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Mobilisation des gilets jaunes : pour ou contre ?  

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Il y a 2 heures, Nao a dit :

Je soutiens le ras-le-bol général, dans le principe j'adhère au mouvement.

le problème c'est que ce mouvement est un ensemble d'individualités avec des revendication hyper variées. Rien que dans mon secteur, sur deux rassemblements distants de 10 km environ, c'est le jour et la nuit : un groupe demande la fin de l'augmentation des taxes, l'autre demande la démission de notre Président (que beaucoup d'entre eux ont élus, cela dit), moins de fonctionnaires, quelques uns parmi eux réclament la fin des allocations, bref. C'est un vrai pêle-mêle et l'absence d'organisation centralisée signera malheureusement un délitement du mouvement. Ou bien sa radicalisation. 

Le problème, c'est que les gilets jaunes ne veulent plus ni parti politique ni syndicats, ce à quoi j'adhère à 100%. Alors quel organisme pourrait bien représenter le mouvement ? Nous n'avons rien d'autre....

Les gilets jaunes ont déjà des portes paroles et des coordonnateurs par secteur. L’Élisée a déjà les revendications. Elles sont plus proches de la France insoumise que du RN. Je n'arrive pas à retrouver le lien vers le doc google. Il y a des débordements à des endroits et les gilets ne sont pas censés bloquer les routes mais ouvrir les péages. Le problème est que certains n'en font qu'à leur tête et ne réfléchissent pas trop.46512153_10156638210582211_4294051286849945600_o.thumb.jpg.c91eb10a2c33a0e998715575e86c2339.jpg

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Génial ! Une lettre de Jean-Claude MICHEA à propos des Gilets-Jaunes:

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21-11-2018

Jean-Claude Michéa

Une lettre à propos du mouvement
des Gilets jaunes

 

Le 21 novembre 2018

Chers Amis,

Juste ces quelques mots très brefs et donc très lapidaires – car ici, on est un peu débordés par la préparation de l’hiver (bois à couper, plantes et arbres à pailler  etc.). Je suis évidemment d’accord avec l’ensemble de vos remarques, ainsi qu’avec la plupart des thèses de Lieux communs (seule la dernière phrase me paraît un peu faible en raison de son « occidentalisme » : il existe aussi, bien entendu, une véritable culture de l’émancipation populaire en Asie, en Afrique ou en Amérique latine !).

Le mouvement des « gilets jaunes » (bel exemple, au passage, de cette inventivité populaire que j’annonçais dans Les Mystères de la gauche) est, d’une certaine manière, l’exact contraire de « Nuit Debout ». Ce dernier mouvement, en simplifiant, était en effet d’abord une tentative – d’ailleurs encouragée par une grande partie de la presse bourgeoise – des « 10 % » (autrement dit, ceux qui sont préposés – ou se préparent à l’être – à l’encadrement technique, politique et « culturel » du capitalisme moderne), pour désamorcer la critique radicale du Système, en dirigeant toute l’attention politique sur le seul pouvoir (certes décisif) de Wall Street et des fameux « 1 % ». Une révolte, par conséquent, de ces urbains hypermobiles et surdiplômés (même si une fraction minoritaire de ces nouvelles classes moyennes commence à connaître, ici ou là, une certaine « précarisation ») et qui constituent, depuis l’ère Mitterrand, le principal vivier dans lequel se recrutent les cadres de la gauche et de l’extrême gauche libérales (et, notamment, de ses secteurs les plus ouvertement contre-révolutionnaires et antipopulaires : Regards, Politis, NP“A”, Université Paris VIII etc.). Ici, au contraire, ce sont bien ceux d’en bas (tels que les analysait Christophe Guilluy – d’ailleurs curieusement absent, jusqu’ici, de tous les talk-shows télévisés, au profit, entre autres comiques, du réformiste sous-keynésien Besancenot), qui se révoltent, avec déjà suffisamment de conscience révolutionnaire pour refuser d’avoir encore à choisir entre exploiteurs de gauche et exploiteurs de droite (c’est d’ailleurs ainsi que Podemos avait commencé en 2011, avant que les Clémentine Autain et les Benoît Hamon du cru ne réussissent à enterrer ce mouvement prometteur en le coupant progressivement de ses bases populaires).

