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L'école primaire dans les autres pays du monde ? Vos expériences?


vélo45

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Bonjour à tous,

Je sais que certains parcourent le monde et connaissent d'autres systèmes éducatifs que notre système français.

Certaines disaient qu'il n'y avait pas de devoirs ni de cahiers pour leurs enfants. 

Avez vous des expériences ? Comment cela se passe t'il ailleurs en primaire? Cahiers? Lignes? Écriture? Évaluations? Notes ? Maintien, orientation? Devoirs? Nombre d'élèves ? Matières enseignées? Horaires etc....

En citant le pays et si c'est l'école locale ou un lycée français/américain etc...

Un grand merci!!

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J'ai grandi en Angleterre (il y a longtemps, l'école a changé depuis) et mes enfants on suivi un double enseignement avec une section britannique ici en France. 

L'apprentissage de la lecture commence à 4/5 ans en Angleterre, en GS à la section britannique, de manière phonétique et avec quelques mots à reconnaitre à vue car très courants et difficilement déchiffrables (the, does, goes...). La lecture et l'écriture se travaillent en parallèle avec l'écriture tâtonnée, phonétique. L'idée d'orthographe correcte est introduit progressivement plus tard, une fois que les sons phonétiques sont intégrés (sachant que l'orthographe n'est pas simple en anglais!!!). Le contenu est valorisé plus que la forme des lettres au début. Par exemple, pour s'entraîner à l'écrit, l'enfant pense à une phrase qu'il a envie d'écrire pour illustrer un dessin ou répondre à une question; je n'ai jamais vu de lignes de a bien formés tracés sur un cahier. Ils écrivent et dessinent sur des feuilles blanches, prenant la place qu'ils veulent. Pus tard, listes d'une dizaine de mots de dictée par semaine, et en écriture libre le contenu reste valorisé séparément de l'orthographe.

Grande différence en lecture par rapport au système français: chaque enfant progresse entièrement à son rythme avec une série de petits albums qui raconte une histoire courte. Ils font lecture à haute voix avec l'enseignant en tête-à-tête puis lecture à la maison avec papa/maman, avec l'album du niveau approprié, jamais de lecture à haute voix devant toute la classe, jamais un texte à lire pour la classe entière malgré le niveau hétérogène des enfants. A mon avis, ceci préserve beaucoup plus l'estime et la confiance des enfants fragiles en lecture. De même, les plus fort terminent bien plus vite le programme de lecture et passent à une lecture plaisir choisie en autonomie. La compréhension est travaillée dès le début de la lecture.

Autre grande différence par rapport au système français : beaucoup de valorisation et d'encouragement ! Pas pour nier les difficultés qu'un enfant peut avoir, mais pour maintenir la confiance et le goût d'apprendre et de progresser. En général, chaque travail écrit est 'noté' avec un (ou plusieurs) objectif(s) atteint et un (ou plusieurs) autre(s) à atteindre pour s'améliorer. Là encore, chacun peut progresser à son rythme. Ce n'est pas à la carte, bien sûr, chaque classe a ses objectifs du programme et le but est que tout le monde y arrive, mais à partir de là où ils en sont.

Pas de poésies à apprendre. Peu de leçons de grammaire ou de conjugaison à la section britannique, je sais que ça se fait davantage maintenant en Angleterre alors que pas du tout quand j'étais enfant. En maths, beaucoup de manipulation.

Je me souris en lisant ce témoignage américain... J'ai toujours fait partir mes enfants à l'école avec les mots "have fun" 😉

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il y a 45 minutes, haj a dit :

J'ai grandi en Angleterre (il y a longtemps, l'école a changé depuis) et mes enfants on suivi un double enseignement avec une section britannique ici en France. 

L'apprentissage de la lecture commence à 4/5 ans en Angleterre, en GS à la section britannique, de manière phonétique et avec quelques mots à reconnaitre à vue car très courants et difficilement déchiffrables (the, does, goes...). La lecture et l'écriture se travaillent en parallèle avec l'écriture tâtonnée, phonétique. L'idée d'orthographe correcte est introduit progressivement plus tard, une fois que les sons phonétiques sont intégrés (sachant que l'orthographe n'est pas simple en anglais!!!). Le contenu est valorisé plus que la forme des lettres au début. Par exemple, pour s'entraîner à l'écrit, l'enfant pense à une phrase qu'il a envie d'écrire pour illustrer un dessin ou répondre à une question; je n'ai jamais vu de lignes de a bien formés tracés sur un cahier. Ils écrivent et dessinent sur des feuilles blanches, prenant la place qu'ils veulent. Pus tard, listes d'une dizaine de mots de dictée par semaine, et en écriture libre le contenu reste valorisé séparément de l'orthographe.

