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Poésies sur le thème de la ville


leene

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Bonjour,

Voila je participe avec mes 2 classes (2 mi-temps en Ce1) au projet d'exposition Arts Plastiques sur le thème de la Cité Idéale s'inscrivant dans le cadre de Lille 2004 et je souhaite donc aborder le thème en Lecture et production d'écrits .

je recherche diverses poésies traitant du thème de la ville, de l'habitation etc.... j'en ai quelques unes mais je suppose que vous devez en avoir d'autres dans vos tiroirs....

si ça vous interesse je pourrais mettre ici le projet quand il sera tapé....

merci

leene

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L'arbre

Perdu au milieu de la ville

L'arbre tout seul, à quoi sert-il ?

Les parkings, c'est pour stationner,

Les camions pour embouteiller,

Les motos pour pétarader,

Les vélos pour se faufiler.

L'arbre tout seul, à quoi sert-il ?

Les télés, c'est pour regarder,

Les transistors pour écouter,

les murs pour la publicité,

les magasins pour acheter.

L'arbre tout seul, à quoi sert-il ?

Les maisons, c'est pour habiter

Les bétons pour embétonner

Les néons pour illuminer,

Les feux rouges pour traverser.

L'arbre tout seul, à quoi sert-il ?

Les ascenseurs, c'est pour grimper

Les présidents pour présider,

Les montres pour se dépêcher,

Les mercredi pour s'amuser.

L'arbre tout seul, à quoi sert-il ?

Il suffit de le demander

A l'oiseau qui chante à la cime.

Jacques CHARPENTREAU

et à la maniere de J Charpentreau

http://ecchatel.edres74.ac-grenoble.fr/sit...XPECR/ecole.htm

@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

et puis

http://www.ac-versailles.fr/etabliss/bonne...eation.htm#ecol

L'école,

de Jacques Charpentreau

Dans notre ville, il y a

Des tours, des maisons par milliers,

Du béton, des blocs, des quartiers,

Et puis mon coeur, mon coeur qui bat

Tout bas.

###

Dans notre quartier, il y a

Des boulevards, des avenues,

Des places, des ronds-points, des rues,

Et puis mon coeur, mon coeur qui bat

Tout bas.

###

Dans notre rue, il y a

Des autos, des gens qui s'affolent

Un grand magasin, une école,

Et puis mon coeur, mon coeur qui bat

Tout bas.

###

Dans cette école, il y a

Des oiseaux chantant tout le jour

Dans les marronniers de la cour.

Mon coeur, mon coeur, mon coeur qui bat

Est là..

Jacques Charpentreau,

clarisse

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l'embouteillage de jacques charpentreau

http://membres.lycos.fr/fichesinfo/textes/embouteillage.pdf

J'étais perdue...

J'étais perdue dans la ville

entre les façades noires

et les boutiques bariolées,

j'étais perdue parmi la foule.

J'avais perdu mon nom

et le chemin de ma maison.

C'est en suivant un pigeon

puis un couple de pinsons

qu'au détour des violettes

et du bleu des arbres

j'ai retrouvé mon nom

et le chemin de ma maison.

Luce Guilbaud

voilà. nanie

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merci beaucoup

juste ce que je peux dire c'est que j'ai commence le projet ce matin et mes eleves sont a fond dedans .... des que j'ai le courage de taper sur l'ordi le projet je vous le mets ici

mais si vous avez d'autres poesies ou textes parlant de la ville, des habitations etc... je suis preneuse!!!!

merci beaucoup

leene

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  • 3 années plus tard...

Ce post m'intéresse particulièrement!

Si vous connaissez d'autres beaux poèmes sur la ville, je suis preneuse!

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  • 3 années plus tard...

UP.

Je cherche également une poésie sur la ville pour mes CM1. Celle ci -dessus me semblent trop faciles. Si vous aviez ça dans vos disque dur ça serait vraiment chouette.

Merci d'avance

Manon

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ce livre la ville en poésie

beaucoup de poésies sur Paris sur cette page

Il s’en passe des choses dans ma cité

Il s’en passe des choses dans ma cité.

Il n’y a qu’à regarder.

Moi, un jour, j’ai dit: “J’arrête, je regarde.”

J’ai posé par terre mes deux sacs.

Je me suis assis. J’ai regardé.

Les gens venaient

Les gens marchaient

Les gens passaient

Les gens tournaient

Les gens filaient

Les gens glissaient

Les gens dansaient

Les gens parlaient

Gesticulaient

Les gens criaient

Les gens riaient

Les gens pleuraient

Disparaissaient.

Il s’en passe des choses dans ma cité.

Il n’y a qu’à regarder.

On voit de tout, on peut tout voir.

Mais ce qu’on ne voit jamais dans ma cité, c’est un regard.

Un regard qui vous regarde et qui s’attarde.

Les gens naissaient

Les gens vivaient

Les gens mourraient.

Et moi, je restais sur mon banc de pierre, encadré par mes deux sacs.

