tiGwen Posté(e) 1 juin 2009 Posté(e) 1 juin 2009 Voici la bête:Sujet démarche scientifique super, c'est gentil de ta part merci
tiGwen Posté(e) 2 juin 2009 Posté(e) 2 juin 2009 même si pas franchement convaincue, voilà ce que j'ai fait : intro : l'expérience semble avoir sa place dans le système éducatif depuis de nombreuses années comme nous en informe Berard (1) : dès 1902 dans les lycées et pour sûr à partir de 1970 en ce qui concerne le primaire. Bérard est un inspecteur général de l'EN qui s'intéresse au rôle de l'XP (=expérience pour moi) réalisée par les élèves dans Actes des séminaires organisés par la direction de l'enseignement scolaire. Le second doc correspond aux prog 2007 du cylcle 3 en matière de sciences et technologie avec capacités et attitudes retenus également pour le 2ème palier du SCC 2008, on parle de sciences expérimentales et techno à la lecture de ce dossier et en tant que futur enseignante, je suis amenée à m'interroger sur la démarche expérimentale : quelle est sa place à l'école primaire ? Ma rép se déroulera en trois temps : d'abord, je tâcherai de définir le concept de la démarche expérimentale avec d'en développer les points forts( ). Enfin, il me semble important d'évoquer les limites à contourner pour un bon déroulement des séances de science. I/ L'expérience, la mettre en oeuvre a) concept - reconnue comme positive et indispensable par Bérard, réaliser des XP par les élèves leur permet d'être acteurs de leur propres savoirs [constructivisme] = donner du sens aux apprentissages = répondre à de vraies questions (questionner 2007) hypothèse, observations, conclusion - démarche d 'investigation (recommandée par 2008) : 1) partir d'une situation d'entrée 2) faire émerger conceptions initiales (représentation élèves) 3) PE pose un pbm en "comment" 4) hypothèses des élèves 5) XP : observations directes ou indirectes 6) phase de validation par PE 7) synthèse - dév le comportement social et moral : recherche de la vérité, goût du raisonnement, curiosité, créativité, intérêt pour les progrès scientifiques et techniques (2008) prog 2007 : observer, expliquer, chercher à valider Bérard parle d'échanges et de débats = dév esprit critique (prog) attitudes : confronter idées dans discussion collectives distinguer savoirs scientifique et opinion => différencier croyance d'un savoir être amené à prouver b) Favoriser les apprentissages liés à la langue (Bérard) - 2008 : les travaux d'élèves font l'objet d'écrits divers consignés par ex dans un carnet d'observation ou un cahier d'XP auquel Bérard fait allusion et prescrit par la main à la pâte, site référence pour les enseignants - dans ce cahier il s'agit de rédiger, 3 rubriques : question posée / XP que je pense réaliser (avec schéma, apprendre à légender : autre forme de langage), dans le sprog il est fait référence à la "conception d'un protocole expérimental" / ce que je pense qui va se passer (hypothèses) - enfin, conclusion pour chercher à valider (2) ou non, savoir si ça concorde avec ce qu'on pensait prenant la forme d'une courte synthèse rédigée ds cahier - réinvestir langage scientifique à l'écrit comme à l'oral = maîtrise d'un voc spécifique = rigueur quant au voc employé II/ Construire le savoir scientifique a) Le maître doit jouer son rôle - étayage : comme il a le savoir, il aide ses élèves - organisation de la classe : faire des groupes d'élèves pour les amener à réfléchir sur une XP, la mettre en oeuvre, ou réfléchir ensemble à une XP à réaliser et en groupe la réaliser, en tirer les conclusions d'ap observation - il valide, reformule questions relatives aux situations observée (1) - (2) lien avec autres champs disciplinaire, ex en EPS, respiration, alimentation, articulation... - motiver ses élèves en adaptant supports à leur âge => stage en GS : prise en charge d'un groupe de 6 enfants = XP sur les lampes (comment faire briller une lampe, pour les enfants : allumer la lumière en appuyant sur un bouton, chercher à savoir ce qu'il peut se cacher derrière l'iterrupteur) obeservations mais maître très présent pour ne pas laisser s'envoler l'intérêt b) chercher à valider les hypothèses - elles sont conditionnées par nos connaissances / représentations préalables (1), en effet, élèves construisent leurs représentation du monde en rapport avec leurs connaissances actuelles, leur propre vécu pour mettre en relation leurs conceptions, XP scolaires ou extra-scolaires - apprendre c'est confronter ses représentations du monde pour les faire évoluer = conflit cognitif ou