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Un devoir de CM2 sur de supposés "bienfaits" de la colonisation crée la polémique


prof désécol

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Il y a 13 heures, Goëllette a dit :

Et avec tout ça, tu es devenu PE ?

Il y en a même qui finissent caissière...

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Le 04/03/2019 à 13:54, Goëllette a dit :

Apparemment, cette classe a travaillé sur tous les aspects du colonialisme et a même effectué une sortie au mémorial du colonialisme et de l'esclavagisme, donc on peut difficilement taxer cet enseignant de colonialiste, malgré ce texte à trous qui fait des raccourcis qui peuvent être mal interprétés.

 

pour info, c'est le mémorial de l'abolition de l'esclavage, ce qui n'est pas tout à fait pareil. C'est à Nantes 

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https://www.lepoint.fr/education/lutter-contre-l-ecole-raciste-l-incroyable-stage-de-sud-education-93--11-03-2019-2299746_3584.php

Citation

« École raciste » et « lutte contre l'islamophobie »... Le stage délirant de Sud Éducation 93

On se souvient de la polémique qu'avait suscitée SUD-Éducation 93 en proposant ses stages en « non-mixité racisée » en novembre 2017. Voilà que ce même syndicat propose de nouveau des stages aux relents identitaires dont il a le secret. Au programme de cette formation à destination des enseignants, les inévitables ateliers en non-mixité (sur le thème « Comment se défendre dans son environnement professionnel »), mais, cette fois, c'est tout l'attirail idéologique de l'antiracisme racialiste et de la « pensée décoloniale » qui est convoqué. Le contenu de ces journées de stage s'inscrit dans la droite ligne des théories de Houria Bouteldja, fondatrice du Parti des indigènes. À se demander si la polémique qui devrait fort logiquement découler de ce nouvel événement n'est pas l'objectif principal de cette formation promettant de démontrer que l'école serait structurellement raciste. « Ce stage vise à donner des outils pour lutter contre le racisme que rencontrent au sein de l'institution scolaire différentes catégories de personnes membres de la communauté éducative : enseignant·e·s, parents et responsables, élèves », explique le syndicat dans sa présentation.

Lutte de races et déconstruction du roman national

Ainsi, tous les marqueurs d'un anticapitalisme ayant basculé de la lutte des classes à la lutte des races sont présents : SUD-Éducation 93 évoque « l'ethnocentrisme des nouveaux programmes du lycée en humanités, la répression policière des lycéen·ne·s dans les quartiers populaires » ou encore « le traitement différentiel des populations non blanches par l'institution scolaire [qui] apparaît comme de plus en plus décomplexé ». Fidèles à l'activisme décolonial en vogue dans les milieux éducatifs (comme on a pu le voir avec le Front de mères, par exemple), les responsables syndicaux promettent de déconstruire « le traitement de la question coloniale et de l'islam par les manuels scolaires », et proposent une dizaine d'ateliers pour « déconstruire le roman national dans une école raciste et libérale » en présence de Françoise Vergès, historienne, militante, et auteure en promotion autour de son ouvrage Un féminisme décolonial

Islamophobie

Enfin, toujours convaincu que l'institution scolaire et ceux qui la composent seraient structurellement racistes – leurs collègues apprécieront –, le syndicat SUD-Éducation 93 propose un atelier pour « accueillir les parents racisés, les défendre contre les attaques racistes et islamophobes de l'institution et les soutenir ». Enfin, les ateliers devraient se conclure par la projection d'un film intitulé « Reg'Arts dionysiens », un « documentaire sur l'enseignement de l'histoire coloniale à l'école », explique Le Journal de Saint Denis. Cette production réalisée dans le cadre d'un atelier vidéo du collège Henri-Barbusse de Saint-Denis – qui se retrouve de fait cofinanceur – a été projetée le 6 décembre dernier au cinéma L'Écran de Saint-Denis, en présence de Laurence De Cock, historienne, Omar Slaouti, professeur à Argenteuil, et... Françoise Vergès.

 

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Et quand un collègue va les appeler parce qu'il a un problème ou se pose une question, ils répondront : "On n'a pas le temps !".

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Il y a 12 heures, BobbyWatson a dit :

ces ateliers ont l'air très intéressant.

Pour moi, ces ateliers ont surtout l’air raciste.

 « Non mixité racisée ».  « Racialisme ». Et puis quoi encore ?

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il y a 22 minutes, BobbyWatson a dit :

(...) parler librement entre personnes qui peuvent comprendre des faits qu'un homme ne vit pas.

C'est une bonne définition du racisme : établir des barrières infranchissables entre les êtres humains. Ce n'est plus la lutte des classes, c'est la lutte des races. C'est aussi une bonne illustration du fascisme de gauche.

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Le 12/03/2019 à 19:28, BobbyWatson a dit :

La non-mixité permet d'évoquer des problèmes que seules les personnes racisées vivent.

 Uh...   C'est typique d'un type de jeu sémantique de plus en plus courant, ici sur l'ambivalence de |racisé|, et que je trouve glissant, pour ne pas dire dangereux.

Employé comme tu le fais comme un qualificatif, le terme est tout à fait légitime, et parfois utile en sociologie  : une "personne racisée", c'est une personne victime du racisme et/ou de racialisation.  Pour autant, en ce sens, ta seconde proposition est une pure tautologie, sémantiquement nulle :  en développant,  seules les personnes victimes de racisme vivent les problèmes des victimes de racisme.  Ben oui, mais on n'a pas beaucoup avancé...