Je regardais.

C’est merveilleux: partout où il y a des femmes, partout où il y a des hommes,

Partout il y a la vie.

J’aurai dû me lever. Leur tendre la main.

Leur dire: “Salut. Bonjour! J’existe.

Et vous? Vous existez?”

Je suis resté assis.

Le plus souvent, c’est ainsi que les choses se passent.

Guy Foissy

Dans Paris

Dans Paris il y a une rue ;

Dans cette rue il y a une maison ;

Dans cette maison il y a un escalier ;

Dans cet escalier il y a une chambre ;

Dans cette chambre il y a une table ;

Sur cette table il y a un tapis ;

Sur ce tapis il y a une cage ;

Dans cette cage il y a un nid ;

Dans ce nid il y a un œuf,

Dans cet œuf il y a un oiseau.

L'oiseau renversa l'œuf;

L'œuf renversa le nid ;

Le nid renversa la cage ;

La cage renversa le tapis ;

Le tapis renversa la table ;

La table renversa la chambre ;

La chambre renversa l'escalier ;

L'escalier renversa la maison ;

la maison renversa la rue ;

la rue renversa la ville de Paris.

Paul Eluard

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Il y a aussi une chanson que j'adore :

des Fabulous Trobadors

En poésie :

Les gratte-ciel

A New York City,

Sam se sent tout petit

Quand il regarde en l'air,

pour voir un peu de bleu,

il se cogne les yeux

contre le béton et le verre

des gratte-ciel, plantés serrés

comme des arbres dans la forêt.

Corine Albaut

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A mon tour je propose deux textes de Grand Corps Malade :

Enfant de la ville

pour l'écouter : ici

les paroles :

J'avoue que c'est bon de se barrer à la mer ou à la campagne

Quand tu ressens ce besoin, quand ton envie de verdure t'accompagne

Nouvelles couleurs, nouvelles odeurs, ça rend les sens euphoriques

Respirer un air meilleur ça change de mon bout de périphérique

Est-ce que t'as déjà bien écouté le bruit du vent dans la forêt

Est-ce que t'as déjà marché pieds nus dans l'herbe haute, je voudrais

Surtout pas représenter l'écolo relou à 4 centimes

Mais la nature nourrit l'homme et rien que pour ça faut qu'on l'estime

Donc la nature je la respecte, c'est peut-être pour ça que j'écris en vers

Mais c'est tout sauf mon ambiance, j'appartiens à un autre univers

Si la campagne est côté face, je suis un produit du côté pile

Là où les apparts s'empilent, je suis enfant de la ville

Je sens le cœur de la ville qui cogne dans ma poitrine

J'entends les sirènes qui résonnent mais est-ce vraiment un crime

D'aimer le murmure de la rue et l'odeur de l'essence

J'ai besoin de cette atmosphère pour développer mes sens

Refrain :

Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit

J'aime la foule quand ça grouille, j'aime les rires et les cris

J'écris mon envie de croiser du mouvement et des visages

Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages

Je trempe ma plume dans l'asphalte, il est peut-être pas trop tard

Pour voir un brin de poésie même sur nos bouts de trottoirs

Le bitume est un shaker où tous les passants se mélangent

Je ressens ça à chaque heure et jusqu'au bout de mes phalanges

Je dis pas que le béton c'est beau, je dis que le béton c'est brut

Ca sent le vrai, l'authentique, peut-être que c'est ça le truc

Quand on le regarde dans les yeux, on voit bien que s'y reflètent nos vies

Et on comprend que slam et hip-hop ne pouvaient naître qu'ici

Difficile de traduire ce caractère d'urgence

Qui se dégage et qu'on vit comme une accoutumance

Besoin de cette agitation qui nous est bien familière

Je t'offre une invitation pour cette grande fourmilière

J'suis allé à New York, je me suis senti dans mon bain

Ce carrefour des cultures est un dictionnaire urbain

J'ai l'amour de ce désordre et je ris quand les gens se ruent

Comme à l'angle de Broadway et de la 42ème rue

Refrain :

Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit

J'aime la foule quand ça grouille, j'aime les rires et les cris

J'écris mon envie de croiser du mouvement et des visages

Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages

Je me sens chez moi à Saint-Denis, quand y'a plein de monde sur les quais

Je me sens chez moi à Belleville ou dans le métro New-yorkais

Pourtant j'ai bien conscience qu'il faut être sacrément taré

Pour aimer dormir coincé dans 35 mètres carrés

Mais j'ai des explications, y'a tout mon passé dans ce bordel

Et face à cette folie, j'embarque mon futur à bord d'elle

A bord de cette pagaille qui m'égaye depuis toujours

C'est beau une ville la nuit, c'est chaud une ville le jour

Moi dans toute cette cohue je promène ma nonchalance

Je me ballade au ralenti et je souris à la chance

D'être ce que je suis, d'être serein, d'éviter les coups de surin

D'être sur un ou deux bons coups pour que demain sente pas le purin

Je suis un enfant de la ville donc un fruit de mon époque

Je vois des styles qui défilent, enfants du melting-pot

Je suis un enfant tranquille avec les poches pleines d'espoir

Je suis un enfant de la ville, ce n'est que le début de l'histoire

Saint Denis

pour l'écouter : ici

les paroles :