socio-cognitif contribue à construire connaissances solides - il s'agit d'établir un lien entre leur environnement extérieur et leur monde mental - ainsi la démarche XPtale doit amener les élèves à la réflexion puis à la modif de ses représentation erronées, par ex en confrontant leurs observations avec le savoir constitué (manuel, encyclop, docs de la classe, source sur le net...) III/ Attention aux limites a) Les représentations peuvent constituer des obstacles à la compréhension - Bérard : les représentations préalables peuvent conduire à des XP ou à une généralisation hâtive conduit à uen conclu fausse - attention aux dérives empiristes qui nous laissent croire que tout sortirait d'une seule XP (la nôtre) indépendamment d'une référence au savoir constitué => ne pas généralisé à partir d'une seule XP, les multiplier sur la durée et sur un même objet avant d'en tirer des conclu b) La non prise en compte de certains facteurs - ex donné en (1) sur les objets flottants : les forces de tensions très petites comparées à la poussée d'Archimède conduisent à une négligence dans conclu => bien prendre en compte toutes les données si l'on veut aboutit à un vrai savoir scientifique conclu : l'expérience semble avoir de beaux jours devant elle en France (originalité de l'enseignement français d'après Bérard) à condition qu'elle soit menée de façon intelligible et dans laquelle le PE doit maîtriser "son savoir s'il veut aider ses élèves à voir" autocritique : plus ça va et plus mes parties diminuent ... qu'en est-il dans les pays européens ? cmt enseignent-ils la science ? seve1 je compte sur toi...
seve1 Posté(e) 2 juin 2009 Posté(e) 2 juin 2009 Problématique : Quelle est la place de la démarche expérimentale à l'école et comment mener à bien cet enseignement? I.Les sciences à l'école d'hier à aujourd'hui 1. Repères historiques Les sciences sont enseignées depuis Jules FERRY à l'école, de façon transmissive, au cours de la leçon de chose, dispensée par le maître. Elle permet de faire découvrir les choses de la vie. Mais c'est surtout une leçon de mots où il est conseillé de présenter 'objet à l'élève mais cela n'es pas obligatoire. L'expérience ne répond pas à une problématique mais est juste là pour illustrer. En 1970 (TEXTE 1), la leçon de chose est remaniée avec l'introduction d'activités d'éveils. L'enfant doit faire seul et est acteur. Cependant difficulté de la part des enseignants de mettre en place cet activité. Dans ce contexte, création de la main à la pâte en 1960 par de nombreux chercheur et pédagogues. (TEXTE 1) objectif : permettre aux élèves de sortir de l'école primaire en étant capables de s'interroger, de de distiguer le réel,.... 2. Et aujourd'hui? les sciences sont au coeur des programmes. 2008 : cycle 1 : découvrir le monde : l'enfant observe, pose des questions, objectif aller vers une pensée rationnelle. cycle 2 : découverte du monde : les élèves dépassent leur représentation initiale en observant et en manipulant. (TEXTE 2) cycle 3 : sciences expérimentales et technologiques : objectif : comprendre et décrire le monde réel, d'agir sur lui. Pour cela observation, questionnement, manipulation, expérimentation argumentation, selon le modèle de la main à la pâte. II La didactique des sciences 1. la démarche d'investigation et la démarche expérimentale 2 notions à définir. la démarche d'investigation (TEXTE 2)est une démarche scientifique qui permet aux élèves d'être acteurs de leurs apprentissages. Elle est composée de différentes étapes : -données initiales (observation d'un phénomène, recueil des conceptions initiales, problématique, hypothèses à vérifier) -mise en place d'activités pour vérifier les hypothèses (observation, expériences, recherche documentaires, sortie,...) -structuration des connaissances (élaboration de la trace écrite, schémas de synthèse, réponse à l'hypothèse) -liens inter et transdisciplinaires. la démarche expérimentale (TEXTE 1) qui fait partie intégrante de la démarche d'investigation mais se limite à l'expérience. 2. le rôle du maître guide pour le élèves, superviseur de la bonne parche de l'activité, rôle de régulateur dans les échanges entre les élèves. Il ne doit pas imposer son savoir mais guider les élèves vers leur propre découverte doit prendre en compte les acquis des élèves et les pré-requis nécessaires en début de chaque démarche doit faire des liens avec les autres disciplines doit faire une grande place à la manipulation et la recherche. 