Quant à l’argument des « écologistes » de cour – ceux qui préparent cette « transition énergétique » qui consiste avant tout, comme Guillaume Pitron l’a bien montré dans La Guerre des métaux rares, à délocaliser la pollution des pays occidentaux dans les pays du Sud, selon lequel ce mouvement spontané ne serait porté que par « une idéologie de la bagnole » et par « des gars qui fument des clopes et roulent en diesel », il est aussi absurde qu’immonde : il est clair, en effet, que la plupart des Gilets jaunes n’éprouvent aucun plaisir à devoir prendre leur voiture pour aller travailler chaque jour à 50 km de chez eux, à aller faire leurs courses au seul centre commercial existant dans leur région et généralement situé en pleine nature à 20 km, ou encore à se rendre chez le seul médecin qui n’a pas encore pris sa retraite et dont le cabinet se trouve à 10 km de leur lieu d’habitation. (J’emprunte tous ces exemples à mon expérience landaise ! J’ai même un voisin, qui vit avec 600 € par mois et qui doit calculer le jour du mois où il peut encore aller faire ses courses à Mont-de-Marsan, sans tomber en panne, en fonction de la quantité de diesel – cette essence des pauvres – qu’il a encore les moyens de s’acheter !) Gageons qu’ils sont au contraire les premiers à avoir compris que le vrai problème, c’était justement que la mise en œuvre systématique, depuis maintenant 40 ans, du programme libéral par les successifs gouvernements de gauche et de droite, a progressivement transformé leur village ou leur quartier en désert médical, dépourvu du moindre commerce de première nécessité, et où la première entreprise encore capable de leur offrir un vague emploi mal rémunéré se trouve désormais à des dizaines de kilomètres (s’il existe des « plans banlieues » – et c’est tant mieux – il n’y a évidemment jamais eu rien de tel pour ces villages et ces communes – où vit pourtant la majorité de la population française – officiellement promis à l’extinction par le « sens de l’histoire » et la « construction européenne » !).

Ce n’est donc évidemment pas la voiture en tant que telle – comme « signe » de leur prétendue intégration dans le monde de la consommation (ce ne sont pas des Lyonnais ou des Parisiens !) – que les Gilets jaunes défendent aujourd’hui. C’est simplement que leur voiture diesel achetée d’occasion (et que la Commission européenne essaye déjà de leur enlever en inventant sans cesse de nouvelles normes de « contrôle technique ») représente leur ultime possibilité de survivre, c’est-à-dire d’avoir encore un toit, un emploi et de quoi se nourrir, eux et leur famille, dans le système capitaliste tel qu’il est devenu, et tel qu’il profite de plus en plus aux gagnants de la mondialisation. Et dire que c’est d’abord cette gauche kérosène – celle qui navigue d’aéroport en aéroport pour porter dans les universités du monde entier (et dans tous les « Festival de Cannes ») la bonne parole « écologique » et « associative » qui ose leur faire la leçon sur ce point ! Décidément, ceux qui ne connaissent rien d’autre que leurs pauvres palais métropolitains n’auront jamais le centième de la décence qu’on peut encore rencontrer dans les chaumières (et là encore, c’est mon expérience landaise qui parle !).

La seule question que je me pose est donc de savoir jusqu’où un tel mouvement révolutionnaire (mouvement qui n’est pas sans rapport, dans sa naissance, son programme rassembleur et son mode de développement, avec la grande révolte du Midi de 1907) peut aller dans les tristes conditions politiques qui sont les nôtres. Car n’oublions pas qu’il a devant lui un gouvernement thatchérien de gauche (le principal conseiller de Macron est d’ailleurs Mathieu Laine – un homme d’affaires de la City de Londres et qui est, en France, le préfacier des œuvres de la sorcière Maggie), c’est-à-dire un gouvernement cynique et impavide, qui est clairement prêt – c’est sa grande différence avec tous ses prédécesseurs – à aller jusqu’aux pires extrémités pinochetistes (comme Maggie avec les mineurs gallois ou les grévistes de la faim irlandais) pour imposer sa « société de croissance » et ce pouvoir antidémocratique des juges, aujourd’hui triomphant, qui en est le corollaire obligé. Et, bien sûr, sans avoir quoi que ce soit à craindre, sur ce plan, du servile personnel médiatique français. Faut-il rappeler, en effet, qu’on compte déjà 3 morts, des centaines de blessés, dont certains dans un état très critique. Or, si ma mémoire est bonne, c’est bien à Mai 68 qu’il faut remonter pour retrouver un bilan humain comparable lors de manifestations populaires, du moins sur le sol métropolitain. Et pour autant, l’écho médiatique donné à ce fait effarant est-il, du moins pour l’instant, à la hauteur d’un tel drame ? Et qu’auraient d’ailleurs dit les chiens de garde de France Info si ce bilan (provisoire) avait été l’œuvre, par exemple, d’un Vladimir Poutine ou d’un Donald Trump ?

