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Posté(e)

Bonsoir,

Voilà ce soir je bosse les sciences et je tombe sur la parthénogenèse, je comprends qu'il s'agit d'animaux qui peuvent donner une descendance sans l'intervention des mâles.

Dans le HATIER il est précisé que :

"cette reproduction se fait à partir de l'ovule qui, par divisions successives et différenciations, donne une femelle viable identique à la femelle dont il est issu"

A la fin du § il est donné quelques exemples dont celui des abeilles et il est dit à un moment que :

" les oeufs non-fécondés donnent par parthénogenèse des mâles ou faux-bourdons"

Mais je pensais que l'ovule ne donnait qu'une femelle viable identique à la femelle dont il est issu alors comment des mâles arrivent-ils là-dedans ?

Si vous pouvez m'expliquer ça serait super, il doit y avoir un truc que je n'ai pas bien compris je pense ?...

D'avance merci :)

Bonne soirée :)

NB : c'est à la page 359 du HATIER de cette année. (H-GEO majeure, Sciences mineures)

Posté(e)

YOUPIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!! :D

J'arrive un peu après la bataille, mais le lien de lincoconue sur Wikipédia m'avait laissé quand même un certain nombre d'interrogations, notamment sur le thème des femelles XX et des mâles XY (chez l'homme en tous cas, car chez certains animaux c'est le contraire).

Et je viens de trouver le lien suivant : http://www.univ-ubs.fr/ecologie/partenogenese.html

qui a répondu à quelques unes de mes interrogations. Bon, d'accord, c'est bien plus que ce qu'on peut nous demander au concours, mais je voulais comprendre le principe, et je trouve que c'est assez clairement expliqué.

Donc, pour les curieux :) , une retranscription de la page :

"Logiquement, les individus nés par parthénogénèse devraient être haploïdes. Mais, pendant le développement embryonnaire, divers phénomènes de fusion de noyau de l’ovule entre eux, ou d’un noyau avec celui d’un globule polaire ou encore au cours d’une méiose, conduisent à la fabrication d’individus normalement diploïdes.

Normalement, les individus nés par parthénogénèse devraient être tous de sexe femelle XX (parthénogenèse thélytoque), mais par fusion d’un chromosome sexuel avec un autosome ou par abandon, la parthénogénèse peut fabriquer des individus mâles XO (parthénogénèse arrhénotoque) ou des individus des deux sexes (parthénogénèse deutérotoque).

La parthénogénèse naturelle, c’est-à-dire la capacité pour un ovule de se développer et de se segmenter, sans avoir été fécondé existe chez de nombreuses espèces d’invertébrés (échinodermes, mollusques, arachnides, insectes), mais aussi chez les vertébrés (poissons, batraciens, oiseaux, mammifères dont l’espèce humaine). Les exemples les mieux connus de parthénogénèse naturelle concernent les abeilles (parthénogénèse arrhénotoque produisant des faux bourdons) ou les pucerons (parthénogénèse thélytoque intervenant surtout quand les conditions environnementales deviennent difficiles). Il arrive que la parthénogénèse naturelle soit devenue le seul moyen laissé à l’espèce pour se reproduire quand, par exemple, il n’y a pas de mâles comme c’est le cas chez certains rotifères (vers), du cynips du rosier (Diplolepis rosae) ou chez le lézard du Caucase (Lacerta saxicola) ! "

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)

Alors, franchement, je ne pense pas qu'il soit nécessaire de connaitre tout ca pour le concours !! J'ai fait un DEUG de bio, et tout ceci je l'ai vu en fac !! :blush:

Je pense qu'il faut juste savoir que la parthénogenèse existe, que c'est un phénomène pour engendrer des individus sans fécondation et que l'exemple type est celui des "faux bourdons" (il existe une autre espèce de bestioles, mais impossible de me rappeler quoi... Je crois que c'est écrit dans le Hatier)

Voilà !

