Ecrire

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Je mets en place un post référant au 4ème chapitre du français ...

Nous pourrions, si vous le voulez, construire ici une trame de cours nous permettant de travailler sur le long terme les notions sous jacentes en participant activement (prise de notes, questions, exercices ou autres sont bienvenus ...)

CHAPITRE 4

- L’apprentissage de l’écrit (lecture et écriture) dans les différents cycles de l’école primaire.

- Système phonologique du français.

- Système orthographique du français.

- Morphologie du français, syntaxe dans la phrase et dans le texte.

- Le lexique (points de vue sémantique et morphologique).

- Écriture, production de textes, textes utilisés dans les différents champs disciplinaires de l’école primaire.

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L’Ecrit et les programmes

Le verbe « ECRIRE » a trois significations :

- l’acte de graphier, le geste graphique

- l’acte de copie

- la production d’écrits en tant que conception et mise en texte d’un écrit adapté à la situation de communication dans laquelle il s’inscrit.

Cycle 1

S’initier à l’écriture : habileté manuelle et geste graphique

S’initier à produire (oralement) des textes

Pour que l’enfant puisse se doter de la langue de l’écrit, on peut se contenter de l’imprégnation produite par la rencontre fréquente de textes lus et de livres feuilletés par l’adulte. Mais, il faut aussi que l’enfant prenne conscience qu’il sait non seulement comprendre des textes mais aussi produire un texte ou du moins participer à la production collective de celui-ci. L’adulte est le lecteur par procuration des enfants mais il doit aussi être leur écrivain.

Cycle II

Progresser dans la pratique de l’écriture cursive et découvrir la complexité de la typographie

C’est surtout au cycle des apprentissages fondamentaux qu’on entre dans la didactique spécifique de l’écriture manuscrite. Pour apprendre la forme de la lettre, la liaison d’une lettre à l’autre et l’enchaînement des mots, la reproduction de modèle est l’exercice principal. Progressivement, cette activité est rendue difficile par l’éloignement du modèle dans l’espace. Peu à peu, lorsque l’apprentissage explicite de la lecture a commencé, des exercices de transcription dans lesquels l’élève doit copier en écriture cursive un petit texte imprimé ou écrit en script permettent de fixer les correspondances entre les divers types d’écriture.

Apprendre à produire des textes

En aidant l’enfant à produire précocement des textes écrits, on l’amène à éprouver les contraintes de la langue et des formes textuelles, à anticiper la structure d’ensemble du texte qu’il veut produire, à découvrir les difficultés de la mise en mots … La dictée à l’adulte est un excellent moyen de faire produire des textes à des enfants qui ne savent pas encore écrire seuls.

Cycle III

Devenir autonome dans la production des écrits

Trois étapes dans l’apprentissage à mener en parallèle =

1/ La restitution par écrit de textes lus ou mémorisés : autodictée qui s’attache aux aspects orthographiques qui en tant qu’exercice individuel s’apparente à une évaluation et qui, transformé en exercice collectif, devient une situation d’apprentissage donnant l’occasion de nombreux échanges de points de vue, de justifications ou de réfutations des divers choix proposés.

2/ La transformation de textes supports : utiliser des fragments dans des constructions nouvelles, trouver des mots ou expressions différents pour transmettre des informations ou sentiments identiques, résumer un texte long, développer un texte court, donner une nouvelle version > Les élèves doivent s’écarter des textes sources et des modèles puisqu’ils disposent d’une orthographe plus autonome et qu’ils maîtrisent mieux la construction de leurs énoncés.

3/ Elaboration pleine et entière d’un écrit, production d’un texte original et invention, l’enfant imagine ce qu’il souhaite écrire.

Apprendre à organiser un texte

L’organisation du texte, planification : il faut définir de manière explicite l’objectif que l’on vise (la situation de communication écrite) – processus progressif d’adaptation et de mise en ordre des propositions.

Le travail d’écriture, la mise en mot : il faut apprendre à maîtriser la cohésion d’un texte d’où le rôle des anaphores (raccourci de l’expression ou processus de substitution), des marques temporelles et aspectuelles, les connecteurs que l’on appréhende fonctionnellement. Il faut aussi développer une attitude réflexive à l’égard de la tâche d’écriture en élaborant collectivement des instruments de référence puis apprendre à maîtriser les différents types de textes.

Disposer d’une écriture manuscrite efficace et s’initier à l’édition de textes

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Les paramètres à prendre en compte pour une programmation des activités

Les modalités de l’écriture

•Conception du texte avec un enseignant en position de secrétaire

L’enseignant a le choix entre trois positions =

- Ecrire strictement ce que lui dit l’enfant privilégiant l’authenticité mais cela n’aide pas l’élève à prendre conscience de la spécificité et des exigences de la langue écrite.

- Ecrire directement une phrase élaborée inspirée par le contenu des propose de l’enfant, la phrase produite doit être convenable mais on peut s’interroger sur le profit qu’a retiré l’élève de cette situation quant à une réflexion sur le fonctionnement de l’écrit.

