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Coup de gueule orthophoniste


Pimouss

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On m’a conseillé “opendyslexic”, police de caractère gratuite. J’utilise aussi dysvocal, par contre je crois que c’est payant.

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Il y a 14 heures, doubleR a dit :

Et ben figure toi que lors de la dernière conférence péda que nous avons eu (sur la lecture au cycle 2) animés par 2 auteurs et chercheurs, on nous a dit que finalement c'était le times new roman qu'il fallait utiliser car les petits traits sous les lettres permettent de bien les stabiliser .. du coup je ne m’embête plus je reste en times 14 voir 16 . 

Bon à savoir, MERCI 

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J'ai eu ce mois-ci une conversation téléphonique avec une (jeune) orthophoniste, pour parler d'une de mes élèves. Je lui ai expliqué ce que je pensais, la façon dont je procédais pour l'aider, lui ai expliqué mes limites...et elle a été visiblement convaincue. J'ai été très contente de la discussion, ...c'est bien la première fois que j'ai un retour positif.. (la dernière, c'était yakafokon...)...Comme quoi, y a des compétents/incompétents partout, des sympas/pas sympas, et des ouverts/pas ouverts partout....

Je repenserai à elle la prochaine fois que je sens moyennement le dialogue avec une autre ortho..

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Il y a 3 heures, Crac a dit :

Est-ce le problème, ici ? Tu n'as pas dit que la mère n'était pas en mesure de comprendre l'orthophoniste, ni te renseigner mais qu'elle t'avait renvoyé à l'orthophoniste ... Le problème de la langue française, c'est autre chose qui n'a rien à voir avec le fait de se déresponsabiliser de son rôle de parent. 

Personnellement, je pense qu'en l'absence de PAP, tout irait mieux pour les enfants si chacun restait à sa place, faisait son job et se faisait mutuellement confiance. Comme le soulignait Cpette, un orthophoniste n'a pas les compétences pour donner des conseils pédagogiques à l'enseignant qui n'a pas les compétences pour comprendre les tenants et aboutissants de tel ou tel problème médical, ce qui n'empêche pas de dialoguer avec les parents ! 

Je répondais à un interlocuteur pas à mon problème initial. 

Si chacun restait "à sa place" c est sûr qu on aurait moins de boulot mais vu que l EN à créer des situations intenables avec des "vides" on essaie de boucher des trous et de sauver ce qui peut l être. Sans notre " expertise", les troubles dys ne seraient jamais dépistés à temps par exemple.

Je retiens la réponse de la collègue au dessus: au final c est vrai que c est la 1ere ortho spéciale que j ai rencontrée. Les autres demandent l autorisation des parents et une fois donnée nous tiennent au courant. De vrais partenaires.

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Je trouve que la fourniture d'un bilan écrit (aux parents bien entendu) est gage de professionnalisme de la part de l'orthophoniste car ça permet aux parents de pouvoir le présenter aux autres professionnels qui agissent avec l'enfant s'ils le souhaitent.
Et si je ne comprends pas tout dans ces bilans (que j'ai déjà au plusieurs fois l'occasion de lire), j'en comprends parfaitement la partie qui m'intéresse au niveau de l'enseignement et ça m'aide bien.

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Il y a 1 heure, NancyDrew a dit :

Oui on n'a pas forcément besoin "DU" bilan ortho, mais de pistes compréhensibles.

Ayant à dealer avec des orthos toute la semaine, j'ai vraiment tous les types de réponses, y compris une qui refuse de me prendre au téléphone, ne communique que vers le médecin scolaire malgré l'accord des parents... pratique.

C'est sur ça que je tique: si il y a accord des intéressés, le secret médical est levé non? Sinon on ne pourrait jamais savoir que tel ou tel élève à un handicap/trouble particulier? 

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  • 8 mois plus tard...

Bonjour,

Je viens de me prendre une gifle par le retour de ma directrice à propos de mon échange avec une orthophoniste.

Je suis enseignante spécialisée et je m’occupe d’un petit de ce1 pour qui nous nous posons des questions. La maman nous a transmis les coordonnées de l’orthophoniste pour faire un point. J’appelle et je lui fais part de mes observations et de mes hésitations. J’attends des conseils et sa vision des choses.Très peu de réponse...

Mais surtout, ensuite, elle est allée tout raconter à la maman en disant que j’avais été très cassante avec son enfant été qu’elle avait été choquée (je résume). Là, j’avoue me poser plusieurs questions : la discrétion professionnelle ne vaut elle que dans un sens? Ne peut-on pas avoir un échange sans qu’un rapport aux parents soit fait ? Si malentendu, pourquoi ne m’en a- t-elle pas fait part ? Surtout qu’elle n’a pas rédigé de bilan sur lequel nous pouvons nous appuyer...

