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Agenda social et élections...


Pascal Oudot

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Il y a 14 heures, Frédo45 a dit :

Passer dans les écoles n'est pas facile. Les Yaka Fokon, ça va bien deux minutes.

Non ça ne va pas, tu me fatigues à me mordre le mollet à chaque fois que l'envie t'en prends. Donc je répète : y a des syndicats dont je n'ai jamais vu aucun délégué dans les écoles où je suis passée en plus de 10 ans. C'est un constat. On en voit, certes, quand il faut défendre un cas particulier et c'est tout à fait honorable. Mais cette situation n'aide pas certains collègues indécis à réfléchir aux positions des différents syndicats et à la nécessité (impérieuse selon moi) de voter. C'était le mot du yakafokon. 

Quand tu dois tenir une permanence, répondre aux mails, accompagner les collègues, siéger, publier les informations... tu n'as pas le temps de passer dans toutes les écoles, surtout si les écoles ne réclament pas ta venue. A cela s'ajoute le fait qu'on peut venir dans les classes que sur certains horaires (midi, récréations...) et qu'un département, c'est grand. 

Qui a dit le contraire, enfin ????

 

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il y a 31 minutes, chableu a dit :

Ben, on va continuer à se faire manger.....

Disons, côté vide à moitié plein que ça aurait pu être pire.

Le SEUNSA se ramasse une déculottée, de ce que je constate, il il me semble que la CFDT aussi. Il y aura peut-être un peu plus de réactions aux réformes du gouvernement...

Ce qui est dommage, c'est le système d'attribution de représentants en CAPD qui fait que, même si le pourcentage de voix baisse considérablement pour les "gros", ils ne perdent pas de siège, et dans le même moment, même si le pourcentage de voix augmente beaucoup plus, pour les "petits", ils n'obtiennent pas de représentants.

Je reste persuadée que si les "petits" syndicats étaient davantage représentés (genre, si tu as 5% des voix, tu as forcément un représentant), les collègues auraient davantage l'impression que leur vote est utile.

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il y a 10 minutes, Goëllette a dit :

Disons, côté vide à moitié plein que ça aurait pu être pire.

Le SEUNSA se ramasse une déculottée, de ce que je constate, il il me semble que la CFDT aussi. Il y aura peut-être un peu plus de réactions aux réformes du gouvernement...

Ce qui est dommage, c'est le système d'attribution de représentants en CAPD qui fait que, même si le pourcentage de voix baisse considérablement pour les "gros", ils ne perdent pas de siège, et dans le même moment, même si le pourcentage de voix augmente beaucoup plus, pour les "petits", ils n'obtiennent pas de représentants.

Je reste persuadée que si les "petits" syndicats étaient davantage représentés (genre, si tu as 5% des voix, tu as forcément un représentant), les collègues auraient davantage l'impression que leur vote est utile.

mais je pense que certains collègues ne s'y intéressent pas car soit ils n'ont jamais eu besoin des syndicats et tant mieux, tandis que d'autres sont dans la "consommation"

- qui pourra me donner mon affectation

- qui pourra m'informer des résultats  pour temps partiel, ma permut... et que ce soit syndicat X ou Y ça ne les dérange pas

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Je ne vois pas où tu vois que le SE se prend une claque. L'équilibre global est inchangé au CTM, 6 sièges pour la FSU, 4 pour l'UNSA, 2 pour FO, 1 pour la CFDT, le SNALC et la CGT. Donc le SE reste au même niveau. Je vais te dire comment le ministre voit la chose. Les administratifs, les cde, les inspecteurs votent avec une fourchette de 70-85%. Les enseignants votent à 42 %. Conclusion, on peut accélérer sur l'autonomie, la fusion d'écoles, le recrutement des contractuels, les attaques sur la liberté pédagogique. On va prendre cher. Et les mêmes qui n'auront pas voté vont engueuler les syndicats en disant qu'ils ne font rien.

 

CAP2022 est très clair, ce sont les dernières élections pro avant réduction des décharges et disparition du paritarisme. Et les syndicats n'ont pas assez d'adhérents donc d'argent pour financer des juristes et des avocats pour défendre les collègues, à l'exception peut-être de la CGT.

 

Donc fin de la cogestion, fin du paritarisme et des garanties collectives, chacun pour soi. Pendant ce temps les flics votent à 70 %, Bercy à 77%, les CRS à 85 %. Nous sommes une belle bande de naïfs, et je reste poli.

