Karine197 Posté(e) 18 novembre 2006 Posté(e) 18 novembre 2006 Bonjour, Tout est dans le titre. J'ai lu différentes choses moi j'aurai dit mixte avec plus de syllabique mais bon? Merci pour vos réponses
patou2 Posté(e) 18 novembre 2006 Posté(e) 18 novembre 2006 Bonjour,Tout est dans le titre. J'ai lu différentes choses moi j'aurai dit mixte avec plus de syllabique mais bon? Merci pour vos réponses Moi, je dirai pareil : le texte nécessite de lire certains mots de façon global, surtout au début mis il y a un tout un travail axé sur les sons et les syllabes.
Charivari Posté(e) 18 novembre 2006 Posté(e) 18 novembre 2006 A l'IUFM d'Orléans, on ne classe pas les méthodes comme ça. Tu n'as pas eu de cours sur les méthodes de lecture encore ? Du plus syllabique au plus global, on aurait : D'abord les syllabiques pures : Boscher, Léo et Léa. Puis les syllabiques : Daniel et Valérie, Ratus. Viennent ensuite les Phonémiques (appelées aussi phonétiques ou phonologiques). GAFI est une méthode "Phonémique", c'est à dire qu'on part d'un phonème pour étudier ensemble tous les graphèmes qui le transcrivent. Exemple, quand on étudie le son , on va voir le "s" de "savoir", le "ss" de "assez", le "c" de "ici", le "t" dans "nation" etc Les autres méthodes du même type sont "Le nouveau fil des mots" et "Dame Coca". Arrivent ensuite les méthodes intégratives, qui partent de textes : Abracadalire, Mika, Ribambelle, Crocolivres. Ensuite la méthode "Naturelle" : Freinet "Le sablier" Et enfin la méthode globale, dite plutôt "idéovisuelle", celle de Foucambert.
patou2 Posté(e) 18 novembre 2006 Posté(e) 18 novembre 2006 A l'IUFM d'Orléans, on ne classe pas les méthodes comme ça. Tu n'as pas eu de cours sur les méthodes de lecture encore ?Du plus syllabique au plus global, on aurait : D'abord les syllabiques pures : Boscher, Léo et Léa. Puis les syllabiques : Daniel et Valérie, Ratus. Viennent ensuite les Phonémiques (appelées aussi phonétiques ou phonologiques). GAFI est une méthode "Phonémique", c'est à dire qu'on part d'un phonème pour étudier ensemble tous les graphèmes qui le transcrivent. Exemple, quand on étudie le son , on va voir le "s" de "savoir", le "ss" de "assez", le "c" de "ici", le "t" dans "nation" etc Les autres méthodes du même type sont "Le nouveau fil des mots" et "Dame Coca". Arrivent ensuite les méthodes intégratives, qui partent de textes : Abracadalire, Mika, Ribambelle, Crocolivres. Ensuite la méthode "Naturelle" : Freinet "Le sablier" Et enfin la méthode globale, dite plutôt "idéovisuelle", celle de Foucambert. La polémique sur les méthodes de lecture fait que l'on parle de la lecture dans les IUFM : c'est toujours ça et alors ils vous conseillent quoi les profs de l'IUFM ? Je suis curieuse de savoir ?
BLA Posté(e) 18 novembre 2006 Posté(e) 18 novembre 2006 merci charivari tu m'as éclairé!!! peux-tu me dire la différence entre syllabique pure syllabique et phonémique? si tu peux poursuivre ton petit cours c'est génial!
patou2 Posté(e) 18 novembre 2006 Posté(e) 18 novembre 2006 merci charivari tu m'as éclairé!!!peux-tu me dire la différence entre syllabique pure syllabique et phonémique? si tu peux poursuivre ton petit cours c'est génial! Syllabique pure, les élèves ne lisent que des syllabes et des mots formés des syllbes connus. Syllabique : comme la méthode Ratus, il y a un texte où se trouvent majoritairement des mots avec le graphème (et non phonème) étudié et sur l'autre page des syllabes et des mots composés des syllabes connus. Les élèves lisent donc également un texte ayant du sens même si ce n'est pas un texte super génial. ex : pour le graphène n. C'est la nuit. Ratus est dans la cuisine de Belo. Il est passé par la petite fenêtre. Le rat a fini la limonade. Il a avalé la farine. Il est devenu si gros qu'il ne peut pas sortir ! Phonémique : la progression n'est pas une progression par graphèmes mais par phonèmes. Les enfants vont tout de suite apprendre que le son [o] peut s'écrire o, au et eau lors que dans une progression par graphèmes les élèves apprennent d'abord le o, puis au et eau.
