JeanLatreck Posté(e) 26 novembre 2006 Posté(e) 26 novembre 2006 Sur le ton "ironique", mes plus plates excuses,mais je ne vais quand même pas me mettre ni à pleurer, ni a devenir sérieux.Côté sentencieux lourdingue et pesant, il est des egns bien plus compétents que moi... "devenir sérieux"? en effet... Quand je parle de mode ironique, je pense à ces "arguments": ça tient de l'Apocalypse, ton truc...Désolé, je suis mécréant.. il est plus facile de jouer les Cassandre des boules de cristal du pauvre. Encore un qui sait mieux que les autres ce dont le futur sera fait... Tout est dit: il ne manque que Madame Soleil à l'appel. Sur le fond, Jean, je ne trouve rien de plus à ton message qu'à ceux que je relevais: même absence d'arguments... Tu procèdes toi aussi par un emploi abusif d'un futur que tu ne justifies jamais: "il (le statut) ne nous protégera pas... nous rajoutera...il en sera de même..." et tout le reste à l'avenant... Il en est de même pour tes écrits: quels arguments pour le statut? Les 93% de la consultation du GDID? Emploi abusif du futur jamais justifié? Reprenons donc au présent, et en justifiant: - le statut ne présente aucune garantie concernant la limitation des tâches à effectuer. Les principaux/proviseurs manifestent aujourd'hui notamment contre l'alourdissement de leurs tâches, alors que leur corps est doté d'un statut (je rappelle qu'un seul contre-exemple suffit à invalider une thèse). - notre statut actuel d'enseignant chargé de direction nous permet de refuser de nombreuses astreintes (réunions en dehors des heures de service par exemple) qu'un statut de personnel de direction ne permet pas. - notre statut actuel d'enseignant chargé de direction nous permet de dialoguer avec nos collègues "adjoints" de pair à pair. Un statut, même non-hiérarchique, crée une différence de nature entre les enseignants présents à l'école. Libre à toi d'estimer que cela est positif, pour moi cela conduit à un fonctionnement de l'école que je n'approuve pas: c'est ici un jugement de valeur, et tu as beau le présenter comme un "argument", tu ne prouves rien en le martelant. Quand à l'EPLE, pas la peine de brandir des sigles barbares ! Il s'agit uniquement de dire si l'école Publique mérite d'être un "établissement public" ? Est-ce donc une honte, pour l'école de la république, de devenir un "établissement public"? A moins que tu ne travailles dans le privé, j'avoue ne pas trop comprendre en quoi l'inexistence administrative de l'école est une qualité à conserver.A moins que le conservatisme tienne lieu d'idéologie.... Merci de révéler enfin le fond du problème. Préserver les fondements essentiels de notre démocratie est du "conservatisme". Alors que nous subissons une attaque sans précédent contre tout ce qui constitue notre république (les régimes de protection sociale, qui incluent la santé, la retraite, les services publics, l'éducation...), tu te fais le chantre d'un pseudo-modernisme qui vise à remettre en question les notions d'égalité et de fraternité. Bien plus, tu parles d'"inexistence administrative de l'école", alors que celle-ci est dotée de personnel (j'ai bien droit à un traitement jusqu'à maintenant), de moyens de fonctionnement (locaux, crédits communaux...). Notre école existe bel et bien, et elle "mérite" de rester bien plus qu'un "établissement public". Et c'est là où toute cette hargne déversée sur les collègues qui pensent autrement vient buter... Sur le vide... Je ne vois pas où tu peux voir de la "hargne" envers les collègues qui pensent autrement.. A moins que de manifester une vision différente soit en effet qualifiée de "hargne". Rien, si ce n'est rester dans le schéma actuel, dans une école publique qui part en biberine, avec, d'année en année, 10 % de dirlos "virtuels", contraints et forcés de faire fonction. Qui dit qu'il ne faut pas revoir les conditions d'exercice actuelles des directeurs? Qui dit que cela passe obligatoirement par la définition d'un statut? Je suis pour l'amélioration du régime des décharges, pour la reconnaissance financière de la sujétion. Se couper des collègues ? Mais, mon collègue Jean, ça fait belle lurette que les collègues adjoints ont envie, et besoin, d'avoir des dirlos reconnus, et en poste, n'ayant, pour la plupart, aucune envie de se taper ce drôle de métier... Mais mon collègue Thierry, ça fait belle lurette que des directeurs sont en poste dans les écoles. Tu me pardonneras, étant taquin, je ne résiste pas à l'envie de te demander si tu l'as vraiment lu, notre projet de statut, ou si tu te contentes de n'en parler qu'au filtre déformant d'oeillères bien idéologiques ... Bien entendu que je l'ai lu. Remplaçons simplement le terme "statut" par "fonction" et nous serons d'accord. Pour le reste, c'est-à-dire essentiellement la notion d'EPLE, la divergence est bien entendu totale...
