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Un cocktail Molotov lancé dans un lycée de Tremblay-en-France (93) et la proviseure agressée physiquement


prof désécol

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Rien à voir non plus avec l'acharnement médiatique et politique de ses 20 dernières années sur les profs.

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La chronique de Raphaël Enthoven sur Europe 1, à propos de l'agression du collègue à Argenteuil:

"Les théoriciens du "racisme d’État" ont aujourd’hui du sang de prof sur les mains"

http://www.europe1.fr/emissions/la-morale-de-linfo/les-theoriciens-du-racisme-detat-ont-aujourdhui-du-sang-de-prof-sur-les-mains-2876876

 

Je reviens sur ce post avant d'éteindre mon ordi.

La thèse de l'auteur me paraît quand même assez poussée, surtout que les 1ères infos parues n'ont pas été confirmées par l'enseignant. Lier ainsi une idéologie (l'antiracisme politique) et un fait divers avant les résultats de l’enquête, c'est risqué. L'époque est à la confusion.

Modifié par lecavalier
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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/10/19/97001-20161019FILWWW00153-un-lyceen-menace-une-directrice-avec-un-cocktail-molotov.php

 

Citation

Un lycéen menace la directrice avec un cocktail Molotov

Trois jeunes gens, dont un lycéen, ont été interpellés aujourd'hui après avoir insulté une proviseure devant un lycée parisien et menacé de mettre le feu à l'établissement, selon une source policière.

Le lycéen, de terminale, avait été sanctionné par la proviseure du lycée Emile Dubois dans le XIVe arrondissement de Paris. Raccompagné à la porte de sortie par la chef d'établissement, il y a retrouvé deux jeunes hommes et le ton est monté, avec insultes et menaces. 

Appelée par la proviseure, la police a interpellé les trois personnes, dont l'une portait sur lui un cocktail Molotov. Des engins pyrotechniques (pétards) ont été retrouvés dans le scooter des jeunes gens garé à proximité. Le rectorat a confirmé cette information de BFMTV. Il n'y a pas eu d'agression physique. 

 

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Je suis en train de regarder "C dans l'air" sur la 5, qui a comme sujet ce soir "Policiers / Proviseurs : l'autorité en danger", mais qui a fort heureusement dévié de "Proviseurs" vers "Enseignants", et pas mal de choses ont été dites.

Ça repasse vers 22h30.

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il y a une heure, Goëllette a dit :

Je suis en train de regarder "C dans l'air" sur la 5, qui a comme sujet ce soir "Policiers / Proviseurs : l'autorité en danger", mais qui a fort heureusement dévié de "Proviseurs" vers "Enseignants", et pas mal de choses ont été dites.

Ça repasse vers 22h30.

Avec les mêmes invités qui disent à chaque fois qu'on coûte trop cher, qu'on est trop souvent absent et qu'on est des corporatistes contre toutes les réformes ?

Non parce que si c'est ceux qui ont allumé l'incendie qui en discutent... bof.

 

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Le 18/10/2016 à 18:40, lecavalier a dit :

 

Des nouvelles de cette agression (sans lien avec celle de Tremblay-en-France) :

http://www.dna.fr/edition-de-strasbourg/2016/10/20/professeur-agresse-en-cours-un-mineur-interpelle

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Professeur agressé : contrôle judiciaire, placement en centre éducatif décidé

8h45. Un mineur de 15 ans (et non 16 ans), connu de la police, a été interpellé par la police mercredi 17h dans le cadre de l'enquête sur l'agression d'un professeur de mathématiques en plein cours, lundi au lycée Jean-Frédéric-Oberlin de Strasbourg. Domicilié dans le quartier de la gare, il l est actuellement en garde à vue au commissariat.

Lundi vers 13h45, un intrus avait pénétré dans une salle de classe du lycée Oberlin, situé dans le quartier de la Krutenau à Strasbourg, pour perturber le cours. Le professeur, en cherchant à le faire quitter les lieux, avait été frappé à plusieurs reprises au visage. Il n'avait pas été sérieusement blessé mais son médecin traitant lui avait délivré une ITT (incapacité totale de travail) de trois jours.

L'agresseur avait ensuite pris la fuite.

Le jeune homme a été présenté aux services du procureur ce jeudi après-midi. Il a reconnu les faits.

17h30 : Le mineur de 15 ans, mis en cause dans l'agression d'un enseignant au lycée Oberlin à Strasbourg, a été placé sous contrôle judiciaire ; il fera par ailleurs l'objet d'un placement en centre éducatif fermé. Interpellé mercredi, il a reconnu les faits qui lui sont reprochés.

 

 

Modifié par prof désécol
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http://www.lunion.fr/829296/article/2016-10-28/condamnes-pour-avoir-agresse-un-directeur-d-ecole-a-chalons

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Condamnés pour avoir agressé un directeur d'école à Châlons

Fin septembre, le rendez-vous à l’école avait dégénéré. Jeudi 27 octobre 2016, devant le tribunal, les deux ex-concubins ont tenté de minimiser les faits. Sans succès.

L’affaire avait fait du bruit et ému les autres parents d’élèves de l’école, début octobre. C’était juste après le premier passage au tribunal du couple poursuivi pour avoir exercé des violences sur le directeur de l’école Lapie-Verbeau de Châlons-en-Champagne. Le dossier avait alors été renvoyé à une date ultérieure.

Les faits remontent au 29 septembre. Ce matin-là, dès 8 h 45, un élève particulièrement turbulent se bat avec l’un de ses camarades. Le directeur de l’établissement s’interpose, emmène le fautif dans son bureau. Comme il ne se calme pas, il appelle sa mère pour qu’elle vienne le chercher. Celle-ci arrive dans l’établissement scolaire à 11 h 30, avec son compagnon, qui n’est pas le père de l’enfant.

