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vêtement déchiré : faire fonctionner l'assurance d'un autre él


biscottinne

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Bonjour,

Il y a quelques semaines, lors d'une bousculade (des mots, qqs coups de pieds, enfants poussés) entre enfants sur la cour, un enfant de ce2 a déchiré le manteau d'un enfant de cm2.

L'enseignante de surveillance, qui n'a pas vu la scène se produire mais qui a géré la toute fin, affirme que les deux enfants semblaient tout autant fautifs l'un que l'autre dans la bousculade (c'est à dire que l'un n'a pas ostensiblement attaqué l'autre sans raison).

La maman de l'enfant au manteau souhaitait faire fonctionner les assurances (ce n'est pas une histoire d'argent, dit-elle, c'est une question de principe). Les parents de l'enfant de ce2, interrogés par l'enseignante de ce2, ont refusé, par principe également, prétextant que leur enfant avait été malmené par les élèves de cm2 (les parents étaient apparement un peu énervés).

Ce sont mes collègues qui ont géré l'histoire au début (le enseignants des élèves ainsi que l'enseignante de surveillance). J'ai pris le relais dès qu'elle est devenue plus problématique... car la maman de l'enfant de cm2 n'est pas contente, ne veut pas entendre parler de faire fonctionner son assurance sans tiers déterminé et ne veut pas non plus entendre parler d'assurance de l'école... elle veut l'assurance de la famille ou des excuses. Ce que l'autre famille n'est pas du tout prête à faire.

Sauf erreur de ma part, je n'ai pas à donner les coordonnées d'assurance d'une famille sans l'accord de celle-ci (ce que j'ai expliqué à la maman de l'enfant de cm2). Après, même si j'entends bien ce que disent les parents de l'enfants de ce2, je ne suis pas sûre qu'ils puissent refuser de faire fonctionner leur assurance ou de rembourser le manteau si il est avéré que c'est leur enfant qui l'a déchiré (je n'en ai pas reparlé avec la famille).

Je souhaiterais avoir votre avis sur la manière de faire pour que cette histoire se conclue : laisser "couler" et puis tant pis si la maman râle, menace de faire des histoires etc? revoir la famille de l'enfant de ce2 et dire que leur enfant étant responsable, même si la situation est qu'il a été chahuté par des enfants plus âgés, que les parents doivent "payer" et/ou que je suis obligée de donner les numéros de police d'assurance, même sans leur autorisation? Qu'est-ce que je peux faire pour me "protéger" moi et l'école, c'est à dire qu'est ce qu'il faut faire pour être "dans les clous" et irréprochables si un IEN met son nez dedans?

Bon, franchement, mon avis est que c'est beaucoup de bruit et d'embêtements pour pas grand chose (des enfants qui se chamaillent, il y en a toutes les semaines)... mais que je ne voudrais pas que les parents finissent par se chicaner en direct. La maman de cm2 confond un peu tout, parle de vieilles histoires arrivées les années précédentes à son enfant et au grand frère (je n'étais pas encore en poste dans cette école...), parle d'insultes "presque-limites-mais-quand-même-pas-tout-à-fait" racistes etc... c'est une maman qui a déjà fait des histoires une fois où son enfant s'était fait taper (cela avait été géré) et avait menacé de porter plainte contre les enfants fautifs si ceux ci ne reconnaissaient pas leur faute...

Merci pour votre aide!

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Si les parents de l'enfant "fautif" ne veulent rien entendre, l'autre parent fait sa déclaration à son assurance en mettant le nom de l'enfant et c'est leur assurance qui se débrouillera des démarches , c'est aussi pour cela qu'on paie.

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Je n'oublie jamais de leur préciser d'envoyer à leur assurance la copie du ticket de caisse de l'achat, ou bien une facture pro-format qu'ils iront demander au magasin. :devil_2:

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Bonjour,

Il y a quelques semaines, lors d'une bousculade (des mots, qqs coups de pieds, enfants poussés) entre enfants sur la cour, un enfant de ce2 a déchiré le manteau d'un enfant de cm2.

L'enseignante de surveillance, qui n'a pas vu la scène se produire mais qui a géré la toute fin, affirme que les deux enfants semblaient tout autant fautifs l'un que l'autre dans la bousculade (c'est à dire que l'un n'a pas ostensiblement attaqué l'autre sans raison).