diego Posté(e) 26 novembre 2006 Posté(e) 26 novembre 2006 Jeannot, c'est quoi que tu proposes? le statut non hiérarchique l'est pas là, et les vecteurs d'opinions de le proposent pas... >Donc est-ce que le CM décisionnaire est de nature à régler le pb? >À combien d'AVOIR estimes-tu être entendu? >Cet AVOIR, on nous le doit au nom de quoi? Je suis pour l'amélioration du régime des décharges, pour la reconnaissance financière de la sujétion. COMBIEN??? et pourquoi la ISSJ qui ne compte pas pour la retraite? Et je ne vois pas dans les attributions du dirlo ce qui te permet de dire: notre statut actuel d'enseignant chargé de direction nous permet de dialoguer avec nos collègues "adjoints" de pair à pair. Comme je ne vois pas comment le fait de me reconnaître en tant que Dirlo va changer mes rapports avec mes collègues! Comme je vois très bien les difficultés relationnelles qu'implique le CM décisionnaire... Un statut, même non-hiérarchique, crée une différence de nature entre les enseignants présents à l'école. - le statut instit. (cadre B) / statut PE (cadre A)... je rappelle qu'un seul contre-exemple suffit à invalider une thèse :P Bizarre de s'acharner sur le symbole du statut pour reconnaître les dirlo alors que plus de 10 ans d'amélioration de l'existant n'ont fait qu'agraver la crise de vocation (vacation...)
diego Posté(e) 26 novembre 2006 Posté(e) 26 novembre 2006 Bonsoir Téo, Pour moi, le statut est une espèce de mirage. Comme si cela allait résoudre tout nos problèmes! C'est une décharge d'enseignement qui me permet de faire mes tâches administratives, c'est en rendant la fonction financièrement attractive qu'on attirera les gens. (comme ce fût le cas pour les TR il y a quelques années)Avoir un matériel informatique performant Pourquoi te donner du fric en plus si on te donne du temps pour effectuer les "charges administratives"? Vendredi 1Oh30 j'ai reçu, en urgence, le père d'une petite fille de 4 ans handicapée, la crêche ne veut pas demander une dérogation (chétive... pas propre)... Il menace de se suicider devant la Mairie. Lundi 13h j'ai rendez-vous avec 2 "référents" (histoire de secteur). Luni soir 17h j'ai une réunion en Mairie pour voir comment soulager cette famille. Mardi, je dois me rendre à l'ANPE, puis au collège de rattachement, veulent plus renouveler le contrat CAV de l'EVS qui s'occupe d'un enfant trisomique que nous scolarisons: trop de diplomes, elle vient d'obtenir un CAP petite enfance... Mon jour de décharge c'est jeudi! C'est quoi les tâches administratives? La comparaison avec les TR est symptomatique. Quel est le niveau de responsabilité d'un remplaçant dans une école, au sein du CM, du CE de la sécurité de la relation avec les familles, les élus.... C'est la raison du manque d'effets du "plus-de" chez les dirlos. En se focalisant sur un "adminisratif virtuel" on trompe.