Posté(e)
l'exemple type est celui des "faux bourdons" (il existe une autre espèce de bestioles, mais impossible de me rappeler quoi... Je crois que c'est écrit dans le Hatier)

Voilà !

Apparemment, les autres bestioles sont les pucerons, les phasmes, et les daphnies selon le fameux Hatier....

Alors, franchement, je ne pense pas qu'il soit nécessaire de connaitre tout ca pour le concours !! J'ai fait un DEUG de bio, et tout ceci je l'ai vu en fac !! :blush:

Je suis d'accord, faut pas exagérer quand même.... :o

  • 1 mois plus tard...
Posté(e)

Alors, donc si certains mammifères peuvent donner une descendance par parthénogenèse... même pour des espèces habituellement sexuées (attendez la chute :blush: )... on peut peut-être résoudre l'énigme de la Vierge Marie?? :P

Je ne voudrais pas offenser les croyants, hein.... C'est une blague!

Mais ce phénomène est assez déroutant tout de même... Les abeilles ont besoin ou pas d'un mâle pour procréer... C'est étonnant.

Posté(e)
Alors, donc si certains mammifères peuvent donner une descendance par parthénogenèse... même pour des espèces habituellement sexuées (attendez la chute :blush: )... on peut peut-être résoudre l'énigme de la Vierge Marie?? :P

oui d'autant qu'apparemment

La parthénogénèse naturelle, c'est-à-dire la capacité pour un ovule de se développer et de se segmenter, sans avoir été fécondé existe chez de nombreuses espèces d'invertébrés (échinodermes, mollusques, arachnides, insectes), mais aussi chez les vertébrés (poissons, batraciens, oiseaux, mammifères dont l'espèce humaine).

:D

Posté(e)

Et bien voilà comment des étudiantes préparant le CRPE ont résolu l'énigme de la Vierge Marie... Trop fortes! :D:D

Posté(e)

Vous savez que je ne passe plus le concours, alors je profite du post pour vous rajouter mes fiches sur la reproduction animale et ainsi éviter d'ouvrir un autre post.

La reproduction asexuée des animaux

La reproduction (sexuée ou asexuée) est le processus par lequel les êtres vivants donnent

naissance à de nouveaux individus. Elle permet aussi bien pour les animaux que pour les

végétaux d’assurer la pérennité de l'espèce*, de peupler les milieux et de coloniser de

nouveaux espaces.

L’animal ou le végétal en se divisant ou en bourgeonnant donne naissance à un nouvel

individu qui est génétiquement identique au premier. Ce processus aboutit donc à la formation

d’un clone.

La reproduction asexuée concerne des animaux à l’organisation simple, sans organe bien

différencié comme les anémones de mer, les éponges, les méduses…

La reproduction (asexuée) se fait rapidement sans trop affaiblir les animaux et leur

permet donc de peupler rapidement le milieu proche. En revanche, l’inexistence d’une phase

larvaire libre ne leur permet pas de coloniser des milieux éloignés. La reproduction asexuée

fragilise donc les populations puisqu’elle donne naissance à des individus parfaitement

identiques et donc sensibles aux mêmes variations du milieu.

1. Le bourgeonnement animal et la régénération

Certains animaux relativement primitifs sont capables de bourgeonner de nouveaux individus. Ainsi, l'hydre d'eau douce, une minuscule espèce appartenant au même phylum des cnidaires que les anémones de mer, peut former à la base de la colonne gastrique, lorsqu'elle est bien nourrie, un bourgeon, sorte de renflement comprenant tous les types cellulaires et qui, par croissance, va former une nouvelle petite hydre indépendante qui se détachera de l'hydre-mère. Par ailleurs, cette même espèce est capable de produire des gamètes au niveau de gonades mâles et femelles, et donc de se reproduire de façon sexuée.

De même, un lombric (= ver de terre, phylum des annélides), coupé en deux transversalement, régénère deux individus complets.

