mat51 Posté(e) 4 décembre 2006 Posté(e) 4 décembre 2006 Je suis content du nombre de réactions que mon message a provoqué.Quand je parle du privé et de ses règles, je pense beaucoup plus au monde de l'entreprise et surtout à tous ceux qui voudraient organiser le monde sur la base de la compétition exacerbée, plutôt que sur la base de la coopération er de la compétition encadrée pour éviter que les plus forts ne broient les plus faibles. C'est ta prise de position qui fait plaisir ! Bof, bof... Je ne vois pas trop ce que tu appelles "competition encadrée", c'est être le meilleur mais pas trop quand même?
Rusalka Posté(e) 4 décembre 2006 Posté(e) 4 décembre 2006 J'adhère, cela fait plus de 25 ans qu'on torpille notre enseignement. Ce qui m'inquiète ce sont tous les jeunes PE qui ont travaillé dur pour décrocher le concours et qui changent d'orientation, qui abandonnet le métier très vite. et tous les "vieux" qui prennent des postes de remplaçants et qui pourtant étaient des enseignants qui croyaient en leur métier.
Notoum Posté(e) 4 décembre 2006 Posté(e) 4 décembre 2006 Samuel, ton propos m'interpelle et je suis pas mal en accord avec toi. J'aurais quand même tendance à ne pas abattre uniquement le gouvernement, ce que je crois surtout que le tort le plus énorme est à mettre sur le compte du système administratif de l'Education Nationale. En effet, depuis des décennies, la littérature abonde sur le système éducatif et ses dysfonctionnements. Les gouvernements successifs n'ont jamais répondu à ces problèmes par des politiques et des dispositifs de l'Education sérieux et efficaces. (Si cela avait été le cas, cela se saurait...) A cela s'ajoute une administration d'une pesanteur et d'une inertie infinie. Les agents administratifs (tout corps confondus) sont tranquilles dans leur bureau à disserter sur des problématiques très éloignées du terrain, à considérer les enfants comme des effectifs chiffrés, les enseignants en tant que matricule... Mais au bout du compte, ce sont eux qui ne relaient jamais les informations utiles ou ralentissent le circuit. Mais à quoi servent-ils, eux qui sont si nombreux et qui déservent tant le système ? Que dire de cette hiérarchie hallucinante ! Ministère, Rectorat, Inspection Académique... Est-ce bien utile de multiplier les intermédiaires ?? Dans l'ensemble, ce qui me semble sur, tout personne ne s'étant jamais confronté à une classe de 25 petits "monstres" ne sera jamais compétente pour gérer les affaires de l'Education Nationale. Tout ce qu'il sera capable de faire, c'est de détruire petit à petit le système éducatif national et ce, quelques soient les contraintes et les moyens.
théo Posté(e) 6 décembre 2006 Posté(e) 6 décembre 2006 Tout a fait d'accord avec les propos de Samuel: en résumé: affaiblir pour décrédibiliser, décridibiliser pour affaiblir Et ce de Notoum: le système admisnitratif de l'éducation nationale est archaïque. Il faut voir nos fiches de paye que l'on nous donne avec 2 à 4 ou 5 mois de retard!! Quand j'ai fait mes recherches pour obtenir un prêt, certaines banquiers ouvraient des yeux ronds quand je leur ai présenté ma dernière fiche de paye (avril) alors que nous étions en septembre!!! Il y a un ou 2 ans, j'avais entendu dire que sur les 1,2 millions de fonctionnaires du MEN, plus de 300000 étaient du personnel administratif!! Pour l'éducation nationale doit se moderniser pour rendre un meilleur service (public ) à l'ensemble des français.
varuna Posté(e) 6 décembre 2006 Posté(e) 6 décembre 2006 salut POUR INFO : un exemple ( rebattu OK :P ) . En Finlande dans les 17000 fonctionnaires en tout a l'en ( hors enseignants ) soit a peu pres deux fois moins. MAIS MAIS enseignants mieux payés ( et mieux considérés), gestion locale, sur projet avec les parents beaucoup plus impliqués. Par exemple des ecoles decroly des steiner ( peu heureusement ! ) et des evaluations par objectifs des ecoles. et plus de presence voilo donc pas de programme national et pas d'inspecteurs et des equipes. pour l'instant on sait pas faire
blabliblo Posté(e) 11 décembre 2006 Posté(e) 11 décembre 2006 Je suis content du nombre de réactions que mon message a provoqué.Quand je parle du privé et de ses règles, je pense beaucoup plus au monde de l'entreprise et surtout à tous ceux qui voudraient organiser le monde sur la base de la compétition exacerbée, plutôt que sur la base de la coopération er de la compétition encadrée pour éviter que les plus forts ne broient les plus faibles. Voilà maintenant pour moi c'est un peu plus clair. Mon interprétation première était erronée.
