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Maternelle: comment parler à l'enseignante sans qu'elle ne s&#


marie16642

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Bonjour,

j'ai longtemps hésité avant de poster ma question. Je pensais que je couvais trop mon enfant, je pensais que j'avais un regard trop critique sur l'enseignante, mais j'ai eu les échos des autres parents qui ont eu le même ressenti que moi.

C'est peut-être un peu déstructuré car je suis encore sous l'émotion et en recherche active de solutions pour nos enfants (pas seulement le mien mais pour ceux qui lui sont confiés chaque jour).

Maîtresse ne dit pas forcément bonjour le matin -par contre, elle dit bien bonjour aux papas !-

Maîtresse punit en privant de sport (elle me l'a dit "mais ça n'a eu aucun effet")

Maîtresse se plaint de mon enfant à la sortie de midi ou du soir, alors que les autres parents sont là à attendre leur enfant : sont-ils obligés d'assister à ces remarques ? D'ailleurs elle a un tableau où elle affiche le comportement des élèves à l'entrée de la salle de classe, comme ça tous les parents peuvent dénigrer les enfants des autres "t'as vu celui là, il est toujours puni, ça doit être un sacré"

Il lui est arrivé de secouer un enfant car il s'est levé pour dire bonjour à un adulte entrant dans l'école sans demander la permission (Petite Section). Lorsque l'adulte lui a dit que secouer l'enfant n'était pas nécessaire, elle a répondu de façon agressive que c'était comme ça et pas autrement.

Elle dit elle-même que pour calmer un enfant, elle le "vexe" pour qu'il comprenne bien.

Alors, évidemment, quand on lui parle, elle répond que bon, elle en a 30 à gérer, en classe unique (PS/MS/GS)... blablabla... Ce que j'en pense c'est que c'est aussi ça être enseignant (même si le travail à 20-25 élèves est bien plus agréable et productif), lorsqu'on passe le concours, on sait pertinemment que l'on va travailler entouré d'enfants, tous différents, qu'il faudra avancer avec les parents parce que eux aussi ont leur rôle à jouer au sein de l'école...

Elle a une ATSEM toute la journée rien qu'à elle.

Elle a un cadre privilégié (il n'y a pas de cas particuliers -parents étrangers, violence, etc-, pas d'enfant en situation de handicap).

Je sais aussi qu'il lui arrive de se moquer des parents et/ ou des enfants.

Ce ne sont pas des "on dit", ce sont des choses vérifiées.

Même si j'ai échoué au CRPE, je ne peux pas dire que je n'y connais rien. J'ai fait des stages, j'ai travaillé en école maternelle, j'ai aussi mes propres enfants, ceux que j'ai gardé...

J'ai aussi une approche d'éducation bienveillante et de parentalité positive. Non je ne couve pas mes enfants, juste je ne souhaite pas les dresser. Je m'attends à ce qu'ils expriment leur ressenti, leur colère, qu'ils chahutent, et je sais qu'il faut qu'ils passent par là parce que leur cerveau et leur corps grandissent, que les connexions nouvelles se font chaque jour et qu'il leur faut expérimenter, échouer pour réussir, qu'il faut qu'ils apprennent petit à petit à gérer leurs émotions, que chaque enfant est différent et évolue à son rythme. Mais tout ça, je ne peux pas lui dire, car évidemment, elle souhaite que dans sa classe le silence et l'ordre règne, rien ne doit dépasser, et tous doivent obéir.

Je sais qu'il faut une certaine rigueur pour obtenir une ambiance d'écoute propice aux apprentissages et je ne peux en rien critiquer cela.

Seulement, lorsqu'on souhaite discuter avec elle, des problèmes que l'on rencontre avec son propre enfant, ou que l'on émette son point de vue, c'est l'enfant qui "prend". C'est-à-dire que concrètement, elle le punit plus facilement, ou le délaisse, ou le vexe devant le groupe classe. (j'ai eu écho d'un élève dont c'était la 1e rentrée qui est resté toutes les récréations assis seul au milieu de la cour en pleurant)

De sorte que, la majorité des parents parle sur son dos, se plaint de son effet néfaste sur les enfants, mais personne n'ose l'aborder (il faut reconnaître qu'elle est agressive dès que l'on ose). Ceux qui ne se plaignent plus sont ceux qui ont finalement décidé de changer d'école. A mon sens ce n'est pas normal d'en arriver à préférer un autre établissement. Personnellement, je paie des impôts dans ma commune pour ce service éducatif + la garderie quand je travaille + les TAPE. Je vais devoir réorganiser de façon à ce que mon enfant se sente mieux (il se cache dans son lit, sous la table, hurle de ne pas vouloir voir maîtresse, répète à longueur de journée qu'elle est méchante, pleure en sortant de classe, pleure pour ne pas rentrer en classe, me fait des dessins de "bonhomme qui pleure en classe") mais payer davantage dans une autre commune pour tous ces services, comme le font les autres parents mécontents.

