entretien avec un élève par psychologue scolaire

[zavata]

Depuis plusieurs années maintenant, j'entends dire par les psychologues scolaires eux-mêmes qu'ils n'ont pas le droit de prendre en entretien particulier un élève sans l'accord écrit des parents. D'après ce que j'ai compris, mais sans connaître tous les détails, cette demande serait venue d'une fédération de parents d'élèves. Le résultat est le suivant : les psychologues scolaires ne parlent plus du tout aux élèves car la demande écrite n'est même pas faite aux parents. Ensuite quand on sait que certains parents sont directement responsables du mal_être de leurs enfants, on comprend qu'ils n'ont aucun intérêt à autoriser la psy à prendre leur môme en entretien. Donc, qui se retrouve en 1ère ligne ? l'instit !

En ce qui concerne la procédure à suivre en cas de maltraitance, je sais ce qu'il faut faire : je suis en plein dedans ! Mais avant que ça débouche sur quelque chose de concret, il s'écoule beaucoup de temps pendant lequel l'enfant va vraiment très mal et aurait bien besoin de pouvoir parler à qqn de compétent.

Ma question est donc la suivante : je voudrais savoir si quelqu'un sait sur quel texte repose cette interdiction, dans quel texte sont décrites les conditions d'entretien entre un psy et un élève et enfin et surtout lorsque l'enfant va très mal et que l'on sait que les parents sont en cause, peut-on passer outre cette interdiction dans l'intérêt de l'enfant ?

[cyrille1]

Pour moi, il est normal que les parents soient consultés avant tout suivi ou entretien par le psychologue scolaire. Texte ou pas. Ce n'est pas un maître E.

A nous de faire en sorte qu'ils acceptent ce suivi en expliquant son rôle et l'importance qu'il y a pour leur enfant à s'entretenir avec lui. Souvent le terme de psychologue fait peur aux parents : psy = mon enfant est fou.

S'ils refusent, c'est vrai on est démuni mais on ne peut rien faire sans leur accord. Si on soupçonne quelque chose de plus grave, il faut alors se tourner mais l'assistance sociale de l'école s'il y en a une.

[S24]

On peut aussi contacter le médecin scolaire pour lui parler de la situation.

[Ericd31]

malheureusement, on ne rien faire sans l'accord écrit des parents.

Dans le cas d'une maltraitance: medecin scolaire et fiche navette à l'inspection. Attention de différencier maltraitance et carence éducative.

Effectivement cela peut mettre du temps mais il faut aussi penser à te couvrir, car ne rien faire lorsque l'on suspecte fortement une maltraitance est pire.

Dans mon école, lorsqu'un élève ne va pas bien on demande à la psychologue une obeservation en classe (ça elle peut le faire sans demander l'avis aux parents).

Puis on convoque une équipe éducative afin d'envoyer un message fort aux parents et d'acter que l'école est au courant.

[zavata]

Merci de vos réponses mais tout cela, je le sais déjà.

Moi, ce que je cherche, c'est si oui ou non il existe vraiment un texte qui dit très clairement dans quelles conditions une psychologue scolaire peut prendre en entretien particulier un enfant qui va vraiment mal et si l'accord des parents est obligatoire, est-ce que dans le cas de suspicion de maltraitance par un des parents, on peut passer outre dans l'intérêt de l'enfant.

Quels textes dans le B.O (ou ailleurs) précisent tout cela ?

Merci

[ngl]

Merci de vos réponses mais tout cela, je le sais déjà.

Moi, ce que je cherche, c'est si oui ou non il existe vraiment un texte qui dit très clairement dans quelles conditions une psychologue scolaire peut prendre en entretien particulier un enfant qui va vraiment mal et si l'accord des parents est obligatoire, est-ce que dans le cas de suspicion de maltraitance par un des parents, on peut passer outre dans l'intérêt de l'enfant.

Quels textes dans le B.O (ou ailleurs) précisent tout cela ?

Merci

La circulaire du 10 avril 1990 sur les missions du psychologues scolaires.

Cette circulaire précise que les examens cliniques et psychométriques " sont effectués à l’école par le psychologue scolaire à la demande des maîtres, des intervenants spécialisés ou des familles. Les examens individuels ne peuvent être entrepris sans l’autorisation de ces dernières. "

De plus, le principe 1 du code de déontologie des psychologues (respect des droits de la personne) indique que le psychologue n'intervient qu'avec le consentement libre et éclairé des personnes concernées".

J'espère avoir répondu à ta question.