2. les enjeux TEXTE 2 et 1 (socle commun de connaissances) -au niveau des capacités : savoir observer, questionner, formuler des hypothèses, manipuler, expérimenter,... faire des liens avec d'autres disciplines (francais mais pas seulement eps, histoire, géo,....) -au niveau des attitudes (curiosité, esprit critique, ....) -des connaissances (en fonction du thème abordé) S'inscrit pleinement dans les missions de l'école (instruire, éduquer, former au futur citoyen) 3. les limites de l'expérimentation TEXTE 1 -attention à la dérive empiriste -les hypothèses émises sont toujours en lien avec nos propres représentations (conditionnement) -d'autres facteurs entrant en jeu dans l'expérience peuvent être omis d'être expliqués (les diverses forces par exemple) -la démarche expérimentale ne peut pas tout démontrer -on ne peut pas généraliser un phénomène observer (ex en sciences sur le comportement alimentaire d'un animal) III. Exemple de mise en oeuvre en cycle 3 LA FUSION a. données initiales -situation d'entrée : un verre avec des glaçons dedans. Au bout de 15 min, présence d'eau liquide dans ce même verre -recueil des conceptions initiales : Que sont devenus les glaçons, pourquoi y a-t-il de l'eau liquide dans les verre, est-ce la même eau?.... Problématique : A quelle température se fait la fusion de l'eau? -formulation d'hypothèses par les élèves : 2° à vérifier au travers de l'expérimentation b. Démarche expérimentale -élaboration avec les élèves des différentes étapes que vont devoir suivre les élèves pour vérifier l'hypothèse -explication des différentes étapes (prise de la température de l'air initiale, de l'eau, réalisation de l'expérience, noter la température de l'eau sur le cahier d'expérience toutes les 2min,....) c. Structuration des connaissances (élaboration de la trace écrite + courbe de la fusion de 'eau dessinée sur e cahier d'expérience Expérience qui vient contredire l'hypothèse (fusion à 0°) d. liens interdisciplinaire lors de la prochaine séance étude de l'évaporation liens intradisciplinaires : la fonte des neiges en géo CONCLUSION : Le maître, si il est certes polyvalent, ne peut pas être un expert dans tous les domaines. Il peut faire alors appel à un partenariat, avec des professionnels, des associations, d'autres écoles, et utiliser des mallettes pédagogiques pour mener à bien cet enseignement. QUESTION : peut -on proposer une séance comme je l'ai fait dans mon III? Je pense que je me détache un peu trop des textes? TIGWEN, tu comptes sur moi c'est sympa mais même si j'ai pris majeure sciences pas facile du tout ce petit sujet!! je lirai ta production en début d'aprèm!
tiGwen Posté(e) 2 juin 2009 Posté(e) 2 juin 2009 Problématique : Quelle est la place de la démarche expérimentale à l'école et comment mener à bien cet enseignement? I.Les sciences à l'école d'hier à aujourd'hui 1. Repères historiques Les sciences sont enseignées depuis Jules FERRY à l'école, de façon transmissive, au cours de la leçon de chose, dispensée par le maître. Elle permet de faire découvrir les choses de la vie. Mais c'est surtout une leçon de mots où il est conseillé de présenter 'objet à l'élève mais cela n'es pas obligatoire. L'expérience ne répond pas à une problématique mais est juste là pour illustrer. En 1970 (TEXTE 1), la leçon de chose est remaniée avec l'introduction d'activités d'éveils. L'enfant doit faire seul et est acteur. Cependant difficulté de la part des enseignants de mettre en place cet activité. Dans ce contexte, création de la main à la pâte en 1960 par de nombreux chercheur et pédagogues. (TEXTE 1) objectif : permettre aux élèves de sortir de l'école primaire en étant capables de s'interroger, de de distiguer le réel,.... 2. Et aujourd'hui? les sciences sont au coeur des programmes. 2008 : cycle 1 : découvrir le monde : l'enfant observe, pose des questions, objectif aller vers une pensée rationnelle. cycle 2 : découverte du monde : les élèves dépassent leur représentation initiale en observant et en manipulant. (TEXTE 2) cycle 3 : sciences expérimentales et technologiques : objectif : comprendre et décrire le monde réel, d'agir sur lui. Pour cela observation, questionnement, manipulation, expérimentation argumentation, selon le modèle de la main à la pâte. II La didactique des sciences 1. la démarche d'investigation et la démarche expérimentale 2 notions à définir. la démarche d'investigation (TEXTE 2)est une démarche scientifique qui permet aux élèves d'être acteurs de leurs apprentissages. Elle est composée de différentes étapes : -données initiales (observation d'un phénomène, recueil des conceptions initiales, problématique, hypothèses à vérifier) -mise en place d'activités pour vérifier les hypothèses (observation, expériences, recherche documentaires, sortie,...) -structuration des connaissances (élaboration de la trace écrite, schémas de synthèse, réponse à l'hypothèse) -liens inter et transdisciplinaires. des exemples? différence entre inter et trans? la démarche expérimentale (TEXTE 1) qui fait partie intégrante de la démarche d'investigation mais se limite à l'expérience. 