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Enseignant décapité à Conflans-Sainte-Honorine


prof désécol

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il y a 2 minutes, Mauricinette a dit :

Pepettebond, j'espère que c'est ce qu'elle voulait dire ! Et j'espère qu'elle n'enlève pas la responsabilité de celui qui a assassiné. Et c'est quand même assez gênant de lire des choses "cabossé de la vie, la proie de ..." à son propos car quand on lit ça, ça crée un malaise quand même, ça donne l'imprécision qu'il est la victime...

Il est victime de notre société qui ne prend pas soin des plus faibles,

Prendre soin et être bienveillant, ce n'est pas pas laisser faire, c'est être là accompagner, exiger, ne pas laisser la place aux malveillants.

Je ne suis pas sûre que nous soyons dans une société bienveillante.

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Comme après chaque attentat on peut tourner en rond en cherchant des motifs psychiatriques, culturels, socio-économiques et que sais-je encore, pour ne jamais surtout ne jamais remettre en cause l'origine commune à toutes ces horreurs, à savoir le Coran et ses multiples appels à la haine et au meurtre de tous ceux qui ne sont pas soumis à Allah. Il suffit de chercher un peu sur n'importe quel moteur de recherche et on en trouve à a pelle, sourates, versets, tout vise à encourager de telles actions. Il n'y a que deux solutions: Expurger le Coran de tout ce sur quoi se basent les assassins pour justifier leurs actes (mais il faudrait pour cela réunir tous les hauts dignitaires de l'islam et obtenir leur accord. Or, l'islam n'a pas de clergé). Deuxième solution, interdire la pratique de l'islam en France puisqu'il ne peut être "aménagé". Et là on tombe dans le "pas d'amalgame", islamophobie, racisme, fascisme et tout ça. Bref, nous sommes condamnés à nous soumettre et à faire la fortune des marchands de fleurs et de bougies ou à combattre la racine du mal. Pour le moment on chante la Marseillaise partout en France. C'est bien. Nos velléités résistantes et combatives (aux armes citoyens !) ne devraient pas trop empêcher les terroristes de dormir. :idontno:

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il y a 7 minutes, Pepettebond a dit :

Il est victime de notre société qui ne prend pas soin des plus faibles

😔

En l'occurence vu que le jeunot de 18 ans n'est pas depuis longtemps dans notre pays, je doute qu'il soit victime de notre société qui ne prend pas soin des plus faibles. ET de manière générale, c'est un peu facile cet argument. Pour ma part, non, je ne me sens pas responsable de ce crime ni des autres, mais alors là, pas du tout (et je suis la société, tout comme toi, tout comme tout le monde). 

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J'ai bien dit que je ne cherchais pas des excuses mais des explications. Regarde mon dernier post.

Le fait de dire qu'il n'a pas été élevé en France ne change rien. On n'est pas dans un problème franco français, loin de là !

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Si nous sommes collectivement autant touchés par cet acte c'est que chacun de nous se sent atteint.

Notre société tolère qu'un enseignant soit insulté.

Notre société demande à un enseignant de s'excuser quand il reprend un enfant qui se comporte mal.

 Notre société a peur de dire non.

Nous sommes collectivement et individuellement responsables des choix de société.

 

La théorie du bruissement de l'aile d'un papillon j'y crois;

Je pense aussi que l'océan n'est qu'une goutte d'eau qui se mêle aux autres.

 

 

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il y a 47 minutes, Pepettebond a dit :

Il est victime de notre société qui ne prend pas soin des plus faibles,

Prendre soin et être bienveillant, ce n'est pas pas laisser faire, c'est être là accompagner, exiger, ne pas laisser la place aux malveillants.

Je ne suis pas sûre que nous soyons dans une société bienveillante.

Enfin quand même, il a été nourri et logé aux frais de la République, en gros, avec nos impôts. 

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il y a 1 minute, borneo a dit :

Enfin quand même, il a été nourri et logé aux frais de la République, en gros, avec nos impôts. 

Oui comme quoi   cela ne suffit pas . L'homme a t'il besoin de plus?

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D'une prof de philo :

 
Citation

 

