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Le ministre Blanquer et la « stratégie du choc scolaire »


prof désécol

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  • 2 semaines plus tard...
Il y a 13 heures, nonau a dit :

Pour avoir toujours la même politique et le même mépris...?

Pas faux ... Changer de ministre ou d'élus, ce n'est plus changer de politique, parce qu'il n'y aurait plus qu'une politique possible: la 'gouvernance neutre et technicienne de l'économie'. TINA, on vous dit.

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Le 22/11/2020 à 19:56, Tide a dit :

Aucune idée,  des gens qui cherchent à se renseigner pas forcément décidés à franchir le pas.

Je crois qu'on est beaucoup à réfléchir à une porte de sortie, qu'on soit débutant ou chevronné. Et c'est terrible comme constat.

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Le 29/12/2020 à 11:32, PommeD'Api a dit :

Je crois qu'on est beaucoup à réfléchir à une porte de sortie, qu'on soit débutant ou chevronné. Et c'est terrible comme constat.

Alors qu'on fait un des plus beaux métiers existants !!! Et c'est d'autant plus rageant que toute ces conditions de travail de m..., cette bureaucratie, ces lourdeurs administratives, cette "gestion" des personnels ultra lourdingue, tout ce qui fait qu'on en a marre, au final, personne n'en veut ...

PS/ lecavalier : je ne vois pas tes images...

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@FredZZZ ? Mystère de l'informatique ... Je les vois, les images, à partir d'un autre ordi sans être connecté à mon compte. Peut-être as-tu un bloqueur de pub type adblock trop motivé ?

Quelques bonnes idées à propos de l'éducation trouvées dans les commentaires d'un article sur un blog tendance communiste ( https://descartes-blog.fr/2020/12/26/le-non-centenaire-du-parti-communiste-francais/#comments

Citation

Pour moi, cette disparition [de l’école de formation du PCF des années 50-60] illustre une dérive générale de la société. Ce qui est progressivement après 1968, c’est l’idéologie illuministe qui faisait de la diffusion universelle de la culture et du savoir un objectif. Le post-modernisme impose au contraire l’idée d’une multiplicité de « cultures » et de « savoirs », réservés chacun à telle ou telle communauté, telle ou telle classe. La culture la plus raffinée, le savoir scientifique sont réservés à une élite, les « minorités » et les couches populaires sont priées de se contenter avec des « cultures » au rabais.

Bien vu: le mot culture a changé de sens: la culture comme objectif à atteindre a été remplacée par les "cultures" au sens ethnologique, sociologique ou communautariste comme on l'entend aux USA. A chaque communauté sa culture qui la définit. C'est ce que dit Macron quand il nie l'existence d'une culture française.

Citation

[Si l’on en croit JC Michéa et JP Brighelli, stratégie délibérée des libéraux et du patronat pour abrutir et asservir les masses et avoir de la main d’œuvre docile car incapable de se prendre en main.]

L’explication est séduisante, même si je me refuse à une formulation qui semble faire référence à une sorte de « complot » des libéraux et du patronat. Je pense que le mécanisme est plus subtil : dès lors que le patronat peut délocaliser, il n’a tout simplement plus besoin d’une masse de main d’œuvre nationale particulièrement productive. Or, si la bourgeoisie a accepté de financer une éducation de bon niveau, c’est parce que cette éducation lui garantissait une main d’œuvre certes plus rebelle, mais aussi très productive.

C’est par ce mécanisme qu’apparait une triple scission : d’un côté, on continue à fournir une formation de très haut niveau à une élite, d’un autre, on assure une formation de qualité moyenne aux couches intermédiaires appelées à occuper les emplois non délocalisables. Et enfin, on laisse sombrer le niveau éducatif de la masse promise à Pôle emploi et à la livraison de pizzas. En d’autres termes, ce qui motive les politiques poursuivies par le « bloc dominant » n’est pas la volonté positive d’abrutir les couches populaires ou de les rendre plus docile, mais la volonté négative de ne pas consacrer des moyens à la formation d’une main d’œuvre dont on n’a plus besoin.

[Sauf que je ne crois pas à ça (même si ça existe chez une partie du patronat). Je connais de nombreux cadres, patrons, qui se désolent eux aussi de cette perte intellectuelle. Surtout à l’heure de la compétition économique mondiale, en particulier avec des asiatiques toujours plus performants.]

Franchement, je n’ai pas encore croisé de cadre ou de patron qui regrette la perte de culture historique, philosophique ou scientifique de ses employés prospectifs. Leur discours concerne plutôt la discipline de travail ou l’inadaptation des connaissances scolaires aux exigences de leur entreprise. Les plus intelligents se rendent compte à la rigueur du lien qu’il y a entre les deux : on acquiert une discipline de travail dans une école exigeante. Mais cela va rarement plus loin.

[Il y a cette frange très 19ème du patronat. Mais il y a aussi l’idéologie libérale-libertaire. Les distractions de la société de consommation et de loisirs. Le refus de l’autorité et de la hiérarchie. La bêtise infinie et incommensurable de la hiérarchie et des idéologues de l’EN. La dévalorisation du savoir et de la culture.]

Oui. Mais il faut se dire que tout cela ne tient pas au fait que nos dirigeants sont devenus subitement idiots. Une telle dégradation a nécessairement une FONCTION. Il y a quelqu’un qui en profite, et un mécanisme idéologique qui permet à ce quelqu’un de persuader la société que cette transformation est nécessaire/inévitable.

...

Quelques arguments pour réfléchir à ce qui se passe dans l'EN et pourquoi ...

Et encore ceci:

Citation

[Mais je pense encore une fois que c’est multifactorielle et pas simplement une volonté des grands patrons. Les cadres dont je parle, certes issus de la classe moyenne ou de milieux populaires (prolétariat pour vous faire plaisir) ont bénéficié de l’ascension grâce à l’école. Et savent ce qu’ils doivent à la Culture et aux connaissances disciplinaires.]

Tout à fait. Et ils savent donc que donner accès aux couches populaires à une école de qualité, c’est fabriquer des concurrents à leurs propres enfants. Pour le dire autrement : ceux qui ont bénéficié de l’ascenseur social ont tout intérêt à en bloquer les portes une fois arrivés en haut.

Au risque de me répéter : dans une société à croissance faible, la promotion sociale des uns n’est possible que si on accepte le déclassement social des autres. L’ascenseur qui amène des gens à la montée doit aussi en amener à la descente. Autrement, tout le monde se retrouverait à un moment en haut, et il n’y aurait plus personne pour ramasser les poubelles. Si l’on veut une société dynamique, il faut que les classes intermédiaires acceptent le fait qu’on rebat les cartes à chaque génération, et que leurs enfants n’hériteront pas forcément le positionnement de leurs parents. Et cela est pratiquement impossible.

 

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  • 2 semaines plus tard...

Oui tout bon sauf... Que le PS n'est plus crédible... La paupérisation s'est poursuivie sous leur mandat, le mépris et l'histoire des rythmes ou de l'inclusion sans moyen nous a achevé.

Blanquer ne fait que prolonger une politique démarrer en 1989. 

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