thierry fabre Posté(e) 26 novembre 2006 Posté(e) 26 novembre 2006 Tu n'es pas hargneux, Latreck ? heureusement, sinon, qu'est-ce que cela donnerait ? chantre d'un pseudo-modernisme qui vise à remettre en question les notions d'égalité et de fraternité Sur l'école: - elle est dotée de personnels. oui, effectivement, il y a des instits devant les gamins. Par contre, je ne vois guère de ZIL ou de Brigade, ces temps-ci à chaque arrêt maladie d'un collègue... Et, c'est curieux, je ne vois pas trop de décharges de direction. Doit en manquer, de ces personnels. Dans ma circo, c'est amusant, il y a , en équivalence temps plein, plus de "collègues" auprès de l'IEN (conseillers péda, coordo, etc...) que de postes de décharge pour toute la circo... - elle est dotée de locaux... Voire, puisque tout est soumis à la bonne volonté du maire, vu l'inexistence administrative de l'école. parle-en donc à ces parents d'élèves de Vendée qui réclament, depuis des années une ouverture d'école publique et buttent sur le refus de maires choauns... - elle est dotée de moyens... lesquels ? Comme il n'y a pas d'établissement public des écoles, dotés d'un budget de fonctionnement et d'équipement, on est, là aussi, soumis à la bonne ou mauvaise volonté des mairies. Résultat, d'une école à l'autre, selon la commune, jusqu'à 15 fois plus d'argent par élève pour les commandes scolaires, et 20 fois plus pour les sorties. Tu appelles encore cela l'Education "Nationale"? Pour ma part, il me semble que parler d'égalité est bien beau, mais tenter de mettre les minots de nos écoles sur un pied d'égalité, ce serait mieux. Maintenant, si tu as une autre solution que l'établissement public pour assurer l'égalité scolaire des moyens, touche-nous en un mot... Sinon, tu pardonneras, j'espère, mon outrecuidance, mais il me semble avoir discerné, ici ou là, quelques menues erreurs dans ta prose: - les proviseurs manifestent aujourd'hui ? Exact, mais tu as oublié de dire que leur précédente manif datait de plus de 10 ans... Il n'est qu'à lire le rapport Fortios pour voir que notre situation est bien pire que la leur... - notre fonction nous permet de refuser les réunions en dehors de heures de service. Tu es sérieux, là ? Tu connais beaucoup de collègues dirlos qui arrivent ainsi à faire fonctionner leur école en faisant leurs 6 heures par jour ? On doit être nombreux à avoir tout faux, puisque l'on passe justement pas mal de temps à bosser en dehors de nos sacro-saintes "heures de service" - Il y a des dirlos en poste partout, dans toutes les écoles ? Pas vrai... Il y a 10 % des écoles où des collègues adjoints se tapent la direction sans la moindre envie. Depuis 6 ans, ce sont plus de 25 000 collègues qui ont connu ce bonheur. Si nous étions aussi "pairs" que tu le penses, un rempla au vol d'un dirlo absent ne poserait pas tant de problèmes... Et c'est là ou je parle de conservatisme... Vouloir à toute force garder la direction d'école dans le cadre de sa fonction actuelle, c'est nier toute évolution de notre métier, c'est rester bloqué sur l'hypothétique âge d'or des années 60. Se la jouer "pair entre les pairs", c'est sympa, mais c'est un mensonge... Je fais un travail d'instit, mais je suis aussi, voire surtout, dirlo. Et pas par choix personnel de tel ou telle facette de mon travail. mais tout simplement parce que, tous les matins, je vais au turbin travailler avec des tas de gens, élèves, parents, personnels de service, aides-éduc, intervenants extérieurs... et collègues adjoints pour qui je suis... le dirlo. Ca, c'est la réalité que chacun d'entre nous vit, et le réel se tamponne des idéologies... Tu le reconnais toi-même en trouvant notre "statut" acceptable, à condition que le mot soit remplacé par "fonction". Se bloquer sur un mot, c'est de l'idéologie ! Il en est d'autres qui tortillent ainsi à ne pas oser employer le gros mot de "directeur" et préférent parler de "collègue chargé de la direction"... Thierry fabre-qui-sait-toujours-pas-pourquoi-un-statut-c'est-bon-pour-tous-sauf-pour-nous...