Comment vous, enseignant(s), prendriez vous ces critiques ?

Je compte bien reparler directement à cette enseignante, mais si je fais encore une fois face à un mur, qui dois-je contacter ? Le médiateur de l'éducation nationale ?

Merci de votre aide

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euh...ce service educatif? n'oublie pas que l'enseignante n'a rien à voir avec les impots de ta commune...et plutot que le médiateur de l'EN, après avoir parlé avec la collègue, si tu sens que ca n'a servi à rien tu peux essayer de demander la médiation du directeur ou de la directrice qui peut, même s'il n'est pas le supérieur, en discuter avec elle.

Tu peux aussi, si ton enfant a ce genre de réaction face à l'école, en parler avec son pédiatre pour aider ton enfant (que au moins il puisse en discuter avec quelqu'un d'exterieur)

Sinon en tant que maman je demanderai évidemment RDV.

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Merci de ta réponse.

Oui je me suis mal exprimée au sujet des impôts, tout ça...

Ce que je voulais dire c'est que je vis dans une commune qui propose donc : une école (et qui est généreuse avec le budget alloué), un système de garderie péri-scolaire (dont le coût est très intéressant), une restauration à midi (cantine), des TAPE vraiment intéressantes (et ce n'est pas le cas partout, en plus la commune finance totalement), et plein d'autres services. Evidemment ces tarifs préférentiels ne sont que la conséquence des impôts. Il me paraît légitime donc de pouvoir profiter de ces services mis en place ici. Or, au vue de la situation, et comme je le ressens, je vais devoir changer d'école -de commune- et donc ne plus avoir accès à tout ça, juste parce qu'un enseignant ne respecte pas le bien être des jeunes enfants qui lui sont confiés. Bien sûr, l'enseignante en question n'a rien à voir avec les impôts de la commune, mais quelque part elle en profite aussi puisqu'elle dispose comme le reste de l'école d'une large enveloppe pour mener à bien ses projets éducatifs. Je pense qu'en tant qu'enseignant c'est appréciable.

Au sujet du pédiatre, bien sûr j'y suis déjà allée. Rien de spécial à signaler si ce n'est qu'il n'aime pas l'école, et qu'en MS il a toujours du mal à entrer en classe (pleurs, stress, etc).

En ce qui concerne la médiation du directeur, je suis très sceptique puisqu'il va se ranger de l'avis de sa collègue pour s'assurer un environnement de travail plus propice. J'ai déjà pu constater son tempérament lors de réunions ou de contacts avec.

Pour le RDV j'y travaille. Je n'ai pas envie de foncer tête baissée et de lui rentrer dedans par énervement. Je préfère y aller posée pour établir un dialogue constructif.

Après la pause méridienne, mon enfant n'a pas vu maîtresse à la porte et il a filé dans la classe sans rechigner.

Lorsqu'elle m'a vue, elle m'a dit qu'il ne tenait pas en place en motricité et qu'il en serait donc privé. L'élève ne risque t-il pas de se braquer davantage ?

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Le seul comportement que l'on peut blâmer dans ce que tu décris est le fait de secouer un enfant. Mais cela est du ressort des parents de l'enfant en question.

End e qui concerne le reste, certes elle n'a pas l'air très agréable mais chacun a son caractère, et même si les enfants (et les parents!) préfèrent des maîtresses agréables, douces et gentilles (moi la première!) les autres ne sont pas pour autant de mauvaises maîtresses.

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Bonjour,

j'ai longtemps hésité avant de poster ma question. Je pensais que je couvais trop mon enfant, je pensais que j'avais un regard trop critique sur l'enseignante, mais j'ai eu les échos des autres parents qui ont eu le même ressenti que moi.

C'est peut-être un peu déstructuré car je suis encore sous l'émotion et en recherche active de solutions pour nos enfants (pas seulement le mien mais pour ceux qui lui sont confiés chaque jour).