j'voudrais faire un Slam

pour une grande dame que j'connais depuis tout petit

j'voudrais faire un Slam

pour celle qui voit ma vieille canne du lundi au samedi

j'voudrais faire un Slam

pour une vieille femme dans laquelle j'ai grandi

j'voudrais faire un Slam

pour cette banlieue nord de paname qu'on appelle saint denis

prends la ligne D du RER

et erre dans les rues sévères

d'une ville pleine de caractère

prends la ligne 13 du métro

et va bouffer au MacDo, dans les bistros

d'une ville pleine de bonnes gos et de gros clandos

si t'aimes voyager, prends le tramway et va au marché

en 1h tu traverseras Alger et Tanger,

tu verras des yougos et des roms

et puis j'temmènerai à Lisbonne

et à 2 pas de New Delhi et de Karachi

t'as vu, j'ai révisé ma géographie

j't'emmènerai bouffer du maffé à Bamako et à Yamoussoukro

ou si tu préfères, on ira juste derrière

manger une crêpe là où ça sent Kimper

avec un petit air du Finistère

et en repassant par Tiziouzou, on ira aux Antilles

là où y a des grosses renoies qui font

"toi aussi, là ka ou ka fé là, ma fille?"

au marché de Saint Denis, il faudra rester zik-phy

mais si t'aimes pas être bousculer, il faudra rester zen

alors tu prendras des accents plein les tympans et des odeurs plein le zen

après le marché on ira chez moi, rue de la République

le sanctuaire des affaires et des magasins pas chers

la rue préférée des petites rebeues bien sapées

aux petits talons et aux cheveux blonds péroxydés

devant les magasins de zouk, je t'apprendrai la danse

les après-midis de galère, tu connaîtras l'errance

si on va à la poste, je t'enseignerai la patience

la rue de la République mène à la basilique

où sont enterrés tous les rois de France, tu dois le savoir,

après géographie, petite leçon d'histoire

derrière ce bâtiment monumental, j't'emmène au bout de la ruelle

dans un p'tit lieu plus convivial, bienvenue au café culturel!!!

on y va pour discuter, pour boire ou jouer aux dames

certains vendredis soirs, y a même des soirées Slam

si tu veux manger pour 3 fois rien

je connais bien tous les petits coins un peu poisseux

on y retrouvera tous les vauriens, toute la jet-set des aristos crasseux

le soir, y a pas grand chose à faire

y a pas grand chose d'ouvert

à part le cinéma du stade où les mecs viennent en bande,

bienvenue à caille-ra land!

ceux qui sont là rêvent de dire un jour "je pèse!"

et connaissent mieux Kool Shen sous le nom de Bruno Lopez

c'est pas une ville toute rose mais c'est une ville vivante

il s'y passe toujours quelque chose, pour moi, elle est kiffante

j'connais bien ses rouages, j'connais bien ses virages

y a tout le temps du passage, y a plein d'enfants pas sages

j'veux écrire une belle page, ville aux mille visages

Saint Denis centre, mon village

j'ai 93200 raisons de te faire connaître cette agglomération

t'as 93200 façons de découvrir ses attractions

à cette putain de cité, je suis plus qu'attaché

même si j'ai envie de mettre des taquets

aux arracheurs de portable d'la place du Caquet

Saint Denis, ville sans égale,

Saint Denis, ma capitale,

Saint Denis ville peu banale

où à Carrefour, tu peux même acheter de la choucroute Hallal

là-bas, on est fier d'être Dieunisiens, j'espère qu't'es convaincu

et si tu me traites de Parisien, j't'enfonce ma béquille dans l'c... non!

moi, j'voudrais faire un Slam

pour une grande dame que j'connais depuis tout petit

j'voudrais faire un Slam

pour celle qui voit ma vieille canne du lundi au samedi

j'voudrais faire un Slam pour

une vieille femme dans laquelle j'ai grandi

j'voudrais faire un Slam

pour cette banlieue nord de paname qu'on appelle Saint Denis

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Il y a aussi "les villes" de Luce Guilbaud

Les villes qui ne dorment jamais

Ne savent pas que la nuit est noire,

Que les étoiles se réunissent et dansent,

Que les chats-huants chahutent avec les rossignols,

Que les villages ont des silences

Et des petites musiques de nuit.

Mais elles s’en moquent les villes.

Elles jouent avec les néons,

Les feux rouges et les réverbères.

La nuit, elles font la fête les villes,

Elles se couchent à l’aube

Et leurs paupières clignotent

Sur leurs rêves d’avenir et d’avenues.

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