Aller au contenu

Coupe du monde : des incidents un peu partout en France


prof désécol

Messages recommandés

 

Citation

20minutes.fr

VIDEO. Coupe du monde 2018: Des incidents à Paris et en régions gâchent (un peu) la fête

A Lyon, l'ambiance a dégénéré en début de soirée aux alentours de la place Bellecour. Des échauffourées ont provoqué des mouvements de foule, les fumées incommodant des personnes dans le public. — ROMAIN LAFABREGUE / AFP

On rêverait d'une grande fête sans heurts mais malheureusement ce n'est pas encore  pour cette fois. Plusieurs incidents opposant notamment forces de l’ordre et « casseurs » ont éclaté dimanche à Paris et en province en marge des rassemblements festifs célébrant la victoire française à la Coupe du monde de football.

Des supporters ont également trouvé la mort en voulant célébrer le sacre des Bleus…

Pillage sur les Champs-Elysées

Dans la capitale, une trentaine de jeunes ont pénétré avant 22h dans le Drugstore Publicis des Champs-Elysées, pillant notamment bouteilles de vin ou de champagne, avant d’être dispersés par les forces de l’ordre qui se sont ensuite employées à protéger l’entrée du magasin, a constaté un journaliste de l’AFP. Au moins deux autres supérettes ont également fait l’objet de pillages.

Des échauffourées se sont poursuivies sporadiquement entre forces de l’ordre et groupes de « casseurs » qui échangeaient jets de bouteilles ou chaises contre gaz lacrymogène sur la prestigieuse avenue. Celle-ci s’est progressivement vidée de la masse des centaines de milliers fêtards qui y ont célébré la victoire des Bleus dès le coup de sifflet final. Vers 23h30, les forces de l’ordre ont notamment fait usage d’engins lanceurs d’eau pour disperser les fauteurs de troubles.

Un homme a également été gravement blessé après avoir reçu un violent coup de casque lors d’une rixe survenue vers 21h10 à proximité des Champs, a rapporté un photographe de l’AFP. L’homme a été hospitalisé dans un état grave, selon une source policière.

Échauffourées à Lyon, Marseille, Ajaccio et Strasbourg

A Lyon, dans la ville du ministre de l’Intérieur, l’ambiance a dégénéré en début de soirée aux alentours de la place Bellecour où quelque 20.000 personnes étaient venues regarder la finale sur un écran géant. Des échauffourées ont provoqué des mouvements de foule, les fumées incommodant des personnes dans le public. Des incidents sporadiques se sont poursuivis entre forces de l’ordre et petits groupes de « casseurs » dans quelques lieux très localisés du centre-ville.

A Marseille, plusieurs incidents ont éclaté, notamment autour du Vieux-Port et de la fan zone. « ll y a eu de nombreux jets de projectiles, deux membres des forces de l’ordre ont été blessés, et 10 personnes ont été interpellées », a rapporté un porte-parole de la police. Peu avant 23 heures, la situation était redevenue calme.

A Ajaccio, quelques échauffourées ont éclaté après le coup de sifflet final entre supporters de l’équipe de France qui fêtaient la victoire, et des personnes affirmant soutenir la Croatie, ont rapporté les pompiers et les services de la préfecture à l’AFP. Il n’y a pas eu de blessés.

La victoire des Bleus endeuillée

A Strasbourg ou à Rouen, des heurts sporadiques ont opposé jeunes et forces de l’ordre qui ont échangé projectiles et gaz lacrymogènes. Sept personnes ont été interpellées dans la capitale de la Seine Maritime, a rapporté la préfecture.

La victoire des Bleus a également été endeuillée par plusieurs accidents mortels. A Annecy, un quinquagénaire s'est tué en plongeant dans un canal, dans une trop faible profondeur d’eau. A Saint-Félix (Oise), un homme qui faisait la fête tout en conduisant, est mort après avoir encastré sa voiture dans un platane. Trois enfants, âgés de 3 et 6 ans, ont également été gravement blessés après avoir été percutés par une moto à Frouard (Meurthe-et-Moselle).

« Nous appelons chacun à être pleinement responsable de sa sécurité et de celle des autres pour que la fête soit belle jusqu’au bout », a déclaré à l’AFP, le porte-parole du ministre de l’Intérieur.

L'article accompagné de vidéos ici :

https://www.20minutes.fr/societe/2308255-20180716-video-coupe-monde-2018-incidents-paris-regions-gachent-peu-fete

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://www.sudouest.fr/2018/07/12/doit-on-s-attendre-au-meme-effet-coupe-du-monde-qu-en-1998-5224197-766.php

Citation

Doit-on s’attendre au même effet "Coupe du monde" qu’en 1998 ?

