perruche64 Posté(e) 3 novembre 2006 Posté(e) 3 novembre 2006 J'ai une classe cycle 1 entier. Je viens de travailler sur ma programmation en écriture... Je vous la propose, à vos conseils/commentaires ! Merci au passage à Danièle, alias enviedespoir ! Edith, j'ai re-modifié (à nouveau) mon document... La soeur jumelle d'Edith précise le 4/11/6 que tout ceci est avec l'aimable autorisation de Danièle Dumont ! Re-visite d'Edith ce 6 décembre... J'ai supprimé mon fichier, comme c'était convenu avec Danièle en privé. Désolée pour tous ceux qui ne l'ont pas téléchargé : courez acheter le livre à la place ! C'est beaucoup plus intéressant :P
enviedespoir Posté(e) 4 novembre 2006 Posté(e) 4 novembre 2006 J'ai une classe cycle 1 entier. Je viens de travailler sur ma programmation en écriture... Je vous la propose, à vos conseils/commentaires !Merci au passage à Danièle, avis enviedespoir ! Edith, j'ai modifié mon document... Je pense que ça se tient, sauf pour les Gs car il ne faut sauter aucune étape.
Lady Oscar Posté(e) 4 novembre 2006 Posté(e) 4 novembre 2006 Bonjour, je n'arrive pas à voir à quel moment cette progression saute une étape? Est-elle trop rapide? Je viens juste de découvrir votre travail et me rends compte que ça ressemble à ce que j'ai fait depuis septembre: j'ai beaucoup travaillé la tenue du crayon, et la boucle à l'ardoise avec mes GS puis les lettres "l" et "e".
sourimimi Posté(e) 4 novembre 2006 Posté(e) 4 novembre 2006 Une chose est certaine.... Ca rentre dans le tableau :P ... Après, est ce que ça rentrera dans l'année scolaire ????? MCD
Lady Oscar Posté(e) 4 novembre 2006 Posté(e) 4 novembre 2006 Sourimimi C'est vrai qu'il se passe tellement de choses dans une classe. J'ai aussi des Cp et mes GS commençaient à faire n'importe quoi à vouloir être grand (vraiment de mauvaises habitudes) alors ça m'aide de suivre un tableau et ils sont contents d'écrire des lettres et de savoir qu'on va continuer doucement.
enviedespoir Posté(e) 4 novembre 2006 Posté(e) 4 novembre 2006 Bonjour, je n'arrive pas à voir à quel moment cette progression saute une étape? Est-elle trop rapide? Je viens juste de découvrir votre travail et me rends compte que ça ressemble à ce que j'ai fait depuis septembre: j'ai beaucoup travaillé la tenue du crayon, et la boucle à l'ardoise avec mes GS puis les lettres "l" et "e". Si elle concerne des enfants qui n'ont pas suivi la méthode en MS, la progression des GS ne reprend de la modélisation qu'elle dit mettre en place que le choix de progression des formes à apprendre. Elle occulte en fait tout ce qui fait la spécificité et la force de cette méthode : la prise en compte de la modélisation de l'apprentissage de l'écriture. Donc l’essentiel. (Mais ce n'est vrai que dans le cas souligné) J'ai vu sur des sites (que je ne nommerai pas), lu dans des messages, vu dans des cahiers de classe que la progression que je propose a été réduite à la portion ultra congrue : celle de suivre la progression d'apprentissage des lettres (e, l, i, u, t etc. ) et de demander à l'enfant d'écrire "le" ou "elle" au mieux à un emplacement à choisir par l'enfant au pire en les recopiant sous un modèle. Donc cet aspect de ma progression s'est assez largement développé. C'est facile à mettre en place et on constate vite la qualité des résultats. (Moins bonne en principe si on commence par l que