2. le rôle du maître guide pour le élèves, superviseur de la bonne parche de l'activité, rôle de régulateur dans les échanges entre les élèves. Il ne doit pas imposer son savoir mais guider les élèves vers leur propre découverte doit prendre en compte les acquis des élèves et les pré-requis nécessaires en début de chaque démarche doit faire des liens avec les autres disciplines doit faire une grande place à la manipulation et la recherche. 2. les enjeux TEXTE 2 et 1 (socle commun de connaissances) -au niveau des capacités : savoir observer, questionner, formuler des hypothèses, manipuler, expérimenter,... faire des liens avec d'autres disciplines (francais mais pas seulement eps, histoire, géo,....) -au niveau des attitudes (curiosité, esprit critique, ....) -des connaissances (en fonction du thème abordé) S'inscrit pleinement dans les missions de l'école (instruire, éduquer, former au futur citoyen) 3. les limites de l'expérimentation TEXTE 1 -attention à la dérive empiriste -les hypothèses émises sont toujours en lien avec nos propres représentations (conditionnement) -d'autres facteurs entrant en jeu dans l'expérience peuvent être omis d'être expliqués (les diverses forces par exemple) -la démarche expérimentale ne peut pas tout démontrer -on ne peut pas généraliser un phénomène observer (ex en sciences sur le comportement alimentaire d'un animal) III. Exemple de mise en oeuvre en cycle 3 LA FUSION a. données initiales -situation d'entrée : un verre avec des glaçons dedans. Au bout de 15 min, présence d'eau liquide dans ce même verre -recueil des conceptions initiales : Que sont devenus les glaçons, pourquoi y a-t-il de l'eau liquide dans les verre, est-ce la même eau?.... Problématique : A quelle température se fait la fusion de l'eau? -formulation d'hypothèses par les élèves : 2° à vérifier au travers de l'expérimentation b. Démarche expérimentale -élaboration avec les élèves des différentes étapes que vont devoir suivre les élèves pour vérifier l'hypothèse -explication des différentes étapes (prise de la température de l'air initiale, de l'eau, réalisation de l'expérience, noter la température de l'eau sur le cahier d'expérience toutes les 2min,....) c. Structuration des connaissances (élaboration de la trace écrite + courbe de la fusion de 'eau dessinée sur e cahier d'expérience Expérience qui vient contredire l'hypothèse (fusion à 0°) d. liens interdisciplinaire lors de la prochaine séance étude de l'évaporation liens intradisciplinaires : la fonte des neiges en géo CONCLUSION : Le maître, si il est certes polyvalent, ne peut pas être un expert dans tous les domaines. Il peut faire alors appel à un partenariat, avec des professionnels, des associations, d'autres écoles, et utiliser des mallettes pédagogiques pour mener à bien cet enseignement. QUESTION : peut -on proposer une séance comme je l'ai fait dans mon III? Je pense que je me détache un peu trop des textes? TIGWEN, tu comptes sur moi c'est sympa mais même si j'ai pris majeure sciences pas facile du tout ce petit sujet!! je lirai ta production en début d'aprèm! ++ pour ton I/ c'est intéressant de contextualiser ta partie dida est TB aussi, merci de faire la différence entre démarche investigation et XPtale pq je ne maîtrisais pas la nuance : si j'ai bien compris, la démarche XP est une étape de la démarche d'investigation peux-tu expliquer les dérive empiristes pq en fait je l'ai écrit mais je ne comprends pas vraiment ce que ça signifie.. reproche : bien que ça se justifie = lien avec les autres disciplines rappelé dans chaque sous-partie du II/, de même pour question, obs°... j'ai du mal entre intra/inter/transsiciplinaire pour ton III/ je ne sais pas trop quoi te rép, donner des ex est un + mais comme là tu y consacre carrément une partie, ce qui te fait te répéter par rapport à ton II/1) sur les étapes de la démarche, attends d'autres avis