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Je parlais "départementalement", d'après le document du SNUIPP, et en pourcentage et nombre de voix, pas en nombre de représentants.

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il y a 37 minutes, ronin a dit :

Pendant ce temps les flics votent à 70 %, Bercy à 77%, les CRS à 85 %. Nous sommes une belle bande de naïfs, et je reste poli.

Et nous enseignons l'EMC........

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il y a 39 minutes, pimouss26 a dit :

mais je pense que certains collègues ne s'y intéressent pas car soit ils n'ont jamais eu besoin des syndicats et tant mieux

Je n'en ai jamais eu besoin non plus personnellement, et effectivement tant mieux, ce qui ne m'empêche pas de voter, bien que n'ayant juste pas toujours reçu de réponse à des mails généraux (pas de cas particulier, une situation m'interpellant) ...

 

il y a 4 minutes, ronin a dit :

Je comprends. Mais c'est le total, au national, qui joue vraiment. Et avec les administratifs et les inspecteurs l'UNSA reste très puissant.

C'est cela qu'il fallait dénoncer !

Pour ce qui est du nombre de voix et du pourcentage, pour donner un exemple ne concernant pas ton syndicat, FO a augmenté et pourtant garde la même représentation quand le SEUNSA a baissé et ... garde lui aussi la même représentation soit le double de représentants voire plus. Absurde et injuste !

Je précise que je ne suis pas militante de FO, je donne juste un exemple marquant.

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il y a 44 minutes, ronin a dit :

Je ne vois pas où tu vois que le SE se prend une claque. L'équilibre global est inchangé au CTM, 6 sièges pour la FSU, 4 pour l'UNSA, 2 pour FO, 1 pour la CFDT, le SNALC et la CGT. Donc le SE reste au même niveau. Je vais te dire comment le ministre voit la chose. Les administratifs, les cde, les inspecteurs votent avec une fourchette de 70-85%. Les enseignants votent à 42 %. Conclusion, on peut accélérer sur l'autonomie, la fusion d'écoles, le recrutement des contractuels, les attaques sur la liberté pédagogique. On va prendre cher. Et les mêmes qui n'auront pas voté vont engueuler les syndicats en disant qu'ils ne font rien.

 

CAP2022 est très clair, ce sont les dernières élections pro avant réduction des décharges et disparition du paritarisme. Et les syndicats n'ont pas assez d'adhérents donc d'argent pour financer des juristes et des avocats pour défendre les collègues, à l'exception peut-être de la CGT.

 

Donc fin de la cogestion, fin du paritarisme et des garanties collectives, chacun pour soi. Pendant ce temps les flics votent à 70 %, Bercy à 77%, les CRS à 85 %. Nous sommes une belle bande de naïfs, et je reste poli.

Je l'annonce, rappelez vous bien de cette intervention: fin de l'avancement de la carrière cadencée  et place à la "classification" version France Télécom...et donc la paye au "mérite". Directeur pulvérisé pour mettre en place des managers chargés de recruter et d'évaluer (mettre la pression) des enseignants qui n'ont plus les moyens de bien faire leur métier. Apparition des "charters schools" avec une entrée massive dans l'école d'associations libérales comme "agir pour l'école" et grandes entreprises privées. Ces écoles pourront sortir du code de l'éducation et être en totale autonomie (financière, rythmes annuels, hebdo..., salariés...). L'école de la République est du souci à se faire.

Et vous verrez, l'Unsa ou le Sgen sont prêts pour accompagner la destruction...

 

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Bien sûr puisque les élections concernent tous les personnels de l'EN. Or les administratifs et la hiérarchie votent presque deux fois plus que les enseignants ce qui leur donne un poids bien plus important que leur poids réel. Les AVS-AESH votent à 2 %...

 

Cela fait longtemps que nous alertons mais les enseignants se croient protégés ou non concernés. Ceux qui alertent sont moqués ou ignorés. En ce qui me concerne, je pense finir mes engagements pour l'année scolaire et rendre mon tablier. J'en ai marre de bosser pour rien. C'est un destin à la France Telecom qui nous est promis et il sera d'autant plus rapide et brutal que les enseignants se fichent complètement de ce qui se passe. N'ayant pas l'âme de Don Quichotte, je vais me soucier de ma petite personne et tant pis pour les autres.

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