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Posté(e)

Au vu des premiers témoignages de ceux qui ont déjà passé leur oral de sport, je me suis rendue compte que les jurys demandent souvent au candidat comment est-ce qu'il ferait si un élève refuse de courir, ou bien si il refuse d'aller dans l'eau à la piscine (parce qu'il a peur) ou encore si un garçon refuse de danser ou une fille de jouer au foot...

J'ai beau me creuser les méninges, je ne vois pas trop quoi faire dans ces cas-là, à part rassurer l'élève qui a peur de l'eau. D'ailleurs, peut-on aller dans l'eau avec lui?

Lors d'un stage en PS un enfant refusait de faire les séances de motricité depuis le début de l'année. Quand j'ai été dans cette classe (en janvier) j'ai été étonnée de le voir s'asseoir sur un banc sans que la maîtresse ne fasse rien. Elle m'a dit qu'elle avait essayé de le motiver, le prendre par la main, le rassurer mais que rien n'y avait fait. Donc elle s'était résignée... Qu'en pensez-vous?

Posté(e)

Arg, c'est vrai que c'est difficile :(

Pour la danse, quelqu'un d'autre avait donné l'exemple des danses tribales masculines, qui peuvent motiver les garçons.

En règle générale, je pense qu'il faut essayer de savoir le pourquoi de ce refus... Mais c'est vrai que pour ton petit de PS, c'est peut être difficile de parler avec lui ! Faire intervenir les parents, essayer de comprendre avec leur aide... Je ne vois que ça :mellow:

Posté(e)

2. ATTITUDES ET INTERVENTIONS DU MAITRE:

A cela l’enseignant répond, réagit par des procédures et des interventions différentes selon les niveaux d’autonomie des élèves. Il s’agit pour celui-ci de jongler avec la mise en projet ainsi que la régulation de ce dernier, de le responsabiliser ainsi que de susciter son intérêt pour la situation d’apprentissage ainsi que le motiver.

Les différents types d’interventions magistrales de l’enseignant :

1. Disparaître : en ce qui concerne ce phénomène, il semble représentatif de la logique du discours professionnel en EPS au cours de cette période d’intervention magistrale. La quasi-totalité des enseignants sous-entendent que, pour transformer positivement l’attitude de l’élève, il suffit de proposer une APS motivante, des contenus adaptés, une auto-évaluation, des médias motivants ou des groupements adéquats, et qu’ils taisent l’influence directe du professeur.

2. Imposer :c’est un peu la stratégie inverse à la précédente car bien que la situation soit identique, on parle d’attitude directive. Le premier temps du travail est décrit comme l’obligation de se soumettre à un règlement minimal sans lequel aucun échange n’est possible. Le deuxième temps prévoit d’éviter toutes les invectives entre élèves par l’identification, dans la relation et dans la communication motrice, de responsabilités unilatérales ou bilatérales. On s’aperçoit que l’activité de l’élève est ici appréhendée dans sa globalité, que les considérations didactiques et les objectifs disciplinaires ne sont pas dissociés des problèmes de " dépendance ", de " responsabilisation ", " d’image de l’autorité ", de " communication ". L’accent est porté sur la mise en place de relations non violentes entre élèves.

3. Inciter : Se démarque des deux extrêmes précédents, plusieurs auteurs décrivent un maître dont on perçoit la présence mais dont le rôle consiste à inciter les élèves à agir, à découvrir les plaisirs liés à la pratique et à l’apprentissage. On trouve ce type d’intervention dans les APS où la prescription est peu efficace. Le rôle incitateur et stimulant du professeur apparaît en particulier dans les activités où la situation de résolution de problème est facile à mettre en place. Cela suscite un intérêt de la part de l’apprenant et enclenche un comportement autonome de ce dernier.

4. Négocier : l’enseignant se réfère fréquemment à une " pédagogie du contrat ". Du point de vue de l’intervention, cette option sous-entend un partage de la décision entre l’élève et le maître. Elle traduit apparemment chez les enseignants la même volonté d’éviter à la fois de " disparaître " et " d’imposer ". Le fait de négocier un contrat avec l’élève pourrait faire espérer des précisions sur le type d’intervention magistrale, sur l’attitude du maître.

Le document dans son intégralité ICI

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Agir et s'exprimer avec son corps - Différenciation pédagogique en maternelle

La différenciation pédagogique...encore et "toujours"...même si pas toujours aisée à mettre en place ;)

Super le doc! ;) je vais l'imprimer pour le potasser, on sait jamais qu'on me pose la question..à l'oral de forprof, la prof nous a dit par contre de ne pas parler de pédagogie différenciée pour un refus de participation d'un élève en danse, mais je ne me souviens même pas de ce qu'elle a proposé en retour, ça ne devait pas être trés pertinent! :blush:

Posté(e)

Agir et s'exprimer avec son corps - Différenciation pédagogique en maternelle

La différenciation pédagogique...encore et "toujours"...même si pas toujours aisée à mettre en place ;)

Super le doc! ;) je vais l'imprimer pour le potasser, on sait jamais qu'on me pose la question..à l'oral de forprof, la prof nous a dit par contre de ne pas parler de pédagogie différenciée pour un refus de participation d'un élève en danse, mais je ne me souviens même pas de ce qu'elle a proposé en retour, ça ne devait pas être trés pertinent! :blush:

Est-il possible de tout différencier ?

:D;)

Posté(e)

Merci beaucoup affable76, t'es vraiment une perle ! :wub:

Posté(e)

Pour l'instit et le petitou sur son banc...Quelques enfants de PS peuvent ne pas "vouloir" participer. En fait, c'est un stade que l'enfant ne pourra pas dépasser si on le force. Le fait de regarder les copains, se familiariser avec la salle, le matériel, les activités sans forcément participer est déjà une étape. Il faut poursuivre les sollicitations, sans brusquer bien sûr...Ca viendra "tout seul", quand la crainte sera dépassée. Pour moi, faire participer l'enfant "de force" ce serait comme forcer un gamin à parler. Il ne parle peut être pas mais emmagasine tout un tas de chose. En janvier de Ps, ils sont petits, il était peut-être de fin d'année, cela joue. Ensuite, si ça se poursuit trop longtemps, il fait demander un avis au rased.

Pour la piscine, je dirais dans un premier temps, qu'un enfant qui refuserait systématiquement la piscine, peut attirer l'attention de l'enseignant sur une éventuelle maltraitance, un complexe, un mal-être...

Ensuite, oui, ton rôle, une fois à la piscine, est de le rassurer avec des activités d'entrée dans l'eau, de façon très ludique (il y a un document là dessus, si tu veux, je le retrouve...).

Il me semble que pour les plus jeunes et/ou les plus récalcitrants, ton rôle est de les accompagner dans l'eau afin de les accompagner (avec la connaissance que tu as d'eux, ta pédagogie) à dépasser leur appréhension.

Surtout mets toi bien au point sur les consignes et les normes de sécurité. "Ils" ne te louperont pas.

Posté(e)

Heu... C'est quoi RASED :cry: ???

Et doit-on être avec les enfants dans l'eau ou pas???

Et sinon, qui est dans l'eau avec eux??

Posté(e)
Heu... C'est quoi RASED :cry: ???

Réseau d'aide spécialisée aux eleves en difficultés (Maitre G, Maitre E, psy scolaire)

Posté(e)

Heu... C'est quoi RASED :cry: ???

Réseau d'aide spécialisée aux eleves en difficultés (Maitre G, Maitre E, psy scolaire)

A étudier d'urgence pour l'oral pro... :)

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