2. La parthénogenèse

2.1 Définition et situations

Dans la très grande majorité des espèces animales, la reproduction sexuée se fait grâce à la collaboration de deux êtres différents, le mâle et la femelle, qui fournissent chacun un gamète: la fécondation de l'ovule par le spermatozoïde donne l'œuf fécondé ou zygote, point de départ d'un nouvel individu. Il arrive toutefois que, chez certains animaux, l'ovule puisse se développer sans avoir subi de fécondation préalable: c'est la parthénogenèse. Celle-ci peut être naturelle lorsqu'elle apparaît spontanément, artificielle ou expérimentale quand elle est le résultat d'un traitement particulier auquel l'ovule est soumis dans des conditions de laboratoire

La parthénogenèse est obligatoire et permanente chez certaines espèces de phasmes (ordre des chéleutoptères ou phasmoptères), curieux insectes mimétiques et homochromes plus ou moins épineux ressemblant à des branchettes (dans le cas des phasmes sensu stricto) ou à des feuilles (dans le cas des phyllies). Il faut néanmoins noter que certaines espèces ne deviennent parthénogénétiques par disparition des mâles qu'en captivité

2.2 La parthénogenèse cyclique

La parthénogenèse cyclique alterne annuellement avec une phase de reproduction sexuée normale.

Le cas le plus connu est sans doute celui des pucerons. En hiver, ils ne survivent que sous forme d'œufs fécondés, dits œufs d'hiver, déposés à la base des bourgeons de plantes ou dans les fentes de l'écorce des arbres. Ces œufs éclosent au printemps et donnent tous des femelles vivipares fondatrices. Sans mâle, chacune de ces femelles parthénogénétiques met au monde environ 50 nouveaux pucerons femelles, identiques à elle, complètement constitués, et ailés ou aptères selon les espèces. Les ailes permettent d'envahir de nouvelles plantes dont les pucerons se nourrissent de la sève. Cinq jours après leur naissance, ceux-ci donnent à nouveau par parthénogenèse thélytoque 50 autres pucerons femelles, et ainsi de suite pendant tout l'été. Il peut ainsi y avoir jusqu'à 12 générations successives produites par parthénogenèse thélytoque. Cette extraordinaire prolificité rend ces animaux très envahissants. Certaines espèces de pucerons demeurent sur une unique espèce de plante-hôte, d'autres produisent en été, toujours par parthénogenèse thélytoque, des émigrants ailés, capables de quitter l'hôte primaire et d'envahir une autre espèce de plante (=hôte secondaire), sur laquelle la reproduction parthénogénétique thélytoque se poursuit avec succession de générations aptères de femelles exilées. Dans tous les cas apparaît, à l'automne, une génération sexupare aptère ou ailée (les ailes permettent, le cas échéant, la migration de retour vers l'hôte primaire) qui donne, par parthénogenèse deutérotoque, des individus sexués mâles et femelles. Après l'accouplement, les femelles ovipares pondent, selon les espèces, de 1 à 10 très grands œufs d'hiver pourvus d'une coque résistante et posés à la surface d'un tronc d'arbre ou à l'aisselle des bourgeons

2.3 La parthénogenèse facultative

L'abeille et d'autres espèces d'insectes hyménoptères montrent une parthénogenèse facultative, car elle ne se produit, en lieu et place de la reproduction sexuée, que dans des circonstances qui dépendent du choix de la femelle.

Au sein d'une ruche d'abeilles, la seule femelle normalement constituée et capable de se reproduire est la reine. Au début de sa vie, une reine quitte la ruche et, au cours d'un vol nuptial, elle s'accouple avec plusieurs mâles. Elle met en réserve les spermatozoïdes reçus dans le réceptacle spermatique: ils y restent vivants pendant 3 à 5 ans! Par la suite, lorsqu'elle a fondé sa colonie avec de nombreuses ouvrières (=femelles stériles), chaque fois qu'elle pond un œuf, elle peut ouvrir le réceptacle spermatique pour féconder l'œuf, ou le laisser fermé. Les œufs non fécondés produisent, par parthénogenèse arrhénotoque, des mâles, les œufs fécondés des femelles. C'est la nourriture donnée aux larves femelles qui déterminera si celles-ci seront des ouvrières ou des reines: de la gelée royale pendant trois jours puis du miel fait de pollen et de nectar de fleurs induiront des ouvrières, tandis qu'une alimentation continue en gelée royale est nécessaire pour produire des reines.

