Gestion du stress

[FILoSIK]

Bonjour à tous,

On a beau préparer des choses, quand on voit écrit "secrétariat ien" sur le portable.... j'imagine qu'on a toujours un moment de panique du genre "wao, ou est ce qu'ils vont encore m'envoyer? ... classe unique dans la montagne pour 6 mois?" ....

Comment gérez vous tout ça? La pression avant d'arriver, pendant le remplacement, la gestion des élèves quand on est dans le flou ...

Peut etre que certains d'entre vous auront des choses à partager.

En ce qui me concerne, je mets ma chanson préférée dans le lecteur CD de ma voiture et je respire tranquillement ... Tout en pensant à ce que je vais bien pouvoir leur faire faire .... [ j'essaye aussi d'appeler l'ecole avant de partir ... notamment pour savoir si on m'a laissé quelque chose à faire!)

A vos claviers!

FILo.

[flyingking]

Y'a pas vraiment de miracle... C'est ma 6ème rentrée en tant que ZIL et il y a à chaque fois ce petit haut le coeur à chaque fois que le téléphone de l'école sonne. Cela étant, ça s'est bien calmé avec le temps parce que la première année c'était le stress permanent !

De toutes façons pour un remplacement à la journée il n'y a pas grand chose à prévoir : j'arrive, je me présente, je fais un petit tour de table avec les élèves et ensuite je demande ce qu'ils ont fait la veille : un petit coup d'oeil dans le cahier du jour et hop, on retravaille ou on poursuit sur la lancée de la veille, ça prend déjà un bon petit moment. La récréation est salvatrice : je prend le temps de voir en détail ce qui est prévu sur la période (lorsque des progressions existent !) sinon, je reprend la progression des livres et tant pis si c'est quelque chose d'imprévu, après tout, ce n'est pas à nous de programmer l'enseignement d'une classe pour une journée ou une semaine...

L'après midi c'est plus détendu : arts visuels après la récréation, je conseille un petit bouquin des éditions RETZ, plutot bien fichu...

[sigma68]

idem, 6ème rentrée en tant que zil et toujours le coeur qui s'emballe dès que le téléphone sonne... rien n'y fait, ce sera toujours comme ça. Au début j'aimais ce petit coup de stress , maintenant ça me gave...

Je suis tranquille car j'ai dans mon coffre de tout pour assurer une journée dans n'importe quel niveau... c'est tout...

[Kezia]

2ème rentrée (de remplaçante, et 2ème rentrée tout court), inspectable, donc, et toujours ce même stress en entandant le téléphone sonner (que ça soit pour moi ou non )...

[celine1405]

Oh génial ce post !!

Moi c'est ma deuxième rentrée en tant que BD...La 1ère fois, je n'ai pas choisi: nommée au 3ème mouvement en septembre, j'ai eu ce qui restait. J'ai eu deux mois très difficiles, avec des problèmes de stress importants (crises de larmes, insomnies) Ces problèmes se sont réglés quand j'ai été nommée sur un remplacement long de novembre à avril...J'avais enfin "ma" classe, je savais où j'allais tous les matins, j'avais un but.

Cette année, je suis de nouveau BD dans le département où j'ai été mutée. Je l'ai choisi, car c'était le seul moyen pour moi d'être en centre-ville et loin des quartiers nords (je suis à Marseille, et ici les postes de BD sont assez peu demandés).

Mes problèmes de stress ressurgissent...Le matin, boule à la gorge, j'ai envie de pleurer...j'ai mal au ventre, je ne dors plus vers 4h/5h du matin.

Pour le moment, je suis en remplacement dans une école super, en maternelle, mais je ne vais pas y rester (je fais le bouche-trou en attendant qu'on nomme une nouvelle BD rattachée à cette école). Du coup je suis assez "déboussolée". Je réalise que ce poste n'est pas du tout fait pour moi, mais je tiens bon car je n'ai pas le choix. Quand on débute, on prend ce qu'on nous donne.

Certains se damneraient pour avoir un poste de brigade, car il paraît qu'on a moins de responsabilités...Mais pour ma part, je souffre de ne pas avoir de classe, et de ne pouvoir m'investir à fond dans mon métier

Donc comment gérer ça ? Pour ma part, je fais du sport, je me consacre à fond à ma vie privée car pour l'instant je ne suis pas tellement épanouie en tant que brigade (alors autant s'investir ailleurs)

[FILoSIK]

Merci pour vos participations!

C'est vrai qu'ecrire un peu notre stress et le partager ca pourrait trouver ou nous donner des astuces pour l'evacuer!

Personnellement, je ne le ressens pas trop pour le moment. La fatigue par contre oui. J'etais en animation pedagogique toute la journee et me voila a devoir preparer une journee en TPS PS MS pour demain ... mais bon ca va aller J'essaye dans les eocles ou je passe de discuter avec tout le monde et jusqu'a present ca s'est toujours bien passé. J'adore aller en salle des maitres et voir la décontraction de tous!

Bon courage a tous!

FILo.

[youye]

Bonjour à tous,

je suis T1 et c'est ma première rentrée. Je suis brigade et je commence à avoir du mal à gérer tout ce stress. Pour le moment, il n'y a pas de remplacement long, je change d'école tous les jours. Entre les enseignants qui m'assurent avoir tout préparé et qui ne veulent surtout pas que je fasse autre chose et ceux qui me disent de faire n'importe quoi pourvu que les élèves soient occupés! Je n'arrive pas à me mettre dans les souliers de quelqu'un d'autre.