JeanLatreck Posté(e) 26 novembre 2006 Posté(e) 26 novembre 2006 - elle est dotée de personnels. oui, effectivement, il y a des instits devant les gamins. Par contre, je ne vois guère de ZIL ou de Brigade, ces temps-ci à chaque arrêt maladie d'un collègue... Et, c'est curieux, je ne vois pas trop de décharges de direction. Doit en manquer, de ces personnels. Dans ma circo, c'est amusant, il y a , en équivalence temps plein, plus de "collègues" auprès de l'IEN (conseillers péda, coordo, etc...) que de postes de décharge pour toute la circo... Qu'est-ce le manque de personnel a à voir avec le "statut" des directeurs? Voilà sans doute en effet un combat à mener: du personnel remplaçant disponible. Quant aux ETP/IEN, je n'en sais rien. - elle est dotée de locaux... Voire, puisque tout est soumis à la bonne volonté du maire, vu l'inexistence administrative de l'école. parle-en donc à ces parents d'élèves de Vendée qui réclament, depuis des années une ouverture d'école publique et buttent sur le refus de maires choauns... Ils buttent et ils élisent? Non. Un maire élu sur l'ouverture d'une école publique l'a réalisée. Et une fois de plus, rien à voir avec le statut de directeur. Comme il n'y a pas d'établissement public des écoles, dotés d'un budget de fonctionnement et d'équipement, on est, là aussi, soumis à la bonne ou mauvaise volonté des mairies. Résultat, d'une école à l'autre, selon la commune, jusqu'à 15 fois plus d'argent par élève pour les commandes scolaires, et 20 fois plus pour les sorties. Tu appelles encore cela l'Education "Nationale"? Pour ma part, il me semble que parler d'égalité est bien beau, mais tenter de mettre les minots de nos écoles sur un pied d'égalité, ce serait mieux. Maintenant, si tu as une autre solution que l'établissement public pour assurer l'égalité scolaire des moyens, touche-nous en un mot... Je t'en touche un mot: fixer un budget minimum de fonctionnement. Rien ne l'empêche dans la législation actuelle. - les proviseurs manifestent aujourd'hui ? Exact, mais tu as oublié de dire que leur précédente manif datait de plus de 10 ans... Il n'est qu'à lire le rapport Fortios pour voir que notre situation est bien pire que la leur... Je n'ai rien oublié de dire. Ce que je dis, c'est que le "statut" n'est en rien protecteur. Et sur cette question, tu ne réponds rien. notre fonction nous permet de refuser les réunions en dehors de heures de service. Tu es sérieux, là ? Tu connais beaucoup de collègues dirlos qui arrivent ainsi à faire fonctionner leur école en faisant leurs 6 heures par jour ? On doit être nombreux à avoir tout faux, puisque l'on passe justement pas mal de temps à bosser en dehors de nos sacro-saintes "heures de service" Oui, je suis sérieux. Certains dirlos refusent les réunions en dehors de heures de service, et ils ne sont pas sanctionnés (grâce à notre statut). Comment arrivent-ils à faire fonctionner leur école: en faisant adapter les demandes institutionnelles, tout simplement... Se la jouer "pair entre les pairs", c'est sympa, mais c'est un mensonge... Pour toi, peut-être. Cela dépend des relations que tu entretiens avec tes "adjoints". Le proclamer n'a cependant pas force de vérité. Dans mon école, je suis un "pair entre les pairs". Tu le reconnais toi-même en trouvant notre "statut" acceptable, à condition que le mot soit remplacé par "fonction". Se bloquer sur un mot, c'est de l'idéologie ! C'est toi qui dit ça? Que le GDID abandonne alors le terme de "statut", et je pourrai alors commencer à discuter. S'il s'agit d'idéologie, nous allons être vite d'accord: parlons de "fonction". Es-tu partant?
