leene Posté(e) 7 janvier 2004 Posté(e) 7 janvier 2004 Bonjour, Voila je participe avec mes 2 classes (2 mi-temps en Ce1) au projet d'exposition Arts Plastiques sur le thème de la Cité Idéale s'inscrivant dans le cadre de Lille 2004 et je souhaite donc aborder le thème en Lecture et production d'écrits . je recherche diverses poésies traitant du thème de la ville, de l'habitation etc.... j'en ai quelques unes mais je suppose que vous devez en avoir d'autres dans vos tiroirs.... si ça vous interesse je pourrais mettre ici le projet quand il sera tapé.... merci leene
clarisse Posté(e) 7 janvier 2004 Posté(e) 7 janvier 2004 L'arbre Perdu au milieu de la ville L'arbre tout seul, à quoi sert-il ? Les parkings, c'est pour stationner, Les camions pour embouteiller, Les motos pour pétarader, Les vélos pour se faufiler. L'arbre tout seul, à quoi sert-il ? Les télés, c'est pour regarder, Les transistors pour écouter, les murs pour la publicité, les magasins pour acheter. L'arbre tout seul, à quoi sert-il ? Les maisons, c'est pour habiter Les bétons pour embétonner Les néons pour illuminer, Les feux rouges pour traverser. L'arbre tout seul, à quoi sert-il ? Les ascenseurs, c'est pour grimper Les présidents pour présider, Les montres pour se dépêcher, Les mercredi pour s'amuser. L'arbre tout seul, à quoi sert-il ? Il suffit de le demander A l'oiseau qui chante à la cime. Jacques CHARPENTREAU et à la maniere de J Charpentreau http://ecchatel.edres74.ac-grenoble.fr/sit...XPECR/ecole.htm @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@ et puis http://www.ac-versailles.fr/etabliss/bonne...eation.htm#ecol L'école, de Jacques Charpentreau Dans notre ville, il y a Des tours, des maisons par milliers, Du béton, des blocs, des quartiers, Et puis mon coeur, mon coeur qui bat Tout bas. ### Dans notre quartier, il y a Des boulevards, des avenues, Des places, des ronds-points, des rues, Et puis mon coeur, mon coeur qui bat Tout bas. ### Dans notre rue, il y a Des autos, des gens qui s'affolent Un grand magasin, une école, Et puis mon coeur, mon coeur qui bat Tout bas. ### Dans cette école, il y a Des oiseaux chantant tout le jour Dans les marronniers de la cour. Mon coeur, mon coeur, mon coeur qui bat Est là.. Jacques Charpentreau, clarisse
nanie0410 Posté(e) 7 janvier 2004 Posté(e) 7 janvier 2004 l'embouteillage de jacques charpentreau http://membres.lycos.fr/fichesinfo/textes/embouteillage.pdf J'étais perdue... J'étais perdue dans la ville entre les façades noires et les boutiques bariolées, j'étais perdue parmi la foule. J'avais perdu mon nom et le chemin de ma maison. C'est en suivant un pigeon puis un couple de pinsons qu'au détour des violettes et du bleu des arbres j'ai retrouvé mon nom et le chemin de ma maison. Luce Guilbaud voilà. nanie
leene Posté(e) 8 janvier 2004 Auteur Posté(e) 8 janvier 2004 merci beaucoup juste ce que je peux dire c'est que j'ai commence le projet ce matin et mes eleves sont a fond dedans .... des que j'ai le courage de taper sur l'ordi le projet je vous le mets ici mais si vous avez d'autres poesies ou textes parlant de la ville, des habitations etc... je suis preneuse!!!! merci beaucoup leene
Lafouyne Posté(e) 5 novembre 2007 Posté(e) 5 novembre 2007 Ce post m'intéresse particulièrement! Si vous connaissez d'autres beaux poèmes sur la ville, je suis preneuse!
manon7862 Posté(e) 17 novembre 2010 Posté(e) 17 novembre 2010 UP. Je cherche également une poésie sur la ville pour mes CM1. Celle ci -dessus me semblent trop faciles. Si vous aviez ça dans vos disque dur ça serait vraiment chouette. Merci d'avance Manon
cbelot Posté(e) 23 novembre 2010 Posté(e) 23 novembre 2010 ce livre la ville en poésie beaucoup de poésies sur Paris sur cette page Il s’en passe des choses dans ma cité Il s’en passe des choses dans ma cité. Il n’y a qu’à regarder. Moi, un jour, j’ai dit: “J’arrête, je regarde.” J’ai posé par terre mes deux sacs. Je me suis assis. J’ai regardé. Les gens venaient Les gens marchaient Les gens passaient Les gens tournaient Les gens filaient Les gens glissaient Les gens dansaient Les gens parlaient Gesticulaient Les gens criaient Les gens riaient Les gens pleuraient Disparaissaient. Il s’en passe des choses dans ma cité. Il n’y a qu’à regarder. On voit de tout, on peut tout voir. Mais ce qu’on ne voit jamais dans ma cité, c’est un regard. Un regard qui vous regarde et qui s’attarde. Les gens naissaient Les gens vivaient Les gens mourraient. Et moi, je restais sur mon banc de pierre, encadré par mes deux sacs. Je regardais. C’est merveilleux: partout où il y a des femmes, partout où il y a des hommes, Partout il y a la vie. J’aurai dû me lever. Leur tendre la main. Leur dire: “Salut. Bonjour! J’existe. Et vous? Vous existez?” Je suis resté assis. Le plus souvent, c’est ainsi que les choses se passent. Guy Foissy Dans Paris Dans Paris il y a une rue ; Dans cette rue il y a une maison ; Dans cette maison il y a un escalier ; Dans cet escalier il y a une chambre ; Dans cette chambre il y a une table ; Sur cette table il y a un tapis ; Sur ce tapis il y a une cage ; Dans cette cage il y a un nid ; Dans ce nid il y a un œuf, Dans cet œuf il y a un oiseau. L'oiseau renversa l'œuf; L'œuf renversa le nid ; Le nid renversa la cage ; La cage renversa le tapis ; Le tapis renversa la table ; La table renversa la chambre ; La chambre renversa l'escalier ; L'escalier renversa la maison ; la maison renversa la rue ; la rue renversa la ville de Paris. Paul Eluard
magp Posté(e) 23 novembre 2010 Posté(e) 23 novembre 2010 sur ce site il y a une thématique sur les poemes sur la ville (je les ai pas lu, je viens de découvrir le site) site printemps des poetes
delphinie Posté(e) 23 novembre 2010 Posté(e) 23 novembre 2010 Il y a aussi une chanson que j'adore : des Fabulous Trobadors En poésie : Les gratte-ciel A New York City, Sam se sent tout petit Quand il regarde en l'air, pour voir un peu de bleu, il se cogne les yeux contre le béton et le verre des gratte-ciel, plantés serrés comme des arbres dans la forêt. Corine Albaut
cbelot Posté(e) 23 novembre 2010 Posté(e) 23 novembre 2010 A mon tour je propose deux textes de Grand Corps Malade : Enfant de la ville pour l'écouter : ici les paroles : J'avoue que c'est bon de se barrer à la mer ou à la campagne Quand tu ressens ce besoin, quand ton envie de verdure t'accompagne Nouvelles couleurs, nouvelles odeurs, ça rend les sens euphoriques Respirer un air meilleur ça change de mon bout de périphérique Est-ce que t'as déjà bien écouté le bruit du vent dans la forêt Est-ce que t'as déjà marché pieds nus dans l'herbe haute, je voudrais Surtout pas représenter l'écolo relou à 4 centimes Mais la nature nourrit l'homme et rien que pour ça faut qu'on l'estime Donc la nature je la respecte, c'est peut-être pour ça que j'écris en vers Mais c'est tout sauf mon ambiance, j'appartiens à un autre univers Si la campagne est côté face, je suis un produit du côté pile Là où les apparts s'empilent, je suis enfant de la ville Je sens le cœur de la ville qui cogne dans ma poitrine J'entends les sirènes qui résonnent mais est-ce vraiment un crime D'aimer le murmure de la rue et l'odeur de l'essence J'ai besoin de cette atmosphère pour développer mes sens Refrain : Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit J'aime la foule quand ça grouille, j'aime les rires et les cris J'écris mon envie de croiser du mouvement et des visages Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages Je trempe ma plume dans l'asphalte, il est peut-être pas trop tard Pour voir un brin de poésie même sur nos bouts de trottoirs Le bitume est un shaker où tous les passants se mélangent Je ressens ça à chaque heure et jusqu'au bout de mes phalanges Je dis pas que le béton c'est beau, je dis que le béton c'est brut Ca sent le vrai, l'authentique, peut-être que c'est ça le truc Quand on le regarde dans les yeux, on voit bien que s'y reflètent nos vies Et on comprend que slam et hip-hop ne pouvaient naître qu'ici Difficile de traduire ce caractère d'urgence Qui se dégage et qu'on vit comme une accoutumance Besoin de cette agitation qui nous est bien familière Je t'offre une invitation pour cette grande fourmilière J'suis allé à New York, je me suis senti dans mon bain Ce carrefour des cultures est un dictionnaire urbain J'ai l'amour de ce désordre et je ris quand les gens se ruent Comme à l'angle de Broadway et de la 42ème rue Refrain : Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit J'aime la foule quand ça grouille, j'aime les rires et les cris J'écris mon envie de croiser du mouvement et des visages Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages Je me sens chez moi à Saint-Denis, quand y'a plein de monde sur les quais Je me sens chez moi à Belleville ou dans le métro New-yorkais Pourtant j'ai bien conscience qu'il faut être sacrément taré Pour aimer dormir coincé dans 35 mètres carrés Mais j'ai des explications, y'a tout mon passé dans ce bordel Et face à cette folie, j'embarque mon futur à bord d'elle A bord de cette pagaille qui m'égaye depuis toujours C'est beau une ville la nuit, c'est chaud une ville le jour Moi dans toute cette cohue je promène ma nonchalance Je me ballade au ralenti et je souris à la chance D'être ce que je suis, d'être serein, d'éviter les coups de surin D'être sur un ou deux bons coups pour que demain sente pas le purin Je suis un enfant de la ville donc un fruit de mon époque Je vois des styles qui défilent, enfants du melting-pot Je suis un enfant tranquille avec les poches pleines d'espoir Je suis un enfant de la ville, ce n'est que le début de l'histoire Saint Denis pour l'écouter : ici les paroles : j'voudrais faire un Slam pour une grande dame que j'connais depuis tout petit j'voudrais faire un Slam pour celle qui voit ma vieille canne du lundi au samedi j'voudrais faire un Slam pour une vieille femme dans laquelle j'ai grandi j'voudrais faire un Slam pour cette banlieue nord de paname qu'on appelle saint denis prends la ligne D du RER et erre dans les rues sévères d'une ville pleine de caractère prends la ligne 13 du métro et va bouffer au MacDo, dans les bistros d'une ville pleine de bonnes gos et de gros clandos si t'aimes voyager, prends le tramway et va au marché en 1h tu traverseras Alger et Tanger, tu verras des yougos et des roms et puis j'temmènerai à Lisbonne et à 2 pas de New Delhi et de Karachi t'as vu, j'ai révisé ma géographie j't'emmènerai bouffer du maffé à Bamako et à Yamoussoukro ou si tu préfères, on ira juste derrière manger une crêpe là où ça sent Kimper avec un petit air du Finistère et en repassant par Tiziouzou, on ira aux Antilles là où y a des grosses renoies qui font "toi aussi, là ka ou ka fé là, ma fille?" au marché de Saint Denis, il faudra rester zik-phy mais si t'aimes pas être bousculer, il faudra rester zen alors tu prendras des accents plein les tympans et des odeurs plein le zen après le marché on ira chez moi, rue de la République le sanctuaire des affaires et des magasins pas chers la rue préférée des petites rebeues bien sapées aux petits talons et aux cheveux blonds péroxydés devant les magasins de zouk, je t'apprendrai la danse les après-midis de galère, tu connaîtras l'errance si on va à la poste, je t'enseignerai la patience la rue de la République mène à la basilique où sont enterrés tous les rois de France, tu dois le savoir, après géographie, petite leçon d'histoire derrière ce bâtiment monumental, j't'emmène au bout de la ruelle dans un p'tit lieu plus convivial, bienvenue au café culturel!!! on y va pour discuter, pour boire ou jouer aux dames certains vendredis soirs, y a même des soirées Slam si tu veux manger pour 3 fois rien je connais bien tous les petits coins un peu poisseux on y retrouvera tous les vauriens, toute la jet-set des aristos crasseux le soir, y a pas grand chose à faire y a pas grand chose d'ouvert à part le cinéma du stade où les mecs viennent en bande, bienvenue à caille-ra land! ceux qui sont là rêvent de dire un jour "je pèse!" et connaissent mieux Kool Shen sous le nom de Bruno Lopez c'est pas une ville toute rose mais c'est une ville vivante il s'y passe toujours quelque chose, pour moi, elle est kiffante j'connais bien ses rouages, j'connais bien ses virages y a tout le temps du passage, y a plein d'enfants pas sages j'veux écrire une belle page, ville aux mille visages Saint Denis centre, mon village j'ai 93200 raisons de te faire connaître cette agglomération t'as 93200 façons de découvrir ses attractions à cette putain de cité, je suis plus qu'attaché même si j'ai envie de mettre des taquets aux arracheurs de portable d'la place du Caquet Saint Denis, ville sans égale, Saint Denis, ma capitale, Saint Denis ville peu banale où à Carrefour, tu peux même acheter de la choucroute Hallal là-bas, on est fier d'être Dieunisiens, j'espère qu't'es convaincu et si tu me traites de Parisien, j't'enfonce ma béquille dans l'c... non! moi, j'voudrais faire un Slam pour une grande dame que j'connais depuis tout petit j'voudrais faire un Slam pour celle qui voit ma vieille canne du lundi au samedi j'voudrais faire un Slam pour une vieille femme dans laquelle j'ai grandi j'voudrais faire un Slam pour cette banlieue nord de paname qu'on appelle Saint Denis
lilac31 Posté(e) 24 novembre 2010 Posté(e) 24 novembre 2010 Il y a aussi "les villes" de Luce Guilbaud Les villes qui ne dorment jamais Ne savent pas que la nuit est noire, Que les étoiles se réunissent et dansent, Que les chats-huants chahutent avec les rossignols, Que les villages ont des silences Et des petites musiques de nuit. Mais elles s’en moquent les villes. Elles jouent avec les néons, Les feux rouges et les réverbères. La nuit, elles font la fête les villes, Elles se couchent à l’aube Et leurs paupières clignotent Sur leurs rêves d’avenir et d’avenues.
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