florenceloq Posté(e) 20 avril 2007 Posté(e) 20 avril 2007 Malheureusement, je n'ai rien trouvé pour les GROUPES 5 et 6 <_<
emiper Posté(e) 23 avril 2007 Posté(e) 23 avril 2007 L’humanisme et la renaissance : une nouvelle vision de l’homme et du mondeL'habitude a été prise de désigner sous le terme d'humanisme, qui vient d'« humanités » (l'étude du grec et du latin), les changements intellectuels apparus au XVe siècle dans la pensée européenne. Le concept de Renaissance, qui désigne les bouleversements survenus dans le domaine des arts, a été forgé au XIXe siècle par Jules Michelet. Ces deux mouvements ont de nombreux points communs, en particulier le retour aux références et aux sources antiques. La Renaissance :Chronologiquement on place ces mouvements entre le début du XVe siècle (le quattrocento des Italiens) et la fin du XVIe siècle. Mais certains historiens insistent sur un démarrage plus précoce, dès 1300. Il est devenu habituel de parler des « foyers » de la Renaissance et de l'humanisme. Le rôle des Flandres (Bruges puis Anvers), de l'Allemagne rhénane, de l'Italie (Florence, puis Rome et Venise) et enfin de la France sous l'impulsion des rois, mérite d'être souligné. Cependant, ce mouvement européen touche le continent tout entier, y compris dans ses périphéries, comme la Hongrie ou les pays scandinaves. Le retour à l'antiquité :Les artistes s'inspirent des œuvres antiques redécouvertes lors des premières fouilles archéologiques. Ils relisent les théoriciens romains, comme Vitruve dans le domaine de l'architecture et de l'urbanisme. La mythologie devient une source d'inspiration pour les peintres et les sculpteurs, avec elle réapparaît la représentation de la nudité, absente de l'art médiéval. Celui-ci est d'ailleurs rejeté, comme « gothique » (barbare), expression forgée au XVIe siècle. Les humanistes prônent aussi un retour aux sources de la philosophie et du christianisme, et réapprennent les langues anciennes dont le grec, oublié à l'époque médiévale. Dans le même mouvement, la place accordée à l'éducation est importante, comme le montre le Pantagruel de François Rabelais. L'homme au centre de la pensée et de la création :L'individualisme européen naît au XVe siècle. Dans le domaine des arts le développement du portrait et de l'autoportrait (Albrecht Dürer) est révélateur de cet individualisme. Les créateurs accèdent au statut d'artiste, alors qu'ils n'étaient jusque là que des artisans. Les humanistes (Érasme) construisent une pensée critique fondée sur l'homme, qui cohabite avec un certain idéalisme (voir l'Utopie de Thomas More). L'humanisme n'exclue pas la croyance en Dieu, et le mouvement de réforme religieuse est né dans ces milieux intellectuels. Dans les arts, l'homme devient la mesure du monde à l'image du célèbre croquis de Léonard de Vinci inspiré des dimensions idéales du corps humain. La curiosité scientifique :L'humanisme ébauche une première explication scientifique de l'univers et de la nature. Il ambitionne même, avec Pic de la Mirandole à une connaissance encyclopédique. Les progrès de l'anatomie (André Vésale, Ambroise Paré) et de l'astronomie (Copernic) sont incontestables. La cartographie donne une meilleure représentation du monde grâce aux grandes découvertes et aux travaux de Mercator. Cependant, ce n'est qu'au XVIIe siècle qu'une véritable pensée scientifique apparaît, l'alchimie et la pensée magique sont encore très présentes à la Renaissance. L'art est aussi touché par cette approche scientifique : la perspective, vision réaliste du monde, et non plus symbolique comme au Moyen Âge, demande une culture mathématique. Elle ouvre aussi la voie aux observations anatomiques et aux sciences naturelles comme le montrent les croquis de Léonard de Vinci ou d'Albrecht Dürer. La révolution du livre :L'invention de l'imprimerie, par Gutenberg vers 1450 facilite la circulation des idées nouvelles. Elle contribue à diffuser les modèles artistiques et renforce la constitution d'une communauté intellectuelle européenne. Le livre sera aussi à l'origine de l'expansion de la Réforme qui à bien des égards est fille de l'humanisme. Humanisme et Renaissance ont marqué définitivement la pensée européenne et déterminé pour plusieurs siècles la vision de l'homme et du monde.