théo Posté(e) 26 novembre 2006 Posté(e) 26 novembre 2006 Bon, je vais aussi essayer de jouer dans la cour des grands même si certains ne nous laissent pas beaucoup de place. Pourquoi cela vous gêne-t-il que l'on évoque les EPLE et d'évoquer seulement un mot ou 2? parce qu'elle serait une contre-partie au statut? Pourquoi ne plus se battre sur le terrain de l'avoir? (parler d'avancées avec les EVS et les PE2 comme décharges, c'est se foutre du monde!) Je pense alors que les tâches passeraient mieux aux yeux de nombreux directeurs. En étant un peu ironique ne parle-t-on pas de "statut" particulier des directeurs de la ville de Paris (ou peut-être même des enseignants) dont la décharge est financée par la-dite richissime ville? Refuseront-ils le statut que vous proposez pour conserver le leur bien plus avantageux?
diego Posté(e) 26 novembre 2006 Posté(e) 26 novembre 2006 Mais qui a dit qu'il fallait abandonner le combat de l'AVOIR? C'est à partir du constat, ce que tu soulignes, de son échec que l'on propose celui de l'ÊTRE, mais pas comme un but en soit, comme un préalable. -Ce que l'on nous doit, on nous le doit parce que l'on est dirlette ou dirlo Je n'ai aucun souci avec les EPLE... Qui revendique leur disparition dans le secondaires? et les responsabilités liées à la sécurité des bien et des personnes nous l'avons déjà. Reste la gestion d'un budget... pourquoi pas. Mais un cadre législatif pour les dirlos reprenant celui de 89 en précisant dans son article 1 que nous ne sommes pas les sup. hierarchiques des adjoints ne dépend pas du statut de l'école. Un CM décisionnaire OUI! Les dirlettes & dirlos de Paris n'ont pas de statut particulier... Il existe une convention avec la ville qui prend en charge les décharges, le logement et verse une indemnité en contre partie d'une gestion du périscolaire (en gros). Les Dirlos de Paris ont tout l'AVOIR que tu réclames (décharges, primes...) Ben, il y a beaucoup de dirlos parisiens qui adhèrent au GDiD...
théo Posté(e) 26 novembre 2006 Posté(e) 26 novembre 2006 Je n'ai aucun souci avec les EPLE...Qui revendique leur disparition dans le secondaires? La concentration de population dans les établissements n'est à mon avis pas un cadre favorable et sécurisé pour l'épanouissement des jeunes enfants, et pour un service public de proximité. On voit quand même ce que cela donne en politique de la ville!! Mais pour faire des économies d'échelle, ça c'est clair que c'est intéressant !!
JeanLatreck Posté(e) 26 novembre 2006 Posté(e) 26 novembre 2006 Je n'ai aucun souci avec les EPLE...Qui revendique leur disparition dans le secondaires? Personne en effet. Pour ce qui concerne le 1er degré, nous parlons d'EPEP. Formidable instrument de destruction de notre école pubique républicaine. Et il est concevable que certains n'y soient pas attachés.
diego Posté(e) 26 novembre 2006 Posté(e) 26 novembre 2006 La concentration de population dans les établissements n'est à mon avis pas un cadre favorable et sécurisé pour l'épanouissement des jeunes enfants, et pour un service public de proximité. Qu'est ce que cela a à voir? Pourquoi vouloir concentrer... Rien à foutre des "économie" du ministère... Tu les prends en compte quand tu demandes des décharges et des augmentations... L'école doit avoir les moyens de rendre un service de proximité de qualité. le texte de 89 lui a donné un début d'autonomie... Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait plus avancer dans ce domaine, sans avoir l'étiquette "petit collège". Pour ce qui concerne le 1er degré, nous parlons d'EPEP.Formidable instrument de destruction de notre école pubique républicaine. Tu parles du décret DARCOS instaurant la possibilité d'expérimenter des EPEP? (décret qui existe sans que le satut du dirlo soit en place...) Moi, je parle de l'autonomie nécessaire pour justement répondre mieux et au plus près des usagers, pour être au plus près du minot... Pour redonner son sens au terme de service public de proximité. Le GDiD a dénoncer clairement les projets Darcos (selon SUD, le SNUipp négocie...) et je me retrouverais à vos côtés dans toute action visant à les contrer... Mais, toujours pas de réponse au sujet du CM décisionnaire... Sans autonomie de l'école? Pourquoi alors? Et il est concevable que certains n'y soient pas attachés. concevable et souhaitable... Comme le fait d'avoir des avis différents pour des objectifs, somme toute semblables.