Grande différence en lecture par rapport au système français: chaque enfant progresse entièrement à son rythme avec une série de petits albums qui raconte une histoire courte. Ils font lecture à haute voix avec l'enseignant en tête-à-tête puis lecture à la maison avec papa/maman, avec l'album du niveau approprié, jamais de lecture à haute voix devant toute la classe, jamais un texte à lire pour la classe entière malgré le niveau hétérogène des enfants. A mon avis, ceci préserve beaucoup plus l'estime et la confiance des enfants fragiles en lecture. De même, les plus fort terminent bien plus vite le programme de lecture et passent à une lecture plaisir choisie en autonomie. La compréhension est travaillée dès le début de la lecture.

Autre grande différence par rapport au système français : beaucoup de valorisation et d'encouragement ! Pas pour nier les difficultés qu'un enfant peut avoir, mais pour maintenir la confiance et le goût d'apprendre et de progresser. En général, chaque travail écrit est 'noté' avec un (ou plusieurs) objectif(s) atteint et un (ou plusieurs) autre(s) à atteindre pour s'améliorer. Là encore, chacun peut progresser à son rythme. Ce n'est pas à la carte, bien sûr, chaque classe a ses objectifs du programme et le but est que tout le monde y arrive, mais à partir de là où ils en sont.

Pas de poésies à apprendre. Peu de leçons de grammaire ou de conjugaison à la section britannique, je sais que ça se fait davantage maintenant en Angleterre alors que pas du tout quand j'étais enfant. En maths, beaucoup de manipulation.

Je me souris en lisant ce témoignage américain... J'ai toujours fait partir mes enfants à l'école avec les mots "have fun" 😉

c'est très intéressant, ça me rappelle mon stage en Angleterre avec toutes les valorisations que j'entendais "well done", "good girl/boy"...

Je m'interroge sur la modalité : comment faire lire en tête à tête avec tous les autres élèves à côté ? (de mémoire ils avaient des classes bien chargées lorsque j'avais mon stage à Bristol donc j'ai dû mal à imaginer cela, tous les jours pour tous les élèves) 

 

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Il y a 1 heure, haj a dit :

J'ai grandi en Angleterre (il y a longtemps, l'école a changé depuis) et mes enfants on suivi un double enseignement avec une section britannique ici en France. 

L'apprentissage de la lecture commence à 4/5 ans en Angleterre, en GS à la section britannique, de manière phonétique et avec quelques mots à reconnaitre à vue car très courants et difficilement déchiffrables (the, does, goes...). La lecture et l'écriture se travaillent en parallèle avec l'écriture tâtonnée, phonétique. L'idée d'orthographe correcte est introduit progressivement plus tard, une fois que les sons phonétiques sont intégrés (sachant que l'orthographe n'est pas simple en anglais!!!). Le contenu est valorisé plus que la forme des lettres au début. Par exemple, pour s'entraîner à l'écrit, l'enfant pense à une phrase qu'il a envie d'écrire pour illustrer un dessin ou répondre à une question; je n'ai jamais vu de lignes de a bien formés tracés sur un cahier. Ils écrivent et dessinent sur des feuilles blanches, prenant la place qu'ils veulent. Pus tard, listes d'une dizaine de mots de dictée par semaine, et en écriture libre le contenu reste valorisé séparément de l'orthographe.

Grande différence en lecture par rapport au système français: chaque enfant progresse entièrement à son rythme avec une série de petits albums qui raconte une histoire courte. Ils font lecture à haute voix avec l'enseignant en tête-à-tête puis lecture à la maison avec papa/maman, avec l'album du niveau approprié, jamais de lecture à haute voix devant toute la classe, jamais un texte à lire pour la classe entière malgré le niveau hétérogène des enfants. A mon avis, ceci préserve beaucoup plus l'estime et la confiance des enfants fragiles en lecture. De même, les plus fort terminent bien plus vite le programme de lecture et passent à une lecture plaisir choisie en autonomie. La compréhension est travaillée dès le début de la lecture.

Autre grande différence par rapport au système français : beaucoup de valorisation et d'encouragement ! Pas pour nier les difficultés qu'un enfant peut avoir, mais pour maintenir la confiance et le goût d'apprendre et de progresser. En général, chaque travail écrit est 'noté' avec un (ou plusieurs) objectif(s) atteint et un (ou plusieurs) autre(s) à atteindre pour s'améliorer. Là encore, chacun peut progresser à son rythme. Ce n'est pas à la carte, bien sûr, chaque classe a ses objectifs du programme et le but est que tout le monde y arrive, mais à partir de là où ils en sont.