Je suis perdue! En tant que T1, je ne me sens pas du tout assez outillée pour faire fasse à n'importe quel niveau, au dernier moment, sans savoir ce que font les élèves en ce moment. Le pire de tout c'est que je culpabilise de ne pas pouvoir travailler plus, m'investir plus. Crises de larmes, mal au ventre, je n'arrive même pas à profiter de mon temps libre.

Modifié 9 septembre 2009 par youye

[Morganne]

Bonjour à tous,

je suis T1 et c'est ma première rentrée. Je suis brigade et je commence à avoir du mal à gérer tout ce stress. Pour le moment, il n'y a pas de remplacement long, je change d'école tous les jours. Entre les enseignants qui m'assurent avoir tout préparé et qui ne veulent surtout pas que je fasse autre chose et ceux qui me disent de faire n'importe quoi pourvu que les élèves soient occupés! Je n'arrive pas à me mettre dans les souliers de quelqu'un d'autre.

Je suis perdue! En tant que T1, je ne me sens pas du tout assez outillée pour faire fasse à n'importe quel niveau, au dernier moment, sans savoir ce que font les élèves en ce moment. Le pire de tout c'est que je culpabilise de ne pas pouvoir travailler plus, m'investir plus. Crises de larmes, mal au ventre, je n'arrive même pas à profiter de mon temps libre.

Moi aussi je ressens cela, cette sale impression de ne jamais faire ce qu'il faut, d'être constamment en décalage.

Surtout ne lâche pas prise !!!

J'ai mal au ventre, mes migraines reprennent, ma mâchoire se crispe depuis plus de 24 heures, j'en passe et des meilleures ...

Mais je me dis qu'il va falloir apprendre à ne pas vouloir être parfait.

J'imagine qu'au bout d'un mois ou deux, on aura fait tellement de classes que ça nous stressera nettement moins.

En tout cas, je l'espère.

[Morganne]

Du coup, je me rends compte que je n'ai pas donné d'astuces :

Pour passer (et penser) à autre chose ... je fais à manger ! La cuisine, j'adore ça, et c'est un domaine où je réussis, donc ça me rend plus optimiste.

J'écoute aussi beaucoup de musique et si j'ai 10 minutes à la fin de ma journée, je vais marcher un peu, ça me déconnecte bien du monde réel.

[Kezia]

Hey, les cocottes, arrêtez d'angoisser comme ça Le stress est normal, mais dans une certaine mesure ! Là ça vire au cauchemard, votre truc !

Dites-vous bien que le fait de changer d'école souvent n'est pas une punition de l'Education Nationale, mais bien un atout pour l'avenir, surtout que je vois que comme moi vous êtes jeunes profs. Vous allez découvrir plein de choses (des bonnes et des moins bonnes, faut pas se leurrer ) qui seront autant d'acquis pour l'avenir. Et puis on ne vous demande pas de révolutionner la vie des gamins que vous allez croiser ! Vous aller déballer votre journée type, certaines choses marcheront, d'autres pas, soit parce que vous avez mal menée votre séance, soit parce que les gamins n'étaient pas réceptifs, soit pour toute autre raison dépendant de vous ou non.Dans le meilleur des cas, tout va bien se passer, et au pire, vous passerez une journée merdique, et vous vous direz en rentrant chez vous le soir que vous avez de la chance de pas être la titulaire de cette classe-là.

Bon, je dis ça tout en étant une angoissée de nature. Je ne suis que T2, mais je veux pas avoir un ulcère à 30 ans à cause du boulot. Parce que justement, ce n'est qu'un travail, une façon de gagner sa vie, et on peut être aussi passionné qu'on veut, ça reste un travail Et je me dis que j'aurai tout le temps de paniquer quand on m'enverra sur un remplacement long dans une classe avec des gamins relevant de CLIS ou autres pathologies avec une collègue ayant laissé ni emploi du temps ni programmation et qui a une organisation de classe plus que foireuse... Tiens, ça me rappelle quelque chose... ça ne serait pas du vécu des fois ?

Aller les filles, c'est un chouette métier qu'on a. Faut apprendre à relativiser. Y'a tellement de types qui vont au boulot le matin en sachant très bien qu'ils vont devoir obéir à un patron qui les harcèle minimum 8h/j, tout ça pour un salaire de misère. On a le temps de vivre (avis aux remplaçants qui errent encore dans les couloirs de leur école de rattachement), de faire des choses à l'extérieur, de penser à nos maison / compagnon / enfants / loisirs, et on a un salaire qui nous permet de concrétiser un minimum nos projets. Moi c'est en pensant à ça que je déstresse

[celine1405]

Merci Kezia pour cette note d'optimisme, tu as raison !

[Malakime]

J'ai été Zil en LC...

Bha franchement c'est pas pour moi, trop angoissée, besoin de stabilité pour ne pas passer mes nuits à stresser...

Je ne sais pas trop quoi conseiller contre le stress, si ce n'est de ne pas se plier en quatre pour "rentrer dans les pompes" de la titulaire, c'est se stresser et s'épuiser pour rien, on fait si on peut, et sinon c'est pioche dans les activités de secours.. le but état de ne pas se mettre la pression (pour les remplacements courts j'entends).

Courage