Maîtresse ne dit pas forcément bonjour le matin -par contre, elle dit bien bonjour aux papas !-

Maîtresse punit en privant de sport (elle me l'a dit "mais ça n'a eu aucun effet") Privé de sport combien de temps? la séance ou 5 min ? pour quelle raison ? si l'enfant se met en danger ou met en danger ses camarades, l'isoler quelques minutes est possible, non ?

Maîtresse se plaint de mon enfant à la sortie de midi ou du soir, alors que les autres parents sont là à attendre leur enfant : sont-ils obligés d'assister à ces remarques ? D'ailleurs elle a un tableau où elle affiche le comportement des élèves à l'entrée de la salle de classe, comme ça tous les parents peuvent dénigrer les enfants des autres "t'as vu celui là, il est toujours puni, ça doit être un sacré"

Il lui est arrivé de secouer un enfant car il s'est levé pour dire bonjour à un adulte entrant dans l'école sans demander la permission (Petite Section). Lorsque l'adulte lui a dit que secouer l'enfant n'était pas nécessaire, elle a répondu de façon agressive que c'était comme ça et pas autrement.

Elle dit elle-même que pour calmer un enfant, elle le "vexe" pour qu'il comprenne bien.

Alors, évidemment, quand on lui parle, elle répond que bon, elle en a 30 à gérer, en classe unique (PS/MS/GS)... blablabla... Ce que j'en pense c'est que c'est aussi ça être enseignant (même si le travail à 20-25 élèves est bien plus agréable et productif), lorsqu'on passe le concours, on sait pertinemment que l'on va travailler entouré d'enfants, tous différents, qu'il faudra avancer avec les parents parce que eux aussi ont leur rôle à jouer au sein de l'école...

Elle a une ATSEM toute la journée rien qu'à elle.

Elle a un cadre privilégié (il n'y a pas de cas particuliers -parents étrangers, violence, etc-, pas d'enfant en situation de handicap).

Je sais aussi qu'il lui arrive de se moquer des parents et/ ou des enfants. Comment et de qui as tu ces informations ?

Ce ne sont pas des "on dit", ce sont des choses vérifiées.

Même si j'ai échoué au CRPE, je ne peux pas dire que je n'y connais rien. J'ai fait des stages, j'ai travaillé en école maternelle, j'ai aussi mes propres enfants, ceux que j'ai gardé...

J'ai aussi une approche d'éducation bienveillante et de parentalité positive. Non je ne couve pas mes enfants, juste je ne souhaite pas les dresser. Je m'attends à ce qu'ils expriment leur ressenti, leur colère, qu'ils chahutent, et je sais qu'il faut qu'ils passent par là parce que leur cerveau et leur corps grandissent, que les connexions nouvelles se font chaque jour et qu'il leur faut expérimenter, échouer pour réussir, qu'il faut qu'ils apprennent petit à petit à gérer leurs émotions, que chaque enfant est différent et évolue à son rythme. Mais tout ça, je ne peux pas lui dire, car évidemment, elle souhaite que dans sa classe le silence et l'ordre règne, rien ne doit dépasser, et tous doivent obéir.

Je sais qu'il faut une certaine rigueur pour obtenir une ambiance d'écoute propice aux apprentissages et je ne peux en rien critiquer cela.

Seulement, lorsqu'on souhaite discuter avec elle, des problèmes que l'on rencontre avec son propre enfant, ou que l'on émette son point de vue, c'est l'enfant qui "prend". C'est-à-dire que concrètement, elle le punit plus facilement, ou le délaisse, ou le vexe devant le groupe classe. (j'ai eu écho par qui ? d'un élève dont c'était la 1e rentrée qui est resté toutes les récréations assis seul au milieu de la cour en pleurant)

De sorte que, la majorité des parents parle sur son dos, se plaint de son effet néfaste sur les enfants, mais personne n'ose l'aborder (il faut reconnaître qu'elle est agressive dès que l'on ose). Ceux qui ne se plaignent plus sont ceux qui ont finalement décidé de changer d'école. A mon sens ce n'est pas normal d'en arriver à préférer un autre établissement. Personnellement, je paie des impôts dans ma commune pour ce service éducatif + la garderie quand je travaille + les TAPE. Je vais devoir réorganiser de façon à ce que mon enfant se sente mieux (il se cache dans son lit, sous la table, hurle de ne pas vouloir voir maîtresse, répète à longueur de journée qu'elle est méchante, pleure en sortant de classe, pleure pour ne pas rentrer en classe, me fait des dessins de "bonhomme qui pleure en classe") mais payer davantage dans une autre commune pour tous ces services, comme le font les autres parents mécontents.