si on commence par e). Les nouveaux documents d'accompagnement des programmes (avril 2006) ont d'ailleurs adopté ma terminologie descriptive (boucles, coupes tec.) et cette progression dans le choix des lettres (sauf pour les boucles pour lesquelles la logique ne leur a pas paru évidente, donc ils ont mis les lettres bouclées dans l'ordre alphabétique). Cette façon d'adapter mes propositions montre que mon livre n'a pas été lu, en tout cas n'a pas été assimilé : on prend le petit sommet de l'iceberg, tout en haut, et on oublie tout ce sur quoi il repose. (Ceci dit, dans notre système d'enseignement chacun est libre de faire comme il veut - mais je ne me lancerai pas dans ce débat pour lequel j'ai des idées solidement fondées sur des années d'observation sous divers angles). Donc faire l'économie de la préparation à la stratégie de déplacement des doigts et du bras, à la gestion statique de l'espace graphique, à sa gestion dynamique - en commençant par le début souvent oublié de cette gestion - revient à comprendre le terme de "modélisation" comme "proposition de modèles de lettres" ce qui n'a strictement rien à voir : il s'agit d'un « processus de modélisation » (comme on peut modéliser toute action, c'est à dire en décrire le processus de déroulement). La méthode que je propose offre une grande liberté de choix de thème, une liberté de contenu, (par exemple tout au début le travail d'alignement se fait sur tout type d'activité de la classe, tout à la fin les deux phrases à écrire en entier ou partiellement sur le cahier 3 ne sont précédées d'aucune histoire, c'est à l'enseignant d'en créer une avec les enfants. C'est l'occasion d'activités langagières). J'espère avoir répondu à ta question. J'édite : Un ajout à lecture des deux messages précédents qui sont arrivés entre temps : pour moi, ce genre de tableau est toujours virtuel, c'est simplement un guide. Une citation aussi, celle d'un enfant de GS à qui je demandais ce qu'il faisait à l'école (il y avait une remplaçante depuis quelques temps). Sa réponse : "Avec l’autre maîtresse on écrivait des lettres mais maintenant c’est de l’écriture pour écrire quelque chose ". A méditer... (et à rapprocher entre autres de mon exemple au sujet du cahier 3)
perruche64 Posté(e) 4 novembre 2006 Auteur Posté(e) 4 novembre 2006 Du vécu ici aussi : Les GS que j’ai avaient très peu fait de graphisme/écriture l’an dernier (pour preuve, 1/7 ne savait même pas écrire son prénom en bâton !). J’ai beaucoup « ramé » au départ, mais dès que j’ai proposé les activités des cahiers de Danièle, j’ai vu mes titis se concentrer, être motivés etc. Résultat : 3/7 veulent écrire leur prénom en cursive, et 3/7 n’ont plus besoin de leur étiquette modèle pour l’écriture en bâton et celui qui ne savait pas écrire son prénom sait le faire et même sans modèle. Son explication : « Maîtresse tu m’as appris à écrire le, la, elle, il, il faut que je fasse mon prénom sans modèle car c’est trop facile en fait d’écrire ! ». Sa mère m’a dit qu’elle l’avait vu changer de comportement face aux écrits en général (« t’écris quoi là maman ? ». Enfin bref, ils adorent … et moi aussi !
Lady Oscar Posté(e) 4 novembre 2006 Posté(e) 4 novembre 2006 Ah oui, merci, ça répond à ma question. En fait je me demandais juste du point de vue "tableau". Finalement j'avais bien compris avant de m'embrouiller.
