Rechercher dans la communauté

Salut collègues, L’arrivée du printemps avec le soleil qui va avec va sûrement nous valoir des semaines éprouvantes…hélas probablement annonciatrices des difficultés auxquelles on va devoir faire face jusqu’à la fin de l’année, non ? De manière générale, le métier de pionne nous oblige à élever la voix voire même à crier pour nous faire entendre car on se retrouve souvent en grande infériorité numérique face aux élèves, non ? Je le fais souvent à contrecœur mais il est difficile de faire autrement car beaucoup de situations nous y obligent : - à l’extérieur, dans la cour ou à la sortie, quand ils sont nombreux dans un espace vaste, non ? - en perm ou au réfectoire, quand ils sont nombreux et bruyants, pour récupérer leur attention perdue, non ? - pour engueuler un élève ou un groupe d’élèves déviants, sorte de dernier avertissement avant sanction, non ? Du coup, j’ai l’impression de ne pas arrêter de crier au point d’en perdre ma voix certains jours, pas toi ? En plus, au mieux cela les calme 1mn en perm ou les fait s’éloigner de moi quand on est dehors…sans régler le problème définitivement, non ? Je me demande souvent si je dois crier ou non ! Il faut sans doute trouver un juste milieu entre trop et trop peu…car sinon ils s’y habituent et çà n’a plus le moindre effet, non ? A mes dépends j’ai bien vu que cela n’est pas suffisant, mais les élèves ne sont pas plus obéissant quand je me contente de demander le silence gentiment, non ? Ma crainte c’est de crier et qu’il ne se passe rien, ou pire que çà déclenche le fou rire général…comme si leur but est de m’énerver, et quand ils y arrivent cela les ravit, non ? De quoi se sentir parfois bien invisible, impuissante…et vivre de gds moments de solitude, non ? Alors crier, est-ce la bonne solution pour se faire obéir ? Blandine