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Melilla et Ceuta (dans la continuité


lul

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Bonjour

je vous fais suivre 2 textes qui abordent la scandaleuse situation faite aux migrants d'Afrique:

l'un de la part d'un marocain qui vit prés de Melilla, la déclaration de Larache (Nord Maroc) et une pétition à signer, (texte en Espagnol)

Cette déclaration me semble trés importante sachant qu'elle émane de réseaux marocains sur place.

l'autre texte émane d' Amnesty International et comporte aussi des textes à signer.

ChacunE choisira sa démarche, il y a urgence à intervenir et faire suivre.

Bonjour à tous,

Suite aux tragiques événements qui se déroulent depuis la semaine passée dans le nord et l'est du Maroc, l'ADPHA et Chabaka ont rédigé un appel lors des journées de mobilisation de leur réseau qui se sont déroulées à Larache les 1er et 2 octobre. Cet appel (ci-dessous), qui correspond à nos préoccupations, peut être signés à l'adresse suivante :

SIGNER -

http://www.apdha.org/areas/documentos/firmaslarache.htm

cette declaration est soutenue par plusieurs associations marocaines, si vous pouvez la diffuser au milieu des associations françaises ce serait merveilleux.

Amicalement,

jelloul

Déclaration de Larache

Face aux graves évènements qui se sont produits aux frontières de Ceuta et de Melilla, qui ont provoqué le décès d’au moins huit personnes et fait des dizaines de blessés, dont le seul délit était le désir de trouver un futur plus digne, nous souhaitons exprimer notre douleur, notre indignation et notre condamnation énergique.

En premier lieu, il est nécessaire de procéder à une investigation sur les graves atteintes et violations des droits de l’homme qui se produisent aux alentour des deux frontières, que soient également clarifiés, avec l’aide d’observateurs internationaux, les faits survenus, et enfin que les responsabilités pertinentes soient déterminées.

Nous rejetons le fait que l'unique voie d’aborder le phénomène migratoire entre l'Afrique et l'Europe soit la militarisation et la conversion des frontières en nouveaux murs de la honte, cette fois enclavés en territoire africain.

L'Union Européenne ne doit pas affronter les problèmes sous-jacents et dérivés des migrations avec des politiques chaque fois plus dures, basées sur l’imperméabilisation des frontières, sur des systèmes de contrôle policiers sophistiqués, sur le recul dans les politiques d’asile, sur des accords d’expulsions collectives, sur des centres de rétention et d’internement, sur l’externalisation de sa gestion de l’asile et des migrations, etc…

Au contraire il est nécessaire de mettre en marche des politiques généreuses et d'une plus grande perspective qui mettent en avant la Coopération effective pour le Développement et la Solidarité et qui sauvegardent les droits humains. Nous ne pouvons pas faire de l'Europe une Forteresse régie uniquement par l’égoïsme économique quant à l'acceptation des personnes migrantes.

Or, les évènements survenus ces derniers jours à Ceuta et Melilla s’encadrent bien plus dans ces politiques au profil dur et non-solidaire, et aux conséquences tragiques, que dans cette autre approche présidée par la Coopération, la Solidarité et les Droits Humains.

Dans ce contexte, nous mettons également en question le projet de création de Centres pour Mineurs au Maroc, traité dans le sommet hispano-marocain du 28 septembre 2005, devant les douteuses garanties de respect des droits rassemblés dans les Conventions Internationales en ce qui concerne l'Enfance.

Nous dénonçons de la même manière que le Maroc ait accepté de se transformer en gardien de la frontière sud de l'Union Européenne. Le manque de garanties démocratiques et la violation des droits humains sont une réalité constante dans un pays choisi précisément pour effectuer la sale besogne pour le compte de l'U.E.

Il est inacceptable que l'Union Européenne détourne le regard face aux violations de droits élémentaires perpétrées par le Maroc envers les migrants.

L'Europe ne peut pas oublier ses responsabilités dans les problèmes de fond qui sont à l'origine du désespoir des africains qui tentent d’arriver jusqu'à elle.

Il s’agit de personnes qui, après de nombreux maux pour traverser la moitié de l’Afrique, se retrouvent vivant dans des conditions inhumaines, dans l’attente d’une opportunité pour entrer en Europe. Il ne faut pas s’étonner qu’après les coups, et le harcèlement des différents corps de police marocains, et face à l’imperméabilisation chaque fois plus importante de la frontière, ils parviennent à des situations de désespoir inimaginables.