calinours Posté(e) 5 novembre 2006 Posté(e) 5 novembre 2006 (...) Les nouveaux documents d'accompagnement des programmes (avril 2006) ont d'ailleurs adopté ma terminologie descriptive (...) Cette façon d'adapter mes propositions montre que mon livre n'a pas été lu, en tout cas n'a pas été assimilé : on prend le petit sommet de l'iceberg, tout en haut, et on oublie tout ce sur quoi il repose. (...) On ne saurait dire si, en rédigeant le dernier document d'accompagnement pour l'école maternelle, nos IGEN ont vraiment été sensibles à la modélisation présentée par D. Dumont et en quoi cette "sensibilité" aurait orienté le ton comminatoire... L'image de l'iceberg est facile, celle du "mammouth" embarqué à l'occasion sur le Titanic aussi... Quant au livre "Le geste d'écriture", c'est vrai qu'il est plus honnête de le lire d'abord avant d'en parler, mais si le discours sur la modélisation de l'apprentissage est presque intouchable, la tâche de l'enseignant est difficile quant à la programmation de cet apprentissage, et Dumont ne fera pas le boulot à sa place (même avec un bon bouquin).
enviedespoir Posté(e) 5 novembre 2006 Posté(e) 5 novembre 2006 On ne saurait dire si, en rédigeant le dernier document d'accompagnement pour l'école maternelle, nos IGEN ont vraiment été sensibles à la modélisation présentée par D. Dumont et en quoi cette "sensibilité" aurait orienté le ton comminatoire... J'énonce un fait : la terminologie qui désigne les formes est celle que j'ai publiée, la progression "boucles", "coupes, "ronds", "ponts" aussi. je n'y vois aucune idée de sansction d'aucune sorte. L'image de l'iceberg est facile, celle du "mammouth" embarqué à l'occasion sur le Titanic aussi... Quant au livre "Le geste d'écriture", c'est vrai qu'il est plus honnête de le lire d'abord avant d'en parler, mais si le discours sur la modélisation de l'apprentissage est presque intouchable, la tâche de l'enseignant est difficile quant à la programmation de cet apprentissage, et Dumont ne fera pas le boulot à sa place (même avec un bon bouquin). Au sujet de l'intouchabilité : une méthode changée est une légère variation si on change peu de choses, est une autre méthode si on change tout . Une modélisation fonctionne comme une mécanique, comme un moteur, si on touche à quelque chose, ça risque de ne plus aller très bien. Au sujet de la difficulté de la tâche de l'enseignant : j'en suis intimement convaincue. Le métier d'enseignant est difficile. Les classes les plus difficiles sont celles de maternelle. Je l'ai toujours pensé et dit. J'ai toujours dit aussi ma sympathie pour les enseignants de maternelle et salué l'art avec lequel ils font leur métier. Enseigner en fac peut s'improvier. Enseigner en maternelle ne s'improvise pas : cela demande des trésors de patience, de qualité pédagogiques, d'observation, de prise en compte de quantités de paramètres humains, pédagogiques, environnementaux... Une chose est sûre, si je n'avais pas de considération pour les enseignants de maternelle (les insti comme je continue à les appeler) je ne passerais pas tant de temps à répondre quasiment chaque jour aux forums, aux MP, aux mails personnels et même au téléphone pour tenter d'aider à résoudre un problème. Ce n'est pas mon job et j'ai mille autres choses à faire. Alors oui, certains n'ont vu que le haut de l'iceberg. Cela ne les empêche pas d'être de bons enseignants. Cela ne les empêche pas d'être dévoués et compétents. On apprend chaque jour. Le jour où on n'apprend plus, c'est qu'on est mort
calinours Posté(e) 5 novembre 2006 Posté(e) 5 novembre 2006 . On apprend chaque jour. Le jour où on n'apprend plus, c'est qu'on est mort C'est écrit sur la face cachée de l'iceberg. Au burin (avec une prise palmaire :P ). Bon, c'est l'heure de la tisane du soir... Fait froid ce soir... Danièle !
enviedespoir Posté(e) 5 novembre 2006 Posté(e) 5 novembre 2006 . On apprend chaque jour. Le jour où on n'apprend plus, c'est qu'on est mort C'est écrit sur la face cachée de l'iceberg. Au burin (avec une prise palmaire :P ). Bon, c'est l'heure de la tisane du soir... Fait froid ce soir... Danièle ! Justement, j'étais en train de prendre un thé ... une "tisane de thé" en hongrois
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