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l'Urgence de changer!


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De changer de disque dur! L'Urgence du retour de l'Etat Providence. Si nous, collectivement, nous ne saisissons pas cette occasion pour mettre une énorme pression sur nos représentants  pour changer de modèle nous irons droit dans le mur et très rapidement. Ceci doit nous interroger aussi sur l'essence même de notre fonction, celle d'éduquer, d'instruire et de transmettre des valeurs.

Nous vivons un moment historique. A nous de rentrer positivement dans l'histoire ou pas...Changeons de paradigme. Il y a une tentation très forte de nos élites de sacrifier des hommes pour l'économie, de sacrifier nos libertés, nos modèles démocratiques...Il faut vraiment un sursaut collectif.

Économiste et directeur de recherche au CNRS, Gaël Giraud est l'invité d'Eric Delvaux

 

Avez vous des propositions pour changer les choses au moment où nous pourrons à nouveau nous exprimer librement?

 

 

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Notre modèle, à l'échelle planétaire, est à bout de souffle. Dans une impasse. Cela n'empêche pas certains de vouloir creuser encore alors qu'on est tous face au mur. Quand on voit qu'au nom de la Sacro Sainte Croissance le Medef et le Ministère de l'économie nous préviennent déjà qu'il faudra travailler plus dans une sorte d'union nationale pour redresser le bouzin, y'a du souci à se faire !

On aura pas le choix : après le déconfinement ce sera GREVE GENERALE ou RECUL ABYSSAL, ils ne cèderont rien d'eux mêmes, au contraire ils en profiteront pour pérenniser les lois "d'urgence".

Mais quand je lis que les ventes d'Amazon explosent, j'ai peu d'espoir sur la mobilisation sociale. Plutôt l'impression que les gens rêvent de la fin du confinement pour se précipiter chez HetM et Cie ou sur un billet d'avion pas cher pour aller faire des selfies de l'autre côté de la planète. 🤑🤢

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Voici une partie du discours du Président Sarkozy PENDANT la grande crise de 2008, cela ne vous rappelle rien?

Mais la crise n'est pas finie. Et elle aura des conséquences.
Cette crise n'est pas une crise française. Ce n'est pas une crise européenne. C'est une crise mondiale.
Cette crise, ce n'est pas une crise conjoncturelle. Ce n'est pas un accident. C'est une crise structurelle.
Cette crise n'est pas une parenthèse qui sera bientôt refermée.
Et je veux affirmer que désormais plus rien dans l'économie mondiale ne sera comme avant. Vouloir continuer avec les mêmes idées, les mêmes habitudes, les mêmes pratiques qu'auparavant serait une erreur fatale.
S'il y a bien un fait majeur qui émerge de cette crise, c'est le retour de la politique.
Cette crise dont il est clair désormais qu'elle ne peut se résoudre sans une intervention massive des États, cette crise qui appelle d'urgence un nouvel ordre économique, financier, monétaire, cette crise exprime au fond un besoin profond de politique.
Le politique, on avait cru pouvoir s'en passer. On avait cru que tout allait pouvoir être résolu par l'autorégulation, par les experts, par la libre concurrence et par le marché.
Désormais, il y aura plus de politique. Parce que l'idéologie de la dictature des marchés et de l'impuissance publique est morte avec la crise financière. Elle avait d'ailleurs déjà été remise en cause par la prise de conscience de la montée de la rareté, par le réchauffement climatique, par les catastrophes écologiques que seuls les États peuvent essayer de conjurer.
La crise financière, la défaillance des marchés, les interventions des États pour sauver les banques, les nationalisations totales ou partielles d'institutions financières et de compagnies d'assurance, y compris en Grande-Bretagne, le recours aux banques centrales et aux États pour faire l'intermédiation financière que le système bancaire mondial ne parvenait plus à faire, tout concourt à ce que nous nous interrogions sur la redéfinition du rôle de l'État dans l'économie. Et c'est au fond un nouveau rapport entre la démocratie et l'économie qui se dessine.
C'est une révolution intellectuelle et morale qui est en train de s'opérer et qui va continuer.
On ne pourra pas, après cette crise, continuer de gouverner le monde avec les outils, les institutions, les idées du passé.
Je vous le dis : cette crise marquera sans doute pour l'histoire le commencement véritable du XXIe siècle, le moment où tout le monde aura compris qu'il était temps de changer, temps de donner un nouveau visage à la mondialisation, temps de construire un nouvel ordre mondial, politique, économique, social, assis sur de nouveaux principes et de nouvelles règles.