L'Europe doit assumer sa responsabilité historique et actuelle dans la situation de tout un continent qui a aujourd'hui plus de 100 millions de pauvres extrêmes. Avec la participation soulignée d'entreprises transnationales, l'Afrique et les africains ont été spoliés, dépouillés, et ont été condamnés à la dislocation et à la misère. Et quand, fruit de leur situation extrême, ils tentent d’émigrer, l'Europe les empêche de le faire légalement et ne leur laissent pas d’autre alternative que de tenter la terrible traversée de l'émigration irrégulière.

Pour toutes ces raisons, et en étant dans le même temps conscients de la complexité des facteurs qui ont une incidence sur ce problème, nous souhaitons :

·        Que soit créée une Commission de Recherche, avec la participation d'observateurs internationaux indépendants, qui clarifie tout ce qui est arrivé dans les luctuosos ( ?) événements de Ceuta et de Melilla, et détermine les responsabilités adéquates.

·        Que s’arrête immédiatement la persécution, le harcèlement, la violence et les déportations vers le décès aux frontières de l'Algérie et de la Mauritanie de la part du gouvernement marocain envers les migrants subsahariens.

·        Que soit autorisé et facilité l'accès d’une aide d'urgence de la part d’organismes internationaux à caractère humanitaire à ces personnes.

·        Que soient scrupuleusement respectées les conventions internationales et les lois espagnoles qui protègent le demandeur d’asile et qui établissent des protocoles d’attention aux migrants. En particulier, doivent cesser les expulsions collectives illégales pratiquées par la Guardia Civil espagnole.

·        Nous critiquons en l’espèce l’emploi de l’Armée dans des tâches de contrôle de frontières puisque nous ne parlons pas d'une affaire à caractère militaire mais d'un problème humanitaire et social grave.

·        De manière plus générale, nous croyons indispensable un changement de direction dans les politiques migratoires de l'Union Européenne, qui auraient comme axe inspirateur les critères de solidarité et de respect des droits humains. De la même manière qu’il résulte indispensable de rendre l’accueil plus digne et de favoriser des politiques pour l'insertion des personnes qui sont arrivées en Europe.

·        Finalement, et comme mesure d'effets à plus long terme, nous nous solidarisons à toutes les campagnes et exigences qui posent l’annulation de la dette externe, le destin du 0,7 % au Développement et la mise en marche d’un d'un ambitieux plan de coopération pour le développement structurel destiné prioritairement à mettre un terme aux situations de pauvreté et de misère que vit le continent africain. De la même manière que nous considérons soutenir tous ceux qui travai! llent pour la fin de la violence, qui détruit de nombreux pays africains, et pour leur démocratisation.

SIGNER -

http://www.apdha.org/areas/documentos/firmaslarache.htm

Avertissement :

Amnesty International défend des individus sans prendre position

ni sur leurs idées ni sur les organisations auxquelles ils pourraient adhérer.

ESPAGNE / MAROC

CRAINTES POUR LA SÉCURITÉ

Des centaines de migrants originaires d’Afrique subsaharienne

ACTION URGENTE

DOCUMENT PUBLIC

EUR 41/012/2005

AU 262/05

ÉFAI

Londres, le 3 octobre 2005

La vie de centaines de migrants d’Afrique subsaharienne pourrait être menacée s’ils tentent, dans les prochains jours, de passer la frontière entre le Maroc et les enclaves espagnoles voisines de Ceuta et Melilla. Ces craintes font suite à la mort, dans la nuit du 28 au 29 septembre, de cinq hommes d’origine subsaharienne, abattus par des agents des forces de l’ordre à la frontière entre Ceuta et le territoire marocain.

Des milliers de migrants, dont beaucoup viennent d’Afrique subsaharienne, tentent chaque année de pénétrer dans les enclaves espagnoles. Leur nombre n’a cessé de croître ces derniers mois. Ils sont actuellement des centaines, pour la plupart d’origine subsaharienne, à vivre dans le nord du Maroc. Le 3 octobre, près de 700 d’entre eux ont tenté de pénétrer dans Melilla ; des centaines d’autres se prépareraient à passer cette même frontière ou celle qui sépare le Maroc de Ceuta. Parallèlement, lors d’incursions menées ces trois derniers jours dans des camps improvisés installés à proximité des territoires espagnols, les forces de sécurité marocaines auraient arrêté plus de 400 migrants, en raison, semble-t-il, de leur présence illégale au Maroc, et détruit leurs abris.

