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L'effondrement en cours


lecavalier

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https://www.franceinter.fr/vie-quotidienne/vacances-et-si-la-prochaine-fois-on-restait-a-la-maison

Citation

Bronzer sur une plage de sable blanc de l'autre côté du globe ? Dîner dans une capitale européenne ? Rien de plus facile avec des billets d'avion à bas coûts. Problème : l'empreinte carbone des touristes explose à travers le monde et aggrave le réchauffement climatique.

 

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Dur dur perso j acheté bio limite mes achats ne surconsomme pas je suis en zéro déchets. Mais  j’adore voyager, je ne suis pas plage . Grand dilemme

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  • 4 semaines plus tard...
Le 27/05/2018 à 11:57, lecavalier a dit :

Bien vu.

Guy Debord disait que la télévision alimente le spectacle, qui dirige les existences et empêche toute contestation.

L'économiste et décroissant Serge Latouche parle dans un livre de "Décoloniser l'imaginaire". J'aime bien l'expression.

Il faut arrêter de rêver et s'intéresser à nouveau au réel. Ça devient urgent et vital.

J'ai l'impression que la poursuite du "progrès", de la "croissance" et de "l'innovation technique" ressemble de plus en plus à une zombie walk.

 

Oui, décoloniser l’imaginaire : cette expression, découverte en juin, a été un électrochoc. 

Les clics automatiques... (Instagram etc), les pensées automatiques...les tendances aaaahhhh les tendances.... les rituels... la télé, la radio, le téléphone...

Où,

quand

que

vivre ?

j’essaie le retrait pour observer un peu... Lire plutôt qu’écouter...

Ben... l’impression d’un chaos galopant. Pauvres mots devant une stupéfaction navrée. 

« On aurait pu vivre, plus d’un million d’années... »

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  • 3 semaines plus tard...

https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/011018/vers-une-civilisation-de-la-gratuite

http://appelgratuite.canalblog.com/

Citation

Le vieux monde s’achève et ne peut prolonger artificiellement son existence qu’en sacrifiant le climat, les écosystèmes, les communs et plus d’un milliard d’êtres humains. Ce vieux monde crève de la marchandisation systématique de tout ce qui peut l’être. Il ne s’agit pas seulement d’un changement de politiques ni même de société mais de civilisation. Un autre monde existe déjà autour des expériences de gratuité qui se développent mondialement.

 

Citation

Nous, toutes et tous, amoureux et amoureuses de la gratuité de l’eau et de l’énergie élémentaires, des transports en commun urbain et des TER, de la restauration scolaire, des services culturels et funéraires, etc., nous clamons que l’heure est venue d’en finir avec une gratuité d’accompagnement du système, la gratuité pour les seuls naufragés, une gratuité qui ne va jamais sans condescendance ni flicage, pour passer à une véritable gratuité d’émancipation qui commence non seulement à démarchandiser, à démonétariser, mais aussi à sortir d’une conception individualiste des besoins. La gratuité est un chemin qui conduit à une société des usagers davantage maîtres de leurs usages.

 

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il y a 56 minutes, jeanounette a dit :

[MédiaPart] Le vieux monde s’achève et ne peut prolonger artificiellement son existence qu’en sacrifiant le climat, les écosystèmes, les communs et plus d’un milliard d’êtres humains.

  Mouais.   "ne peut faire ceci qu'en faisant cela", c'est toujours la marque, soit d'un manque d'imagination, soit d'un piège rhétorique.

  On n'est jamais à l'abri d'une solution brillante et inattendue, qu'elle soit techno-scientifique, économique ou politique.

il y a 56 minutes, jeanounette a dit :

[MédiaPart]  Ce vieux monde crève de la marchandisation systématique de tout ce qui peut l’être.

  Ca, c'est malheureusement assez vrai. Sauf qu'il ne s'agit pas du "vieux monde", qui ne s'en sortait pas toujours si mal, mais du monde actuel, assez jeune en fait : le début de ce qu'on a appelé "les années fric", c'est plutôt les années 80. L'œuvre d'une génération, qui n'en finit pas de disparaître (quand elle ne se réincarne pas en jeunes-vieux Présidents...)

il y a 56 minutes, jeanounette a dit :

[MédiaPart] Un autre monde existe déjà autour des expériences de gratuité qui se développent mondialement.

 Allons donc. La gratuité, c'est un modèle multi-millénaire, qu'on n'a plus vraiment besoin "d'expérimenter". L'eau, l'air, l'énergie ont bien longtemps été absolument gratuits — sauf qu'il fallait parfois aller les chercher, ou les produire soi-même, et donc se contenter de consommations proportionnées. La solidarité entre voisins, la solidarité intergénérationnelle gratuites sont bien longtemps allés de soi — sauf qu'il fallait supporter le regard des autres sur son propre quotidien, et s'occuper soi-même de ses vieux parents. et cetera, ad libitum.  Ce n'est pas parce qu'on ne sait pas faire ou parce que ça ne marche pas qu'on est passé à autre chose, mais parce que l'immense majorité des gens n'en voulaient plus.