Publié le 13/07/2018

Pour ceux qui ont vécu l’événement, la Coupe du monde 1998, organisée en France et gagnée par les Bleus de Barthez, Thuram, Zidane et consorts, convoque une multitude de souvenirs plus joyeux les uns que les autres : un pays en fête, un multiculturalisme célébré comme une richesse, une économie boostée… 

Dimanche, vingt ans après, une deuxième étoile de champion du monde pourrait s’inviter au côté de la première sur les maillots des Bleus. Et  beaucoup de d’observateurs se prennent à rêver d’un état de grâce similaire à celui observé à la fin du siècle dernier. Pourtant, si des similitudes existent entre les deux périodes, les différences ne manquent pas. Spécialisés dans le sport, un économiste et un sociologue livrent leur sentiment sur ces deux époques.

1998 – 2018 : quels contextes économiques ?

Lorsqu’elle a accueilli la Coupe du monde en 1998, la France relevait tout juste la tête après une période délicate. La croissance repartait à la hausse et le chômage diminuait. Un contexte relativement similaire à celui que connaît le pays aujourd’hui. "Le PIB a pratiquement doublé en vingt ans mais le taux de chômage est pratiquement le même aux deux dates", note Luc Arrondel, économiste au CNRS, spécialiste du sport. "La richesse des Français a également doublé sur la période mais la plupart des études notent une augmentation des inégalités de patrimoine, mais aussi des revenus."

Le chercheur ajoute que "le modèle économique a changé au cours des vingt dernières années" : "La France est entrée, comme tous les pays, dans une économie globalisée avec la remise en cause de plus en plus forte de l’État providence et, parallèlement, la mise en place de politiques d’activation de l’individu’. Avoir vingt ans en 1998 est autre chose qu’avoir vingt ans en 2018…"

Quel bénéfice économique après un succès ?

Dans l’inconscient collectif, 1998 est une période dorée, la victoire face au Brésil ayant bénéficié à la France dans tous les secteurs, y compris économique. Pourtant, la réalité des chiffres est plus nuancée. Luc Arrondel distingue en effet "l’aspect pécuniaire", donc purement économique, et l’aspect "non-pécuniaire".

"Sur un plan purement économique, l’impact du Mondial 98 a été très faible sur l’économie du pays, la croissance", assure-t-il. "Après l’Euro 2016 en France, par exemple, l’impact a été chiffré à 1,2 milliard. Rapporté au PIB (2 228 milliards d’euros en 2016), c’est peu…" De plus, "la France était déjà un pays touristique avant 1998, donc ça n’a pas eu un grand impact". 

Le vrai effet, selon l’économiste du sport, se situe plus au niveau du "bonheur national brut" que du PIB : "Un tel événement a un impact sur le bonheur de la population, avec les conséquences que cela peut avoir en termes d’optimisme, de confiance", note-t-il. "Quand un individu est confiant, il est sans doute plus disposé à l’être vis-à-vis de l’avenir et ça peut donc avoir des conséquences en termes de comportement et de consommation. Toutefois, pour revenir à 1998, des études sur ce sujet ont montré qu’on n’a pas vu beaucoup de progression de la consommation des ménages après la victoire." Difficile d’imaginer que cela soit différent en cas de succès cette année…

"Black blanc beur", un concept suranné ?

Au-delà du sport et de l’économie, 1998 a consacré la génération "black blanc beur". Sans doute surestimée, voire idéalisée, l’idée d’une France multiculturelle, unie derrière une même bannière, gommant les différences de couleur ou d’appartenance sociale, reste associée aux célébrations du titre de champion. 

Selon Jean-Michel Faure, sociologue pour le CNRS, spécialisé dans les sciences du sport, le contexte actuel, marqué par le fort "repli identitaire" constaté en France, comme dans plusieurs pays d’Europe depuis le déclenchement de la crise des migrants, interdit d’imaginer revivre une telle communion. "Les périodes sont complètement différentes", remarque-t-il. "L’équipe de 1998 représentait l’universalité de la culture française. Cet élan autour des Bleus a salué la victoire d’un État nation, d’un modèle d’intégration. Mais il y a eu une rupture entre 1998 et maintenant." "L’unanimisme" derrière la "nation black blanc beur" n’avait d’ailleurs guère duré, rappelle-t-il.

