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Bonjour, Je suis professeur des écoles titulaire depuis 2003 et ZIL à l'école BelleFrance à titre provisoire depuis cette année. Hier, alors que je m'apprêtais à remplacer Madame Sympa, Madame Konaz, principale adjointe de la segpa du collège des Sauvages m'a interceptée et m'a accusée , lors de mon remplacement précédent d’avoir abandonné les élèves dont j'avais la charge en les laissant sans surveillance pour aller aux toilettes. Elle m'a reproché également de ne pas savoir gérer les élèves car je lui avais téléphoné pour lui envoyer trois élèves en passant par le standard téléphonique. Rappel des faits : Ce jour-là, avant de quitter ma classe pour aller aux toilettes, aux alentours de 16h15 j’avais mis les 5eme en question au travail (ils avaient svt puis maths avec moi de 15h à 17h) puis j’ ai demandé à mon collègue de la classe d'à côté de les surveiller en laissant la porte ouverte entre nos deux classes, chose qu'il a acceptée. D'autre part, n'ayant pas de téléphone interne dans certaines classes, je me suis vue contrainte, au vu de provocations très agressives de la part de quelques élèves avant la prise de la classe, de m'emparer mon téléphone et d'appeler le secrétariat pour qu'ils me passent la principale de la segpa afin que je leur envoie les élèves(2 la première heure, 1 l'heure suivante). Juste avant la première heure classe, un de ces élèves connu pour être très agité et perturbateur tapait dans la main des autres en clamant très fort, je cite"Tu paries combien que je lui fous le bordel". je lui ai laissé sa chance, j'ai ouvert la porte de ma classe, mais dès les premières secondes, il a poussé de puissants cris de bête, et je me suis vue contrainte de le faire sortir afin de calmer la classe où il régnait une atmosphère peu propice au travail, assez toxique. Un autre, sous son influence, l’a imité, donc je l’ai fait sortir aussi. Après avoir écarté les élèves les plus perturbateurs(2 la première heure, 1 la deuxième heure), j’ai su gérer la classe correctement et ils ont pu réaliser leur travail avec une atmosphère beaucoup plus sereine durant les deux heures de classe que je devais effectuer avec eux. Les élèves m’ont présenté leurs excuses lors de la deuxième heure, je les ai alors réintégrés en disant leur combien leur comportement avait clairement dépassé les limites. Ils se sont bien tenus après. Il n’est pas évident de tenir le rôle de remplaçant en général et qui plus est en segpa, mais si en plus je dois me confronter à des collègues qui se permettent de juger la valeur de mon travail et qui m’accusent d’abandonner ma classe sans me laisser quelque droit de réponse, alors… L’inspecteur de l’Education Nationale de ma ville est au courant de ce qui s’est passé. Quant à moi, je suis bien fatiguée de donner tant à la profession qui me rend si peu… Et j'ajoute que le matin, quand je suis arrivée, une secrétaire à l'air bêta m'a priée de me garer sur un autre parking que celui qui était le plus pratique(avec plein de places libres et tout le temps inoccupées), sous la simple raison que "c'était comme ça", donc l'aprèm, je me suis trimballée mon gros sac en faisant le grand tour pour me rendre jusqu'au bâtiment administratif où j'avais gaaré le matin ma voiture... Bref... Je suis en arrêt depuis hier, la connerie humaine me déclenche la gastro... Le principal de l'établissement s'est fait tout petit quand je suis passée le voir en fin de journée; entre temps, il avait eu un appel de l'inspecteur. je lui ai mis dans les dents l'histoire du parking et la premiière phrase qu'il m'a dite lors de mon premier remplacement là-bas:"C'est à cette heure ci que vous arrivez?"Et oui, je n'avais était envoyée que l'après midi et lui m'attendait le matin... N'empêche, lui ai-je dit, que j'avais été très mal reçue, alors il s'est excusé. Puis il m'a proposé de discuter autour d'une table des conditions d'accueil des remplaçants avec la directrice de la segpa. Moi, je lui ai répondu que ce n'était pas une discussion que je voulais, mais des EXCUSES de la part de sa collègue. Ouais, je suis en pétard. Non, je n'ai pas envie de palabrer. Je suis en colère. Le mal est fait. J'en ai marre de faire bonne figure. Et j'ai conclu en lui disant que mon rapport d'inspection était excellent et que je n'avais pas à être jugée de cette manière par sa collègue car on rentrait là dans de la diffamation. Donc oui, je préfère m'arrêter que de lui exploser la tronche à cette truie, et là, je sens qu'elle a touché la limite... j'en suis encore à une phase où j'ai envie de démissionner, encore... Ce récit est réel, mais les noms sont tronqués, anonymat oblige.