Conséquence: je retiens son nom et la black-liste. Si elle n’est pas capable d’avoir une attitude professionnelle, j’en suis désolée mais je ne suis pas responsable. Non?

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il y a 24 minutes, ticapio a dit :

Bonjour,

Je viens de me prendre une gifle par le retour de ma directrice à propos de mon échange avec une orthophoniste.

Je suis enseignante spécialisée et je m’occupe d’un petit de ce1 pour qui nous nous posons des questions. La maman nous a transmis les coordonnées de l’orthophoniste pour faire un point. J’appelle et je lui fais part de mes observations et de mes hésitations. J’attends des conseils et sa vision des choses.Très peu de réponse...

Mais surtout, ensuite, elle est allée tout raconter à la maman en disant que j’avais été très cassante avec son enfant été qu’elle avait été choquée (je résume). Là, j’avoue me poser plusieurs questions : la discrétion professionnelle ne vaut elle que dans un sens? Ne peut-on pas avoir un échange sans qu’un rapport aux parents soit fait ? Si malentendu, pourquoi ne m’en a- t-elle pas fait part ? Surtout qu’elle n’a pas rédigé de bilan sur lequel nous pouvons nous appuyer...

Conséquence: je retiens son nom et la black-liste. Si elle n’est pas capable d’avoir une attitude professionnelle, j’en suis désolée mais je ne suis pas responsable. Non?

J'ai le même sentiment que toi : il semblerait que la discrétion professionnelle soit à sens unique. Les PE sont invités à faire des paperasses pour ci, pour ça, des gevasco, des PPRE et j'en passe... Dès qu'on essaye d'avoir des retours sur les professionnels de soin : silence radio, ils se drapent derrière le sacro-saint "secret médical". 

Et pire : quand on les accueille en équipe de suivi, nous avons droit à la leçon de morale sur ce qu'il convient de faire ou de ne pas faire. Vécu cette semaine encore : une orthophoniste qui suit un petit garçon autiste scolarisé chez nous qui nous dit sans sourciller le moins du monde : "avec nous ça se passe très bien en groupe de parole, je ne comprends pas les difficultés que vous pouvez avoir...." Elle a juste oublié que son groupe de parole est composé de 3 enfants pour deux adultes et que nous on doit se dépatouiller avec 28 autres élèves. Et quand je lui ai fait la remarque, elle a levé les yeux au ciel d'un air agacé. 

Décidément, on ne vit vraiment pas dans le même monde.

En tout cas, j'ai maintenant bien à l'esprit que les orthophonistes sont des marchands comme les autres et que leur intérêt principal est celui de leur chiffre d'affaire. Ne pas se froisser avec les parents, surtout pas ! 

 

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Je vais aussi me plaindre, c'était le jour ! Ce matin, alors que j'ai une petite qui a de trèèèèèèèèès grosses difficultés, qui ne produit rien, ne parle pas,  ne suit pas le mouvement par mimétisme (comme sortir son livre ou son ardoise) bref pour qui c'est un  peu la catastrophe. J'en parle à la mère.  (cela fait quand même plusieurs fois que j'aborde le sujet, elle est encore dans le déni). Elle me répond que l'orthophoniste lui avait dit que ce n'était qu'un problème de déclic, que tout allait venir, elle allait la débloquer. Je lui ai répondu que c'était parfait mais que si elle pouvait le faire avant la fin de l'année ce serait bien...

Et cette AM, la manma, d'une élève me dit que les séances le jeudi soir en orthophoniste se passaient très mal car sa fille était épuisée, excitée et par conséquent l'orthophoniste demandait quelle matinée cela générait  le moins pour que la petite aille à son cabinet. J'en suis restée bouche bée. J'ai failli lui demander s'il fallait que moi je prenne à la place le créneau du jeudi soir ! A part ces deux mésaventures, j'ai toujours eu des rapports corrects avec les orthophonistes (sauf celui du sessad mais c'est une autre histoire).

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Le 28/01/2018 à 14:44, NancyDrew a dit :

Incroyable! Je demande, s'il te plaît, une source écrite, un site ou quelque chose. Si tes formateurs ne te l'ont pas fournie, je resterais dans le doute sur ce genre d'affirmation. Les serifs ne sont pas "sous" les lettres, ils sont à chaque fin et début de trait de la lettre. C'est Opendyslexic qui stabilise la lettre parce que le "gras" est coulé vers le bas.

Ce sont les auteurs d'Etincelles (hatier) . Je pense qu'ils disaient entre times et arial (car moi on m'avait dit qu'il fallait utiliser arial)

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