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La philosophie avec les enfants, de plus en plus préconisée dans les programmes de l'école élémentaire partout dans le monde, se développe sous des formes très diverses. Edwige Chirouter propose de commencer à aborder cet enseignement rigoureux par la littérature.

Selon elle :

Il y a, à disposition des enfants, une création littéraire riche, qui aborde des questions délicates, sans moralisme, de façon implicite et intelligente, et qui pourrait servir de tremplin, de support, pour avancer dans l'apprentissage rigoureux de la philosophie.

La littérature est une médiation particulièrement riche pour apprendre à philosopher avec les enfants. Elle ouvre à tous les possibles et nous permet de mieux comprendre le réel : la fiction n'a pas pour fonction de nous évader du réel mais de donner du sens à notre expérience du monde. Elle est "un immense laboratoire où les hommes peuvent expérimenter dans ce monde fictionnel tous les possibles".

La littérature facilite la rigueur philosophique des échanges : philosopher, ce n'est pas bavarder. L'animateur doit être le garant par le dispositif qu'il met en place, par son étayage, de cette rigueur.

La littérature sert de médiation entre le concept et l'expérience personnelle, cette dernière étant trop chargée d'affect et d'émotivité pour nous permettre de réfléchir : il faut que les enfants se sentent concernés, mais pas trop (notion de paravent du personnage : on va pouvoir prendre la parole publiquement, sur des questions qui sont intimes, personnelles, que l'on se pose dans sa vie, mais en n'employant pas la première personne du singulier, donc en se protégeant).

Pour en savoir plus, vous pouvez :

 

 


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