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Dyspraxie


Louise

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Tibencho, tu ne peux pas, seule, faire toutes ces démarches. C'est tout à ton honneur mais c'est quand même un travail surhumain pour une seule personne :wink:

Qu'en pense le conseil des maîtres ? C'est une décision d'équipe, ce cas est bien trop difficile pour que tu en prennes seule la charge.

Je peux te conseiller de contacter le médecin scolaire, c'est lui qui fait le lien entre l'Education nationale et les médecins; il a normalement reçu une ou plusieurs formations sur les troubles et pathologies que les élèves peuvent avoir. Explique lui le cas de ton élève et il saura te conseiller.

Autre interlocuteur : l'enseignant référent. Ton élève présente un handicap, mieux vaut qu'une reconnaissance de handicap soit mise en route. Cela facilitera grandement les prises de décision le concernant.

Le RASED aussi doit être mis à contribution : les bilans et observations apporteront les informations pour mieux cibler les compétences de cet enfant. Participe-t-il au conseil des maîtres ??

Les parents : comment perçoivent-ils leur enfant ? Sont-ils dans le déni ? Sont-ils en demande d'aide ? Quel a été le suivi médical jusqu'ici ?

A +

merci de ton soutien et de tous tes conseils. je travaille effectivement avec le conseil des maitres, l'othophoniste,enseignant spécialisé et les parents. les parents ne sont pas dans le deni, ils ont conscience que leur enfant est en difficulté et nous demandent justement de réfléchir à la meilleure orientation pour leur fils (ils nous font confiance).

si j'ai bien conscience que cet enfant à un retard intellectuel, c'est le diagnostique de dyspraxie que je ne comprenais pas. l'orientation de cet enfant se fera bien de façon collegiale.

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  • 4 semaines plus tard...
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Je pense que l'un de mes élèves souffre de dyspraxie; je viens juste de découvrir ce qu'est la dyspraxie et ça lui coorespond tout à fait.

Nous somme deux maîtresses sur la classe; nous avons alerté la famille depuis septembre sur nos inquiétudes par rapport à cet élève mais les parents ne veulent rien entendre ! Le médecin scolaire l'a vu récemment, a joint la famille qui n'a pas très bien accueilli le coup de téléphone !

La famille refuse l'aide du psy scolaire ou de la maîtresse G.

On pense joindre le médecin scolaire, lui parler de nos doutes quant à la dyspraxie possible afin qu'elle en parle elle-même aux parents (le dialogue passe mal entre eux et nous, enseignantes). S'ils refusent encore des tests par le psy, nous ferons une déclaration auprès des assistantes sociales car cela nous semble de la maltraitance... Qu'en pensez-vous ?

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Je n'ai pas trop le temps de te répondre mais une chose est sûre : faire appel à une assistante sociale dans ce genre de situation serait une grosse erreur. D'une part elle ne servirait à rien dans ce cas et d'autre part cela ne ferait que renforcer les réticences des parents (on les juge incapables de s'occuper de leur enfant).

Ce n'est pas un cas de maltraitance mais un déni de la part des parents. Je ne comprends pas comment vous en êtes arrivées à l'idée de faire appel à une assistante sociale :blink:

La première des choses à faire serait de pacifier vos relations, ensuite il faut établir clairement quelles sont les difficultés rencontrées par cet enfant. Il a besoin d'aide mais vous ne savez pas ce qu'il a exactement.

Un diagnostic de dyspraxie n'est établi qu'après plusieurs examens. Cet enfant peut avoir de simples difficultés motrices pouvant être résolues par des séances de psychomotricité, il peut souffrir de troubles psychiques, il peut avoir des troubles d'apprentissage,...

Bref, en premier lieu, essayez de (re)gagner la confiance des parents :wink:

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Cet enfant est dans notre école depuis toujours et on a tout essayé avec les parents; ils ne veulent plus nous parler ! Peut-on alors laisser cet enfant dans cette situation ? Nous pensons qu'il a besoin d'aide et les parents ne veulent pas écouter notre avis !

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Cet enfant est dans notre école depuis toujours et on a tout essayé avec les parents; ils ne veulent plus nous parler ! Peut-on alors laisser cet enfant dans cette situation ? Nous pensons qu'il a besoin d'aide et les parents ne veulent pas écouter notre avis !

Ces parents sont dans le déni, ce n'est pas facile d'accepter le "handicap", je serais vous je contacterai l'enseignant référent pour parler de la situation, ils ont souvent des pistes pour débloquer les choses. L'assistante sociale ne fera rien, je ne vois pas le motif que vous pourriez invoquer pour " maltraitance"....

Laissez leur le temps, j'ai une maman de mon école qui a mis un an à accepter, c'était très difficile, depuis on a bcp parlé, sa fille est prise en charge pour sa pathologie et tout va bien maintenant mais ce fut très dure pour elle.

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c'est le médecin scolaire qui a nous dit que si les parents ne répondaient pas à nos demandes de rdv, il fautdrait faire un dossier afin de "déclarer" cet enfant qui est en réelle souffrance...

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Dada est de bon conseil (comme d'habitude :wink:) : l'enseignant référent est habitué à gérer ce genre de situation.