emiper Posté(e) 23 avril 2007 Posté(e) 23 avril 2007 [size="3"]La mégalopole Européenne : définition et caractéristiques[/size] La mégalopole européenne est l'un des trois pôles de la Triade dominant le monde (aux côtés du Japon et des États-Unis). Elle s'étend de l'Angleterre (bassin de Londres) au nord de l'Italie (région de Milan), en longeant la vallée du Rhin (axe historique majeur, reliant l'ensemble industriel et portuaire néerlandais au nord industriel de l'Italie, où se sont accumulées les richesses et innovations depuis le Moyen-Âge). Il s'agit d'un vaste ensemble urbain reposant sur une armature de métropoles, composé de régions fortement peuplées aux activités principalement industrielles et tertiaires. Ses principales caractéristiques sont : un ensemble densément peuplé et fortement urbanisé (Paris et Londres, métropoles de rang mondial, Bruxelles, Rotterdam, Francfort, Milan, Turin, etc.), structuré par un dense réseau de voies de communication (voies fluviales, réseaux ferroviaire, autoroutier, aérien, interconnectés par plates-formes multimodales ; réseaux immatériels d'information, de télécommunication) ; une forte concentration d'activités industrielles et de services de haut niveau (activités de recherche, sièges de multinationales, grandes écoles, universités, etc.), de centres de commandement (la Banque centrale européenne à Francfort) ; des fonctions culturelles et politiques majeures (Bruxelles, Strasbourg, Francfort sont les sièges d'institutions de l'Union européenne). La mégalopole européenne est ainsi caractérisée par sa puissance démographique, économique, culturelle et politique. D'autres grands pôles urbains s'y rattachent (Rome, Munich, Madrid) grâce aux réseaux de communication. Ce « centre » est un espace dominant auxquelles les « périphéries » sont plus ou moins bien intégrées
emiper Posté(e) 23 avril 2007 Posté(e) 23 avril 2007 [font="Arial Black"]Le processus de romanisation de la Gaule et ses limitesLe terme de romanisation, introduit dans les programmes d'histoire du cycle 3 en 2002, désigne la lente imprégnation des sociétés conquises par la civilisation romaine et hellénistique. Cette transformation s'est produite partout dans l'empire romain mais avec plus ou moins d'ampleur. Certaines cultures ont résisté, comme les Berbères en Afrique du Nord. D'autres se sont profondément acculturées : c'est le cas des Gaulois, devenus gallo-romains. En témoignent la disparition de la langue celte, supplantée par le latin, base du français, et la pratique courante de l'écrit, quand les Celtes privilégiaient la transmission orale. Cette acculturation est le résultat d'un long processus. La présence romaine en Gaule dure cinq siècles, six en Gaule Narbonnaise. L'occupation romaine s'accompagne d'une longue période de paix, la pax romana, de 50 av. J.-C. à 250 apr. J.-C., sans équivalent dans l'histoire. Cette pacification favorise l'intégration de la Gaule dans l'espace économique méditerranéen, et entraîne une prospérité économique propice à l'intégration des modèles culturels romains. L'urbanisation se confond avec cette romanisation, car la ville romaine, reproduction de la capitale de l'empire contribue à diffuse le mode de vie romain. Les thermes, théâtres, amphithéâtres, aqueducs, en sont autant de traces visibles. Le forum est le lieu le plus significatif car il symbolise la citoyenneté antique importée par les romains. L'empire a vite intégré les élites gauloises à ses cadres dirigeants : moins d'un siècle après la conquête, Claude fait entrer des Gaulois au Sénat de Rome. Seuls les druides sont chassés du territoire, car la romanisation se fait aussi sur le plan religieux par le syncrétisme, assimilation des dieux romains aux dieux indigènes. Le culte impérial sera un élément clé de cette romanisation des esprits. Les historiens insistent cependant sur les limites de cette romanisation. Son ampleur a varié selon les lieux et les milieux sociaux : les élites urbaines ont été touchées plus rapidement et plus profondément que les classes populaires rurales. On note un écart entre le midi de la Gaule, conquis dès 120 av. J.-C. et le nord du pays. Dans cette région, la romanisation fut plus superficielle, comme le prouve la facilité avec laquelle l'Armorique sera « re-celtisée » avec l'arrivée des Bretons au Ve siècle. Enfin, pour les archéologues, la romanisation commence avant la conquête, car le mode de vie romain est très tôt copié par les élites gauloises. Si la réussite de la romanisation de la Gaule est incontestable (nous en sommes encore les héritiers) son importance et sa chronologie sont à nuancer.