Mais on le rencontre aussi, souvent substantivé, dans un autre emploi : un "racisé", ce serait un non-blanc. Et c'est là que ça peut devenir problématique : identifier les personnes racisées aux non-blancs, c'est non seulement une généralisation abusive, mais une essentialisation raciste par nature.. En outre, en termes de logique, ta proposition virerait rapidement à la pétition de principe : on se donne pour hypothèse ce que l'on veut démontrer...

 

Par ailleurs, le contexte a son importance. Ta phrase peut se lire dans un contexte — uh, pathologique, disons. Il y a en effet des individus plus ou moins traumatisés par leur expérience, réelle ou fantasmée, du racisme ou du sexisme, et que des sessions d'expression en environnement non-mixte peuvent aider. Personne ne sera choqué qu'une femme violée soit dans un premier plus à l'aise dans un environnement exclusivement féminin, ou qu'une victime d'une agression raciste se sente plus rassurée dans un environnement exclusif.

Mais il s'agit ici d'un contexte politique et social, d'ateliers organisés par un syndicat. Et dans ce cas, la non-mixité revient à une négation de l'égalité entre tous les citoyens en matière politique et sociale, donc à une violation directe, raciste en l'occurrence, des principes de base de la République.

 

Le 12/03/2019 à 19:28, BobbyWatson a dit :

J'en veux pour preuve ce moment où Rokhaya Diallo évoque le fait que dans les pharmacies, les pansements sont faits pour être discrets sur des peaux claires. Ce fait, aussi anodin qu'il puisse paraître témoigne que les noirs sont écartés, cette société ne pense pas avec eux ni pour eux.

  Mouais. A ma connaissance, la couleur des pansements ne fait pas partie du champ d'action de la puissance publique. Ce sont des sociétés privées qui mettent sur le marché ce qu'elles pensent pouvoir vendre. Si suffisamment de noirs étaient prêts à acheter des pansements noirs, on en trouverait dans les pharmacies. Et si les fournisseurs actuels ne se précipitaient pas sur ce marché pour des raisons idéologiques — ce dont je doute fort, l'argent n'a pas de race — il se trouverait rapidement un entrepreneur, noir ou pas, pour l'occuper à leur place.

Donc si Rokhaya Diallo est en train de faire un peu d'agitation en faveur de cette idée pour favoriser l'émergence d'un nouveau produit prometteur, grand bien lui fasse, et bonne chance à l'entrepreneur qui la suivra. Mais s'il s'agit d'instrumentaliser une petite frustration personnelle ultra-minoritaire (forcément, sinon le marché existerait déjà...) pour "démontrer" je ne sais quel racisme institutionnel, c'est totalement à côté de la plaque — sauf à souhaiter un régime totalitaire, où l'Etat se mêlerait de tout, et consacrerait ses moyens à ce genre de détail en effet anodin, plutôt qu'à ses missions de base  — comme l'Instruction publique, au hasard...

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Cela fait un paquet d'année que j'utilise des pansements ... transparents !

De toutes façons, ce type "d'animations" n'est pas du ressort d'un syndicat, même si individuellement, ses dirigeants ont des idées sur le sujet.

Marre que des syndicats emploient leur temps et leur énergie pour des choses sans rapport avec le métier, surtout quand l'argument temps et énergie est avancé pour ... ne pas pouvoir s'occuper des collègues et des problèmes propres à la réalité de leur métier !

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il y a 17 minutes, Goëllette a dit :

Cela fait un paquet d'année que j'utilise des pansements ... transparents !

De toutes façons, ce type "d'animations" n'est pas du ressort d'un syndicat, même si individuellement, ses dirigeants ont des idées sur le sujet.

Marre que des syndicats emploient leur temps et leur énergie pour des choses sans rapport avec le métier, surtout quand l'argument temps et énergie est avancé pour ... ne pas pouvoir s'occuper des collègues et des problèmes propres à la réalité de leur métier !

Des syndicats qui font ce genre de formation ne sont plus des syndicats mais des marchands de tapis.

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On est d'accord !

Mais avoue que se voir proposer des places de cinéma, des formations à la pédagogie Montessori (déductibles des animations pédagogiques traditionnelles) ou ... des stages "genrés" par des militants qui n'ont pas pu répondre à tes mails, qui t'ont envoyé balader parce qu'ils n'ont pas de temps, d'argent ou de bras pour t'aider, ça fait râler !

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Il y a 21 heures, BobbyWatson a dit :

Va falloir que tu développes un peu le rapport entre un mouvement politique autoritaire et nationaliste italien et la gauche.

Le terme fascisme n'est pas ici, évidemment, pris dans le sens littéral du mouvement né en Italie après la Première Guerre mondiale. Au sens large, les fascismes rejettent l'individu et la démocratie au profit d'une vision identitaire et raciale. C'est bien le cas du mouvement "décolonial", né à gauche, qui enferme les personnes dans des identités figées (les Noirs, les Blancs, les Arabes, les Juifs, les homosexuels, etc.) au détriment de l'universalisme, et diffuse une idéologie anti-républicaine puisqu'il est écrit dans l'article premier de la Constitution que « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. »

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