La maman de l'enfant au manteau souhaitait faire fonctionner les assurances (ce n'est pas une histoire d'argent, dit-elle, c'est une question de principe). Les parents de l'enfant de ce2, interrogés par l'enseignante de ce2, ont refusé, par principe également, prétextant que leur enfant avait été malmené par les élèves de cm2 (les parents étaient apparement un peu énervés).

Ce sont mes collègues qui ont géré l'histoire au début (le enseignants des élèves ainsi que l'enseignante de surveillance). J'ai pris le relais dès qu'elle est devenue plus problématique... car la maman de l'enfant de cm2 n'est pas contente, ne veut pas entendre parler de faire fonctionner son assurance sans tiers déterminé et ne veut pas non plus entendre parler d'assurance de l'école... elle veut l'assurance de la famille ou des excuses. Ce que l'autre famille n'est pas du tout prête à faire.

Sauf erreur de ma part, je n'ai pas à donner les coordonnées d'assurance d'une famille sans l'accord de celle-ci (ce que j'ai expliqué à la maman de l'enfant de cm2). Après, même si j'entends bien ce que disent les parents de l'enfants de ce2, je ne suis pas sûre qu'ils puissent refuser de faire fonctionner leur assurance ou de rembourser le manteau si il est avéré que c'est leur enfant qui l'a déchiré (je n'en ai pas reparlé avec la famille).

Je souhaiterais avoir votre avis sur la manière de faire pour que cette histoire se conclue : laisser "couler" et puis tant pis si la maman râle, menace de faire des histoires etc? revoir la famille de l'enfant de ce2 et dire que leur enfant étant responsable, même si la situation est qu'il a été chahuté par des enfants plus âgés, que les parents doivent "payer" et/ou que je suis obligée de donner les numéros de police d'assurance, même sans leur autorisation? Qu'est-ce que je peux faire pour me "protéger" moi et l'école, c'est à dire qu'est ce qu'il faut faire pour être "dans les clous" et irréprochables si un IEN met son nez dedans?

Bon, franchement, mon avis est que c'est beaucoup de bruit et d'embêtements pour pas grand chose (des enfants qui se chamaillent, il y en a toutes les semaines)... mais que je ne voudrais pas que les parents finissent par se chicaner en direct. La maman de cm2 confond un peu tout, parle de vieilles histoires arrivées les années précédentes à son enfant et au grand frère (je n'étais pas encore en poste dans cette école...), parle d'insultes "presque-limites-mais-quand-même-pas-tout-à-fait" racistes etc... c'est une maman qui a déjà fait des histoires une fois où son enfant s'était fait taper (cela avait été géré) et avait menacé de porter plainte contre les enfants fautifs si ceux ci ne reconnaissaient pas leur faute...

Merci pour votre aide!

Moi je mets les parents conernés dans mon tout petit bureau (au moins on se tient chaud), j'explique que c'est une querelle de gamin à laquelle il faut accorder une importance relative, et que si aucun accord n'intervient avec intelligence, il ne reste plus qu'à chaque partie prenante de saisir la justiceen saisissant le procureur... mais que chacun devra en assumer les conséquences, à savoir le ridicule et la réputation auprès des autorités et autres...

Déjà fait, ça calme... :lol:

:wink:

Bonjour,

je retrouve les joies de la direction ... pour ma part voici ce que je ferai :

1) l'école est assurée à la MAE : je remplis une déclaration spécifique déclarant que l'enfant X s'est retrouvé avec un vêtement endommagé au cours de la récréation du ...(pas de tiers désigné, pas de circonstances, il appartiendra à la famille de désigner le tiers responsable). Même chose pour l'enfant Y. Je déclare simplement le constat des vêtements endommagés sans préjuger des causes.

2) Les parents demandent à leur assurance un document de déclaration de sinistre, sur lequel j'écris la même chose que dans le cas n° 1.

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Bonjour,

je retrouve les joies de la direction ... pour ma part voici ce que je ferai :

1) l'école est assurée à la MAE : je remplis une déclaration spécifique déclarant que l'enfant X s'est retrouvé avec un vêtement endommagé au cours de la récréation du ...(pas de tiers désigné, pas de circonstances, il appartiendra à la famille de désigner le tiers responsable). Même chose pour l'enfant Y. Je déclare simplement le constat des vêtements endommagés sans préjuger des causes.

