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Posté(e)

Je suis en train de potasser mon Bescherelle (de Grammaire) et je ne sais plus où j'habite :(

  • Je donne une pomme à Victor : "à Victor", c'est un COI? un COS ? Un complément d'attribution ?
  • Faut-il utiliser la notion de complément essentiel, au CRPE ?
  • Une pomme, pour "une", faut-il parler d'article indéfini ou de déterminant ? ou bien les deux (Un, article indéfini, déterminant de "pomme" ?)

Fouyouyou... y a-t-il des textes sur le programme du concours en grammaire ?

Posté(e)
Je suis en train de potasser mon Bescherelle (de Grammaire) et je ne sais plus où j'habite :(
  • Je donne une pomme à Victor : "à Victor", c'est un COI? un COS ? Un complément d'attribution ?
  • Faut-il utiliser la notion de complément essentiel, au CRPE ?
  • Une pomme, pour "une", faut-il parler d'article indéfini ou de déterminant ? ou bien les deux (Un, article indéfini, déterminant de "pomme" ?)

Fouyouyou... y a-t-il des textes sur le programme du concours en grammaire ?

Procédons méthodiquement :

d'après mon livre "grammaire du français" :

le complément d'objet indirect (COI) est normalement construit avec une préposition. Le choix de celle-ci, à la différence du complément circonstanciel, n'est pas libre, mais imposé par le verbe.

Cependant, les pronoms personnels, comportant encore des traces d'une flexion casuelle, se présntent parfois sans préposition en fonction de COI. Absente en surface, la consruction prépositionnelle peut cependant être rétablie

ex : je lui donne ce livre > c'est à lui que je donne ce livre.

le complément d'objet second

Certains verbes (exprimant le lire et le don, et leurs contraires) nécessitent d'petre construits, non pas avec un seul complément d'objet, mais avec un double objet :

ex :donner quelque chose à quelqu'un

Si le premier complément ne pose pas de pb (c'est un COD) on appellera le second complément : complément d'objet second (COS). Comme le COI, il est exigé par la cosntruction du verbe qui lui impose la préposition, mais à la différence du COI, il implique la présence du COD.

Remarque : 2 types de COS peuvent être distingués :

le COS non animé, presque toujours introduit par la préposition DE (ex : accuser qqn de qqchose)

le COS animé, introduit par la préposition A : on y retrouve l'ancien complément d'attribution (assez mal nommé en ce qu'il recouvre aussi bien le don que l'intérêt, le détriment, ...)

ex : dire qqch à qqn

Ce second type de COS est pronominalisable par des pronoms lui/leur. On en rapprochera de la construction suivante, d'analyse délicate :

je lui lave les mains

où le pronom apparait en l'impossibilité du possessif (* je lave ses mains)

VOILAAAAAA, j'espère que ça te donne les explications dont tu as besoin.

Bon courage !

MH

Posté(e)

Suis-je bête. Je n'ai même pas donné ma version de ta phrase : "Je donne une pomme " NE peut PAS fonctionner tout seul. Donc "à Victor" est un COS.

Pour les autres questions, je retrourne à mon bouquin, et je reviens plus tard.

MH

Posté(e)
Je suis en train de potasser mon Bescherelle (de Grammaire) et je ne sais plus où j'habite :(
  • Je donne une pomme à Victor : "à Victor", c'est un COI? un COS ? Un complément d'attribution ?
  • Faut-il utiliser la notion de complément essentiel, au CRPE ?
  • Une pomme, pour "une", faut-il parler d'article indéfini ou de déterminant ? ou bien les deux (Un, article indéfini, déterminant de "pomme" ?)

Fouyouyou... y a-t-il des textes sur le programme du concours en grammaire ?

Alors je continue : le complément essentiel selon mon bouquin, c'est ... très difficile à trouver !....

L'article consacré au COMPLEMENT dit :

La catégorie du complément est l'une des plus importantes de l'analyse grammaticale traditionnelle, et en même temps l'une des plus floues en raison de la diversité des compléments eux-mêmes (leur nature varie : groupes nominaux, propositions subordonnées, infinitifs; leur construction non plus n'est pas homogène : présence de préposition, construction directe, etc...) de la diversité des termes complétés (on distingue ainsi les compléments du verbe, du nom, de l'adjectif, du pronom), et surtout, de la diversité des liens syntaxiques en jeu (certains compléments sont essentiels, d'autres facultatifs, certains portent sur l'un des constituants de la phrase seulement, d'autres sur la phrase toute entière).

