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En remplissant mes bulletins livrets LSU, je me suis retrouvée une fois encore à faire pour une poignée d'élèves ce constat : ils lisent, mais ne se fabriquent pas l'histoire dans la tête. Ils n'accèdent que très partiellement au sens. Dans ma pratique de classe, je tente pourtant de favoriser le lien entre la lecture avec les yeux et le sens (questionnement précoce dès la lecture des premières phrases, au CP / lecture offerte quasi quotidienne. Puis plus tard questionnement façon "Roll", questionnement sur textes courts, lectures offertes) . J'avais acheté lectorino lectorinette une année, mais je n'ai pas réussi à la mettre en place car il aurait fallu pour cela soit que je supprime une partie ou la totalité de ce que j'avais prévu en littérature, soit que je maitrise suffisamment le propos pour l'adapter aux livres que j'avais choisis. Et finalement, je reste avec un questionnement : pourquoi certains enfants n'accèdent-ils pas au sens, à l'implicite ou à l’anticipation ... et surtout y pouvons-nous réellement quelque chose ? Avez-vous déjà expérimenté une pratique en ayant le sentiment ou la preuve que cela permettait enfin à ces élèves de devenir de vrais lecteurs ? Je discutais de ce point dernièrement avec la maman de l'un de mes élèves, et je lui disais que bien que celui-ci soit au CE2, il serait utile que les parents lui lisent encore des histoires en lui posant des questions, en l'invitant à anticiper etc. Comme on les fait avec nos enfants lorsqu'ils sont en bas âge. J'ai en fait parfois le sentiment que c'est ce manque d'habitude précoce (de questionnement du texte / de familiarisation avec les structure des récits / de connaissance du lexique) qui fausse tout, et je suis assez pessimiste sur la possibilité de rattraper réellement cela en classe. Quelles origines à ce "mal"? Quelles possibilités de remédiation d'après vous ?