Rapidement, le ton monte. Elle accuse le directeur d’avoir maltraité son fils. La discussion s’envenime. Le beau-père, pour calmer la situation, demande alors un justificatif de la part de l’enseignant pour expliquer les nombreuses absences du «  gamin  » à l’académie. «  Il est diagnostiqué hyperactif, d’ailleurs il est maintenant dans un établissement spécialisé  », justifie le concubin, hier à l’audience. Devant le refus du directeur de l’école, la discussion déjà «  tendue  » dégénère. Deux instituteurs de l’école entendent «  hurler  » dans le bureau. La famille est priée de quitter les lieux. L’homme attrape alors un bâton qui sert de cale pour la porte, et le lance en direction du directeur. «  Je voulais simplement le repousser, je n’aurais jamais osé le lancer dans sa direction.  » Dans la foulée, sous les yeux des deux témoins, la mère envoie une gifle.

Jeudi après-midi, les prévenus étaient jugés au tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne. Nabil El Baz, déjà en détention pour une autre affaire de violence, a écopé de huit mois de prison ferme supplémentaires, plus deux mois de révocation d’un précédent sursis. Sa désormais ex-compagne, qui n’avait aucune mention sur son casier judiciaire, a, elle, été condamnée à six mois de prison avec sursis. Visiblement leurs explications n’ont pas vraiment été convaincantes...

 

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"Les sanglots longs des agressions de l'automne

blessent les profs d'une langueur monotone ..."

 

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Le témoignage de l'enseignant qui a eu la mâchoire fracturée par un élève mi-octobre :

http://www.nordlittoral.fr/faits-divers/agression-a-calais-un-lyceen-fracture-la-machoire-de-son-prof-ia0b0n353229

Citation

Agression à Calais: un lycéen fracture la mâchoire de son prof

18/10/2016

Hervé Codron est professeur au lycée professionnel Coubertin. Vendredi matin, à la suite d’une altercation avec un élève, il se retrouve avec la mâchoire fracturée

Hervé Codron a accepté d’être pris en photo pour alerter sur ces faits.

Dans sa chambre, à l’hôpital Duchenne de Boulogne, Hervé Codron a encore le côté gauche du visage violet et enflé. Et il a l’air un peu perdu. Vendredi matin, il est en plein cours avec une classe de terminale CAP. Professeur au lycée professionnel Coubertin, il y donne un cours d’électricité. «  On était en train de faire des travaux pratiques de montage. Il y avait deux élèves qui ne faisaient rien depuis une demi-heure, et je leur ai dit que j’allais les faire sortir. À ce moment-là, ils ont pris des armoires mobiles et m’ont coincé dans un angle de la salle pour que je ne puisse pas prévenir le surveillant. Au bout d’un moment, j’y ai mis toutes mes forces et j’ai réussi à repousser les armoires. J’ai pris les deux élèves et je les ai mis dehors. À ce moment-là, il y en a un qui s’est retourné et qui m’a mis un coup de poing.  »

Après le coup, Hervé est désorienté et ne se souvient plus exactement de ce qui s’est passé, si ce n’est que le professeur de la classe voisine a accouru. Mais il se souvient de la violence du coup et de l’effet qu’il a eu sur sa mâchoire : «  Vous avez déjà tapé dans de la biscotte ? Ça a fait pareil là. J’ai entendu un crac et j’ai senti plusieurs dents tomber. J’ai tout de suite compris que ma mâchoire était cassée.  »

La suite, Hervé ne s’en souvient pas précisément, encore sous le choc d’avoir été frappé par un élève. «  C’est un peu comme quand on se brûle et qu’on ne s’en rend pas compte tout de suite, vous voyez.  » Hervé est d’abord transporté aux urgences, à l’hôpital de Calais. Après des examens, on lui confirme qu’il a la mâchoire fracturée et qu’il va devoir aller à Boulogne ou à Lille pour être opéré.

Lundi après-midi, à Boulogne, il ne savait pas encore très bien ce qui allait lui arriver. «  Peut-être que je vais aller à Lille, ou que je vais rester à Boulogne. Ils doivent me réparer la mâchoire.  » Depuis vendredi, il est sous de puissants antidouleurs. Il montre son hématome, qui descend jusqu’à la moitié de son torse. «  Là, je peux vous parler, mais hier, ce n’était pas possible, je devais écrire. J’étais enflé sur tout le visage, la gorge, et la poitrine… ça faisait le triple de volume. Je ne peux pas vraiment ouvrir la bouche, je dois boire avec une paille. Du jour au lendemain, je ne pouvais plus parler, ça fait drôle.  »

Trois jours après, le sentiment qui domine chez Hervé, c’est l’incompréhension. «  Je n’aurais jamais cru qu’un élève ferait ça, je ne me suis pas méfié. Je suis encore sidéré. Mais je suis aussi attristé et déçu. La relation entre un enseignant et un élève, ça doit être de la confiance. Imaginez qu’il prenne un tournevis. Il ne faut pas tomber dans la paranoïa, mais… Des fois, je me remets en cause, il ne faut pas mettre tous les élèves dans le même sac. Dans la classe, il y aura toujours des élèves qui ne seront pas intéressés, et qui pourrissent le cours pour les autres. Mais je n’ai pas compris, je ne me suis pas méfié, ils ne sont pas comme ça ! Je ne suis pas là pour juger.  »

Aujourd’hui, Hervé veut avant tout se soigner. À 59 ans, il n’est pas encore à la retraite, et se demande bien s’il va pouvoir aller jusque-là, une fois sa mâchoire réparée. «  Il me reste cinq ans à travailler… et je ne sais pas comment je vais le faire.  »

 

 

Modifié par prof désécol
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