Je suis professeur de philosophie, et il y a quelques semaines, je donnais cours sur la liberté d'expression à mes élèves de Terminale.
Il y a quelques semaines, je leur parlais de Charlie Hebdo, des caricatures et des attentats de janvier 2015, et je les entendais me répondre "Madame, ils l'ont bien mérité".
Il y a quelques semaines, je rentrais chez moi effondrée de constater mon impuissance face aux effets de la banalisation de la violence et du dogmatisme sur les jeunes esprits.
Ce jour-là, en rentrant chez moi, j'apprenais qu'une attaque au hachoir venait d'avoir lieu non loin des locaux de Charlie Hebdo.
L'espace d'un instant je me suis demandé : "Et si c'était un de tes élèves ?" puis je me suis jurée de ne plus jamais en parler. Il n'en sera rien.
J'ai eu des élèves difficiles. Des élèves qui refusaient de m'écouter parce que je suis une femme, "trop française", et qu'une femme qui pense c'est "haram". Mais pas cette année.
Cette année mes élèves sont gentils. Respectueux. Attentifs. Disciplinés. Et pourtant, c'est d'eux, contre tout soupçon, qu'a émané cette sentence : "Ils l'ont bien mérité". Parce que "ouais, c'est peut-être un peu abusé de les avoir tués, mais quand même, il fallait les punir". Que pensent alors ceux qui ont renoncé ?
Aujourd'hui, je suis choquée et je pleure la mort de mon collègue, décapité pour avoir voulu, comme moi, défendre la liberté d'expression, le droit à l'humour et à la caricature, garantis par les lois de notre pays, et nécessaires à nos vies.
Je pleure aussi de savoir des jeunes gens à ce point démunis intellectuellement et à ce point détournés de leur conscience naturelle au profit d'un dogme pseudo religieux, qu'il puisse soudain sembler bon à l'un d'entre eux, de décapiter son semblable, en pleine rue, avec un couteau de cuisine.
Je pleure et je suis en colère. Pas seulement contre celui qui a commis cet abominable crime, mais aussi et surtout contre ceux qui ont contribué à faire de lui le monstre qu'il est devenu.
Il ne s'agit pas là seulement de ceux que l'on pointera du doigt le plus volontiers, les "islamistes radicaux", bien plus radicaux qu'islamistes. Mais aussi de ceux qui avaient entre les mains la responsabilité de faire de lui un citoyen et qui ont échoué. Ceux qui parquent des enfants par 35 dans des classes sordides, dans des quartiers sordides, et ceux qui les traitent de bons à rien. Ceux qui jettent des professeurs sans aucune formation en pâture à des jeunes gens en colère, auxquels il devient de plus en difficile de donner goût à autre chose qu'à la violence. Ceux qui ferment les yeux sur la réalité du terrain et se figurent que l'école est encore et partout ce qu'ils ont connu. Ceux qui ont abandonné. Ceux qui ont savonné la planche de celui qui aura voulu enseigner à ses élèves autre chose que ce qu'ils croient, qui aura voulu leur apprendre la liberté, au prix de sa vie.
La liberté d'expression, n'est pas seulement un fondement de la démocratie. Elle est la condition même de son existence.
Nos élèves ne sont pas libres. Nos concitoyens ne sont pas libres. Et c'est la société entière qui est en danger.
L'esprit critique, l'autonomie de la pensée, la raison, sont les seules véritables barrières contre le dogmatisme et la violence, et les armes dont devrait disposer tout citoyen.
Chaque année, lorsque je rencontre mes élèves, ils ont déjà 17 ans. Chaque année, je leur explique que dans mon cours, ils ont le droit, et même le devoir, de ne pas être d'accord, de contredire, de penser par eux-mêmes. Que la philosophie, que la remise en question, est l'ennemie du dogmatisme, non la leur.
Chaque année je vois dans leurs yeux qu'ils n'ont, pour la plupart, jamais vraiment pensé ni remis en question quoi que soit qui leur fut inculqué. Chaque année, j'arrive en bout de course et chaque année, pour certains, il est déjà trop tard.
Tant que ne seront pas, dès le plus jeune âge, enseignés l'esprit critique, la pensée, le jugement, l'autonomie, la liberté, tant que seront confondues vérité et opinion, raison et croyance, tant que nous n'affuterons pas les esprits pendant que d'autres affutent leurs armes, nous continuerons de vivre, comme dit Hobbes, dans un état de guerre de chacun contre chacun.
Il est temps, grand temps, que soient réalisés les idéaux des Lumières, de ceux qui les ont précédés et de ceux qui luttent encore aujourd'hui pour la raison et la liberté. Il est temps que nous soient donnés les moyens de faire nos élèves des citoyens libres et éclairés. Il est temps d'en finir avec la violence et l'obsurantisme. Pour nous, mais surtout pour eux.
Chers collègues, n'abandonnez pas. Vous êtes les meilleurs remparts contre la menace qui pèse sur notre société, et elle a besoin de vous.
Soyons fiers d'être libres !

 

 
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il y a une heure, Torque a dit :

Comme après chaque attentat on peut tourner en rond en cherchant des motifs psychiatriques, culturels, socio-économiques et que sais-je encore, pour ne jamais surtout ne jamais remettre en cause l'origine commune à toutes ces horreurs, à savoir le Coran et ses multiples appels à la haine et au meurtre de tous ceux qui ne sont pas soumis à Allah. Il suffit de chercher un peu sur n'importe quel moteur de recherche et on en trouve à a pelle, sourates, versets, tout vise à encourager de telles actions. Il n'y a que deux solutions: Expurger le Coran de tout ce sur quoi se basent les assassins pour justifier leurs actes (mais il faudrait pour cela réunir tous les hauts dignitaires de l'islam et obtenir leur accord. Or, l'islam n'a pas de clergé). Deuxième solution, interdire la pratique de l'islam en France puisqu'il ne peut être "aménagé". Et là on tombe dans le "pas d'amalgame", islamophobie, racisme, fascisme et tout ça. Bref, nous sommes condamnés à nous soumettre et à faire la fortune des marchands de fleurs et de bougies ou à combattre la racine du mal. Pour le moment on chante la Marseillaise partout en France. C'est bien. Nos velléités résistantes et combatives (aux armes citoyens !) ne devraient pas trop empêcher les terroristes de dormir. :idontno:

Les gens de bonne volonté ont déjà expurgé le coran des appels aux massacres. 

Et l'islam est adaptable. Interdire l'islam est impossible, je crains que nous n'ayons guère d'autres choix que de cohabitater. 

Un supremaciste blanc qui perpétue un massacre dans une mosquée. Doit-on interdire les blancs ? 

Un médecin pratiquant des avortements abattu au nom de dieu ? Faut-il interdire le catholicisme ?

IMG_20201018_080258.jpg

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il y a une heure, Torque a dit :

Comme après chaque attentat on peut tourner en rond en cherchant des motifs psychiatriques, culturels, socio-économiques et que sais-je encore, pour ne jamais surtout ne jamais remettre en cause l'origine commune à toutes ces horreurs, à savoir le Coran et ses multiples appels à la haine et au meurtre de tous ceux qui ne sont pas soumis à Allah.

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