Samuel Posté(e) 11 décembre 2006 Auteur Posté(e) 11 décembre 2006 Bof, bof...Je ne vois pas trop ce que tu appelles "compétition encadrée", c'est être le meilleur mais pas trop quand même? Ce serait une sorte de compromis entre un modèle basé sur la coopération et un modèle basé sur la compétition. On laisserait encore une part de compétition, mais avec des règles qui soient les mêmes pour tous et qui protègeraient l'environnement et les "travailleurs" au niveau mondial. C'est beaucoup moins ambitieux qu'un modèle centré uniquement sur la coopération mais ce serait plus facile à mettre en place. Ensuite, un modèle centré sur la coopération, on n'est pas certain que ça marcherait, vu qu'on n'a jamais vraiment essayé. Ce compromis nous permettrait de faire des petits pas dans le bon sens. C'est comme avec nos élèves, le plus important c'est la dynamique de progression.
mat51 Posté(e) 12 décembre 2006 Posté(e) 12 décembre 2006 Bof, bof... Je ne vois pas trop ce que tu appelles "compétition encadrée", c'est être le meilleur mais pas trop quand même? Ce serait une sorte de compromis entre un modèle basé sur la coopération et un modèle basé sur la compétition. On laisserait encore une part de compétition, mais avec des règles qui soient les mêmes pour tous et qui protègeraient l'environnement et les "travailleurs" au niveau mondial. C'est beaucoup moins ambitieux qu'un modèle centré uniquement sur la coopération mais ce serait plus facile à mettre en place. Ensuite, un modèle centré sur la coopération, on n'est pas certain que ça marcherait, vu qu'on n'a jamais vraiment essayé. Ce compromis nous permettrait de faire des petits pas dans le bon sens. C'est comme avec nos élèves, le plus important c'est la dynamique de progression. C'est pas bete comme idée, ça me plait. Ca me parait enfin une proposition innovante, et c'est moins idealiste (ou utopique) qu'un modele basé essentiellement sur la cooperation.
Samuel Posté(e) 13 décembre 2006 Auteur Posté(e) 13 décembre 2006 On est de plus en plus à envisager les choses comme ça, mais on est encore éparpillés et pas assez structurés pour se faire entendre. Mais j'ai la conviction que c'est une idée qu'on doit essayer et faire évoluer. Mais, bon je m'éloigne un peu du sujet de départ: Le gouvernement multiplie-t-il les torpilles pour couler l'éucation nationale tout donnant l'impression au plus grand nombre qu'il fait tout pour arranger les choses. Il finira par dire, vous avez vu tous les efforts et l'aide qu'on leur a apportés et en plus ça se dégrade......ils sont vraiments trop nuls dans l'EN, il est urgent de réformer et ils réformeront à leur façon: -libéralisation du "marché de l'éducation" avec des écoles publiques et privées qui deviendront des établissements/entreprises autonomes et concurentes et des les directeurs seront à la fois des DRH, responsables de la communication et du marketing et du SAV.
Yseult Posté(e) 13 décembre 2006 Posté(e) 13 décembre 2006 cahier 13 de l'OCDE CENTRE DE DÉVELOPPEMENT DE L'OCDE CAHIER DE POLITIQUE ÉCONOMIQUE N° 13 La Faisabilité politique de l'ajustement http://daniel.calin.free.fr/ocde.pdf page 30 Les mesures de stabilisation peu dangereuses Après cette description des mesures risquées, on peut, à l’inverse, recommander de nombreuses mesures qui ne créent aucune difficulté politique. Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne comportent pas de risque politique. Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population
Mel(yMélo) Posté(e) 13 décembre 2006 Posté(e) 13 décembre 2006 aaaaaaaaaaah ! ça faisait longtemps que t'avais pas remis le spendules à l'heure, Yseult. où c'est écrit noir sur blanc que si si c'est sans doute fait exprès !
Yseult Posté(e) 13 décembre 2006 Posté(e) 13 décembre 2006 aaaaaaaaaaah ! ça faisait longtemps que t'avais pas remis le spendules à l'heure, Yseult. où c'est écrit noir sur blanc que si si c'est sans doute fait exprès ! va te fiche de moi, toi :P
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