Ces derniers mois, le nombre de migrants tués ou gravement blessés par suite de mauvais traitements ou d’un recours excessif à la force de la part des forces de l’ordre espagnoles ou marocaines a brutalement augmenté. Lors du dernier épisode en date, le plus grave, dans la nuit du 28 au 29 septembre, cinq hommes d’origine subsaharienne sont morts et plusieurs autres ont été grièvement blessés : plusieurs centaines de personnes tentaient alors de pénétrer sur le territoire espagnol en escaladant deux clôtures de barbelés qui séparent Ceuta du territoire marocain et se sont trouvées face à des agents des forces de l’ordre des deux pays. Selon certaines sources, deux corps ont été retrouvés du côté espagnol de la clôture, et les trois autres du côté marocain. Bien que les cinq victimes aient, semble-t-il, été blessées par balle, on ignore encore quel type de munition a été utilisé. On n’a pas établi non plus si les coups de feu ont été tirés par des représentants des forces de l’ordre espagnols, marocains ou les deux. Les autorités des deux pays ont annoncé l’ouverture d’une enquête commune sur ces faits.

Les 28 et 29 août 2005, deux ressortissants camerounais sont morts après avoir été la cible, selon certaines informations, de balles en caoutchouc tirées à courte distance par des membres de la Garde civile espagnole. Ils faisaient partie d’un groupe de plusieurs centaines de personnes qui tentaient, semble-t-il, d’escalader la première des deux clôtures séparant le Maroc de Melilla.

Le 29 septembre, les autorités espagnoles ont déployé près de 500 membres de la Legión, une force militaire sp éciale, à Ceuta et Melilla afin qu’ils patrouillent le long des frontières avec le Maroc. Les autorités marocaines ont elles-mêmes annoncé l’envoi de 1600 agents des forces de sécurité qui patrouilleront de l’autre côté de ces mêmes frontières. Il est préoccupant, aux yeux d’Amnesty International, que l’Espagne et le Maroc envoient sur place des agents de l’État qui n’ont peut-être pas reçu la formation nécessaire à la gestion des mouvements de foule et peuvent mettre en danger la vie d’autres migrants.

INFORMATIONS GÉNÉRALES

Amnesty International reconnaît que les États ont le droit de réglementer l’entrée de ressortissants étrangers sur leur territoire. Néanmoins, les mesures prises ne doivent ni ignorer ni enfreindre le droit et les principes relatifs aux droits humains universellement reconnus. Conformément au x normes internationales telles que le Code de conduite des Nations Unies pour les responsables de l’application des lois et les Principes de base des Nations Unies sur le recours à la force et l’utilisation des armes à feu par les responsables de l’application des lois, les agents des forces de l’ordre doivent recourir à la force dans le respect des principes de nécessité et de proportionnalité et ne doivent utiliser des armes à feu que si des vies sont menacées et qu’il n’existe aucun autre moyen de faire face à ce danger.

ACTION RECOMMANDÉE : dans les appels que vous ferez parvenir le plus vite possible aux autorités espagnoles (en espagnol ou dans votre propre langue) et aux autorités marocaines (en arabe, en français ou dans votre propre langue) :

– dites-vous préoccupé par la sécurité de centaines de migrants, pour la plupart originaires d’Afrique subsaharienne, qui se préparent, semble-t-il, à passer la frontière entre le Maroc et les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla ;

– appelez les autorités à prendre immédiatement des mesures visant à garantir que les agents des forces de l’ordre postés aux frontières de Ceuta et Melilla, d’une part, et du Maroc, d’autre part, ne recourent à la force que dans le strict respect des principes de nécessité et de proportionnalité et n’utilisent des armes à feu que si des vies sont menacées et qu’il n’existe aucun autre moyen de faire face à ce danger ;

– saluez l’engagement pris par les autorités espagnoles et marocaines d’ouvrir une enquête sur le décès de cinq hommes entre Ceuta et le Maroc dans la nuit du 28 au 29 septembre et demandez que cette enquête soit menée dans les plus brefs délais et de façon impartiale, approfondie et indépendante, que ses résultats soient rendus publics et que les responsables présumés soient traduits en justice dans le respect des normes internationales d’équité ;

– exhortez les autorités des deux pays à ouvrir sans délai une enquête approfondie, indépendante et impartiale sur la mort de deux ressortissants camerounais à la frontière entre le Maroc et Melilla, les 28 et 29 août 2005, à rendre les résultats de ces investigations publics et à déférer les responsables présumés à la justice dans le respect des normes internationales d’équité.

APPELS DESTINÉS AUX AUTORITÉS ESPAGNOLES :

Premier ministre espagnol :

Excmo. Sr. D. José Luis Rodríguez Zapatero

Presidente de Gobierno

Complejo de la Moncloa

28071 Madrid, Espagne

Fax : +34 91 3214150

Courrier électronique : jlrza patero@presidencia.gob.es

Formule d'appel : Excelentísimo Sr, / M. le Premier ministre,

COPIES aux représentants diplomatiques de l’Espagne dans votre pays.