Comment vous, enseignant(s), prendriez vous ces critiques ?

Je compte bien reparler directement à cette enseignante, mais si je fais encore une fois face à un mur, qui dois-je contacter ? Le médiateur de l'éducation nationale ?

Merci de votre aide

Je ne me permettrai pas d'émettre un jugement, ne connaissant pas ton enfant ni la situation vue de l'autre côté...

Par contre, je te conseillerai de ne pas critiquer l'enseignante devant ton enfant...ça risque d'empirer la chose !

Et puis, imagine 30 enfants de PS/MS/GS qu'on laisserait chahuter pour qu'ils apprennent par eux mêmes.............. :unsure::cry: Ce que l'on peut accepter d'un ou deux enfants chez soi n'est plus possible à 30 dans une classe.

Pour le reste, laisse retomber l'émotion, prends RDV avec elle et parle lui.

et une dernière chose...méfiance avec "radio trottoir"...certains faits sont souvent amplifiés et déformés.

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Bonjour,

j'ai longtemps hésité avant de poster ma question. Je pensais que je couvais trop mon enfant, je pensais que j'avais un regard trop critique sur l'enseignante, mais j'ai eu les échos des autres parents qui ont eu le même ressenti que moi.

C'est peut-être un peu déstructuré car je suis encore sous l'émotion et en recherche active de solutions pour nos enfants (pas seulement le mien mais pour ceux qui lui sont confiés chaque jour).

Maîtresse ne dit pas forcément bonjour le matin -par contre, elle dit bien bonjour aux papas !-

Maîtresse punit en privant de sport (elle me l'a dit "mais ça n'a eu aucun effet") Privé de sport combien de temps? la séance ou 5 min ? pour quelle raison ? si l'enfant se met en danger ou met en danger ses camarades, l'isoler quelques minutes est possible, non ?

Maîtresse se plaint de mon enfant à la sortie de midi ou du soir, alors que les autres parents sont là à attendre leur enfant : sont-ils obligés d'assister à ces remarques ? D'ailleurs elle a un tableau où elle affiche le comportement des élèves à l'entrée de la salle de classe, comme ça tous les parents peuvent dénigrer les enfants des autres "t'as vu celui là, il est toujours puni, ça doit être un sacré"

Il lui est arrivé de secouer un enfant car il s'est levé pour dire bonjour à un adulte entrant dans l'école sans demander la permission (Petite Section). Lorsque l'adulte lui a dit que secouer l'enfant n'était pas nécessaire, elle a répondu de façon agressive que c'était comme ça et pas autrement.

Elle dit elle-même que pour calmer un enfant, elle le "vexe" pour qu'il comprenne bien.

Alors, évidemment, quand on lui parle, elle répond que bon, elle en a 30 à gérer, en classe unique (PS/MS/GS)... blablabla... Ce que j'en pense c'est que c'est aussi ça être enseignant (même si le travail à 20-25 élèves est bien plus agréable et productif), lorsqu'on passe le concours, on sait pertinemment que l'on va travailler entouré d'enfants, tous différents, qu'il faudra avancer avec les parents parce que eux aussi ont leur rôle à jouer au sein de l'école...

Elle a une ATSEM toute la journée rien qu'à elle.

Elle a un cadre privilégié (il n'y a pas de cas particuliers -parents étrangers, violence, etc-, pas d'enfant en situation de handicap).

Je sais aussi qu'il lui arrive de se moquer des parents et/ ou des enfants. Comment et de qui as tu ces informations ?

Ce ne sont pas des "on dit", ce sont des choses vérifiées.

Même si j'ai échoué au CRPE, je ne peux pas dire que je n'y connais rien. J'ai fait des stages, j'ai travaillé en école maternelle, j'ai aussi mes propres enfants, ceux que j'ai gardé...

