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La sortie du glyphosate sous 3ans. Un mensonge de plus?


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C'est bizarre cette promesse du président ne figure pas dans le projet de loi "agriculture et alimentation"...Une pétition est lancée pour interdire ce poison produit par des firmes qui participent activement à cet éco-génocide (après avoir participer à celui de la seconde guerre mondiale ou à la diffusion du napalm au Viet Nam).

 

En novembre 2017, Emmanuel Macron s’était engagé dans un tweet à interdire l’herbicide controversé « au plus tard dans 3 ans ». Mais la promesse ne s’est pour l’instant concrétisée ni dans le plan pesticides du gouvernement, ni dans le projet de loi actuellement discuté en séance plénière à l’Assemblée nationale. Plusieurs députés, y compris de la majorité, ont déposé des amendements allant dans le sens d’une interdiction du glyphosate, mais comme nous vous l’avions raconté sur Reporterre, ils ont été jusqu’ici retoqués par le gouvernement. Les ONG demandent donc que la mesure soit intégrée au projet de loi.

Parmi les organisations à l’origine de cet appel, on trouve notamment Agir pour l’environnement, Foodwatch, Générations futures, Attac, les Amis de la Terre, France Nature Environnement, Greenpeace, la Confédération paysanne, la FNH, le Réseau action climat, etc. Elles indiquent que près de 40.000 personnes ont déjà signé leur pétition.

https://reporterre.net/30-ONGs-lancent-une-petition-pour-la-sortie-du-glyphosate-d-ici-trois-ans

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Loi alimentation : l’étrange parcours de l’amendement Batho

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Un géant de la chimie a eu accès à la proposition de la députée bien avant le reste des parlementaires.

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Batho affirme ainsi avoir déposé son amendement dans la base de données interne de l’Assemblée prévue à cet effet «le 22 mars après 22 heures», depuis son domicile de Melle (Deux-Sèvres). La liste des signataires de l’amendement était erronée, et son assistant l’a corrigée «le 23 mars vers 14 heures», soit trois heures avant la clôture du délai de dépôt des amendements. Or, dans la soirée du 27 mars, un lanceur d’alerte transmet à l’élue un mail de la firme Dow Chemical, qui demande aux destinataires de sensibiliser «[leurs] députés» et contient un argumentaire de l’UIPP faisant référence à la version de l’amendement de Batho enregistrée entre le 22 mars à 22 heures et le 23 mars à 14 heures, erreur de signataires comprise…

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Interpellé, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, s’est emporté contre «les petits marquis de l’écologie» qui l’accuseraient d’être «aux mains des lobbys» de l’agrochimie.

( (UIPP, lobby des industriels des pesticides, dont Monsanto, Bayer, Syngenta, etc.)

http://www.liberation.fr/france/2018/05/29/loi-alimentation-l-etrange-parcours-de-l-amendement-batho_1655174

 

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Glyphosate : Stéphane Travert dément tout lien avec les lobbies après la fuite d’un amendement

La députée socialiste Delphine Bato a affirmé, mercredi, que des industriels avaient eu accès à un amendement avant les parlementaires. Une enquête interne n’a pas permis de déterminer l’origine de la fuite.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/05/25/glyphosate-stephane-travert-dement-tout-lien-avec-les-lobbies-apres-la-fuite-d-un-amendement_5304529_3244.html

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Excellente tribune sur Libération:

Ecologie : pourquoi les lobbys gagnent-ils toujours à la fin ?

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Macronisme ne rime pas avec écologisme. La non interdiction du glyphosate illustre bien le recul du gouvernement face aux groupes de pression industriels. Il y a pourtant urgence à stopper cette puissante machine économique et financière qui réchauffe la planète.

Herbicide le plus utilisé en France, jugé cancérogène par l’Organisation mondiale de la santé, le glyphosate incarne à lui tout seul le poids que les lobbys industriels exercent sur les instances de régulation et de décision de nos pays «démocratiques». Beaucoup des instruments utilisés par les lobbys sont désormais bien documentés, comme la transmission d’amendements et d’argumentaires clefs en main à des députés peu soucieux de la qualité et de la sincérité du travail parlementaire ; l’utilisation des fameuses «portes tournantes» (revolving doors) qui permettent à des cadres du privé de revenir dans la haute administration publique et assurer aux lobbys une grande proximité avec les lieux de décisions ; le financement d’études présentées comme «scientifiques» visant à insinuer le doute dans le débat public sur les impacts du produit incriminé (glyphosate, tabac, etc.).

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Une telle stratégie n’est pas si étonnante à la vue des trajectoires d’Emmanuel Macron, de son gouvernement et de sa majorité : l’Assemblée nationale de 2017 est l’une des plus «pro-business» de l’histoire du pays. L’une des plus réticente à réguler et contrôler le business et l’une des plus encline à encourager les engagements volontaires du secteur privé : Benjamin Griveaux ne vient-il pas d’affirmer que la sortie du glyphosate devrait «se mener en partenariat avec les industriels» ? La majorité se comporte comme si la puissance publique pouvait progressivement se limiter à un cadrage discursif, et à inciter les secteurs économiques qui ont nourri l’effondrement en cours, et qui devraient être reconvertis d’urgence, à agir pour «nous sauver» de ce péril imminent.

Les multiples épisodes – européens et français – autour de l’interdiction du glyphosate, aussi graves soient-ils pour l’avenir de l’apiculture et des pollinisateurs, illustrent donc bien plus que le pouvoir exorbitant des lobbys sur les processus décisionnels de nos démocraties. Et bien plus que les renoncements de tel ou tel ministre. Ils montrent aux yeux du grand public que le désengagement public en matière de régulations contraignantes et le laisser-faire économique, et plus précisément ici, le «macronisme», ne peuvent pas être un «écologisme» : à toujours ajourner à demain ce qui devrait être fait aujourd’hui, à ne jamais prendre les précautions et les régulations qui s’imposent, le macronisme, si fondamentaliste dans son obsession de ne surtout pas perturber le jeu économique et les droits acquis des acteurs économiques, nous enferre dans une impasse que l’appel des 15 000 scientifiques publié en octobre 2017 nous enjoignait d’éviter.

A lire en entier: http://www.liberation.fr/debats/2018/05/30/ecologie-pourquoi-les-lobbys-gagnent-ils-toujours-a-la-fin_1655336

 

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Au passage, une vidéo de FranceTVinfo :

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Glyphosate : l'Argentine malade

Malgré les mises en garde de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le glyphosate est massivement utilisé en France. Cet herbicide fait des dizaines de victimes en Argentine, premier utilisateur de glyphosate au monde.

 

 

Le reportage complet :

https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/glyphosate/glyphosate-l-argentine-malade_2535607.html

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Quand on sait que 95% de la population est contre l'utilisation de ces pesticides, tueurs du vivant, et que l'on voit la décision de ce gouvernement, on se rend bien compte que nous ne sommes plus en démocratie! Quand on privilégie l'intérêt particulier à l'intérêt général, quand on ment sciemment au peuple (et le glyphosate n'est que le haut de l'iceberg), on ne peut qu'attirer et attiser la haine et la violence !!

 

 

 

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Glyphosate retrouvé dans du miel : des apiculteurs portent plainte contre Bayer

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Le syndicat L’Abeille de l’Aisne a porté plainte contre la société chimique allemande, qui vient de boucler le rachat du géant américain des pesticides Monsanto.

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Après la découverte de glyphosate dans le miel d’un de ses adhérents, le syndicat L’Abeille de l’Aisne a porté plainte mercredi 6 juin contre Bayer, qui vient de boucler le rachat de Monsanto, a-t-on appris vendredi 8 juin de sources concordantes.

Le syndicat, qui réunit deux cents apiculteurs pour la plupart amateurs, a reçu l’alerte d’un de ses membres qui vend ses excédents au groupe Famille Michaud Apiculteurs, le plus gros acteur du miel en France, notamment avec sa marque Lune de Miel. « Lorsqu’ils reçoivent le miel, ils le font systématiquement analyser et là ils ont trouvé du glyphosate », explique Jean-Marie Camus, président de L’Abeille de l’Aisne, confirmant une information du quotidien Le Parisien-Aujourd’hui en France.

L’apiculteur en question habite près de Laon, une région de grandes cultures (colza, betterave, tournesol, luzerne). « Mais il ne faut pas non plus oublier le jardinier du dimanche et sa propension à utiliser facilement le Roundup », souligne l’avocat du syndicat, Emmanuel Ludot, du barreau de Reims.

Lire aussi :   Dangerosité, toxicité, utilité : le débat sur le glyphosate résumé en discussion pour/contre

Interrogé, Famille Michaud Apiculteurs a confirmé lui avoir refusé trois fûts de miel toutes fleurs, d’un total de 900 kg, après y avoir détecté des traces de l’herbicide — le plus utilisé en France et qualifié de « cancérogène probable » par l’Organisation mondiale de la santé — à hauteur de « 16 ppb » (parties par milliard).

« La règlementation glyphosates est européenne, elle fixe une limite maximale de 50 ppb pour le miel et les produits de la ruche », a précisé Vincent Michaud, PDG du groupe, qui refuse, lui, « systématiquement » d’utiliser du miel quand le taux de glyphosate y dépasse le seuil de 10 ppb.

« Il ne s’agit pas d’un cas isolé »

Il a déposé plainte au nom du syndicat, jeudi, pour « administration de substances nuisibles » contre Bayer et Monsanto, dont le siège en France est à Lyon, « pour la faire coïncider avec deux événements : l’action nationale des apiculteurs et le rachat définitif de Monsanto par Bayer », a souligné Me Ludot.

Jean-Marie Camus espère qu’elle conduira à l’ouverture d’une enquête qui permettra de savoir quel taux de glyphosate a été retrouvé dans ce miel, si d’autres substances ont été détectées, si cette contamination est accidentelle ou pas et quelles conséquences elle pourrait avoir sur la santé des consommateurs. « La question est aussi de savoir quelle est l’étendue du phénomène. Famille Michaud m’a dit qu’il ne s’agissait pas d’un cas isolé… », a ajouté Me Ludot, ce que le groupe a confirmé à l’Agence France-Presse.

Des apiculteurs ont manifesté jeudi un peu partout en France pour réclamer des aides exceptionnelles et un environnement plus favorable aux abeilles, après « l’hécatombe » dans les ruches cet hiver.

Lire aussi :   Mobilisation nationale des apiculteurs face à l’hécatombe des abeilles

L’interdiction du glyphosate d’ici à trois ans ne figure pas dans la future loi agriculture et alimentation, malgré la tentative de députés, dont certains de La République en marche, de l’y inscrire. Elle reste néanmoins un engagement gouvernemental, conditionné à la recherche sur les alternatives à cet herbicide.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/06/08/glyphosate-retrouve-dans-du-miel-des-apiculteurs-portent-plainte-contre-bayer_5311701_3244.html

 

 

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