Reproduction sexuée des animaux

La reproduction (sexuée ou asexuée) est le processus par lequel les êtres vivants donnent naissance à de nouveaux individus.

Elle permet aussi bien pour les animaux que pour les végétaux d’assurer la pérennité de l'espèce*, de peupler les milieux et de coloniser de nouveaux espaces.

La procréation ou reproduction sexuée nécessite des cellules reproductrices mâles et des cellules reproductrices femelles.

L’union d’un spermatozoïde* et d’un ovule* qui est à l’origine de la cellule oeuf, nouvel individu unique, est appelée fécondation*.

Il existe deux types de fécondation :

- La fécondation externe : l’union des gamètes* a lieu à l'extérieur du corps de la femelle. Elle implique souvent un rapprochement des sexes afin d’optimiser la rencontre des cellules reproductrices. C'est le cas de la plupart des poissons et de certains invertébrés* tels que les oursins, les huîtres creuses…la rencontre des gamètes se fait dans l’eau : huître, oursin, grenouille, épinoche..

Pour compenser des pertes considérables, de nombreux gamètes sont émis par les deux sexes.

- La fécondation interne : l’union des gamètes s'effectue à l'intérieur de l’organisme maternel. C'est le cas des mammifères marins, des poissons cartilagineux (requins et raies) et de quelques invertébrés comme les gastéropodes, les huîtres plates…signaux sonores différents présents, olfactifs (chiens), comportements combats (sangliers) ou parades (oiseaux)

Mâle, femelle ou hermaphrodite ?

L’identification des sexes chez les animaux marins est souvent difficile sauf s’il existe des caractères sexuels secondaires (différence de couleur ou dichromisme, différence de forme ou dimorphisme). Les mâles sont souvent plus colorés ou de forme plus spectaculaire afin d’attirer les femelles.

Chez certaines espèces, un même individu peut émettre des spermatozoïdes et des ovules, on parle d’hermaphrodisme*. Il peut être simultané, l’animal portant les deux sexes en même temps (exemple du serran écriture) ou successif, l’animal change de sexe une ou plusieurs fois dans sa vie (exemple de la daurade, du mérou, de l’huître creuse, de l’oursin…).

Les trois modes de développement de l’embryon*

Mode ovipare* : l'embryon se développe à l'intérieur d'un oeuf et se nourrit à partir de sa propre réserve nutritive appelée vitellus*. Exemple : roussette, gastéropodes, sardine, hippocampe, tortue…

Mode vivipare* : l'embryon se développe à l'intérieur de la femelle. Il existe des échanges nutritifs entre la mère et l’embryon par l’intermédiaire d’un placenta. Exemple : requin pointe noire, mammifères marins…

Mode ovovivipare* : l'embryon se développe dans un oeuf qui est conservé dans les voies génitales de la femelle jusqu'à l'éclosion. Il se nourrit à partir de ses propres réserves vitellines. Ex : requin taureau, raie torpille, grand sébaste...

Posté(e)

Merci JOE! Au boulot tous et toutes... et qui sait? Peut-être retenteras-tu par un autre biais JOE??

Posté(e)

:lol: non, maintenant je suis presque sûre (y'a toujours le risque de rechute !!) de ne pas repasser le crpe. En fait, je me suis épuisée et de plus, je trouve que travailler en crèche, c'est bien mieux ! y'a pas de préparation, de correction, de parents qui attendent qu'on apprennent à lire, etc :whistling:

Mais j'ai toujours autant de plaisir à lire les sujets, les questions...

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