JeanLatreck Posté(e) 26 novembre 2006 Posté(e) 26 novembre 2006 Mais, toujours pas de réponse au sujet du CM décisionnaire... Sans autonomie de l'école?Pourquoi alors Pour ma part, je ne m'inscris pas dans cette idée farfelue de CM décisionnaire. Le GDiD a dénoncer clairement les projets Darcos (selon SUD, le SNUipp négocie...) et je me retrouverais à vos côtés dans toute action visant à les contrer... Tout ne semble donc pas perdu... Voilà une note d'optimisme. Merci.
diego Posté(e) 27 novembre 2006 Posté(e) 27 novembre 2006 mais, non rien n'est perdu... Par contre, il me semble que l'on devrait arrêter de jouer avec les mots et les images pour se concentrer sur le réel. J'étais, il y a peu encore, partisan, au sein du GDiD, de trouver un autre terme que "STATUT" pour éviter les blocages "idéologiques" (rien de péjoratif: renvoi à la notion de chef, division des équipes...), je plaidais pour un "cadre légal", un "texte législatif", une "reconnaissance législative"... Mais non, les mots ont un sens et celui de statut ne renvoie pas obligatoirement à la désignation d'un "chef" (surtout dans la fonction publique). L'important c'est le contenu, pas le contenant. Si nous sommes d'accord sur le fond (un dirlo c'est un enseignant, mais ce n'est pas un instit comme les autres, de part son rôle pivot et de part le niveau de ses responsabilités, il faut le reconnaître en tant que tel. L'école n'a pas besoin d'un chef, mais d'une identité, d'un pilote) nous pourrons facilement nous mettre d'accord sur la forme. parce que j'ai vraiment l'impression que nous ne rencontrons que des résistances sur la forme. L'école Républicaine: Tu conviendras avec moi que le dirlo n'a pas, aujourd'hui de statut. Pourtant: •La multiplication des "référents, coordonnateurs, postes à profils, maîtres abécédaires, maîtres dans les BCD, CP spécialisés, MAI"... Alors que l'on retrouve des T1 dans les zones les plus difficiles et des "LC" devant les élèves ou encore des EVS/AVS sans qualif. pour aider des enfants en difficulté scolaire ou en accompagner d'autres souffrant d'handicap... Est-ce l'école républicaine? •Le fait de faire passer de véritables examens à des minots de GS, CP, CE1, CE2 (les fameuses évas...), pour, à partir de là, monter des PPRE qui externalisent la "remédiation", est-ce l'école républicaine? •Se focaliser sur la méthode, en oubliant que la pédagogie n'est pas une science, elle n'existe qu'à travers le pédagogue... l'instit... C'est l'école républicaine? •médicaliser l'"échec scolaire" (psyscos qui réclament un statut leur donnant une équivalence dans le public, instits. rééducateurs...) c'est l'école républicaine? Alors pourquoi en appeler à "l'école républicaine" quand il s'agit des dirlos et laisser tout le reste s'installer? L'école mérite mieux que des débats entre ceux qui veulent retourner aux années 60 et ceux qui trouvent un intérêt dans le flou existant. Désigner clairement le dirlo comme le responsable de l'école, c'est justement, retrouver de la proximité, de la cohérence, au service des usagers, retrouver un peu de l'école républicaine. Amen...
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