J'ai aussi une approche d'éducation bienveillante et de parentalité positive. Non je ne couve pas mes enfants, juste je ne souhaite pas les dresser. Je m'attends à ce qu'ils expriment leur ressenti, leur colère, qu'ils chahutent, et je sais qu'il faut qu'ils passent par là parce que leur cerveau et leur corps grandissent, que les connexions nouvelles se font chaque jour et qu'il leur faut expérimenter, échouer pour réussir, qu'il faut qu'ils apprennent petit à petit à gérer leurs émotions, que chaque enfant est différent et évolue à son rythme. Mais tout ça, je ne peux pas lui dire, car évidemment, elle souhaite que dans sa classe le silence et l'ordre règne, rien ne doit dépasser, et tous doivent obéir.

Je sais qu'il faut une certaine rigueur pour obtenir une ambiance d'écoute propice aux apprentissages et je ne peux en rien critiquer cela.

Seulement, lorsqu'on souhaite discuter avec elle, des problèmes que l'on rencontre avec son propre enfant, ou que l'on émette son point de vue, c'est l'enfant qui "prend". C'est-à-dire que concrètement, elle le punit plus facilement, ou le délaisse, ou le vexe devant le groupe classe. (j'ai eu écho par qui ? d'un élève dont c'était la 1e rentrée qui est resté toutes les récréations assis seul au milieu de la cour en pleurant)

De sorte que, la majorité des parents parle sur son dos, se plaint de son effet néfaste sur les enfants, mais personne n'ose l'aborder (il faut reconnaître qu'elle est agressive dès que l'on ose). Ceux qui ne se plaignent plus sont ceux qui ont finalement décidé de changer d'école. A mon sens ce n'est pas normal d'en arriver à préférer un autre établissement. Personnellement, je paie des impôts dans ma commune pour ce service éducatif + la garderie quand je travaille + les TAPE. Je vais devoir réorganiser de façon à ce que mon enfant se sente mieux (il se cache dans son lit, sous la table, hurle de ne pas vouloir voir maîtresse, répète à longueur de journée qu'elle est méchante, pleure en sortant de classe, pleure pour ne pas rentrer en classe, me fait des dessins de "bonhomme qui pleure en classe") mais payer davantage dans une autre commune pour tous ces services, comme le font les autres parents mécontents.

Comment vous, enseignant(s), prendriez vous ces critiques ?

Je compte bien reparler directement à cette enseignante, mais si je fais encore une fois face à un mur, qui dois-je contacter ? Le médiateur de l'éducation nationale ?

Merci de votre aide

Je ne me permettrai pas d'émettre un jugement, ne connaissant pas ton enfant ni la situation vue de l'autre côté...

Par contre, je te conseillerai de ne pas critiquer l'enseignante devant ton enfant...ça risque d'empirer la chose !

Et puis, imagine 30 enfants de PS/MS/GS qu'on laisserait chahuter pour qu'ils apprennent par eux mêmes.............. :unsure::cry: Ce que l'on peut accepter d'un ou deux enfants chez soi n'est plus possible à 30 dans une classe.

Pour le reste, laisse retomber l'émotion, prends RDV avec elle et parle lui.

et une dernière chose...méfiance avec "radio trottoir"...certains faits sont souvent amplifiés et déformés.

Tout pareil!

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  • 2 semaines plus tard...

Le seul comportement que l'on peut blâmer dans ce que tu décris est le fait de secouer un enfant. Mais cela est du ressort des parents de l'enfant en question.

End e qui concerne le reste, certes elle n'a pas l'air très agréable mais chacun a son caractère, et même si les enfants (et les parents!) préfèrent des maîtresses agréables, douces et gentilles (moi la première!) les autres ne sont pas pour autant de mauvaises maîtresses.

On ne secoue pas un enfant, même le sien. Et si j'avais été présente sans être la mère je serais intervenue, ça s'appelle de la veo, violence éducarive ordinaire.

Une maitresse agréable ça serait top, mais le minimum c'est une maitresse POLIE, apprendre à dire bonjour aux élèves, ça commence par le dire déjà entre adultes, tant des parents que de la maitresse, ça me parait incroyable que ça ne choque aucun des intervenants de ce post.

Vous n'aimeriez pas qu'une commerçante ou qu'un policier de réponde pas à vos salutations, pourquoi une enseignante pourrait-elle se le permettre ?

Privé de sport combien de temps? la séance ou 5 min ? pour quelle raison ? si l'enfant se met en danger ou met en danger ses camarades, l'isoler quelques minutes est possible, non ?