C'est évidemment tout à votre honneur de vous soucier de cet enfant. Vous pouvez déjà faire quelques adaptations en classe. Quelles difficultés rencontre-t-il ?

En quelle classe est-il ?

Faites un dossier clair et précis des aides apportées à cet élève en ayant au préalable ciblé ses difficultés. Quelles actions ont été menées auprès des parents les années précédentes ?

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Cet enfant est en CE1 : il ne fait aucun exercice écrit ou vraiment très peu, a beaucoup de difficultés pour s'habiller, gère très mal son matériel, est très à l'aise à l'oral avec un vocabulaire bien plus riche que ses camarades, a une grande culture générale. Il se sent différent des autres enfants de son âge, joue peu avec eux

Je suis sûre que s'il n'écrit rien ce 'nest pas parce qu'il 'na pas les compétences pour faire les exercices mais que ça bloque ailleurs... J'ai discuté de cet élève avec une de mes amies maîtresse de CLIS qui a eu une formation sur les maladies "dys" et c'est elle qui m' orienté sur cette piste.

Les parents ont souvent entendu dans les classes précédentes que qq chose n'allait pas, que Lucas n'était pas bien mais à force d'entendre toujours la même chose, ils refusent de venir à l'école nous rencontrer et même de prendre des communications téléphoniques.

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Je n'ai pas tout lu, désolée si la question a déjà été posée.

Dans mon école, nous avons plus dys. Un dysphasique en CM2 et 3 dyslexique en CE2. Ils ont un suivi orthophonique mais c'est l'orthophoniste qui elle seule a posé les diagnostiques. Ce diagnostique suffit-il pour qu'il y ait reconnaissance officielle ? Je pense surtout à l'élève de CM2 pour le collège l'an prochain car pour l'instant conaaissant ces difficultés, nous avons une tolérance (lenteur, orthographe, ...) mais au collège en sera-t-il de même ?

Bref, je résume, quelle démarche faut-il engager pour ces élèves ?

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Je n'ai pas tout lu, désolée si la question a déjà été posée.

Dans mon école, nous avons plus dys. Un dysphasique en CM2 et 3 dyslexique en CE2. Ils ont un suivi orthophonique mais c'est l'orthophoniste qui elle seule a posé les diagnostiques. Ce diagnostique suffit-il pour qu'il y ait reconnaissance officielle ? Je pense surtout à l'élève de CM2 pour le collège l'an prochain car pour l'instant conaaissant ces difficultés, nous avons une tolérance (lenteur, orthographe, ...) mais au collège en sera-t-il de même ?

Bref, je résume, quelle démarche faut-il engager pour ces élèves ?

Pour faire vite, Référent Médecin Scolaire Rased... tu peux aussi relire tout ce qui s'est déjà dit sur le forum ! je te conseille Louise et Dada...

Pour le collège, il y a peut être des UPI dys dans ton département... mais c'est du resort de la MDPH > référent for ever !

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Pour faire vite, comme nane95, je dirai enseignant référent de la MDPH, médecin scolaire, rased peut etre ( pas formés aux handicaps "rares" déficiences visuelles, auditives ou bien motrices) mais je dirai surtout ENSEIGNANTS ITINERANTS OPTION C si ..... vous en avez dans le département. voir cela avec le référent ou l'inspection ASH directement suivant département.

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Je n'ai pas tout lu, désolée si la question a déjà été posée.

Dans mon école, nous avons plus dys. Un dysphasique en CM2 et 3 dyslexique en CE2. Ils ont un suivi orthophonique mais c'est l'orthophoniste qui elle seule a posé les diagnostiques. Ce diagnostique suffit-il pour qu'il y ait reconnaissance officielle ? Je pense surtout à l'élève de CM2 pour le collège l'an prochain car pour l'instant conaaissant ces difficultés, nous avons une tolérance (lenteur, orthographe, ...) mais au collège en sera-t-il de même ?

Bref, je résume, quelle démarche faut-il engager pour ces élèves ?

Il faudrait dans un premier temps, comme l'ont dit Nane et Patrick, faire appel au référent. Pour l'avoir vécu en tant que parent, il vaut vraiment mieux faire quelques démarches AVANT l'arrivée au Collège parce qu'ensuite c'est un vrai parcours du combattant :glare:

Ces enfants ne sont pas reconnus handicapés si j'ai bien compris ? Tout dépend en fait de la gravité de leurs troubles Dys.

Pour les enfants dyslexiques c'est quand même aujourd'hui mieux connu dans le milieu enseignant. Dans le collège de mon fils, les enseignants demandent simplement une attestation de la part de l'orthophoniste pour adapter leurs cours.

Pour les enfants dysphasiques : un simple avis (je n'écris même pas "diagnostic") de l'orthophonique me semble assez léger. Dans mon département les orthophonistes émettent une suspicion de dysphasie; les enfants sont ensuite diagnostiqués dans un centre référent après plusieurs examens différentiels.

De mon point de vue, rien ne vaut l'avis d'une équipe de spécialistes qui permet de cibler les difficultés de l'enfant : une évaluation psychométrique, une orthophoniste, un pédo-psy, un neuro-pédiatre, ... Cela évite d'errer pendant des années de spécialiste en spécialiste et d'avoir une prise en charge inadaptée. :wink:

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