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Enseignant décapité à Conflans-Sainte-Honorine


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Ne pas citer, mais voilà le mail reçu dans l'académie de Versailles de la part de la rectrice, Charline Avenel.

Capture d’écran 2020-10-17 à 14.44.51.png

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il y a 4 minutes, jeanounette a dit :

Peux-tu mettre l'article en entier, il est réservé aux abonnés?

 

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il y a 20 minutes, jeanounette a dit :

je vois pas ce que j'aurais pu vouloir dire d'autre ! 🤔

La réponse que tu as apporté. Ce qui est évident pour soi, ne l'est pas forcément pour les autres.

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il y a 7 minutes, hippolène a dit :

Peux-tu mettre l'article en entier, il est réservé aux abonnés?

 

Mince en fait je l'ai lu sur une publi de quelqu'un qui avait du le copier-coller. Il faut que je recherche.

Edit : je l'ai lu sans problème sur mon tel ce matin et là c'est plus possible ! Peut-être une histoire de première connexion gratuite ? Mystère.

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Via la page des Stylos rouges :

Citation

 

<< Les éléments s'accumulent et la nécessité d'une clarté se fait pressante, vacances ou pas -
Hier, dans une réaction à froid, je publiais ici une alerte sur de potentielles défaillances quant aux services en charge de l'Education Nationale en ce qui concerne la prise en compte des menaces qui pesaient déjà sur Samuel PATY, notre collègue martyr, j'ose encore utiliser ce mot. Nous n'avions, alors, que très peu d'éléments. Vous avez été plus d'un millier à laisser une réaction, plusieurs milliers à la lire.
Je ne mets pas de côté la puissante vague émotionnelle qui nous a tous frappé et continue de balayer nos coeurs et nos esprits. Mais il faut agir vite ! Vite pour quelle raison ? Car il ne faut pas qu'un deuxième Samuel PATY ne vienne compléter une liste en devenir d'enseignants assassinés de manière barbare pour une simple application d'un programme de cours...
Je demandais, hier, me faisant modeste porte-parole d'un questionnement légitime, à ce que les syndicats puissent avoir accès à toutes les pièces et au dossier lié à notre collègue au sein du rectorat, des forces de police et du ministère. Car il se pourrait qu'il y ait eu des défaillances, graves, très graves, quant à la prise en charge de la situation de notre collègue. Si tel était le cas, il est évident que notre profession, mais aussi la justice, auraient à réagir avec une force de conviction inébranlable. J'en reviens aux faits qui, depuis, se sont accumulés et n'ont cessé de confirmer nos craintes les plus nombreuses :
- Samuel PATY se savait bien menacé dès début octobre après son cours. Il avait eu connaissance de la vidéo.
- Samuel PATY avait bien fait remonter ces éléments à sa principale.
- Samuel PATY avait bien fait remonter, par voie hiérarchique, les menaces réelles, tangibles, démultipliées qui s'accumulaient sur sa personne.
- Samuel PATY a bien porté plainte, seul, en son nom, le 12 octobre dernier, pour ces menaces par voie d'une plainte en diffamation.
- Samuel PATY avait bien été confronté à des politiques d'inspection académique (Académie de Versailles) qui avaient pour but, selon les notes du renseignement territorial dévoilées par Le Point, visant à le faire S'EXCUSER au moins devant une famille et à être, osons le mot, "recadré" (c'est dit autrement dans la note) sur sa gestion de son cours. Mais en aucun cas, jamais, la note n'évoque à l'inverse un soutien hiérarchique.
Ces éléments à charge sont terribles, scandaleux et relèvent très probablement de défaillances, à établir sous des termes juridiques qui me dépassent, qui ont pu mener à la mise en danger de notre collègue et à une non-assistance vis-à-vis d'une situation où la menace de mort était des plus concrètes.
Dès lors, nous devons exiger, plus encore qu'hier, et moins que demain, qui devra voir nos exigences encore renforcées, une ENQUÊTE INTERNE l'Education Nationale par une commission indépendante qui devrait être chargée de missionner des démarches jusqu'au cabinet du ministre en passant par le rectorat et les services liés.
Voici les questions auxquelles une telle commission devra répondre :
1) Comment se peut-il que la loi de 1983, garantissant la protection fonctionnelle d'un agent public, n'ait pas été enclenchée par le service du rectorat et du recteur, ainsi que par le ministère ?
