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trouver un équilibre et gérer les conflits


Grenadine 45

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Directrice depuis toujours, affectée dans une école depuis quelques années, j'ai toujours été en "conflit" avec mes collègues.

Je voudrais seulement être respectée, que mon travail soit respecté.

On me reproche d'être trop dans les textes, d'être froide et égoiste.

J'ai l'impression que le dialogue est impossible, tant qu'il ne va pas dans leur sens.

Je me demande si c'est moi qui m'y prends mal (surement) ou si je ne suis pas si inhumaine que ça.

Quand je lis le post des entretiens de postes de direction, je me dis que je ne suis pas assez au point.

Je cherche à trouver un équilibre. Si vous avez des conseils.

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Si tu n'arrives pas à t'entendre avec l'équipe en place, peut être devrais tu songer à participer au mouvement ?

Tu as sans doute besoin de neuf, de repartir avec une nouvelle équipe ?

Dans tes écrits, on sent un, comment dire... "rapport de force" avec les collègues. Un manque de confiance réciproque.

Si tu n'arrives pas à être efficace en direction et en tant que maîtresse, essaie de cloisonner.

Quand je ne suis pas déchargée, certains jour, j'arrive à l'école avec pour objectif : m'occuper de ma classe. Et ce jour là, c'est ce que je fais à 100%, même si le soir je m'occupe de la direction. Lors de ma décharge, je ne pense pas vraiment à ma classe. Des moments pour la classe, des moments pour la direction (OK, matin, midi et soir), mais je cloisonne.

Il faut aussi penser à souffler et à t'occuper de toi et de ta famille... aujourd'hui, j'ai fait lég' en préparation, mais costaud en jeux avec mes loupiots à moi. Demain, je serai zen et efficace en classe.

Et si les collègues ont des griefs ou des demandes particulières, un petit mail pour organiser des CM exceptionnels avec leurs questions ou propositions... 1, puis 2 puis 3 sur la période... jusqu'à ce que tout le monde soit satisfait ou ait vidé son sac... ou en ait marre de se plaindre.

Et en Cm, tu peux rappeler : http://www.education.gouv.fr/bo/2006/31/MENE0602215C.htm

"I.1 L’information des parents par l’école ou l’établissement scolaire

Le suivi de la scolarité par les parents implique que ceux-ci soient bien informés des résultats et du comportement scolaires de leurs enfants."

Et si vraiment ça ne va pas... mouvement.

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Les rapports humains pourraient être si simples et pourtant...

Moi je crois qu'il faut que tu considères ce que tu veux vraiment...

Déjà, si tu es au clair avec toi, exempte de tout reproche, hé bien tu as ta conscience pour toi. Quant à la réglementation, moi je me réfugie bien souvent derrière, et on aurait tort de s'en priver...

Après, soit tu fais ton travail, et comme tu dis tu es carrée et basta pour le reste, soit tu as besoin d'une relation sympa avec tes collègues (c'est quand même bien agréable aussi une équipe bien soudée) et dans ce cas, tu ne peux pas trouver une autre école et reprendre de zéro, histoire de te sortir un peu de tout ça ? J'ai l'impression que tes collègues sont assez butés... Et que tout le monde a l'impression de prendre trop sur soi.

Le problème dans ce genre de cas, c'est que les rancoeurs restent, il y a toujours quelqu'un pour ressasser... Et vous ne vous faites pas confiance.

Moi je crois que je tenterais de prendre le large. A voir ce qui te retient réellement ici.

Bon courage !

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Tout d'abord ta démarche est très positive car ce que tu veux c'est améliorer les choses.

Si tu as ce sentiment de "non reconnaissance" c'est que justement peut-être tu ne t'imposes pas suffisament.

je suis d'accord avec toi et je comprends que tu cherches le compromis pour éviter le conflit mais parfois il faut aussi s'affirmer pour faire respecter ses choix et sa place.

En ce qui concerne l'attitude de tes collègues, dis toi qu'il est tjs plus facile de parler que d'agir....tu trouveras dans toutes les écoles des collègues pour te dire qu'elles auraient fait différement....

Ce qui me semble important avant tout c'est que tu sois en accord avec toi même dans tes décisions, ce qui ne semble pas être le cas et c'est sûrement aussi à mon avis ce qui fait que tu sens mal.

pour te rassurer, j'aurais eu la même démarche de médiation envers les familles pour les livrets, mais en étant peut-être un peu plus ferme avec la collègue , sachant qu'elle est coutumière de ce genre d'oubli, en lui rappelant ces devoirs d'enseignante et en lui expliquant qu'elle se mettait en défaut professionnel.

Les relations au sein de ton équipe ne semblent pas sereines ni seines et effectivement je comprends que tu aies envie de les assainir. et je pense que tu as raison.

Par contre il me semble qu'il n'est peut -être pas nécessaire de ressortir tous tes griefs mais de faire le point sur les règles de vie au sein d'une école.

Bon courage

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J'essaie de relativiser et aussi de mettre de l'eau dans mon vin.

Exemple du jour: j'ai reçu hier un mail de l'infirmière scolaire qui me disait que suite à notre conversation, elle envoyait les docs pour sa visite par mail et postait les convocations pour la date retenue.

L'école est connue dans le secteur pour ses conflits.

En tout cas, merci d'avoir répondu, ça m'a fait du bien d'en parler un peu. Je vais essayer de me poser et de prendre du recul.

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soit l'infirmière s'est plantée d'école :idontno: tu as demandé à ta collègue si elle avait eu le coup de fil ? si oui, vous vous mettiez à 2 pour téléphoner aux parents et ça aurait été plus rapide ...Pour ma part, ça m'arrive aussi d'oublier des trucs...