Dans le livre de grammaire de mon fils qui est en 3ème (c'est le niveau du CRPE, de mémoire...) on trouve :

COD : fonction remplie par un mot ou un groupe de mots par rapport à un verbe et qu'on ne peut pas supprimer ni déplacer sans changer fondamentalement le sens du verbe. C'est un complément essentiel. Le complément d'objet direct est directement relié au verbe, c'est à dire sans préposition. En revanche, le complément d'objet indirect est introduit par une préposition.

Mon commentaire : la notion de complément essentiel est donc valable pour les COD et les COI.

Pour le DETERMINANT :

La catégorie du déterminant du nom regroupe en grammaire une classe de mots ou groupe de mots qui précèdent nécessairement le substantif dans la phrase lorsque celui-ci occupe la fonction de sujet ou de complément d'objet du verbe.

Le déterminant apparait comme le marqueur spécifique du nom, le passage dans la classe du nom d'un mot appartenant initialement à une autre catégorie s'effectue toujours par l'adjonction du déterminant devant le mot considéré.

Dans le bouquin de mon fils, (qui est quand même plus simple que l'autre ...) on trouve à déterminant :

mot que l'on place à gauche du nom afin de le déterminer : une voiture (quelconque), la voiture (objet particulier) cette voiture (présente dans la situation d'énonciation). Le déterminant s'accorde avec le nom. Il existe différents types de déterminants : les articles, les déterminants démonstratifs, possessifs, numéraux, indéfinis, interrogatifs, exclamatifs.

L'absence de déterminant donne au nom une valeur absolue : voiture (dans un dictionnaire).

Je complète avec l'autre livre :

Classement sémantico-logique :

A - déterminants quantifiants :

1. Quantifiants précis :

a) déterminants numéraux cardinaux : un, deux, mille, etc.

b) déterminants indéfinis évoquant

une quantité nulle : aucun, nul

une quantité égale à un, dans une perspective distributrice : tout + nom au singulier, chaque

c) articles défini et indéfini singuliers

un/une, le/la qui spécifient le genre

2. quantifiants imprécis :

a) déterminants indéfinis évoquant

la pluralité : plusieurs, quelques, la plupart, beaucoup de...

la totalité : tous, toutes

b) articles défini et indéfini pluriels

des, les, qui neutralisent les marques de genre

c) articles partitifs

du, de la, qui spécifient le genre

B - déterminants quantifiants/caractérisants

1. déterminants démonstratifs

ce et sa variante cet, cette, ces

2. déterminants possessifs

mon/ma, mes

3. déterminants indéfinis

certains, divers, différents

ainsi que les déterminants à base nominale : une masse de, une foule de, des torrents de...

C - les déterminants caractérisants

Ils ne spécifient plsu le nombre, mais marquent exclusivement une propriété de l'être considéré. Ils se réduisent à certains indéfinis : même, autre, tel, quel .

VOILAAAAAAAAAAAAA, j'ai fait ma BA du jour :) . Maintentant, il ne te reste plus qu'à réussir le concours ! ! ! :D:D:D (ce que je te souhaite de tout coeur, indépendamment de ces considérations grammaticales...)

MH

Posté(e)
VOILAAAAAAAAAAAAA, j'ai fait ma BA du jour :) . Maintentant, il ne te reste plus qu'à réussir le concours ! ! ! :D:D:D (ce que je te souhaite de tout coeur, indépendamment de ces considérations grammaticales...)

MH

Tu es adorable (pour la réponse et les encouragements ;)

Dernière question qui tue : quel est le livre dont tu sors le "classement" que tu mets en fin de post ?

Ca ressemble fort au jargon du programme ("sémantico-logique"... faut être à l'IUFM pour lire ça :lol: !) et je ne serais pas étonnée que ce soit ce qu'on attend de nous au concours...

Bises !

Posté(e)

Quand j'ai préparé le concours, notre prof de français nous a fait acheter un bouquin du cndp : Terminologie grammaticale.

Auteur(s) : Ministère de l'Éducation nationale (générique)

Éditeur(s) : Paris : CNDP, 2002

Cherche le dans une bibli car l'ouvrage a l'air épuisé. Il est court et donc facilement photocopiable.

Si tu veux d'autres précisions, tu as aussi "la grammaire d'aujourd'hui" de Michel Arrivé,Françoise Gadet,Michel Galmiche.

Mais essaie de ne pas trop te perdre dans les grammaires, certaines sont presque contradictoires.

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