A NOTER - Cet outil existe, correspond à ce genre de situation, et n'a pas été utilisé. Il aurait permis, par exemple, de mettre M. PATY à distance des cours, pour sa sécurité. De fait, à l'inverse, sans arrêt maladie en justification, M. PATY ne pouvait quitter les cours : c'eut été un abandon de poste. On ajoutera que le déclenchement d'une mesure de protection fonctionnelle implique que la plainte est déposée par les services du rectorat. La personne n'est pas ainsi abandonnée littéralement à son sort dans ses démarches juridiques. Nous noterons de plus que c'est bien en travaillant dans le cadre et pour la programmation en EMC de l'EN que M. PATY a subi ces menaces : l'EN est donc directement impliquée.
2) Comment est-il possible que les services d'inspection aient été déployés dans le seul but, les notes sont terribles quant à ce fait, de rassurer les familles et de recadrer M. PATY et non, comme devrait le faire toute administration quand son agent est parfaitement dans son droit professionnel et applique le programme d'EMC, pour le soutenir, l'aider, l'encourager, renforcer l'écoute et même peut être, aussi, avertir davantage le rectorat ? Quels manquements ? Quelles étaient les instructions ? Nous voulons voir les dossiers.
A NOTER : les services d'inspection sont depuis longtemps critiqués dans le corps enseignant pour leur détachement de plus en plus criant du terrain éducatif, de leur éloignement des réalités de la pédagogie concrètement réalisée et de leur écartement progressif d'un rôle de soutien aux enseignements pour glisser vers un rôle de cadrage strict et dur, menant à se trouver davantage auprès des parents que de leurs collègues, pour ne pas dire, de facto, anciens collègues.
3) Le ministère accumule les erreurs depuis les affaires de la vidéo des deux femmes ayant menacé une de nos collègues (qui a bien été mutée par la suite, après avoir été menacée de sanctions, et ce sont les réseaux sociaux qui lui ont fait échapper à cette sanction) voire du décalage criant et absurde, fou, entre le suicide de l'innocent Jean Willot et un tweet d'une triste lenteur, presque cynique, lui rendant hommage, là encore sous la pression du corps professionnel qui est le nôtre.
Comment se fait-il qu'après déjà tant d'erreurs depuis plusieurs années, la nouvelle direction ministérielle de Jean-Michel Blanquer, et au delà, les recteurs, ne soient pas plus réactifs sur de telles urgences, comme celle de M. PATY et ses alertes nombreuses, sachant bien que nous réagirions aussi vite ? Quels sont les manquements ? Pourquoi de tels décalages ?
Je demande donc, mais il semble que je porte avec mon propos une voix largement répandue de notre profession, des éclaircissements urgents quant à la gestion de la terrible situation qu'a vécue Samuel PATY, menant au crime horrible qu'il a subi, endeuillant une famille et une profession, heurtant un pays et ses valeurs. Ces manquements sont-ils avérés ? Si oui, sont-ils graves ? Si oui, ils doivent aller devant la Justice de la République.
Nos syndicats, toutes plateformes confondues, doivent désormais entamer ces procédures, exiger cette commission, demander l'accès à toutes les pièces (le ministère, s'il n'a rien à cacher, les fournira), demander des auditions devant les parlementaires de M. Jean-Michel Blanquer, du recteur de l'académie de Versailles, et des personnes dans la ligne hiérarchique impliquées, du point haut, au point bas, dans la gestion de ce terrible drame qui se jouait déjà avant l'exécution sommaire de notre collègue. La protection fonctionnelle était ici une nécessité urgente, impérative, de sauvegarde. Venir dire, au soir de la mort de notre collègue, nous allons vous protéger : vous pouviez le faire, au moins l'aider, vous aviez cet outil administratif et juridique !
Cedric Labrousse - Stylo rouge >>

 

Désolée la mise en page est horrible mais je n'arrive pas à la corriger.

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Oui, mais ça, ce n'est pas l'article du Point.

Je ne peux hélas lire que le numéro de la semaine en cours, avant l'attentat...

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il y a 1 minute, Goëllette a dit :

Oui, mais ça, ce n'est pas l'article du Point.

Je ne peux hélas lire que le numéro de la semaine en cours, avant l'attentat...

l'article du Point maintenant je me souviens je l'ai lu en entier sur mon tel ce matin et là c'est plus possible. sans doute une histoire de "première connexion offerte" ?

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il y a 1 minute, Goëllette a dit :

Le problème, sur un téléphone, c'est qu'on ne peut pas faire de copier-coller pour le mettre ici ...

oui et en plus je n'y ai plus accès même sur mon tel.

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Il y a 14 heures, Lolita a dit :

"Une vidéo banale.... au delà de ses espérances".... 😡 Faut réfléchir avant d'agir !

On n'a pas tous les éléments mais j'ai entendu que dans l'entourage proche, il y avait "une 1/2 soeur partie en Syrie"...

Je l'ai entendu aussi

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