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Tu dis que tu as toujours été en conflit avec tes collègues, as tu une idée des raisons ?

Pour ce qui concerne les relations humaines, à mon avis c'est tout sauf simple. La position des dirlos n'est pas assez clairement définie, le coup des livrets pas rendus aux familles tu peux l'obliger à les rendre.

Faire des courbettes, c'est pas bon, tu te positionnes en qualité de professionnelle et à mon avis c'est ce qui coince avec les collègues : tu leur mets peut-être le nez dedans comme on dit, et vraisemblablement ça ne leur convient pas. Pour moi reste sur ta position pro, c'est la voie du salut. Si elles te saoulent trop, pars. Et si tu en as marre de la direction, redevient adjointe, c'est très confortable.

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Quant à l'infirmière scolaire, elle aurait pu se brosser pour que j'appelle les parents pour la visite du lendemain. Quand j'étais dirlette, dans ma circo les "médicaux" ( psy, médecin scolaire etc...) avaient la fâcheuse habitude de débarquer sans prévenir, pendant le temps de classe, pensant que l'on avait que ça à faire. Après 2 / 3 coups fumants comme le tien, je me suis fâchée. Une fois où je me suis retrouvée dans la même situation que toi, j'ai envoyé un mail bien senti au médecin scolaire, et elle a vu les gosses dont les parents étaient dispos, pour les autres elle a du revenir. Elle n'était pas contente, évidemment, on n'est pas trop copines du coup, mais après elle a fait gaffe. Pis maintenant je suis adjointe alors j'm'en fous, j'ai plus rien à faire avec elle.

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J'ai la visite médicale la dernière semaine de février, l'infirmière m'a appelé en début de période puis m'a fait un mail pour me proposer les dates et me demander si ça convenait à l'emploi du temps de la classe. J'ai reçu ce midi les dossiers à transmettre aux parents.

Il y a des personnes qui savent s'organiser et d'autres non et qu'on ne vienne pas me dire que dans ton dpt il manque de médecin sco, ici c'est le désert depuis 5 ans...

Je parle d'organisation mais j'aurais aussi pu dire "respect des enseignants et des élèves".

Pour ton équipe, si vraiment tu veux sortir de cette situation, demande la médiation de l'IEN ou d'un CPC ou éventuellement l'intervention du psy sco pour repartir sur des bases saines. Je ne te garantie pas que ce sera miraculeux mais on va dire que si tu ne veux/peux pas partir, c'est une option à étudier avant de pêter un câble.

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Bonjour Grenadine, moi je vivais une situation difficile aussi. J'ai fini par prendre RDV avec l'IEN pour avoir des conseils et un regard "critique" avec des remarques positives et négatives, qu'elle m'aide...

Je lui ai raconté les faits, comment j'avais réagi, j'essayais d'être aussi objective que possible.

Elle m'a écoutée, questionnée, répondue, puis ... bilan!

La situation était inadmissible, elle a convoqué qui il fallait pour reposer le cadre.

Je suis passée pour une méchante directrice qui envoyait certains de ses adjoints à l'inspection, mais au moins j'ai eu un soutien qui m'a permis de prendre du recul et de réaliser que en effet, j'avais le droit de faire mon travail.

J'étais très mal traitée, mais j'ai compris maintenant que ce n'était pas mon problème mais le sien si la personne en question était si désagréable. J' avance professionnellement et j'ai beaucoup muri avec cette histoire. Certaines personnes sont "enfermées" et on n'a pas la clé. J'ai ma place à ce poste, je crée des liens avec d'autres même si sa passivité malveillante me pèse parfois.

J'ai la reconnaissance d'autres personnes, le temps fait les choses.

Et un jour , j'irai grandir ailleurs, avec d'autres , en espérant tomber sur une collègue (au moins) un peu libre dans sa tête! Le travail en équipe est si porteur pour la vie professionnelle et personnelle!

Je crois qu'on est nombreux à souffrir, ce poste de direction est très ambigu, un peu moins si l'IEN est là.

Je te dis bon courage pour la suite.

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Bonjour Grenadine, moi je vivais une situation difficile aussi. J'ai fini par prendre RDV avec l'IEN pour avoir des conseils et un regard "critique" avec des remarques positives et négatives, qu'elle m'aide...

Je lui ai raconté les faits, comment j'avais réagi, j'essayais d'être aussi objective que possible.

Elle m'a écoutée, questionnée, répondue, puis ... bilan!

La situation était inadmissible, elle a convoqué qui il fallait pour reposer le cadre.

Je suis passée pour une méchante directrice qui envoyait certains de ses adjoints à l'inspection, mais au moins j'ai eu un soutien qui m'a permis de prendre du recul et de réaliser que en effet, j'avais le droit de faire mon travail.

J'étais très mal traitée, mais j'ai compris maintenant que ce n'était pas mon problème mais le sien si la personne en question était si désagréable. J' avance professionnellement et j'ai beaucoup muri avec cette histoire. Certaines personnes sont "enfermées" et on n'a pas la clé. J'ai ma place à ce poste, je crée des liens avec d'autres même si sa passivité malveillante me pèse parfois.

J'ai la reconnaissance d'autres personnes, le temps fait les choses.

Et un jour , j'irai grandir ailleurs, avec d'autres , en espérant tomber sur une collègue (au moins) un peu libre dans sa tête! Le travail en équipe est si porteur pour la vie professionnelle et personnelle!

Je crois qu'on est nombreux à souffrir, ce poste de direction est très ambigu, un peu moins si l'IEN est là.

Je te dis bon courage pour la suite.

Je pourrais quasiment écrire la mm chose que toi... et je te rejoints sur "Je crois qu'on est nombreux à souffrir, ce poste de direction est très ambigu, un peu moins si l'IEN est là."

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