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Du glyphosate dans les urines : tous contaminés par le pesticide ?


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Dominique Masset, Faucheur volontaire ariégeois, a annoncé mercredi 6 juin, lors du procès pour dégradation de biens à Béziers de 12 membres de l’association, le lancement prochain de tests urinaires massifs pour détecter la présence de glyphosate. Viendront ensuite des dépôts de plaintes contre tous les responsables économiques et politiques de la mise sur le marché du perturbateur endocrinien et probable cancérigène humain.

La meilleure défense c’est l’attaque ! C’est en quelque sorte la stratégie des Faucheurs volontaires contre le glyphosate, dont l’interdiction, malgré la promesse d’Emmanuel Macron d’en sortir, n’a pas été inscrite dans la loi Alimentation fin mai. Adeptes du principe de précaution et de l’intervention directe des citoyens face à l’impuissance ou la non-volonté des pouvoirs publics, ils lancent une nouvelle campagne contre le pesticide décrié. Il y a deux ans, une opération nationale visant à enduire de peinture des bidons de Roundup pour les rendre impropres à la vente, les ont conduits devant les tribunaux de plusieurs villes françaises.

Cette fois-ci, il s’agit de déposer des plaintes en masse contre les fabricants et les responsables de la mise sur le marché du glyphosate. Pour ce faire, ils entendent s’appuyer sur des tests urinaires prouvant la présence en grande quantité de la molécule dans le corps de chacun. « J’ai 33 fois la dose autorisée dans l’eau potable, je suis végétarien, je mange bio depuis des années, je vis dans une petite ville en Ariège », raconte Dominique Masset, animateur de la campagne, pour souligner la présence, partout, des pesticides.

https://rapportsdeforce.fr/societe/du-glyphosate-dans-les-urines-tous-contamines-par-le-pesticide-06071955

 

Des analyses pour prouver la présence de pesticides dans les urines

Environnement - Faucheurs volontaires

Il a ainsi pu prendre un premier contact avec les Tarnais afin de leur expliquer leur démarche. L'organisation souhaite ainsi lancer dans le département une campagne de recrutement de volontaires, prêts à se soumettre à une analyse d'urine. L'objectif étant de prouver que «nous sommes tous porteurs de glyphosate à des doses bien plus élevées que celle autorisée», explique Dominique Masset, le chef de file du mouvement. Et de poursuivre : «La dose autorisée dans l'eau potable est de 0,1 nanogramme. J'ai moi-même fait les tests. Je ne suis pas agriculteur, j'habite à Foix, je mange bio et je suis végétarien depuis des années, et j'ai 33 fois la dose autorisée dans mes urines». Et de conclure : «Sans nous en rendre compte, on ingère du glyphosate. Il est dans l'air, il est dans le sol, il est dans aliments que l'on mange, il est partout».

https://www.ladepeche.fr/article/2018/06/05/2811471-analyses-prouver-presence-pesticides-urines.html

 

Des initiatives à soutenir!!! Heureusement qu'il y a encore des personnes éclairées et qui luttent contre les entreprises qui répandent la MORT.

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  • 2 mois plus tard...

https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/08/11/proces-du-glyphosate-monsanto-condamne-a-verser-289-millions-de-dollars-a-un-jardinier_5341423_3244.html

Citation

Procès du glyphosate : Monsanto condamné, un jugement historique

Le géant de l’agrochimie a été condamné à verser 289 millions de dollars à Dewayne Johnson. La plainte du jardinier, malade d’un cancer, était la première examinée par la justice américaine.

le 11.08.2018

[...]

Le jugement est accablant. Les jurés ont considéré que les produits à base de glyphosate visés par la plainte n’étaient pas aussi sûrs que les utilisateurs étaient en droit de l’attendre, qu’ils étaient « un facteur substantiel » de la maladie du plaignant, que les risques posés par ces produits « étaient connus ou pouvaient être connus à la lumière des connaissances généralement admises par la communauté scientifique au moment de leur fabrication, de leur distribution et de leur vente » et que Monsanto avait failli à en informer ses clients. Les jurés ont en outre estimé que la société avait agi avec « malveillance » (malice, en anglais).

[...] ce sont les documents internes de la société, obtenus par les avocats de M. Johnson, qui ont joué un rôle décisif.

« Nous avons enfin pu présenter au jury les documents internes tenus secrets par Monsanto prouvant que la société savait depuis des décennies que le glyphosate, et en particulier le Roundup, pouvait être une cause de cancer, a déclaré Brent Wisner, l’un des avocats de M. Johnson à l’audience. Nous sommes fiers qu’un jury indépendant, en dépit de l’échec de l’Agence de protection de l’environnement à exiger un étiquetage adéquat de ces produits, ait suivi les éléments de preuve présentés, et use de sa voix pour dire à Monsanto que les années de tromperie sur le Roundup sont derrière nous. »

[...]

 

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Je conseille à toutes et tous de faire des analyses d'urine pour vérifier le taux de glyphosate dans notre organisme. Dans celui de nos enfants aussi, et de porter ces résultats devant un tribunal...

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