Privé de sport totalement. Apparemment il faisait des betises hors du groupe, personne n'était en danger, vu ce qu'elle m'a décrit. Qu'il soit rappelé à l'ordre est en revanche quelque chose d'important à mes yeux. Et qu'il apprenne à se comporter correctement avec le groupe, c'est qqch qu'il doit encore comprendre et apprendre, rien à redire là-dessus. Puni de séance, non. D'ailleurs je vous suggère de lire "éduquer sans punir" de Dr. Th. Gordon...

Je ne me permettrai pas d'émettre un jugement, ne connaissant pas ton enfant ni la situation vue de l'autre côté...

Par contre, je te conseillerai de ne pas critiquer l'enseignante devant ton enfant...ça risque d'empirer la chose !

Et puis, imagine 30 enfants de PS/MS/GS qu'on laisserait chahuter pour qu'ils apprennent par eux mêmes.............. :unsure::cry: Ce que l'on peut accepter d'un ou deux enfants chez soi n'est plus possible à 30 dans une classe.

Pour le reste, laisse retomber l'émotion, prends RDV avec elle et parle lui.

et une dernière chose...méfiance avec "radio trottoir"...certains faits sont souvent amplifiés et déformés.

Je ne critique pas l'enseignante devant mon enfant, mais que répondre quand il me dit à longueur de journée "maitresse elle est méchante " (et que j'entends ses camarades de classe dire la même chose !!). Cela dit, je ne vais certainement pas lui donner matière à ne pas aimer davantage, j'essaie d'etre au maximum motivante.

Je n'ai jamais suggéré qu'on laisse 30 élèves chahuter, et pour avoir travaillé qq temps dans les écoles, je sais bien que c'est complètement différent que d'en avoir 2 chez soi.

En ce qui concerne "radio trottoir", il ne s'agit pas de ragots que je compile pour satisfaire mon point de vue, il s'agit des parents concernés qui me disent les soucis qu'ils rencontrent/ont rencontré avec l'enseignante, mais qui n'iront pas plus loin puisque leur enfant est puni injustement si elle l'apprenait.

Je sais aussi qu'il lui arrive de se moquer des parents et/ ou des enfants. Comment et de qui as tu ces informations ?

Comme elle n'est pas très discrète il m'a juste fallu tendre l'oreille une ou deux fois pour l'entendre de sa propre bouche...

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Moi, ça m'est arrivé de priver un enfant de séance de motricité: qui dit règles de classe dit sanction. Avoir un règlement de classe qui ne sont que des parlottes, ça ne sert à rien. En plus dans un groupe de 30, bonjour l'effet de masse s'il n'y a pas un minimum de rigueur. J'ai appris par expérience avec les PS, qu'il ne faut rien laisser passer car ils en profitent un max et sont pour cela plus difficiles à gérer que des élèves d'élémentaire.

Mon élève avait frappé un autre élève de MS alors il ne pouvait pas rester dans le groupe: il est donc resté sous la surveillance de l'Atsem pendant que le reste du groupe faisait de la motricité. En rentrant, j'ai aussi insisté en expliquant le jeu ( mais je n'estime pas pour autant avoir vexé mon élève). C'est aussi pour lui faire comprendre qu'un comportement inadapté a des conséquences. Et qu'il a tout à y perdre. Toutes ces compétences sont en construction chez les élèves de maternelle. Ces comportements peuvent arriver mais à nous de les canaliser sans violence mais avec de la rigueur. Je ne cautionne pas pour autant le secouage, ni le manque de politesse: et là, je suis d'accord avec toi.

Quant à la parole de l'élève, il faut parfois aussi prendre du recul: anecdote de cette semaine. Un élève de ma classe a raconté à ses parents qu'il avait reçu une claque à la cantine. J'ai vu le papa furax le lendemain et il demandait rendez-vous au maire. Bilan: il n'y a jamais eu de claque et le petit "ange" qui d'ailleurs ne pose pas de problème par ailleurs a à peine eu une remontrance...

Demain, je m'attends à avoir un autre parent dans ma classe car lorsque je servais la collation, j'ai répété plusieurs fois qui voulait de l'eau, en nommant l'enfant qui préférait jouer avec ses couettes et sa voisine de table. Je ne l'ai donc pas servie. Elle s'est manifestée " j'ai pas eu d'eau" une fois mon tour terminé. Je ne l'ai pas servie : cela fait parti de nos règles établies...Je m''attends à recevoir une plainte pour "privation d'hydratation"... Cette année, j'ai l'impression de passer mon temps à devoir me justifier... alors que je passe plutôt bien auprès des parents d'élèves! Mais c'est aussi la société qui devient comme cela.