 Ce que promeuvent Médiapart et Plénel — ce n'est pas une surprise, ils n'ont jamais caché leur jeu, et tout le monde ne peut pas en dire autant ! — ce n'est donc pas la gratuité en tant que telle, une société de citoyens acteurs de cette gratuité, mais bien, comme l'admet d'ailleurs ta seconde citation, une "société d'usagers" : il n'est pas question de devoirs, mais seulement de "droits" ; il n'est pas question de savoir qui produit les "biens élémentaires" dont on revendique la gratuité, ni comment ils en sont récompensés, mais qui en a l'usage. "De chacun selon son mérite à chacun selon ses besoins". Ca non plus, on n'a plus vraiment besoin de "l'expérimenter". Ca s'appelle le communisme étatique et, sauf nouvelle théorie économique opératoire qui remplacerait le vieux (là, le terme s'applique...) marxisme de Plénel, on a déjà payé pour savoir que ça ne marche pas.

 

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C'est pas Médiapart et Plenel c'est un blog hébergé sur Médiapart mais bref ...

ça a au moins le mérite de bousculer des certitudes et de permettre de se poser des questions toutes simples comme celle ci : est-il normal de payer pour des besoins vitaux ? Ce qui fait que certains en sont privés parce qu'il ne "gagnent" pas leur vie ... Moi je ne crois pas, je pense que notre civilisation peut aller vers autre chose de plus humaniste.

 

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il y a 9 minutes, jeanounette a dit :

C'est pas Médiapart et Plenel c'est un blog hébergé sur Médiapart mais bref ...

 Dont acte. Pour autant, on reste clairement dans la même mouvance idéologique.

il y a 9 minutes, jeanounette a dit :

ça a au moins le mérite de bousculer des certitudes et de se poser des questions toutes simples comme celle ci : est-il normal de payer pour des besoins vitaux ?

 C'est en effet une bonne question, et ancienne. Qui va de pair avec la question symétrique : est-il normal de créer des richesses sans en être récompensé ? Pour moi, la leçon de l'histoire est claire : c'est compliqué,  et les tentatives d'y apporter des réponses sans compromis, dans un sens ou dans l'autre, sur des bases purement idéologiques ou morales, ont toujours abouti au désastre.

il y a 9 minutes, jeanounette a dit :

Ce qui fait que certains en sont privés parce qu'il ne "gagnent" pas leur vie ...

Pas exactement — ou du moins, ce n'est pas exactement ce que dit l'extrait que tu cites, qui ne prétend pas que certains en sont "privés", mais qu'ils doivent en contrepartie de la gratuité supporter "condescendance et flicage".

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Il y a 6 heures, Argon a dit :

 Dont acte. Pour autant, on reste clairement dans la même mouvance idéologique.

 C'est en effet une bonne question, et ancienne. Qui va de pair avec la question symétrique : est-il normal de créer des richesses sans en être récompensé ? Pour moi, la leçon de l'histoire est claire : c'est compliqué,  et les tentatives d'y apporter des réponses sans compromis, dans un sens ou dans l'autre, sur des bases purement idéologiques ou morales, ont toujours abouti au désastre.

Pas exactement — ou du moins, ce n'est pas exactement ce que dit l'extrait que tu cites, qui ne prétend pas que certains en sont "privés", mais qu'ils doivent en contrepartie de la gratuité supporter "condescendance et flicage".

parce que pour toi celui qui crée de la richesse c'est celui qui apporte l'argent ou bien les bras et la sueur du travailleur ?

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Il y a 17 heures, jeanounette a dit :

parce que pour toi celui qui crée de la richesse c'est celui qui apporte l'argent ou bien les bras et la sueur du travailleur ?

Je ne sais pas d'où sort ce "parce que" : il ne me semble pas avoir abordé la question.

En revanche, sauf à croire à la multiplication des pains, il me semble en effet qu'avant que la richesse puisse être (re)distribuée, il faut qu'elle soit créée. Et que chaque fois qu'on a entrepris de nier toute distinction morale entre ceux qui donnent plus qu'ils ne reçoivent et ceux qui reçoivent ou qui prennent sans rien donner, voire de blâmer les premiers pour la misère supposée des seconds, la machine s'est rapidement bloquée. Et d'un point de vue strictement moral, ça pourrait aussi bien valoir, en effet, pour le "travailleur" qui "sue", comme tu dis, pour un tout petit revenu net pendant que son voisin vit mieux sans rien faire ni payer d'impôts — je ne généralise pas, mais ça existe, et ce n'est pas ultra-minoritaire : on en connait tous — que pour l'investisseur qui aurait aussi bien pu créer sa boîte à l'autre bout du monde.

 

 

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Changement climatique : «Les autres combats n’ont aucun sens si celui-là est perdu»

Citation

...

Il est trop tard pour que rien de grave n’ait lieu. On le voit déjà : 60 % des populations de vertébrés ont disparu en quarante ans. L’Europe a perdu, en trente ans, plus de 400 millions d’oiseaux et 80 % des insectes volants. Et au niveau humain, on commence déjà à observer des déplacés climatiques et des pandémies. La catastrophe a déjà lieu. En ce sens, c’est vrai, il est trop tard. Mais ça pourrait être bien pire. Dans un système aussi complexe que la Terre, il y a des paliers. Ce que met en exergue l’ONU, c’est que si on ne fait rien de drastique d’ici quelques années, on passera un palier. Ensuite, même si on est exemplaire, il faudra des temps gigantesques pour inverser la tendance.

...

 

https://www.liberation.fr/france/2018/10/02/changement-climatique-les-autres-combats-n-ont-aucun-sens-si-celui-la-est-perdu_1682744

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