Le modèle qui générait "un sentiment d’appartenance" en 1998 "n’existe plus aujourd’hui", insiste-t-il. "En 1998, on disait de ces 'blacks blancs beurs’ qu’ils étaient la richesse de la France. Maintenant, on dit que les migrants qui sont ici menacent notre identité ! Les temps ont changé, la société a changé, et le football, sa financiarisation, ont changé beaucoup de choses." Pour Jean-Michel Faure, le "sentiment d’identité très fort" qu’on a observé il y a vingt ans "ne pourra pas se retrouver cette année" :

"Le sport ne fonctionne pas comme une illusion. Je suis contre l’idée que défendent certains selon laquelle le foot est l’opium du peuple… On ne manipule pas les gens comme ça".

Un bénéfice politique ?

En 1998, Jacques Chirac (RPR) était le président de la République, et Lionel Jospin (PS) était son Premier ministre. La victoire en Coupe du monde a profité aux deux dirigeants mais Luc Arrondel se souvient que cette euphorie avait été de courte durée. 

"Quand se déroule un grand événement sportif, d’un point de vue objectif, l’impact économique est faible, voire nul", rappelle-t-il. "Ça veut dire que la motivation est autre qu’économique et là, on entre dans la géopolitique et la politique. Pour le pays qui gagne la compétition, il y a de la récupération politique. Si la France gagne, je pense que Macron va gagner des points de popularité. Mais pour combien de temps ? Pour Chirac en 1998, c’est retombé très vite. Et je pense que ce sera pareil pour Macron."

Pour Jean-Michel Faure, le contexte actuel, très différent de 1998, ne permettra pas à l’exécutif de surfer durablement sur une éventuelle victoire. "Les gens sont marqués, dans leur quotidienneté, par les mesures qui sont prises par ce gouvernement, notamment la suppression de certaines protections sociales… Une victoire ne pourra pas effacer ce contexte", tranche-t-il.

"Est-ce que la magie d’un moment d’euphorie peut effacer toutes les difficultés que l’on peut rencontrer au quotidien ? Je ne le crois pas".

[...]

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci. :) Ça répond à la plupart des questions que je me posais. Mais y avait-il eu des incidents également en 1998 ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 22 minutes, André Jorge a dit :

Mais y avait-il eu des incidents également en 1998 ?

Oui ; lire par exemple cet article :

http://www.liberation.fr/evenement/1998/07/14/la-liesse-et-soudain-le-drame_241477

Citation

La liesse, et soudain le drame.

Par Florence AUBENAS , Dominique SIMONNOT et Olivier VILLEPREUX — 14 juillet 1998 à 05:52

Dans la nuit de la victoire, chacun a enfilé ce qui lui semblait le plus évoquer une ambiance de stade: maillot des Bleus, tee-shirt d'un tournoi de pétanque, casquette du Tour de France ou survêtement. Et ils déballent les canettes de bières, les sandwichs «emmenés de la maison parce que, pour la demi-finale, on avait rien trouvé à manger». Les enfants courent, un petit groupe joue du tam-tam. Mais, surtout, on applaudit le cortège, une parade immense, la foule des trottoirs qui acclame la foule de la chaussée. Drapeaux tricolores, visages éclairés d'une joie incroyable, irradiante, qui n'appelle que le cri, mille fois répété: «On a gagné! On a gagné!» Plus d'un million de personnes sur les Champs-Elysées, comme un 14 Juillet impromptu et enfin réussi. «Pour la première fois de ma vie, j'avais envie de brandir le drapeau», dit un jeune homme qui l'a acheté, comme beaucoup, «trente francs devant le Monoprix. Mais je ne vois pas ce qui me fera le ressortir de sitôt».

Drapeau algérien. A hurler en commun, il y a dix mots, pas plus. «On est les champions, on est les plus beaux, on est les plus forts.» Pour héros, deux noms: «Zizou, Zizou, Zizou» et «Barthez, Barthez». Pas une allusion à Aimé Jacquet. «Je le prenais pour un con, il va devenir une légende», dit un fêtard maquillé. Les supporters brésiliens se sont fait transparents. Un petit groupe chante: «Brazil, Brazil!» La foule répond: «A Roissy, à Roissy!» Dans cette marée tricolore, l'autre drapeau qui s'impose est celui de l'Algérie, au milieu des photos de Zidane.

A 1 h 30, l'avenue est bloquée. On se marche dessus. Il y a des blessés. «C'est une voiture qui a foncé sur les gens, explique un jeune homme, un Anglais, bien sûr.» Comme les autres autos qui ont tenté de traverser l'avenue, elle est prise d'assaut par les passants. On saute sur le toit, on secoue le véhicule en hurlant. Une heure plus tard, un accident semblable (lire ci-contre) a fait 80 blessés presque au même endroit.