Enfin, last but not the least, on ne doit surtout pas oublier que si le mouvement des Gilets jaunes gagnait encore de l’ampleur (ou s’il conservait, comme c’est toujours le cas, le soutien de la grande majorité de la population), l’État benallo-macronien n’hésitera pas un seul instant à envoyer partout son Black Bloc et ses « antifas » (telle la fameuse « brigade rouge » de la grande époque) pour le discréditer par tous les moyens, où l’orienter vers des impasses politiques suicidaires (on a déjà vu, par exemple, comment l’État macronien avait procédé pour couper en très peu de temps l’expérience zadiste de Notre-Dame-des-Landes de ses soutiens populaires originels). Mais même si ce courageux mouvement se voyait provisoirement brisé par le PMA – le Parti des médias et de l’argent (PMA pour tous, telle est, en somme, la devise de nos M. Thiers d’aujourd’hui !) ; cela voudra dire, au pire, qu’il n’est qu’une répétition générale et le début d’un long combat à venir. Car la colère de ceux d’en bas (soutenus, je dois à nouveau le marteler, par 75 % de la population – et donc logiquement stigmatisé, à ce titre, par 95 % des chiens de garde médiatiques) ne retombera plus, tout simplement parce que ceux d’en bas n’en peuvent plus et ne veulent plus. Le peuple est donc définitivement en marche ! Et à moins d’en élire un autre (selon le vœu d’Éric Fassin, cet agent d’influence particulièrement actif de la trop célèbre French American Fondation), il n’est pas près de rentrer dans le rang. Que les Versaillais de gauche et de droite (pour reprendre la formule des proscrits de la Commune réfugiés à Londres) se le tiennent pour dit !

Très amicalement,
JC

Ici: https://www.les-crises.fr/une-lettre-de-jean-claude-michea-a-propos-du-mouvement-des-gilets-jaunes /

ou là: https://lesamisdebartleby.wordpress.com/2018/11/22/jean-claude-michea-une-lettre-a-propos-du-mouvement-des-gilets-jaunes /amp/?__twitter_impression=true

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il y a une heure, lecavalier a dit :

Génial ! Une lettre de Jean-Claude MICHEA à propos des Gilets-Jaunes:

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Qui est-ce ? Que représente-t-il ?

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« Dans quatre décennies, l’homme cherchera d’abord de quoi se nourrir et de quoi boire ! »

Face à l’urgence climatique, les réactions des gouvernements et des populations seront d’autant plus violentes qu’elles surviendront trop tard, prévoit l’expert de l’énergie François Dauphin dans une tribune au « Monde ».

