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Bonsoir, Actuellement j'ai du mal à savoir si je suis agacée, en colère, ou encore atterrée. Ce qui est certain, c'est que j'ai senti une grosse pression plutôt agressive (même si, sur la forme, c'était très cordial) : cette semaine, c'était notre fête d'école (au passage, c'était aussi celle de mes enfants ; et je n'ai pas pu être présente !). Même si je n'étais pas enchantée de rester, je n'ai pas ménagé ma peine pour que mes élèves passent un bon moment. Passons sur l'ingratitude d'une majorité qui a circulé dans ma classe ou devant moi sans un bonsoir spontané (et encore moins un merci... je dois faire partie des meubles... ou du package...). Je m'attarde ici sur les parents qui n'avaient qu'une seule question à la bouche : "Dans quelle classe va être chérichouchou ? Parce que, nous, nous ne voulons pas qu'il soit avec Mme Bidule ou M. Machin, hein... on sait bien que ça ne se fait pas mais exceptionnellement...". Si ceux-là m'ont précieusement agacée (un peu moins que la famille qui m'a pondu une lettre de 3 pages pour demander très poliment que Bébédamour ne soit pas avec ma collègue... sinon ce serait le traumatisme), une famille m'a particulièrement déstabilisée. Cette dernière a envoyé tout d'abord au front la mère. Des jolies phrases, des mots gentils puis la fameuse question. Réponse habituelle : "Nous faisons au mieux avec les contraintes de l'école en prenant en compte l'équilibre de chaque classe. Nous ne communiquons rien avant la pré-rentrée. Il y a encore des inscriptions l'été qui peuvent modifier l'organisation". Affaire classée ? Mais non, mais non... Papa et maman attrapent le directeur un peu plus loin. Celui-ci botte en touche en disant qu'il n'a pas participé aux répartitions de ces élèves-là (sympa au passage). Après cette réponse, les charmants ne lâchent pas le morceau et disent, très cordialement, qu'ils exigent que je les reçoive en rendez-vous. C'est le délicieux moment que j'ai choisi pour venir dire au revoir. Forcément, on me refile le bébé. Je me suis sentie très oppressée, et furieuse. J'ai donc fini par avouer que "non leur Trésoradorédeleurcoeur ne serait pas dans le cours double, le hasard faisant bien les choses et qu'ils pouvaient m'épargner un rendez-vous la dernière semaine de classe." Je trouve assez normal de s'interroger sur la rentrée future de son enfant. Je tolère les essais de nous faire vendre la mèche ; cela reste parfois bon enfant. Cependant, le plus souvent, si les parents cherchent à savoir à l'avance, c'est pour nous réclamer un changement si la décision prise en conseil des maîtres ne leur convient pas (professeur, cours double / cours simple). Et réclamer avec insistance, voire en étant menaçant, un changement. Est-on chez Darty ? Comment réagissez-vous face à ces situations?