Désolation. Une femme avec deux drapeaux français planté dans le chignon a les yeux hagards derrière le cordon de CRS qui s'est formé. Elle a vu quatre personne se faire faucher. Les couvertures de survie sont dépliés pour les blessés, qui gisent sur le pavé, les ambulances envahissent les Champs. «Après la demi-finale, il y avait des barrières, on ne pouvait pas circuler; cette fois, il n'y avait rien.» Vers 4 heures, l'avenue n'est que désolation. Des jeunes, vers l'Arc de triomphe, se balancent des bouteilles. Les CRS chargent. Les camions verts de la Ville de Paris attendent pour laver «la plus belle avenue du monde».

A 4 h 30, la fête est finie. «On se croirait à Rio», commente un homme en montrant du sang sur le sol. C'est aussi ça être champion du monde de football.

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un PIB qui a doublé en 20 ans et notre pour d'achat qui s'est vu amputé de 20%...Cherchez l'erreur ! 

Il y a encore des gogos pour croire au ruissellement. 

Cette récuperation politique est insupportable et gâche la fête !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, nonau a dit :

...

Il y a encore des gogos pour croire au ruissellement. 

...

Comment ? Mais j'y crois, moi, à la théorie du ruissellement ! La preuve:

 

DBFIEGJXYAEEukN.jpg large.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Citation

La théorie du ruissellement (en anglais, trickle down theory)1 est une théorie politique sur l'économie considérée à tort comme libérale, selon laquelle, sauf destruction ou thésaurisation (accumulation de monnaie), les revenus des individus les plus riches sont in fine réinjectés dans l'économie, soit par le biais de leur consommation, soit par celui de l'investissement (notamment via l'épargne), contribuant ainsi, directement ou indirectement, à l'activité économique générale et à l'emploi dans le reste de la société. Cette théorie est notamment avancée pour défendre l'idée que les réductions d'impôt y compris pour les hauts revenus ont un effet bénéfique pour l'économie globale. L'image utilisée est celle des cours d'eau qui ne s'accumulent pas au sommet d'une montagne mais ruissellent vers la base.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_du_ruissellement

Pour moi, ça se tient, et je ne suis pas un "gogo".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

                                .trickle_m.jpg

 

 

Modifié par prof désécol
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

https://www.ouest-france.fr/sport/football/equipe-de-france/coupe-du-monde-le-maillot-deux-etoiles-objet-de-toutes-les-convoitises-5882844

Citation

Coupe du monde. Le maillot deux étoiles objet de toutes les convoitises

Le maillot bleu se fait rare. Les magasins de sport sont dévalisés et le nouveau maillot orné de sa double étoile se fait attendre. Tour d’horizon [...]

Fabriqué avant la victoire

Qui dit victoire, dit seconde étoile. Il faut être naïf pour penser que la marque américaine n’avait pas prévu le coup. Hier soir, dès le coup de sifflet final, les Bleus ont revêtu avec fierté la nouvelle tunique aux deux étoiles. Dans la foulée un clip publicitaire a été diffusé sur les réseaux sociaux.

Au lendemain du sacre de l’équipe de France, une longue file de supporteurs s’est formée devant la boutique Nike des Champs-Élysées. Ils espéraient être les premiers à enfiler un des 20 000 premiers maillots produits. La police a dû les disperser alors que le magasin n’ouvrira finalement qu’aujourd’hui à 10 h.

Produit dans plusieurs pays

Pour les plus impatients, le site internet de Nike devrait proposer sous peu le maillot deux étoiles. Les prix ne devraient pas bouger, 85 € pour un maillot « réplica », 140 € pour un exemplaire identique à celui porté par les joueurs. À Chantepie, Frédéric Timoine ne les attend pas « avant mi-août ». En 1998, Adidas, alors sponsor des Bleus, avait fait patienter les fans une semaine. Selon BFMTV, en plus de la Thaïlande, Nike a lancé la production de l’article dans des usines en Géorgie, Turquie ou Pologne. [...]

Selon une étude du cabinet PR-Marketing, pour un maillot vendu 63 €, l’ouvrier qui le fabrique ne touchera 1 € contre 23 € pour le distributeur ou 10 € pour les taxes versées à l’État. [...]

 

Citation

0c85d1ebd02db34b5c70314f0fbbe8fb-coupe-d

 

Après ça, qui pourra encore prétendre que ça ne ruisselle pas ?

:closedeyes:

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le capitalisme financier crée des richesses pour les paradis fiscaux pas pour le bien commun de l'humanité. Il vaut mieux geler le salaire des fonctionnaires, détruire l'hôpital public etc que ponctionner sur ces richesses produites par les salariés.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...