seve1 Posté(e) 2 juin 2009 Posté(e) 2 juin 2009 Merci pour ts remarques Tigwen, tout se justifie. Je me suis un peu trompée : c'est liens interdisciplinaires (c'est a dire les liens au sein de la même matière donc les sciences) et liens intradisciplinaires c'est le lien avec les autres disciplines (maths, francais, eps,.....). En ce qui concerne la dérive empiriste, je n'ai pas non plus très bien compris. Je crois qu'il ne fait pas laisser croire aux enfants que l'expérience faite en classe est innée, mais plutôt la rattacher à des connaissances déjà exploitées. (mais je n'en suis pas sûr du tout!!) Sur ton exposé : j'aime beaucoup ton intro et surtout ton positionnement en tant que future PE. Dans ton I, j'aurais fait un mixe : a) concept en parlant des différentes étapes de la démarche d'investigation b) les enjeux avec la référence au constructivisme (très bien ce lien!), avec le développement social et moral, et l'apprentissage de la langue (mais ce n'est qu'une suggestion) Je pense que tu pourrais étoffer tes limites (III) C'est très bien de mettre ton exemple. Par contre il faut que tu sois au clair avec (connaitre quel était l'objectif visé, la place dans la progression, quel connaissances ont acquis les élèves,....). L'année dernière j'avais parlé d'une séance d'art plastique à l'oral et ils m'avaient posés des questions très pointues (auxquelles je ne savais pas répondre)!!! J'aimerais bien traiter un sujet sur l'art cette semaine, si jamais quelqu'un en a un à mettre en ligne!
fannouchka Posté(e) 2 juin 2009 Posté(e) 2 juin 2009 Le corpus de texte proposé dans ce dossier s’intéresse à la place de la démarche expérimentale à l’école. Présentation des docs Problématique : comment enseigner les sciences à l’école primaire ? Plan I. qqs repères historiques II. comment mettre en place cet enseignement ? III. quelles en sont les limites ? I. qqs repères historiques L’école républicaine de Jules ferry a rendu obligatoire à l’école primaire l’enseignement de la physique et des sciences naturelles par le biais de la leçon de choses. Il s’agissait d’éveiller l’esprit de l’enfant en lui faisant découvrir les réalités de son tps, les aspects de la vie quotidienne. Dans les années 1970 rupture didactique avec l’intro des activités d’éveil (sciences, HG, travaux manuels et artistiques). L’attitude scientifique devient la priorité et les contenus passent au second plan. Le questionnement et la prise en compte des représentations de l’enfant sont alors les incontournables de la didactique par résolution de pb L’observation et l’expérimentation si nécessaire apportent des réponses provisoires assorties ensuite de croquis, tableaux …. pour mémoriser . Progressivement ces activités d’éveil s’essoufflent. C’est dans ce contexte que le projet « la main à la pâte »voit le jour en 1996 autour du prix Nobel de physique Georges Charpak. L’objectif est de redonner le goût des sciences en suscitant l’émerveillement, la curiosité, l’apprentissage du langage et de l’argumentation. En fin d’école primaire, les enfants doivent être capables de s’interroger, de distinguer le réel, de se repérer dans une société empreinte de sciences et de techniques L’enseignant a pour tache de gérer les projets scientifiques avec ses élèves. En 2000 PRESTE : plan de rénovation de l’enseignement des sciences et de la technologie à l’ecole. II. Les programmes de 2002 et ceux de 2007 sont très proches. Les démarches préconisées comme les contenus sont de même nature. La maîtrise de la langue est une compétence transversale Les programmes de 2008 confirment leur attachement à la démarche d’investigation Aux cycle 1 et 2, il s’agit de « découvrir le monde », ce n’est qu’au cycle 3 que l’on parle de « sciences expérimentales ». (T1) Dans l’enseignement français, l’expérience a sa place dès le début des années 1900 (au lycée) L’élève est mis dans une situation concrète de recherche, c’est une démarche positive, indispensable pour la construction du savoir. En fin de cycle 3 (T2) les élèves doivent être capables de pratiquer une démarche d’investigation. Ex perso : recueil de conception sur la digestion. Je leur donne une silhouette humaine et ils doivent schématise le passage d’un aliment solide et d’une boisson (on aura bu et mangé précédemment) : le chemin emprunté est il le même ??. Chacun fait sa proposition puis débat : qui pense quoi ?? Comment justifier ? Poster du corps humain et observation pour valider ou invalider leurs hypothèses. Confrontation des idées dans des discussions collectives (T2)+ distinguer le savoir scientifique de ce qui relève d’une opinion Ce 1. schéma pourra être collé dans le cahier d’expérience (T1) avec la question