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Une maitresse agréable ça serait top, mais le minimum c'est une maitresse POLIE, apprendre à dire bonjour aux élèves, ça commence par le dire déjà entre adultes, tant des parents que de la maitresse, ça me parait incroyable que ça ne choque aucun des intervenants de ce post.

Vous n'aimeriez pas qu'une commerçante ou qu'un policier de réponde pas à vos salutations, pourquoi une enseignante pourrait-elle se le permettre ?

Je n'ai jamais dit que je trouvais ça normal, mais non cela ne me choque absolument pas. Il y a des gens malpolis partout, même dans l'éducation nationale.. Malheureusement.. Mais un enseignant ne peut pas être blâmé parce qu'il ne dit pas bonjour aux parents.. D'ailleurs un commerçant ou un policier non plus, même si c'est très désagréable, je suis bien d'accord.

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Moi, ça m'est arrivé de priver un enfant de séance de motricité: qui dit règles de classe dit sanction. Avoir un règlement de classe qui ne sont que des parlottes, ça ne sert à rien. En plus dans un groupe de 30, bonjour l'effet de masse s'il n'y a pas un minimum de rigueur. J'ai appris par expérience avec les PS, qu'il ne faut rien laisser passer car ils en profitent un max et sont pour cela plus difficiles à gérer que des élèves d'élémentaire.

Parfaitement d'accord.

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Une maitresse agréable ça serait top, mais le minimum c'est une maitresse POLIE, apprendre à dire bonjour aux élèves, ça commence par le dire déjà entre adultes, tant des parents que de la maitresse, ça me parait incroyable que ça ne choque aucun des intervenants de ce post.

Vous n'aimeriez pas qu'une commerçante ou qu'un policier de réponde pas à vos salutations, pourquoi une enseignante pourrait-elle se le permettre ?

Je n'ai jamais dit que je trouvais ça normal, mais non cela ne me choque absolument pas. Il y a des gens malpolis partout, même dans l'éducation nationale.. Malheureusement.. Mais un enseignant ne peut pas être blâmé parce qu'il ne dit pas bonjour aux parents.. D'ailleurs un commerçant ou un policier non plus, même si c'est très désagréable, je suis bien d'accord.

sauf qu'on a mission d'éducation auprès des enfants! ce n'est pas la même chose qu'un policier, ou qu'un commerçant (d'ailleurs les malaimables je n'y vais plus!)

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Bien sûr Marie16642, qu'il y a plein de choses choquantes dans ce que tu décris du comportement de la maîtresse.

On peut mettre en doute ce que tu dis, mais on peut aussi envisager que tu rapportes fidèlement la vérité ! et effectivement, c'est choquant, une enseignante qui ne dit pas bonjour, qui secoue une élève, qui se moque de ses élèves et de ses parents devant témoins.

Le nombre des enfants n'excuse rien. Même si cet effectif nous parle directement aux tripes en tant qu'enseignants, même si on se dit tous qu'avec 30 élèves on ne serait sans doute pas toute douceur et bienveillance permanente, il ne peut pas excuser ce dont tu témoignes.

Si j'étais à ta place, si je constatais avec objectivité les mêmes dysfonctionnements que toi, oui, je prendrais rdv avec la maîtresse. Et si ça ne suffisait pas, avec la directrice. Si je n'étais pas entendue, je me rapprocherais des représentants de parents d'élèves, dont le rôle est aussi de t'épauler dans tes relations avec l'école.

Une enseignante qui se permet ce que tu décris doit entendre que ce n'est pas normal.

Concrètement, ta question étant bien de savoir comment parler avec l'enseignante sans la braquer, il me semble que, dans un premier temps, il serait plus efficace de ne pas lui parler de ce que tu lui reproches, mais de te contenter d'exposer les difficultés rencontrées par ton enfant et de faire appel à elle en tant que professionnelle : y a-t-il des choses dans la classe qu'elle aurait observées et qui pourraient expliquer ces difficultés ? Que préconiserait-elle pour l'aider à construire une relation plus positive avec l'école ?

Cela lui laisserait la possibilité de peut-être prendre conscience des effets de son comportements sur les enfants, sans perdre la face.

Maintenant, si elle ne t'entendais pas... directrice, parents d'élèves.

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