Karine197 Posté(e) 19 novembre 2006 Auteur Posté(e) 19 novembre 2006 on a vu pour l'instant les méthodes privilégiant le code comme Boscher, méthode dite le sablier, méthodes fondées sur le sens, la globale et aussi méthode mixte, pour finir méthodes interactives.Demain il y a des exposés sur différents manuels de cp comme gafi, mini-loup, ratus...
Charivari Posté(e) 19 novembre 2006 Posté(e) 19 novembre 2006 on a vu pour l'instant les méthodes privilégiant le code comme Boscher, méthode dite le sablier, méthodes fondées sur le sens, la globale et aussi méthode mixte, pour finir méthodes interactives.Demain il y a des exposés sur différents manuels de cp comme gafi, mini-loup, ratus... ah, tu devrais en savoir plus, demain, alors. En cours, le prof n'a jamais utilisé le mot "mixte" en tous cas. Je suis "au point sur le sujet parce qu'on sort d'une évaluation ! Le discours IUFM actuel c'est : 1. une bonne "méthode" (je parle ici de méthode = "approche de l'enseignant", pas du support) est celle qui fait travailler ensemble les 4 composantes de la lecture : code + culture + compréhension + écrit 2. donc si on choisit une support qui ne fait travailler que le code (syllabique), il faut absolument, en parrallèle, travailler sur des albums avec des textes plus riches pour travailler sens et culture (au début, à partir de lectures entendues) 3. il ne faut plus demander aux élèves de mémoriser des mots dont on n'a pas encore étudié les phonèmes. Quand on demande aux élèves de lire des phrases, elles doivent ne contenir que des phonèmes étudiés. Hors de question de faire retenir "Lapin" à un élève à la première leçon (cf Méthode "Pas à Page") tant qu'on n'a pas vu le "in". En revanche, on peut très bien voir le mot Lapin à cette première leçon, à côté d'un dessin de lapin, et travailler le "je vois le A, j'entends A" (dans Lapin), par exemple. Ce qui est proscrit, c'est de demander aux enfants de retenir "Lapin", de le reconaître sur des étiquettes ou de jouer avec le mot Lapin pour faire des phrases par exemple (tant qu'on n'a pas vu le "in" je veux dire) Sur cette dernière question d 'étiquette, le prof nous explique que si on veut faire de la grammaire de phrase, on peut très bien avoir une étiquette "Lapin" avec un lapin dessiné au dessus du mot : comme ça on travaille l'ordre des mots dans la phrase sans demander à l'élève de mémoriser un mot qu'il n'est pas capable de déchiffrer. 4. Seule exception pour la reconnaissance de mots "par voie directe" : les mots outils. Le prof nous met en garde de ne pas mettre tout et n'importe quoi dans cette catégorie "mots outils". Lapin n'est pas un mot-outil ! Les mots outils, ce sont : donc, et, car, alors etc... Il dit aussi qu'on peut imaginer de faire retenir globalement les héros de la méthode de lecture, aussi. Y'a pas de quoi fouetter un chat... (donc globale OK, mais seulement la première semaine de CP, quoi) 5. Très important de travailler des textes riches, intéressants, avec du suspense... de la "bonne" littérature de jeunesse. Tant que les élèves ne sont pas capables de les lire eux mêmes, on travaille le sens et la culture sur de la lecture entendue (lue par le maître). Mais on peut très vite extraire du texte des petites phrases simples, que les élèves déchiffreront eux-mêmes, pourvu qu'elles ne contiennent que des phonèmes déjà étudiés. 6. Globalement, nos profs aiment beaucoup abracadalire et surtout Mika. Ils nous mettent jsute en garde sur la manière dont on les utilisera : sur Mika, il faut absolument rajouter du travail sur le code en plus de la méthode Mika (genre le matin on fait Mika, et l'après-midi, on fait du code et de la dictée de syllabes, et du déchiffrage de BA PI PO...) Selon le prof, c'est même mieux si le travail sur le code se fait sur un suipport complètement différent (des fiches crées par le maître, un méthode syllabique...)