2) Les parents demandent à leur assurance un document de déclaration de sinistre, sur lequel j'écris la même chose que dans le cas n° 1.

Je ne comprends pas pouquoi tu ferais intervenir l'assurance de l'école.

Selon moi , nous ne devons pas nous substituer aux assurances personnelles ... :idontno:

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Merci pour vos réponses!

J'ai déjà proposé à la maman de faire fonctionner l'assurance de l'école ou de faire fonctionner son assurance sans tiers désigné. Comme pour elle c'est une question de principe, ça ne la satisfait pas... pfiou... elle veut "des excuses de la famille ou l'assurance".

Les autres parents n'ont étés vus qu'une fois par l'instit de la classe de ce2, c'est à cette occasion qu'ils ont dit qu'ils ne voulaient pas faire fonctionner leur assurance et qu'ils étaient en colère. Je souhaitais que l'instit informe les parents de l'insitance de la maman (j'ai proposé de le faire moi même, elle a préféré le faire) mais je ne sais pas si elle l'a effectivement fait.

J'imagine mal faire une déclaration de sinistre sans mentionner l'enfant "responsable", étant donné que depuis la chamaillerie, personne (instit, enfants concernés, parents) ne conteste. J'ai l'impression que ce serait le truc à m'attirer des ennuis ("fause déclaration"?)

J'aime bien l'idée de Dajta, à laquelle j'avais déjà pensée, de les rassembler dans mon bureau. La maman m'a tenu le crachoir 2 fois au tel, je lui ai dit que je souhaitais la voir "en direct" la prochaine fois. Vendredi je lui ai fait passer un écrit où je rappellais que les parents ne souhaitaient pas faire fonctionner leur assurance et que l'instit de surveillance avait conidéré les deux enfants également fautifs dans la bousculade.

Je crois que je vais faire un petit papier le plus objectif possible relatant les faits que pour l'instant je vais mettre bien au chaud de côté dans un tiroir en attendant la suite, si il y a... et laisser couler.

Comme dit Santbrieg (costarmoricain?), vive les joies futiles et chronophages de la direction...

Quand même une question pour me rassurer : ai-je fais des "erreurs" du point de vue administratif que l'on pourrait me reprocher?

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Quand même une question pour me rassurer : ai-je fais des "erreurs" du point de vue administratif que l'on pourrait me reprocher?

A priori je n'en vois pas.

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A la limite, si la maman veut vraiment faire marcher son assurance....ça ne te concerne pas pour l'instant. Ce n'est pas comme si tu avais une déclaration d'accident à faire à l'IEN, il n'y a pas de blessé.

C'est à elle de contacter directement son assurance perso, qui ensuite te contactera pour avoir ta version des faits, ou contactera directement l'assurance de l'enfant mis en cause...Les parents de l'enfant mis en cause ne peuvent pas empêcher cette maman de saisir son assurance bien sûr, et cette assurance de se retourner éventuellement vers la leur.

Commence peut-être par lui expliquer qu'en aucun cas ce n'est à toi d'être à l'initiative de cette action, mais bien à elle de voir son assurance. Peut-être que ça l'arrêtera de devoir se débrouiller, et de voir que ça ne te fera pas de travail en plus... :wink:

Maintenant pour elle faire marcher son assurance sans tiers responsable ne servira à rien...elle a forcément une franchise (MAE), c'est donc "logique" qu'elle ne le souhaite pas.

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Juste pour savoir : les assurances remboursent un vêtement qui est abîmé par un autre élève pendant le temps scolaire ?

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Juste pour savoir : les assurances remboursent un vêtement qui est abîmé par un autre élève pendant le temps scolaire ?

Ici une assurance à refuser mais je ne peux pas généraliser, je pense qu'il y en a qui le font mais avec franchise.

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Je dirais avec une franchise et un pourcentage de vétusté! Donc beaucoup de prises de tête pour des cacahuètes. Ce n'est pas comme si on n'avait rien d'autre à faire ou même mieux, qu'on avait un secrétariat pour nous seconder.

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Je dirais avec une franchise et un pourcentage de vétusté! Donc beaucoup de prises de tête pour des cacahuètes. Ce n'est pas comme si on n'avait rien d'autre à faire ou même mieux, qu'on avait un secrétariat pour nous seconder.

Vétusté dans tous les cas, franchise à mon avis que s'il n'y a pas de tiers responsable vers qui se retourner... Mais à vérifier.

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