Pas de poésies à apprendre. Peu de leçons de grammaire ou de conjugaison à la section britannique, je sais que ça se fait davantage maintenant en Angleterre alors que pas du tout quand j'étais enfant. En maths, beaucoup de manipulation.

Je me souris en lisant ce témoignage américain... J'ai toujours fait partir mes enfants à l'école avec les mots "have fun" 😉

Ça me rappelle le discours de @ayavolsunga

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J'arrive pas à poursuivre mon message.... Bref les 2 témoignages vont dans le même sens que le système anglais merci.

Il y a aussi    @dameoisellequi doit avoir une idée au moins du système australien? Et @phophette Une idée du Portugal?

Et l'Italie? l'Espagne ? Les pays nordiques? Ou la Belgique, l'Allemagne ? Ya t'il des vadeouilleurs?

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il y a 51 minutes, pimouss26 a dit :

c'est très intéressant, ça me rappelle mon stage en Angleterre avec toutes les valorisations que j'entendais "well done", "good girl/boy"...

Je m'interroge sur la modalité : comment faire lire en tête à tête avec tous les autres élèves à côté ? (de mémoire ils avaient des classes bien chargées lorsque j'avais mon stage à Bristol donc j'ai dû mal à imaginer cela, tous les jours pour tous les élèves) 

 

Et aussi est-ce que les parents investissent la scolarité de leurs enfants? Font ils des bilans comme chez nous à la demande des enseignants ? Est-ce que l'école prend une place importante dans la vie de famille?

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Accueil d'une famille française à l'expat depuis plusieurs années, les enfants sont nés là-bas. Papa travaille dans la silicon valley. J'ai eu le bulletin de fin d'année et j'ai été surprise par les commentaires des maîtresses (oui oui, 4 adultes : 1 maîtresse "principale" et 3 intervenants en arts, LV et sciences). Des kilos et des kilos de flatteries, de niaiseries à qui mieux-mieux. Plus tard le père m'explique qu'il y a une scolarité à 2 vitesses: on choisi son établissement, et à grands coups de billets on obtient du résultats. Il me dit que c'est exactement comme dans "desperate housewives". Have fun!
Il n'était pas convaincu par ce modèle, mais il ne voulait pas mettre sa fille dans l'école du quartier qui avait très mauvaise réputation. Il me dit qu'ici on a su resté simple et ça fait du bien. Bon il faut dire qu'ici c'est une mignonne école de campagne et j'enseigne sans fioritures (pas de numérique, pas de classe flexible, pas de fun chez moi lol mais je le revendique).
Elle a demandé a ses parents si elle pouvait rester là toute sa vie...gros déchirement en fin d'année quand il a fallut partir de nouveau. Par contre le père m'a dit la mettrait dans une école française, et non pas immersion comme aux US.

 

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Marié à une Indonésienne, j'ai passé beaucoup de temps dans son village natal sur l'île de Bornéo, dans une région longtemps enclavée et plutôt pauvre.

Tous les enfants de la famille ont été à l'école du village, la seule, l'école publique. Il faut se représenter un grand bâtiment en bois tout en longueur au milieu d'une cour en terre battue, poussiéreuse en période de sécheresse (rare), boueuse en période de pluie c'est à dire quasiment toute l'année. A l'intérieur, les classes sont dénuées de tout : pas de livres, pas d'ordinateurs, pas de posters, pas de jeux ou de photocopieuses pour les enseignants. Pas de climatiseurs ou de ventilateurs non plus en dépit d'une chaleur effroyable. Juste des tables et des bancs en bois et un tableau noir. Les enfants sont en uniforme - certains sont pieds nus -, les enseignants titulaires également mais les contractuels sont en vêtements civils. Certaines des maîtresses et des petites élèves sont voilées bien que la majorité de la population locale soit chrétienne. L'écrasante majorité des enfants vient des villages des alentours et sont fils/filles de paysans et donc issus de familles très pauvres. Les cours ont lieu de 7-8h du matin à 13h maximum 6 jours sur 7, le samedi matin étant dédié au nettoyage de l'école et des alentours. La végétation poussant très vite sous l'équateur il n'est pas rare de voir de très jeunes enfants débroussailler à la machette sous le regard bienveillant du personnel enseignant... Si l'école est supposée être gratuite, les familles doivent acheter les uniformes, les cartables, les cahiers...

Les enfants en grande difficulté sont légion mais les enfants handicapés rares car déscolarisés si leur handicap les empêche de suivre une scolarité normale. Dans ce cas ils restent chez eux, sans solution. A noter que ce type d'école rurale est considérée comme très difficile : la plupart des parents se contrefichent de la scolarité de leurs enfants et peuvent réagir de façon très impulsive en cas de problème... Les incidents entre parents d'élèves sont fréquents.