patou2 Posté(e) 19 novembre 2006 Posté(e) 19 novembre 2006 on a vu pour l'instant les méthodes privilégiant le code comme Boscher, méthode dite le sablier, méthodes fondées sur le sens, la globale et aussi méthode mixte, pour finir méthodes interactives.Demain il y a des exposés sur différents manuels de cp comme gafi, mini-loup, ratus... ah, tu devrais en savoir plus, demain, alors. En cours, le prof n'a jamais utilisé le mot "mixte" en tous cas. Je suis "au point sur le sujet parce qu'on sort d'une évaluation ! Le discours IUFM actuel c'est : 1. une bonne "méthode" (je parle ici de méthode = "approche de l'enseignant", pas du support) est celle qui fait travailler ensemble les 4 composantes de la lecture : code + culture + compréhension + écrit 2. donc si on choisit une support qui ne fait travailler que le code (syllabique), il faut absolument, en parrallèle, travailler sur des albums avec des textes plus riches pour travailler sens et culture (au début, à partir de lectures entendues) 3. il ne faut plus demander aux élèves de mémoriser des mots dont on n'a pas encore étudié les phonèmes. Quand on demande aux élèves de lire des phrases, elles doivent ne contenir que des phonèmes étudiés. Hors de question de faire retenir "Lapin" à un élève à la première leçon (cf Méthode "Pas à Page") tant qu'on n'a pas vu le "in". En revanche, on peut très bien voir le mot Lapin à cette première leçon, à côté d'un dessin de lapin, et travailler le "je vois le A, j'entends A" (dans Lapin), par exemple. Ce qui est proscrit, c'est de demander aux enfants de retenir "Lapin", de le reconaître sur des étiquettes ou de jouer avec le mot Lapin pour faire des phrases par exemple (tant qu'on n'a pas vu le "in" je veux dire) Sur cette dernière question d 'étiquette, le prof nous explique que si on veut faire de la grammaire de phrase, on peut très bien avoir une étiquette "Lapin" avec un lapin dessiné au dessus du mot : comme ça on travaille l'ordre des mots dans la phrase sans demander à l'élève de mémoriser un mot qu'il n'est pas capable de déchiffrer. 4. Seule exception pour la reconnaissance de mots "par voie directe" : les mots outils. Le prof nous met en garde de ne pas mettre tout et n'importe quoi dans cette catégorie "mots outils". Lapin n'est pas un mot-outil ! Les mots outils, ce sont : donc, et, car, alors etc... Il dit aussi qu'on peut imaginer de faire retenir globalement les héros de la méthode de lecture, aussi. Y'a pas de quoi fouetter un chat... (donc globale OK, mais seulement la première semaine de CP, quoi) 5. Très important de travailler des textes riches, intéressants, avec du suspense... de la "bonne" littérature de jeunesse. Tant que les élèves ne sont pas capables de les lire eux mêmes, on travaille le sens et la culture sur de la lecture entendue (lue par le maître). Mais on peut très vite extraire du texte des petites phrases simples, que les élèves déchiffreront eux-mêmes, pourvu qu'elles ne contiennent que des phonèmes déjà étudiés. 6. Globalement, nos profs aiment beaucoup abracadalire et surtout Mika. Ils nous mettent jsute en garde sur la manière dont on les utilisera : sur Mika, il faut absolument rajouter du travail sur le code en plus de la méthode Mika (genre le matin on fait Mika, et l'après-midi, on fait du code et de la dictée de syllabes, et du déchiffrage de BA PI PO...) Selon le prof, c'est même mieux si le travail sur le code se fait sur un suipport complètement différent (des fiches crées par le maître, un méthode syllabique...) Bon, ça me rassure tout ça parce que moi une PEIMF qui est venue voir ma classe m'a dit : oh là là la syllabique, il faut arrêter tout de suite. Ce n'est pas intéressant : aucun intérêt à lire des syllabes. Bon demain, je leur apporte un texte d'album de jeunesse : on va essayer de le déchiffrer ensemble, il y a pas mal de mots qu'ils pourront lire seul. Pour les autres, mes bons lecteurs les aideront car ils connaissent des sons que nous n'avons pas vu. Heureusement qu'ils sont là. Nénmoins, dès lors que l'on travaille sur un album de jeunesse, il y a plein de mots avec des sons iconnus et que l'on n'est pas près d'étudier. Enfin, sinon, pour le goût de la lecture, rien de tel que de lire des histoires. Dès que nous avons un petit moment de libre, je leur lis les livres qu'ils ont empruntés à la bibliothèque.
Barbotine93 Posté(e) 19 novembre 2006 Posté(e) 19 novembre 2006 Merci pour cet échange fort riche. Ha si j'avais eu ce genre d'éléments à l'IUFM. Vous avez de la chance.
Charivari Posté(e) 20 novembre 2006 Posté(e) 20 novembre 2006 Merci pour cet échange fort riche.Ha si j'avais eu ce genre d'éléments à l'IUFM. Vous avez de la chance. Ca c'est vrai qu'on a un super top prof de français (au moins dans mon groupe de TD)
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