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Qui décide de la mise en place d'un projet d'intégration


liloh

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Je me demandais si quand on pense qu'un élève de notre classe a des problèmes qui nécessiteraient peut-être une intégration, qui décide de faire un projet d'intégration ? Par exemple, moi j'ai envoyé deux de mes élèves faire un bilan au CAMS sur les conseils de la maîtresse G de notre rased, mais après qu'est ce qui se passe ? si vraiment un de ces élèves aurait besoin d'un projet, vont ils me le proposer ou c'est l'école qui le propose ?

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Après les résultats des "tests" et en fonction de ces résultats, il peut y avoir une équipe éducative (parents, directeur d'école, instit, psy scolaire, enseignant référent de la circonscription - c'est l'ex secrétaire CCPE -, personnes du CAMSP...) qui décidera de la mise en place du Projet Personnalisé de Scolarisation (ce qui remplace le projet d'intégration depuis la rentrée 2006).

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Oui, mais dans certaines académies, le PPS n'est accordé par la CDA (ex-CDES) que si la MDPH reconnaît un handicap de 50%. L'équipe propose, la MDPH dispose et la CDA applique. C'est le cas dans le Haut-Rhin.

Aberrant, n'est-ce pas? :o :cry::ninja: Ceci prouve que les textes sont laissés à l'interprétation d'une bande de cols blancs qui ne connaissent rien à l'affaire, et les applications préconisées ne seront alors pas appliquées, faute de clarté dans l'élaboration des textes, qui à la première lecture semblent pourtant très clairs.

Pour exemple, mon fils, bien que dyslexique-dysorthographique (troubles du langage écrit) n'en bénéficiera pas, car dans le 68 seule la dysphasie (troubles du langage oral entraînant des troubles de langage écrit) est reconnue comme un handicap à 50% . Dieu merci, il n'est pas dysphasique! Mais il devra se débrouiller sans pratiquement aucune aide dans sa scolarité... :ninja:

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Oui, mais dans certaines académies, le PPS n'est accordé par la CDA (ex-CDES) que si la MDPH reconnaît un handicap de 50%. L'équipe propose, la MDPH dispose et la CDA applique. C'est le cas dans le Haut-Rhin.

Aberrant, n'est-ce pas? :o :cry::ninja: Ceci prouve que les textes sont laissés à l'interprétation d'une bande de cols blancs qui ne connaissent rien à l'affaire, et les applications préconisées ne seront alors pas appliquées, faute de clarté dans l'élaboration des textes, qui à la première lecture semblent pourtant très clairs.

Pour exemple, mon fils, bien que dyslexique-dysorthographique (troubles du langage écrit) n'en bénéficiera pas, car dans le 68 seule la dysphasie (troubles du langage oral entraînant des troubles de langage écrit) est reconnue comme un handicap à 50% . Dieu merci, il n'est pas dysphasique! Mais il devra se débrouiller sans pratiquement aucune aide dans sa scolarité... :ninja:

Coucou Heloise,

50% et plus de handicap pour aller en upi avec transport pris en charge, si pas d'upi ou % de handicap inferieur, c'est un pps..

Le defenseur des enfants recoit bcp de couriers dans le manque d'application des lois et s'astreint à comprendre les freins.

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La loi dit que c'est l'enfant ou son représentant qui demande un pps et personne d'autre!.

Souvent c'est au référent de convaincre la famille d'en faire la demande auprès de la MDPH.

Après examen du dossier, la MDPH et le CDA accepte ou non et définit le pps (temps d'intégration, aide matériel et humaine) qui doit être mis en place par l'équipe de suivi.

Si la famille ne fait pas cette démarche l'IA la fait à sa place après un délai de 4 mois.

Le fait qu'un pps ne soit pas accepté n'empêche pas les soins d'être donnés à l'extérieur (CMP, orthophoniste, psy, ...). Par contre on ne pourra pas obtenir de personnel supplémentaire (avs, evs).

Effectivement on ne peut obtenir un pps que si un handicap est reconnu par la MDPH qui remplace la CDES (enfant, adolescent) et la COTOREP (adulte).

Tous les élèves de CLIS ou d'UPI sont donc porteurs de handicaps et doivent bénéficier d'un pps. On peut aussi avoir un pps et ne pas être scolarisé en CLIS, en UPI ou en IME (intégration collective). C'est le cas des élèves scolarisés en classe ordinaire (intégration individuelle).

Dans les cas ou le handicap n'est pas reconnu ou jugé minime il existe des structures internes RASED ou externe CMP qui viennent en aide aux élèves. Le RASED et gratuit et le CMP est pris en charge par la Sécurité Sociale.

Enfin certaines difficultés reconnues (dyslexie) peuvent donner droit à un temps supplémentaire ou un secrétaire aux examens.

Classiquement la dyslexie est prise en charge dans le libéral (ou en CMP) par les orthophonistes. Il n'y a pas de classe (CLIS, UPI,...) pour recevoir cette population d'élèves (et c'est aussi bien pour eux d'aller à l'école avec les camarades de leur quartier). Les séances peuvent être suivies sur le temps scolaire. Une formation des enseignants peut être donnée pour adapter leur pédagogie à cette difficulté à apprendre à lire ou à écrire. Un pps n'apporterait rien de plus.

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