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LES STYLOS ROUGES


nadray2

Messages recommandés

il y a une heure, poujohel a dit :

J'ai l'impression que dans l'esprit des gens les PE sont une "catégorie en dessous" moins diplômés que les PLC etc...

Pour voir/entendre ce qui se dit au sein des conseils école/collège, je dirais que c'est aussi le cas d'un paquet de PLC. A leur décharge, ça a été longtemps le cas. 
J'espère qu'au sein des stylos rouges,  les PE se font entendre (je suis encore un peu circonspecte au sujet du mouvement, donc pas encore dans le groupe. Je suis le sujet ici, je lis, j'écoute les diverses sujet sur le net.... bref j'essaye de me faire une idée avant de me lancer éventuellement).

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Il y a 21 heures, ratatouille a dit :

Et moi, j'aurais mieux fait de ne pas visionner cette émission. J'ai l'impression d'avoir perdu tout le bénéfice du repos de ces vacances tellement je suis maintenant irritée ! Le discours de la femme blonde en plateau est insupportable et reflète, très certainement, le sentiment d'une majorité de nos concitoyens.

+1

 

Il y a 13 heures, abel27 a dit :

Mais en même temps  les classes sont moins chargées dans les autres pays. Avec des classes à  30 et plus nul doute que nos collègues plc passent beaucoup plus de temps en correction préparation rencontre parents que les plc allemands.

Entre une classe à  21 ou 22 et une classe à  30, on s'en la différence quand on doit préparer, corriger...etc.

Et pareil entre un CP et un CM2... Et puis enseigner en maternelle et enseigner en élémentaire, ce n'est pas le même travail. Je ne comprends même pas qu'on puisse former un enseignant à pouvoir aussi bien travailler en début de carrière en PS, CP ou CM...voire même en SEGPA ou ULIS!!!! Ce n'est pas le même travail et ça ne devrait pas être la même formation. Les enseignants devraient pouvoir enseigner (et se former) dans le niveau où ils sont les sont plus performants. Et s'ils veulent changer de niveau, valider une formation pour le niveau qu'ils "convoitent". 

Je suis aussi d'accord sur le fait que la "stagiarisation" devrait être plus longue. En revanche, je ne pense pas que le concours devrait rester à bac+5 pour le primaire... On devrait pouvoir y avoir accès dès le bac+2, être surtout recruté sur la MOTIVATION au métier et avoir une formation plus longue au métier. 

Je rejoins sur certains points le chef d'entreprise présent sur le plateau, il y a une grande réforme de fond à faire dans l'enseignement. Il dit qu'il faut bien 10 ans pour réformer, moi je tablerai sur davantage. 

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Je dis régulièrement à mes cm, ou aux parents d'élèves "quand j'avais des maternelles, quand j'avais des cp", histoire de participer à l'information des parents….

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il y a 8 minutes, trucdeouf a dit :

Je suis aussi d'accord sur le fait que la "stagiarisation" devrait être plus longue. En revanche, je ne pense pas que le concours devrait rester à bac+5 pour le primaire... On devrait pouvoir y avoir accès dès le bac+2, être surtout recruté sur la MOTIVATION au métier et avoir une formation plus longue au métier. 

Alors je pense que lorsque tout le monde avait une licence, y compris dans le secondaire, c'était effectivement bien suffisant. Je refuse l'idée qu'on puisse à nouveau être des sous-profs.
Quant à la motivation, je crois sincèrement qu'elle est présente dans une majorité de cas de jeunes collègues. C'est la confrontation à la réalité du métier qui démotive, le mépris, la violence, la surenchère de l'administratif dans le premier degré, la solitude et le manque de soutien face aux situations critiques.... 

  • Merci 1
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il y a 2 minutes, Sundy a dit :

Alors je pense que lorsque tout le monde avait une licence, y compris dans le secondaire, c'était effectivement bien suffisant. Je refuse l'idée qu'on puisse à nouveau être des sous-profs.
Quant à la motivation, je crois sincèrement qu'elle est présente dans une majorité de cas de jeunes collègues. C'est la confrontation à la réalité du métier qui démotive, le mépris, la violence, la surenchère de l'administratif dans le premier degré, la solitude et le manque de soutien face aux situations critiques.... 