Les enseignants enseignent 2 à 3 matières à toutes les classes, comme au collège. Plus les titulaires vieillissent, moins ils enseignent, déléguant leurs heures de classe aux malheureux contractuels. Le ou la directrice et leurs adjoints sont les supérieurs hiérarchiques du reste de l'équipe. Les nouveaux entrants étant corvéables à merci pour des salaires grotesques : une 30aine d'euros par mois là où on ouvrier agricole misérable en gagne plus du double.

L'enseignement religieux et l'éducation morale et civique occupent une place très importante. Ainsi, dès leur plus jeune âge, les élèves apprennent à marcher au pas et à se mettre au garde à vous. Répétés en plein soleil, ces exercices occasionnent fréquemment des évanouissements principalement à l'approche des fêtes nationales et autres cérémonies. Sommaires, les cours d'histoire sont davantage des cours de propagande nationaliste et anti-communiste qu'autre chose. Les pages les plus sombres de l'histoire moderne (massacres de 1965) sont évidemment abordées d'une façon qui laisse perplexe... Concernant les autres matières, la différenciation est inexistante et ce jusqu'au lycée. Les enseignants appliquent le programme indépendamment du niveau des élèves ce qui donne lieu à des situations aberrantes : exercices d'anglais compliqués pour des élèves qui peinent à se présenter etc... Souvent les leçons se réduisent à recopier des pages de manuel ou ce qui est écrit au tableau.

Si les châtiments corporels sont désormais proscrits, les enfants qui ne font pas leurs devoirs ou qui bavardent en classe peuvent être obligés de faire des pompes ou des tours de cour en courant, et ceci, encore une fois, jusqu'au lycée.

Autres différences : pas de cantine. Les élèves amènent leur repas ou l'achètent aux marchands ambulants à l'entrée de l'école/collège/lycée... Sinon l'école primaire dure 6 ans, le collège et le lycée 3. Ce qui signifie qu'à l'âge d'être en sixième chez nous les enfants de là-bas sont encore à l'école primaire.

( à suivre )

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Certains des membres de ma belle-famille sont enseignants. Deux sont institutrices, deux sont professeurs de collège/lycée en math. et en EPS.

Je n'ai JAMAIS vu l'un d'entre eux travailler à la maison. Lorsque j'ai expliqué à une des instit que nous travaillions énormément en dehors des heures de classe, elle m'a répondu qu'ici, au village, les enseignants se contentaient d'ouvrir le manuel à la page du jour ... et roulez jeunesse !

A noter que les manuels sont fournis par le gouvernement et changés à chaque changement de programme. D'ailleurs, ces changements sont assez réguliers et désolent les enseignants locaux qui reprochent aux ministres de changer pour changer, sans tenir compte des réalités du terrain ou de ce qui fonctionne, mais uniquement pour des raisons de prestige personnel !!!! A noter qu'il y a quelques années, un ministre voulait une grande réforme des rythmes scolaires pour condenser les apprentissages en 5 jours et augmenter le temps de classe...

Si beaucoup d'enseignants se plaignent de l'indiscipline des élèves mes récits les laissent pantois et il leur est difficile d'imaginer des enfants qui insultent ou frappent les enseignants... Au collège/lycée, cependant, l'absentéisme est catastrophique et l'école buissonnière un sport local ! L'indonésie est également connue pour ses batailles rangées d'une extrême violence entre collèges/lycées mais ceci concerne avant tout les très grandes villes du pays...

Les enseignants les plus jeunes n'ont pas connu l'époque à laquelle on pouvait martyriser les enfants en toute impunité. Au contraire, ils craignent plutôt pour leur sécurité et affirment constamment surveiller leurs propos pour éviter d'être agressés. Les enseignants les plus âgés sont surpris, quant à eux, par ce renversement de situation spectaculaire et déplorent une véritable crise de l'autorité ! Dans un village voisin, un vieil enseignant m'expliquait ceci : " mes élèves ne font jamais leurs leçons. Avant je pouvais au moins les frapper encore et encore, mais maintenant c'est terminé, j'irais en prison tout de suite ! Alors qu'est-ce qu'il me reste pour leur apprendre à obéir ??"

En guise de conclusion : ce qui est décrit ici ne concerne que les écoles que j'ai pu observer et ne s'applique pas à toutes les écoles du pays. Les disparités sont en effet considérables d'un établissement à l'autre... Il existe, en ville, des écoles privées très réputées, souvent confessionnelles et toujours très chères ! Inversement, les familles les plus pauvres ont pour habitude de confier l'éducation de leurs enfants aux innombrables écoles coraniques du pays, gratuites mais parfois très problématiques...

 

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