Par François Dauphin Publié hier à 06h30, mis à jour hier à 06h30

Article réservé aux abonnés
Tribune. Les experts climat de l’ONU ont publié, le 8 octobre, un nouveau rapport évaluant les dégâts environnementaux et économiques que l’accumulation des gaz à effet de serre s’apprête à engendrer. Ce rapport se termine sur les recommandations habituelles et met l’accent sur l’urgence de voir diminuer nos émissions de CO2 d’au moins 45 % d’ici à 2030 et d’arriver dès 2050 à une neutralité carbone complète. Quand on voit les réactions actuelles, en France, à l’évolution du prix du carburant, on peut se demander si ce signal d’alarme peut être entendu par les populations de notre planète…
Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’humanité soumise à des catastrophes climatiques en cascade
Une enquête lancée par l’ONU et la Fondation Bill Gates auprès de 3 000 décideurs des pays émergents (« Listening to Leaders 2018 : Is development cooperation tuned-in or tone-deaf ? », AidData, mai 2018) offre un éclairage intéressant. Selon cette étude, la problématique climatique n’arrive qu’en 14e position sur 16 dans la liste des priorités des leaders gouvernementaux. Ils ne font en cela que refléter l’opinion de leurs administrés, pour qui la problématique climatique apparaît en dernière position, bien après la sécurité, la santé, l’accès à la nourriture et à l’eau.
L’écueil est énorme, car selon une étude publiée en 2017 par le Boston Consulting Group, plus des deux tiers des investissements qui permettraient d’atteindre les objectifs de l’accord de Paris concernent les pays émergents. Un tel effort est insoutenable sans l’aide des pays développés. Le mécanisme de soutien décidé lors de la conférence de Copenhague n’a jamais été réellement mis en œuvre. A l’échelle mondiale comme sur le plan national, les plus défavorisés ne peuvent pas entendre parler de lutte contre le réchauffement climatique.
Décennies perdues
Compte tenu de cette situation, les dirigeants des pays développés sont dans une voie sans issue. D’un côté, ils vont voir la concentration en CO2 continuer d’augmenter et, de l’autre, une frange de plus en plus importante de leurs administrés, affectés par les conséquences du réchauffement climatique, va faire pression pour s’en protéger. Que vont-ils faire ?
Lors de la décennie à venir, il est probable que leur premier réflexe sera de bannir l’usage des technologies fortement émettrices et pour lesquelles il existe des moyens de substitution abordables. De grands accords mondiaux interdisant les centrales électriques au charbon, les moteurs diesel pour les bateaux ou les chaudières au fioul seront annoncés comme de grands pas en avant… alors que toutes ces mesures auraient pu être prises il y a trois décennies au moins. Autant d’annonces qui auront plus pour objectif de calmer la population que d’agir efficacement sur les émissions de gaz à effet de serre. Ce sera la décennie des bureaux de contrôle… et des conseils en communication.
« La population des pays développés, affectée par les canicules et excédée par les vagues de migrants quittant des zones devenues inhabitables, commencera à donner sérieusement de la voix »
Ces premiers pas seront insuffisants, et la décennie suivante sera consacrée à réformer les industries pour lesquelles des moyens de substitution existent mais ne peuvent être mis en œuvre sans prendre le risque de mettre en péril des dizaines de milliers d’emplois. L’automobile est le premier exemple qui vient en tête. Pour ce secteur, comme vient de le décréter la Chine et comme l’Europe l’envisage, des quotas seront mis en place pour une transition administrée. Ce sera la décennie des ingénieurs et des sociétés spécialisées en fusions et acquisitions. Ces évolutions seront beaucoup trop tardives. Malgré celles-ci, la population des pays développés, affectée par les canicules et excédée par les vagues de migrants quittant des zones devenues inhabitables, commencera à donner sérieusement de la voix.
Conflits géopolitiques
Face à la pression de la rue, les politiciens seront sommés d’engager une décennie d’obsolescence planifiée. L’impérieuse nécessité de ne pas perdre totalement le contrôle du climat permettra aux gouvernements de légiférer en faveur d’un recyclage des millions d’équipements produits et commercialisés à mauvais escient depuis la signature du protocole de Tokyo… Autant de milliards d’investissements qui feront la fortune des ferrailleurs ! Les centrales à charbon de plus de trente ans et les voitures à pétrole seront sommées de prendre leur retraite au profit de technologies « responsables ». Il n’est pas improbable que des conflits géopolitiques puissent surgir de ce besoin impérieux de résultats.
Ces mesures seront hélas inutiles en l’absence d’une reconsidération du mode de développement de notre civilisation. Dans les faits, seule une analyse globale systémique, visant à définir un nouvel « espace global de fonctionnement sécurisé » (« Operationalizing Sustainability as a Safe Policy Space », Lauriane Mouysset, Luc Doyen, François Léger, Frédéric Jiguet et Tim Benton, MDPI, octobre 2018), tenant compte des limites physiques que nous impose notre planète, a une réelle chance d’aboutir.
« Le plus probable, dans quatre décennies, est que le changement climatique sera devenu l’une des priorités directes des hommes, tant celui-ci affectera leurs besoins essentiels »
Alors qu’adviendra-t-il des Homo sapiens dans quatre décennies ? Le plus probable, à cette échéance, est que le changement climatique sera devenu l’une de leur priorité directe tant celui-ci affectera leurs besoins essentiels. Ils s’adapteront à leur nouvel environnement en utilisant les formidables progrès technologiques que l’humanité va produire d’ici là et en redéfinissant leurs priorités. Ils revisiteront les étages de la pyramide des besoins de Maslow pour chercher à assurer leur sécurité, à trouver de quoi se nourrir et de quoi boire !
François Dauphin (Expert de l’énergie dans une entreprise de service)
Le Monde.f

https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/11/23/dans-quatre-decennies-l-homme-cherchera-d-abord-de-quoi-se-nourrir-et-de-quoi-boire_5387243_3232.html?fbclid=IwAR1An4ui9TBqnMTZsG0KS1gNcTtbh_HJKtDWHy1H8u-7hBh_CxQ8OasNGnU

 

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Le gouvernement essaie désormais de politiser le débat pour que les gens oublient les revendications économiques. Stratégie grossière, fonctionnera t elle dans un pays où l'esprit critique disparaît même chez les individus censés l'enseigner...?

 

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Les chiffres du nombre de manifestants du ministre de l'intérieur et de la propagande sont ridicules. Cet homme lié au milieu de grand banditisme n'est pas crédible

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Pfffff l'accent mis sur les casseurs.... Ces vendus du gouvernement  ont eux-même mis en place des casseurs pour ensuite pouvoir dire " vous voyez bien les gilets jaunes foutent la merde..." allez, foutaise, il y a bien longtemps que je ne crois plus ces charlatans ( médias et politiques, de toutes façons ils sont tous de mèche!) et que leurs combines sont démasquées..

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