https://www.vie-publique.fr/discours/172742-declaration-de-m-nicolas-sarkozy-president-de-la-republique-sur-les

On a vu...

 

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A la limite, si les 2000 personnes qui monopolisent 60 % des richesses mondiales les utilisaient pour le bien de tous, cela ne me dérangerait pas plus que ça.

Mais étant donné les résultats, sans changement de leur part, un changement qui coûtera beaucoup à tous risque d'être nécessaire...

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On se rend compte qu'ils vont essayer de conserver leur système idéologique mortifère et tant pis si cela doit faire en sacrifiant des fonctionnaires, des travailleurs et personnes fragiles.

 

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Convention Citoyenne: la démocratie confinée, ou la nécessité de penser l’après-Covid

Alors que les 150 citoyens de la Convention Citoyenne pour le Climat se sont réunis en ligne le 3 et 4 avril et ont transmis une liste de 52 mesures pour une sortie de crise, des associations et ONG soutiennent leurs propositions. « Plus que jamais, nous avons intérêt à soutenir ces 150 citoyens dans cette période difficile mais charnière. »

https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/160420/convention-citoyenne-la-democratie-confinee-ou-la-necessite-de-penser-l-apres-covid

https://www.conventioncitoyennepourleclimat.fr/2020/04/09/la-contribution-de-la-convention-citoyenne-pour-le-climat-au-plan-de-sortie-de-crise/

Nous souhaitons que la sortie de crise qui s’organise sous l’impulsion des pouvoirs publics ne soit pas réalisée au détriment du climat, de l’humain et de la biodiversité.

Nous demandons de ne pas reproduire les erreurs passées. Il faut  absolument éviter les écueils de la crise de 2008 dont la relance a donné lieu, notamment, à des investissements dans les énergies fossiles et les industries néfastes à l’environnement. La situation inédite que nous subissons aujourd’hui nous oblige à réfléchir, au contraire, à la manière de lier économie et environnement. 

En ce sens, le court terme ne doit pas prendre le pas sur le long terme : les décisions actuelles doivent s’inscrire dans une démarche durable et de justice sociale qui profitera à toutes et tous et pour longtemps, sans pénaliser les plus démunis. Nous appelons nos décideurs à faire preuve de responsabilité politique et à assumer des choix courageux pour le futur.

La stratégie de sortie de crise, devra alors porter l’espoir d’un nouveau modèle de société ; celle-ci doit permettre de rompre avec les pratiques destructrices pour notre environnement, notre société et l’humanité. Ainsi, faudrait-il nous efforcer de poser les bases d’une société plus juste et plus pérenne en mettant en place les modes de vie que nous voulons pour demain.

Cette crise sanitaire ne doit pas nous précipiter dans une crise climatique dont les conséquences seraient également très graves.

Nous voulons que la stratégie de sortie de crise nous prépare à l’avenir, c’est-à-dire à un modèle économique et sociétal différent, plus humain et plus résilient face aux futures crises, qu’elles soient sanitaires ou autre

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  • 3 semaines plus tard...

L'effondrement a commencé. Mais comme aucun politique n'y a pensé serieusement , il n'y a pas de logiciel pour "après"  ( ce que dit Jancovici en gros)

Nous allons devoir nous résigner à voir partout du "business as usual" jusqu'à ce qu'on se prenne le mur. ...  ( au sens de Cochet)

Regardez déjà ce que fait le pétrole..

 

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