emiper Posté(e) 23 avril 2007 Posté(e) 23 avril 2007 [font="Arial Black"]Les grands axes de communication dans l’organisation de l’espace françaisCette question ne se limite pas à la description du réseau de communication français, qui doit être malgré tout présenté. Elle pose la problématique géographique de l'influence d'un réseau sur les déséquilibres du territoire qu'il irrigue et implique d'amorcer une réflexion sur la politique d'aménagement du territoire poursuivie depuis plus de quarante ans. Le réseau de communication français comprend essentiellement les routes et voies ferrées. Les canaux, de gabarit modeste, jouent un moindre rôle. Ce réseau est l'héritage de choix séculaires, depuis les routes royales du XVIIIe siècle jusqu'à « l'étoile de Legrand » du nom de l'ingénieur qui planifia en 1840 la construction des chemins de fer. Tous ont privilégié le poids de la capitale, ce qui a abouti à un réseau centré sur Paris. Le réseau obéit aussi à une logique marchande et privilégie l'axe Lille-Paris-Lyon-Marseille, reliant ainsi les quatre métropoles les plus importantes du pays. De même, il est plus développé à l'est du pays, dans sa partie gagnée par l'industrie au XIXe siècle. Avec la croissance des échanges et de la mobilité, la modernisation du réseau est devenue une priorité à partir de 1960. Mais les autoroutes, puis lignes de tgv, en suivant les tracés préexistants, ont renforcé les disparités. La politique d'aménagement du territoire a tenté de corriger ces déséquilibres depuis la création de la datar en 1963. La Bretagne a été ainsi désenclavée, bénéficiant d'un réseau de voies rapides. Le Massif Central, longtemps l'un des angles morts du réseau de transports, peut est désormais être traversé du Nord au Sud, et Clermont-Ferrand a cessé d'être un cul-de-sac. Des axes transversaux ont été tracés, certains pour permettre un grand contournement de Paris. La France a dû aussi prendre en compte son ouverture sur l'Europe. La construction du tunnel sous la Manche, l'amélioration des liaisons transalpines (tgv Lyon-Turin en cours de réalisation), voire les tentatives de liaisons pyrénéennes (tunnel du Somport) illustrent cette volonté d'intégration dans l'espace européen. L'aménagement du réseau de communication a donc été pris en compte comme un moyen essentiel d'intervention sur l'organisation de l'espace et de correction des déséquilibres. Cependant, autoroutes et tgv induisent un « effet tunnel » : Paris et Marseille se développent, les villes intermédiaires périclitent. L'axe de communication n'a pas de retombée économique sur les régions traversées : le Massif Central semble ainsi avoir peu bénéficié de son désenclavement. À l'inverse, les transports ont renforcé la métropolisation : les grandes cités sont, par exemple, les seules à être pourvues de plates-formes multimodales. Enfin, on peut se demander si la réduction des inégalités entre les différents points du territoire, objectif de la datar, peut être maintenue dans le cadre de la décentralisation et de la départementalisation du réseau des routes nationales. Les axes de communication jouent donc un rôle essentiel dans l'organisation du territoire et la correction des déséquilibres, mais ils sont aussi le reflet des espaces traversés.
florenceloq Posté(e) 30 avril 2007 Posté(e) 30 avril 2007 emiper, je ne comprends pas poruquoi tu as recollé ce qui était déjà mis dans ce post, pages 1 et2 ?
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant