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Education financière : au programme en 2017


pepite100

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Il existait aussi avant des cours d'économie familiale pour les filles. Je trouve que ça manque un peu à la nouvelle génération (oui, c'est une vieille qui parle), ce côté "je me débrouille avec ce que j'ai, je fais avec peu", et moi qui viens d'une famille où on avait peu, on mangeait jusqu'au 31 du mois. Les mères transmettent une partie de ces savoirs, dans certaines familles pas du tout. Je suis assez admirative de ce "savoir" qu'avait ma mère. 

Pas de nostalgie ni une vision passéiste des choses, mais le sentiment que dépenser comme il faut donne quand même une sacrée liberté, aussi, et permet de se passer des banques, justement, et de se passer de faire des crédits à la consommation qui ne se justifient pas toujours.

Ce rapport à l'argent dépasse par contre largement, je pense, ce que les banques aimeraient nous apporter sur un plateau. Parce qu'il va aussi à l'encontre de ce que promeut la société (le tout, tout de suite, et la consommation à outrance).

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Perso, je trouve ça très bien. Mes enfants sont des ados et je vois bien qu'il y a des tas de choses qu'ils ne connaissent pas alors qu'ils vont entrer dans l'âge adulte. comment gérer leur argent ? Comment fonctionnent une banque avec les découverts, les agios, les produits financiers, un crédit, les assurances, leurs droits, leurs obligations, savoir lire une feuille d'impôt, une feuille de paie, comment fonctionnent un bail, un abonnement, les droits des consommateurs , ...

Au moins un cours utile peut être plus que l'heure "vie de classe" ou aide personnalisée qui, chez nous, ne fonctionnent pas du tout. Ma fille a quand eu "aide personnalisée" en espagnol alors qu"elle fait allemand (en fait elle n'a pas besoin d'aide et ils ne savaient pas où la caser et vie de classe : pas le droit de critiquer les profs ...

 

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il y a 45 minutes, cchampagne a dit :

Au moins un cours utile peut être plus que l'heure "vie de classe" ou aide personnalisée qui, chez nous, ne fonctionnent pas du tout. Ma fille a quand eu "aide personnalisée" en espagnol alors qu"elle fait allemand (en fait elle n'a pas besoin d'aide et ils ne savaient pas où la caser et vie de classe : pas le droit de critiquer les profs ...

 En attendant, c'est bien eux que tu critiques ici, en oubliant que c'est la réforme du collège qui permet -voire induit ?- ce genre d'organisation inepte...

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Ce genre d´organisation inepte ( vie de classe où on ne doit surtout pas parler des profs et aide perso, qui avait un autre nom, en classe entière même ceux qui n'en ont pas besoin ) existaient bien avant la réforme du collège... Pour le coup, la réforme n'a rien à voir... L'heure de vie de classe pourrait être vraiment utile, certains profs principaux en font vraiment une super heure...

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Il y a 22 heures, barbotinne a dit :

Ce genre d´organisation inepte ( vie de classe où on ne doit surtout pas parler des profs et aide perso, qui avait un autre nom, en classe entière même ceux qui n'en ont pas besoin ) existaient bien avant la réforme du collège... Pour le coup, la réforme n'a rien à voir... L'heure de vie de classe pourrait être vraiment utile, certains profs principaux en font vraiment une super heure...

Et oui, ne mettons pas tout sur le dos de la réforme, l'aide personnalisée en espagnol c'était quand elle était au collège il y a 3 ans et la vie de classe et bien cela dure depuis la sixième avec différents profs qui gèrent comme ils peuvent une bande d'ados parfois peu sympas. Sauf que  le proviseur ne veut absolument pas que les élèves émettent des critiques sur les profs. C'est comme chez nous, la plupart fait du bon boulot d'autres non : donc même ici, on a pas le droit de le dire ??? On nous reproche trop souvent notre corporatisme ...

 

 

 

 

 

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Le 01/01/2017 à 18:45, barbotinne a dit :

Ce genre d´organisation inepte [...] aide perso, qui avait un autre nom, en classe entière même ceux qui n'en ont pas besoin )

 J'avoue avoir été surpris par ce que tu évoques car les profs du collège opposés à la réforme ont notamment dénoncé le fait que l' "accompagnement personnalisé" se ferait surtout en classe entière avec la réforme -ce qui peut paraître pour le moins contradictoire avec "personnalisé" .

J'avais à tort déduit de cette critique que cela n'existait pas avant, alors que cela pouvait pourtant être effectivement le cas comme on peut le lire sur le site suivant, site réalisé par des opposants à la réforme : http://www.reformeducollege.fr/cours-et-options/ap

 

Citation

Ce qui existe aujourd’hui [avant la réforme]:

  • pour le niveau 6e (pour chaque classe de 6e) : l’accompagnement personnalisé, 2 heures par semaine, qui doit permettre à l’élève d’acquérir des « méthodes pour accroître et consolider ses compétences et pour approfondir ses connaissances ». L’établissement peut cependant choisir d’utiliser une heure pour tous les élèves, (par exemple pour toute la 6e1) et une autre heure pour ceux qui ont des besoins spécifiques (par exemple avec une partie des élèves de 6e1). Il existe par ailleurs en 6e les PPRE (programme personnalisé de réussite éducative) pour aider les élèves en très grande difficulté notamment en mathématiques et en français, en petits groupes. Le collège peut recevoir une enveloppe de 36 à 72 heures à utiliser sur l’année à cette fin. 
  • pour les élèves volontaires, à tous les niveaux du collège: l’accompagnement éducatif qui permet de proposer (au choix dans chaque établissement) aide aux devoirs, pratique sportive, pratique artistique et culturelle, pratique orale des langues vivantes, en général 2 heures par semaine[2].

 

 Ceci étant dit, à la lecture du site que je viens de citer, il semble que la réforme généralise et institutionnalise à tous les niveaux du collège ce que cchampagne et toi dénoncez, à savoir l'accompagnement "personnalisé" en classe entière :

 

Citation

Pourra-t-on constituer des petits groupes pour l'accompagnement personnalisé en 2016 ?

[...]

On remarquera que l’Accompagnement Personnalisé ne fait pas partie des temps pour lesquels la Ministre de l’Éducation Nationale a explicitement recommandé le travail en petits groupes. En effet, dans sa lettre aux enseignants, elle évoque des '"effectifs réduits – tout particulièrement en sciences expérimentales, technologie, langues vivantes étrangères et enseignement moral et civique"[13].

Supposons tout de même que le collège souhaite proposer de l'Accompagnement Personnalisé en demi-groupes pour toutes les classes. Que resterait-il de la marge?

3 heures d’AP en demi-groupes consommeraient en 6e 109% de la marge pour les classes de 6e en 2016 (autrement dit, la marge ne suffirait pas, il faudrait la prendre sur un autre niveau) et 100% à partir de 2017 (autrement dit, la marge ne serait dédiée qu’à cela). Pour les autres niveaux (5e 4e, 3e), 1 à 2h d’AP en demi-groupes consommerait 36 à 73% de la marge pour ces classes en 2016 et 33 à 67% à partir de 2017.  Afin de réduire la consommation de la marge, plusieurs pistes sont envisageables, comme proposer l'AP en partie en classe entière. Mais mettre en place de l’AP en demi-groupe toute l’année pour tous les élèves du collège semble plus que délicat, dans la mesure où cela rognerait sur une grande partie de la marge, au détriment des autres possibilités d'utilisation.

Les heures d'Accompagnement Personnalisé ne se feront donc pas automatiquement en petits groupes. Tout ou partie de ces heures se fera très certainement en regroupements en effectifs pleins, avec les difficultés qui vont de pair: fortes contraintes d'emploi du temps pour constituer des regroupements par niveau et suivi moins "personnalisé".

 

L'accompagnement "personnalisé" du collège nouvelle version est donc très éloigné de l'"aide personnalisée" que nous pratiquons à l'école primaire (ou tout du moins de l'APC comme cela s'appelle maintenant).

Si on lit entre les lignes, on comprend surtout que les profs sont surtout invités à pratiquer... la "différenciation pédagogique" sur ce type de temps.

Le terme "personnalisé" est donc ambigu, pour ne pas dire trompeur.

 

Mais à qui faut-il, en définitif, attribuer la responsabilité de cette confusion  ?

Aux profs ? Aux chefs d'établissements ? 

Ou bien aux concepteurs de ces dispositifs et de ces réformes qui, dans leurs cabinets ministériels, jouent sur cette ambiguïté dont les enseignants et les établissements seront finalement seuls tenus responsables par les parents ?

 

 

Modifié par prof désécol
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Il y a 3 heures, cchampagne a dit :

 Sauf que  le proviseur ne veut absolument pas que les élèves émettent des critiques sur les profs.

Cela me paraît plutôt rassurant.

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il y a 28 minutes, prof désécol a dit :

Cela me paraît plutôt rassurant.

et pourquoi la notation irait-elle que dans un sens? Sans tomber dans la critique gratuite, des échanges avec ses élèves sur l'enseignement permet un dialogue et des explications qui favorisent une ambiance saine de respect.

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Il y a 20 heures, montagny a dit :

et pourquoi la notation irait-elle que dans un sens? Sans tomber dans la critique gratuite, des échanges avec ses élèves sur l'enseignement permet un dialogue et des explications qui favorisent une ambiance saine de respect.

Complètement d'accord. Je ne dis qu'il faut que les ados descendent leurs profs. Dans la grande majorité des cas, je soutiens (et j'explique pourquoi) les profs contre certains propos que peuvent rapporter mes enfants. Maintenant, il y a 1 ou 2 prof défaillants sur une flopée dans son collège-lycée et il faudrait que nos ados (presque adultes) se taisent ? pas d'accord ! Trouvez-vous normal qu'un prof mette 15 zéros à une classe de 30 élèves pour un devoir maison donné la veille à 20h00 sur internet ? moi non ! et les élèves non plus. Mais chuuuuuuuuut.

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Il y a 22 heures, montagny a dit :

et pourquoi la notation irait-elle que dans un sens?

Sous-entendrais-tu que les élèves devraient évaluer leurs enseignants ?

 

Il y a 22 heures, montagny a dit :

des échanges avec ses élèves sur l'enseignement permet un dialogue et des explications qui favorisent une ambiance saine de respect.

 Oui ; mais si les élèves pensent avoir un souci particulier avec un enseignant, ils peuvent toujours demander à leurs délégués de s'adresser à lui, soit pour évoquer le problème, soit pour lui demander un temps d'échange en classe afin de l'évoquer.

 

 Or ici, cchampagne et Barbotinne ont évoqué les heures dites de vie de classe -une dizaine par an- qui sont assurées par un enseignant, en général le prof principal, hors présence des autres.

 Peut-on attendre d'un établissement qu'il encourage les élèves à exprimer à un professeur des critiques à l'égard de ses propres collègues ?

Il me semble que cela serait malsain autant qu'inutile, en dehors même du fait que ce temps risquerait en plus de se transformer en grand défouloir...

 

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Il y a 23 heures, prof désécol a dit :

 

 

il y a 2 minutes, prof désécol a dit :

Sous-entendrais-tu que les élèves devraient évaluer leurs enseignants ?

 

 Oui ; mais si les élèves pensent avoir un souci particulier avec un enseignant, ils peuvent toujours demander à leurs délégués de s'adresser à lui, soit pour évoquer le problème, soit pour lui demander un temps d'échange en classe afin de l'évoquer.

 

 Or ici, cchampagne et Barbotinne ont évoqué les heures dites de vie de classe -une dizaine par an- qui sont assurées par un enseignant, en général le prof principal, hors présence des autres.

 Peut-on attendre d'un établissement qu'il encourage les élèves à exprimer à un professeur des critiques à l'égard de ses propres collègues ?

Il me semble que cela serait malsain autant qu'inutile, en dehors même du fait que ce temps risquerait en plus de se transformer en grand défouloir...

 

Que les élèves puissent faire un bilan de l'enseignement reçu avec chaque enseignant met paraît très sain.

Les élèves en leur donnant cette possibilité se sentiraient valorisés et non pas infantilisés comme le fait très bien le système.

Comme d'autres l'ont dit, l'omerta et la pseudo protection entre pairs ont bien créé des ravages...

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Donc, à cause de la défaillance d'une infime partie de la profession, il faudrait que l'on en vienne à ces extrémités, on n'est pas RbNb ou un restaurant... J'ai une solution plus simple: virer sur le champs les profs défaillants dans leur travail (on les connait, ils sont peu, sont souvent déplacés, visités...) mais aussi les harceleurs hiérarchiques ou les personnes dans l'administration qui étouffent certaines histoires... C'est possible en conservant notre statut, cela s'appelle "faute grave" ...Me faire noter par mes élèves ne me fait pas peur et j'aurai d'ailleurs une très bonne note au vu des retours, mais cette logique pourrait très bien aussi se retournait contre nous vu la publicité mensongère que font nos politiques ou les médias  qui participent à la dégradation de notre image.

Je ne vois en quoi cette évolution ferait progresser les élèves dans leurs apprentissages...

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