursup est une manière de laisser un algorithme gérer nos vies, chiffrer nos avenirs, mais ce n’est pas qu’une loi, c’est la marche de la société toute entière. https://lundi.am/Le-reel-est-passe-par-la Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
lecavalier Posté(e) 16 juin 2018 Auteur Partager Posté(e) 16 juin 2018 Pour répondre aux propositions de voyages dans l'espace pour échapper aux catastrophes prévisibles sur Terre: Je rappelle le paradoxe de Fermi: Citation Au début des années 1950, le physicien et Prix Nobel Enrico Fermi lançait la discussion sur le paradoxe apparent suivant : alors qu’environ deux cents milliards d’étoiles existent dans notre galaxie, et que très probablement, comme nous le savons assez précisément aujourd’hui, plusieurs centaines de milliards de planètes orbitent également autour d’elles, comment peut-il se faire que nous n’ayons pas encore été visités par de (nombreuses) civilisations d’extraterrestres ? En effet, faisons l’hypothèse que la vie émerge sur une fraction même très minime de ces milliards de planètes : les dimensions de notre galaxie (quelques dizaines de milliers d’années-lumière) laissent espérer, pour une civilisation comme la nôtre assez proche de la capacité d’explorer à une fraction appréciable de la vitesse de la lumière les systèmes environnants, une exploration d’une large part de la galaxie en un temps inférieur à 1 million d’années. Or ce temps n’est que le dix-millième environ de l’âge de notre galaxie, la Voie lactée, âgée d’environ 13 milliards d’années, ou de notre Univers, âgé de 14 milliards d’années environ. Il eût donc été fort probable que notre planète ait été visitée par plusieurs centaines d’espèces différentes d’extraterrestres, qui sont à ce jour remarquablement absentes. Et une réponse possible: Citation Une simple question de délai ? Un point semble toutefois avoir peu été discuté par Fermi : le délai dont nous disposons avant d’épuiser les ressources à notre disposition, que ce soit à l’échelle de notre planète Terre, ou même à l’échelle de l’Univers observable (disons à l’intérieur d’un rayon de 10 milliards d’années-lumière, soit environ 100 milliards de milliards de kilomètres). Sous l’hypothèse apparemment raisonnable d’un taux de croissance de la consommation et de l’utilisation des ressources de 2 % par an, la durée d’épuisement des ressources de la Terre est de quelques centaines d’années, avec une large marge d’incertitude. Pour l’Univers observable tout entier, curieusement, l’estimation est plus précise : entre 5 000 et 6 000 ans, à très peu de chose près… Ce temps est ridiculement faible et lui aussi apparemment paradoxal : pour épuiser les ressources dans un rayon de 10 milliards d’années-lumière, il faudrait, a priori, plusieurs milliards d’années, sauf à avoir simultanément à l’œuvre un très grand nombre de civilisations expansionnistes, ou à aller plus vite que la vitesse de la lumière, ce qui semble impossible. Autrement dit, une croissance de 2 % par an poursuivie pendant quelques millénaires grille presque nécessairement le système planétaire qui en subit l’expérience. Ici: https://lejournal.cnrs.fr/billets/le-paradoxe-de-fermi-et-les-extraterrestres-invisibles Nous n'avons pas plus les moyens d"aller chez eux qu'ils n'ont eu les moyens de venir chez nous. Et une discussion là: https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-planete/20150228.RUE8019/croissance-a-quelle-distance-sommes-nous-de-nos-limites.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'outils de partage
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