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Metz : un enseignant agressé dans une école élémentaire


prof désécol

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https://www.republicain-lorrain.fr/edition-de-metz-ville/2019/10/18/bellecroix-un-enseignant-agresse-a-l-ecole-emilie-du-chatelet

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Metz. Bellecroix : un enseignant agressé à l’école Émilie-du-Châtelet

Il aurait d’abord été question d’un crachat, selon les informations récoltées par les agents de la police municipale de Metz, quelques minutes après les faits. Mais du côté de l’Inspection d’académie, on évoque quelque chose de plus grave encore, incluant un contact physique. Soit une griffure au visage dont a été victime un enseignant de l’école élémentaire Émilie-du-Châtelet, à Metz. Les faits sont survenus ce vendredi 18 octobre, sur les coups de 11 h 45, à l’heure où les parents convergent vers l’école pour récupérer leur progéniture. Selon nos informations, deux parents d’élèves avaient une discussion vive, un différend à régler, lorsque le coup a été porté. Puisque les irascibles se trouvaient dans l’enceinte de l’établissement, exposant ainsi potentiellement les enfants à un spectacle désolant, leur enseignant s’est approché du groupe. Un des individus accompagnant un parent d’élèves lui aurait alors porté un coup au visage.

Une plainte sera déposée

À la suite de cette agression, qui a provoqué un vif émoi au sein de l’équipe éducative, l’enseignant n’a pas réintégré l’école ce vendredi après-midi, et a été remplacé. La police municipale a été avertie, ainsi que l’Inspection d’académie. À la reprise des cours, les agents ont assuré une présence aux abords de l’école élémentaire du quartier Bellecroix, de même qu’à l’heure de la sortie. Du côté de la Direction départementale des services de l’Éducation nationale, la colère le dispute à l’incompréhension. Olivier Cottet, nouvel inspecteur d’académie, nommé depuis la rentrée dernière en Moselle, est déterminé à faire en sorte que l’auteur de cette agression assume ses responsabilités. « Ces événements sont inadmissibles ! Cet enseignant a été agressé dans l’exercice de ses fonctions, dans l’enceinte de l’établissement, c’est très grave ! Lorsque l’information est parvenue jusqu’à nous, nous nous sommes assuré de l’intégrité physique de l’enseignant, qui est forcément secoué par tout ça. Nous l’avons évidemment invité à porter plainte et nous garantirons son accompagnement juridique. L’école n’a pas vocation à régler des problèmes entre parents. Quel exemple donne-t-on aux enfants avec ce genre de comportements violents ? »

 

On appréciera les paroles de soutien de l'inspecteur d'académie, tout en espérant que le collègue ne se verra pas reprocher son intervention, puisque "l’école n’a pas vocation à régler des problèmes entre parents".

 

Modifié par prof désécol
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Il me semble ne pas avoir vu passer cette information :

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En septembre dernier, du côté de Rombas, un professeur de lycée avait été agressé, en plein cours, par une adolescente armée d’un extincteur.

 

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rombas. Une enseignante agressée par une élève avec un extincteur

« C’est un cas isolé d’une extrême violence. Ça fait 30 ans que j’exerce mais je n’ai jamais eu de problème comme ça, témoigne la professeure agressée, ce mardi 24 septembre en fin d’après-midi, en section d’enseignement professionnel (SEP) au lycée Julie-Daubié à Rombas. Alors qu’elle faisait cours à une classe de première, une élève, qui aurait dû être en classe, a fait intrusion dans la salle, suivie d’une ancienne lycéenne de l’établissement. « Quelqu’un a frappé à la porte de la salle. Je me suis avancée et il y a eu un jet d’extincteur projeté sur moi, sur une élève mais aussi dans toute la salle, poursuit l’enseignante, âgée de 50 ans. Ça s’est passé tellement vite que je ne sais plus exactement ce que j’ai fait. J’ai reçu du produit sur le visage et les vêtements. Je me rappelle m’être essuyée le visage et avoir essayé de lui courir après. Mais il n’y avait plus personne dans les couloirs. Cette élève, qui est âgée de 17 ans, est venue trois à quatre fois en cours depuis le début de l’année. C’est une gamine instable qui est capable de disjoncter en deux minutes. »

Cinq jours d’arrêt de travail

La scène a été filmée et circule sur les réseaux sociaux. L’enseignante, qui se plaignait, le soir même, de douleurs aux yeux, bronches et aux voies digestives, est en état de choc. Elle s’est vue prescrire un arrêt de cinq jours par son médecin. Ce mercredi, elle a déposé plainte et devrait se rendre prochainement à l’Unité médico-judiciaire pour être examinée par un médecin et se faire délivrer une Incapacité temporaire de travail (ITT). Une seconde plainte a été déposée par le proviseur pour les dégradations et l’intrusion dans l’établissement. Quant à l’agresseur présumé, elle n’a pas encore été auditionnée. C’est le commissariat de Hagondange qui sera chargé de l’enquête.

« Enseigner peut devenir une souffrance »

En soutien à leur collègue, plus d’une vingtaine d’enseignants de la SEP Julie-Daubié ont débrayé, ce mercredi matin. « Nos conditions de travail deviennent de plus en plus pénibles et se dégradent beaucoup, estime Thomas Callogero, porte-parole. Nous sommes de plus en plus souvent confrontés à des élèves désorientés au sens étymologique du terme. L’Inspection académique nous impose des élèves qui sont refusés de partout. Rejetés du lycée général, ils sont affectés dans une filière non choisie. Cette réalité entraîne un état anxiogène des enseignants. Cette élève, qui est redoublante en première, séchait les cours régulièrement l’an passé. Que doit-on faire avec ces 2 à 3 % de personnes au comportement inapproprié et qui ne veulent pas venir en classe ? Les profs se retrouvent, du coup, en souffrance et les autres lycéens sont désemparés. Il faut arrêter d’être dans le déni et s’occuper réellement de cette minorité difficile. Cette agression sans motif fait suite à une multiplication d’incivilités, insultes en tous genres, vols et intimidations subies par les personnels de l’établissement. »

 

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Il y a 5 heures, prof désécol a dit :

 

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Du côté de la Direction départementale des services de l’Éducation nationale, la colère le dispute à l’incompréhension.

L'incompréhension ! On en serait encore à l'incompréhension !

Je ne sais pas s'il s'agit d'une interprétation du journaliste ou d'une expression venue d'un communicant de l'inspection académique, mais ce genre d'élément de langage mou et caoutchouteux destiné à amortir la réalité des faits est exaspérant.

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