suivante : où va la pomme que je mange et l’eau que je bois ?, on y collera ensuite le schéma des organes entrant en jeu dans la digestion. Les expériences sur le corps humain sont différentes de celles que l’on peut réalisé en technologie, le sens de l’observation y est beaucoup plus sollicité car les résultats sont visibles III les limites Pour la séance sur la digestion, ne vont-ils pas systématiquement penser que le solide est évacué par les selles et que le liquide l’est par les urines ? Cette « expérience » n’est pas vérifiable concrètement, les élèves qui au départ avaient une conception erronée vont devoir faire confiance aux connaissances du maître (T1) Cela ne ressemble pas à l’expérience d l’objet qui flotte ou qui coule. Dans ce cas là, les programmes prévoient que l’élève doit être capable de comprendre qu’une mesure isolée, associée à une incertitude, peut être différent d’un résultat statistique A la fin des programmes (T2)apparaît la responsabilité face à l’environnement, face au monde vivant et à la santé ; en effet les divers pbs relatifs à l’eau et à la pollution de la planète concourent à l’émergence d’une nvelle discipline : « l’environnement et le développement durable » Je ne sais pas trop comment conclure sur ce type de sujet ? Et que faire de cette « longue expérience » sur les objets qui flottent ou coulent ? Je vais donc maintenant lire vos propositions N’hésitez pas à faire des remarques sur la mienne
tiGwen Posté(e) 2 juin 2009 Posté(e) 2 juin 2009 Merci pour ts remarques Tigwen, tout se justifie.Je me suis un peu trompée : c'est liens interdisciplinaires (c'est a dire les liens au sein de la même matière donc les sciences) et liens intradisciplinaires c'est le lien avec les autres disciplines (maths, francais, eps,.....). alors je dirais plutôt le contraire : interdisciplinaire = relation entre les disciplines, soit une même notion travaillée au travers de discipline différentes, la fonte des neige en géo et intra (bien que ce soit la première fois que je le voie écrit) = interne à une même discipline, qu'en penses-tu ? En ce qui concerne la dérive empiriste, je n'ai pas non plus très bien compris. Je crois qu'il ne fait pas laisser croire aux enfants que l'expérience faite en classe est innée, mais plutôt la rattacher à des connaissances déjà exploitées. (mais je n'en suis pas sûr du tout!!) Sur ton exposé : j'aime beaucoup ton intro et surtout ton positionnement en tant que future PE. Dans ton I, j'aurais fait un mixe : a) concept en parlant des différentes étapes de la démarche d'investigation b) les enjeux avec la référence au constructivisme (très bien ce lien!), avec le développement social et moral, et l'apprentissage de la langue (mais ce n'est qu'une suggestion) ok Je pense que tu pourrais étoffer tes limites (III), le souci c'est que je n'avais rien pour étoffer... peut-être aurais-je dû faire come toi et en fair eune sous-partie qq part C'est très bien de mettre ton exemple. Par contre il faut que tu sois au clair avec (connaitre quel était l'objectif visé, la place dans la progression, quel connaissances ont acquis les élèves,....). aïe aïe aïe L'année dernière j'avais parlé d'une séance d'art plastique à l'oral et ils m'avaient posés des questions très pointues (auxquelles je ne savais pas répondre)!!! J'aimerais bien traiter un sujet sur l'art cette semaine, si jamais quelqu'un en a un à mettre en ligne! décidément, encore sur la même longueur d'onde, moi aussi ça m'intéresse, surtout que je ne m'y sens pas à l'aise...j'essaie de voir ça pour demain par ex
seve1 Posté(e) 2 juin 2009 Posté(e) 2 juin 2009 FANNOUCHKA : je viens de lire ton plan. je crois qu'il manque une partie sur la démarche d'investigation en elle-même (les différentes étapes à mettre en place pour mener à bien cette activité). Pourquoi ne pas en faire une sous-partie dans ton II. Par exemple II a) les programmes b)le concept de démarche d'investigation que tu peux illustrer par l'exemple par la digestion. Sinon ton plan reprend mon I et le III de tigwenn. TIGWENN : d'après mes souvenirs, mon prof d'iufm de pe1 parlait de lien interdisciplinaire cad à l'intérieur de la même discipline et intradisciplinaire pour faire le lien avec les autres disciplines (je crois qu'on peut dire transdisciplinaire). Le problème c'est que je ne suis pas chez moi et que je ne peux pas vérifier!!! Moi j'ai cherché un sujet sur l'art mais je n'ai pas trouvé. Bon courage pour ta recherche Sinon si tu trouves un sujet que l'on a pas encore fait, n'hésite pas!