On ne sera pas des sous-profs si la stagiarisation forme à un niveau bac+5... Si après confrontation à la réalité du métier justement, les jeunes collègues sont toujours présents c'est là qu'on peut parler de motivation. Beaucoup idéalisent le métier, et ne sont pas conscients des réelles difficultés du terrain. 

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Je vais peut-être dire une bêtise, parce que je n'y connais rien… Les jeunes qui arrivent maintenant avec un master 2 "spécial enseignement" ont-ils des bases disciplinaires plus importantes que quelqu'un qui avait une licence "spécialisée" dans une seule matière? J'ai l'impression, mais encore une fois ce ne sont que des suppositions, qu'ils ont une grosse formation "pédagogie" générale, mais est-ce "si" important d'aller jusqu'à bac+5 dans cette filière? J'ai l'impression qu'avec un bac +3 en maths ou en français, on est plus apte à gérer ces matières...

Ma remarque n'est aucunement de la provoc mais une question.:wink:

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Sauf que la stagiarisation n'amène pas à un niveau reconnu d'études. Donc on resterait à un "petit" niveau bac +2, avec 3 ans de stagiarisation (donc de précarité)... 
Lorsque j'étais chargée, dans mon jeune temps :lol: , des jeunes enseignants dans mon syndicat, j'avais souvent à gérer des sur-diplômés, "bêtes à concours", souvent les mieux classés de tous (parce qu'excellents en maths, il faut être honnête) qui se trouvaient dans des situations difficiles car pas préparés DU TOUT à la réalité de la classe. Je crois surtout que sans meilleures conditions de travail, sans véritable reconnaissance de notre métier, si on a bac +3, 4, 5, on ferait mieux d'aller voir ailleurs. 

Violettine, on sait tous ce que vaut la formation EN en terme de pédagogie. Les IUFMS de mon jeune temps :sleep: regorgeaient de profs du secondaire, planqués là parce que inaptes à gérer une classe. 
 

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Ce que je veux dire, c'est qu'ils ont un bac+5...mais quelle équivalence avec une licence +2 de notre époque? Bac+5 de péda….c'est quand même que de la péda…..

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En même temps, on propose quoi aux stagiaires : apprendre de la pédago déconnectée de la réalité ou être en responsabilité. Il n'y a que très peu de stages où on voit comment fonctionne une classe.

Quand j'entends mes collègues dire je fais ci et je fais ça, j'aurais envie de voir vraiment comment ça se passe (mais bien sûr je ne peux pas, je suis dans ma classe !) et c'est ce qui m'a manqué pendant ma formation (j'ai eu 1 journée d'observation d'une collègue et c'est tout) de voir une posture, une attitude, des petites astuces pratiques.

Une année entière de formation devrait être de l'observation, de l'aide en classe avec des prises en charge de séances co-préparées. Mais pour ça faudrait payer aussi les pe qui accueillent (et plus que l'indemnité de maitre d'accueil qui est du foutage de gueule).

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il y a 14 minutes, abel27 a dit :

Une année entière de formation devrait être de l'observation, de l'aide en classe avec des prises en charge de séances co-préparées. Mais pour ça faudrait payer aussi les pe qui accueillent (et plus que l'indemnité de maitre d'accueil qui est du foutage de gueule).

Je suis totalement d'accord avec ça, et pas de l'observation dans une seule classe. Si on doit enseigner de la PS au CM2 pouvoir observer/prendre en charge des classe dans chacun de ces niveaux. Aller dans différents milieux aussi (REP/hors-REP), voir un peu du spécialisé aussi (Je n'en ai jamais fais moi-même en 14 ans d'ancienneté et je ne sais même pas comment fonctionne une classe de SEGPA, d'ULIS ou un IME...)

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J'ai fait de la clis en remplacement, 2 jours. Quand on ne sait pas ce que c'est, comment ça se passe, ben on appréhende alors que c'est intéressant à un autre niveau mais c'est une autre façon de travailler.

Mais bon, c'est toujours sur le tas, n'importe comment et SEUL qu'on se forme. Ca suffit ! On devrait faire un tour en clis/segpa/ime juste pour savoir aussi de quoi on parle quand on propose aux parents une orientation.

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Il y a 2 heures, Bountygong a dit :

Et qui critiquaient vertement les méthodes, outils des instits chez qui nous étions en stage et qui EUX nous donnaient des billes, des outils efficaces. Beaucoup de ces profs d'iufm n'avaient jamais été en contact avec des élèves de primaire.

 

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