APPELS DESTINÉS AUX AUTORITÉS MAROCAINES :

Premier ministre marocain :

M. Driss Jettou

Premier ministre

Palais Royal

Touarga

Rabat, Maroc

Fax : +212 37 76 99 95 / 76 17 77

Courrier électronique : courrier@pm.gov.ma

Formule d'appel : M. le Premier ministre,

COPIES aux représentants diplomatiques du Maroc dans votre pays.

PRIÈRE D'INTERVENIR IMMÉDIATEMENT.

APRÈS LE 14 NOVEMBRE 2005,

VÉRIFIEZ AUPRÈS DE VOTRE SECTION S'IL FAUT ENCORE INTERVENIR.

Pour préciser mes sources, ces infos émanent d'un copain prof d'éducation musicale :)

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Lul : les petitions via le net, ça a réellement un impact?

je ne sais pas :idontno::idontno:

J'ai ouvert ce post avant tout pour informer...

Je trouve le premier texte très intéressant d'autant plus qu'il émane d'organisations marocaines actives sur place, j'ai voulu vous faire partager ça....

Moi je les signe, de toutes façons ça peut pas faire de mal ;)

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Pour moi qui ai vécu 1 an à Oujda, Melilla était restée dans mon souvenir la ville où on allait se ballader de temps en temps avec une sensation de dépaysement total (on ramenait du chocolat :blush: ).

Alors quand je vois ce qui s'y passe actuellement, et qu'on veut construire un mur autour :cry::cry::cry:

N'y a-t-il pas d'autre solution que fermer les fontières? :huh:

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"L'Europe ne peut pas oublier ses responsabilités dans les problèmes de fond qui sont à l'origine du désespoir des africains qui tentent d’arriver jusqu'à elle."

A méditer... (j'estime que si l'Europe n'a pas à "ménager" la Turquie -au nom de quoi?- par contre vis-à-vis de l'Afrique, son passé colonialiste devrait faciliter les choses au lieu de "bloquer" certaine situations...)

Merci, lul, de nous réveiller un peu de temps en temps! <_<

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Lul : les petitions via le net, ça a réellement un impact?

haha ! et les pétoches tout court ??? <_<

(je provoque? ohhhhhhhhhhhhhh ! meuh non!)

Mel : je dois comprendre que j'aurais les petoches de signer?

Non mais là je ne rigolais pas : je viens d'essayer, sans succès, de retrouver l'article qui disait que ce genre de pétitions via internet n'avait pas d'impact dans la mesure où on peut voter autant de fois qu'on le souhaite. Je ne parviens pas à le retrouver et non ce n'est pas un hoax.

Sinon pour ce qui est d'avoir les petoches : il faut quand même savoir que nous sommes en liberté surveillée : nos conversations téléphoniques sont écoutées (Perben 2 le permet), il faut le savoir, et ce d'autant plus que nous avons un nom consonnance "particulière".

De même, si j'écris que je suis une bombe, il ya des chances que mon message soit examiné par un bureau fait pour ça aux US, qui surveille le net, qui s'appelle... je ne m'en souviens plus, mais ça existe.

La seule chose que tu vas me repondre, et tu auras raison, c'est que, vu le nombre de messages, tous ne peuvent pas être examinés...

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Sinon pour ce qui est d'avoir les petoches : il faut quand même savoir que nous sommes en liberté surveillée

je peux narrer une blague, là? bon, heu, je la mets en humour à liberté surveillée..

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Merci Lul, comme d'hab (malheureusement !)

Si, si les pétitions par net ont un impact important (je ne dis pas qu'ils changent forcément les choses), non pas tant au niveau des "signatures" qui n'ont aucune valeur, mais par le fait que les ordures concernées et les victimes d'ailleurs (quand ce n'est pas trop tard), ont conscience que l'info circule.

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France-Antilles d'aujourd'hui :

Titre : Traque aux clandestins sur tous les fronts

Interpellation de 42 personnes dont 34 clandestins, là ils sont au centre de rétention administrative du Raizet...en attendant la reconduite à la frontière....

10 clandestins décédés dans le naufrage d'une saintoise dominiquaise...4 clandestins et 3 passeurs ont été appréhendés....

Et pas une semaine sans lire ce genre de choses... :(

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dans sa note de préparation à l'avant-projet de loi relatif à l'immigration (23/09)le premier Ministre annonce dès le départ : " Comme vous le savez, la lutte contre l'immigration subie et la promotion de l'immigration choisie sont des priorités de l'action du Ministre d'Etat".

Il est prévu pour observer la faisabilité de ce projet de loi d'examiner plusieurs points dont :

"la lutte contre l'immigration irrégulière outre-mer".

Ceci explique peut être cela Affable

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