mayre Posté(e) 2 juin 2009 Auteur Posté(e) 2 juin 2009 Bonsoir les courageux du jour! Bon, quelques petites réflexions qui me viennent comme ça (les sciences, c'est un peu mon rayon, sans vouloir trop me vanter...) 1° point: distinction démarche d'investigation et démarche expérimentale... Seve1 a raison de la souligner. Démarche d'investigation: Situation d'entrée, recueil des représentations des élèves, émission d'hypothèses, recherche (qui peut être: expériences, recherches documentaires, exploitation de documents -tableaux, diagrammes...- ou modélisation), mise en commun des résultats, rédaction du savoir établi. La démarche expérimentale est une version de la démarche d'investigation qui ne peut être limitée à l'expérience. 2° point: Les limites de l'expérience... Sujet si intéressant! Un point à souligner, c'est qu'en aucun cas il faut laisser s'installer une fausse représentation dans la tête de l'élève... Mais on peut aussi laisser des représentations incomplètes! Un exemple qui me vient: la structure du globe terrestre: apprendre les trois parties "classiques" croûte terrestre, manteau et noyau est largement incomplète, mais pas inexacte... Le reste sera vu plus tard, voire beaucoup plus tard... Ainsi, la confrontation au savoir scientifique (par exemple, à celui transmis par un manuel) peut valider le savoir constitué, ou le compléter, ou l'infirmer... Des expériences dont parfois la réalisation a cafouillé (je me rappelle une fois, sur les conditions de germination et de croissance, un groupe testait l'eau -par son absence- et il y a eu germination... Car le terreau utilisé était vendu très très humide... Oups! Depuis, je le fais sécher deux semaines à l'avance!) Autre chose, attention à vos exemples. Pour l'histoire des glaçons, la température de fusion, notamment. Si vous faites l'expérience chez vous, et pour l'avoir fait en classe, de l'eau commence à apparaître dès -2°C, voire moins. Et il reste des glaçons à 4°C... Alors, comment valoriser le 0°C? On peut conclure que les glaçons fondent entre ... et ... Mais pas que la température de fusion est de 0°C. C'est la confrontation avec le savoir scientifique qui installe ce 0°C. L'exemple du hamster est très bon, pour rester dans les programmes (élevage d'animaux à poils interdit), on peut reprendre celui de l'escargot. Les élèves pensent que l'escargot mange de la salade. Il est important de montrer que cela peut manger autre chose (y compris du papier et des craies), mais qu'il y a des préférences alimentaires... On met la même quantité (au poids) de différents aliments et on pèse les restes régulièrement. On détermine une préférence alimentaire... Car sinon, les élèves sont capables de dire que les escargots mange du papier! Je ne sais pas si je suis claire, là... Vous me dites si vous ne comprenez rien? Ou si je dois préciser?
zem Posté(e) 2 juin 2009 Posté(e) 2 juin 2009 je n'ose même pas taper mon plan tellement il est peu développé par rapport aux vôtres ! j'essaie d'en faire un demain et d'assumer !
tiGwen Posté(e) 3 juin 2009 Posté(e) 3 juin 2009 je n'ose même pas taper mon plan tellement il est peu développé par rapport aux vôtres !j'essaie d'en faire un demain et d'assumer ! qui ne tente rien n'a rien, ne te décourage pas et nous sommes là pour nous entraider on peut venir compléter ton plan par ex
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