- Etablir un échange avec l’enfant au cours duquel apparaissent les caractéristiques d’une production écrite, c’est dans ce cas que l’on parle de « dictée à l’adulte » : c’est une situation mixte d’oral et d’écrit. Les élèves sont amenés à oraliser de l’écrit en tenant compte des spécificités de l’écrit. Cet échange fait appréhender grâce au guidage de l’enseignant les caractéristiques d’une situation de communication différée dans laquelle on doit s’adresser à l’interlocuteur physiquement absent du lieu et du moment de l’énonciation comme s’il était présent.

•Conception du texte et essai d’écriture selon la technique dite de « l’écriture inventée »

Les enfants s’essaient eux-mêmes à écrire des mots qu’ils ne savent pas encore écrire et élaborent des hypothèses sur le système orthographique, ils se construisent progressivement une représentation du système de l’écriture qui sous-tendra leur orthographe.

•Conception d’une écriture individuelle en petits groupes ou groupe-classe

La nature des écrits produits

-> Des écrits fonctionnels inscrits dans une communication utilitaire, écrits occasionnés par les projets de vie de la classe, messages remplissant une fonction de communication différée (on ne doit pas oublier de communiquer aux parents des informations importantes), écrits ritualisés affectifs tels les correspondances, écrits-mémoire qui rendent compte d’un événement important de la vie de la classe…

Toutefois, il ne faut pas étouffer la dimension créatrice de l’imaginaire et du jeu avec la langue essentielle à la construction de la personne ! En tant qu’adulte, nous produisons essentiellement des écrits fonctionnels en réponse à des besoins utilitaires mais il ne faut pas négliger pour autant les écrits fictionnels, d’où la nécessité de veiller dans une programmation annuelle à un équilibre entre les productions d’écrits fictionnels et fonctionnels.

-> Des écrits fictionnels ou littéraires mettant en jeu l’imaginaire et le jeu avec la langue : il est important de proposer des situations de production de textes poétiques pour l’œil et pour l’oreille.

-> Des écrits outils de travail pour organiser le travail, faciliter l’écriture, faire progresser la construction des savoirs dans toutes les disciplines.

-> La programmation doit veiller à varier les types d’écrit (recettes, règles de jeu, modes d’emploi, consignes de fabrication, consignes de travail) et les types de textes (textes injonctifs) également.

[On peut aussi ajouter la classification selon laquelle on privilégie la finalisation de l’écrit dans la vie de la classe :

* L’écrit a un enjeu social : on écrit pour communiquer, créer, agir …

* L’écrit a un enjeu d’apprentissage : on écrit pour apprendre à écrire, activités décrochées ou différées. ]

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La problématique de l’élève : la gestion de la tâche

Quelques difficultés

La contemporanéité des éléments > Tout se passe comme si l’élève devait régler toutes les difficultés qui se présentent simultanément à lui, de manière naturelle, immédiate et spontanée, en un temps toujours trop limité et souvent sans avoir appris à le faire.

Les grandes étapes de mise en place du système orthographique

Du simulacre d’écriture à la découverte d’un système arbitraire

L’enfant de 2 à 4 ans a un grand plaisir à noircir la page par des boucles et des simulacres d’écriture : simple investissement d’un espace de représentation avec absence d’intention de signification.

Du système arbitraire à la permanence de la trace

Les hypothèses sur les relations entre mot oral et mot écrit : Emilia Ferreiro a montré que les enfants n’établissent pas naturellement une relation entre la longueur du mot écrit et la longueur du message oral, ils ont plutôt tendance à calquer la longueur du mot sur la taille de l’objet. Les relations entre message oral et écrit commencent à s’établir quand on constate une écriture constante pour un même mot. Les enfants passent ensuite, selon elle, à une phase syllabique durant laquelle ils notent une lettre par syllabe entendue. Certains utilisent un système mixte dans lequel ils mêlent l’écriture intégrale ou partielle de mots déjà connus qu’ils retrouvent sur des référents affichés sur les murs de la classe et l’écriture syllabique. Le blanc graphique est apparent. L’écriture phonétique succède à cette phase.

L’universitaire Emilia Ferreiro, qui appartient à l’équipe de Jean Piaget, distingue quatre grands stades :

Le niveau pré-syllabique, antérieur à la prise de conscience d’une correspondance entre l’écrit et l’oral

Le niveau syllabique, qui ferait correspondre à chaque graphie une syllabe orale

Le niveau syllabico-alphabétique, dans lequel certaines lettres correspondent à une syllabe et d’autres à un phonème

La phase d’écriture alphabétique proprement dite, dans laquelle chaque signe graphique représente un phonème

[Delph67]

Vaut mieux tard que jamais ! Je viens de finir le chapitre et voilà ce que j'ai fait:

* le rapport lecture et écriture en intro avec ses 3 conceptions dualiste, unitaire ou hierarchique

* les programmes

µ C 1 :

- découvrir les fonctions sociales,

- prendre compte des réalités sonores,

- découvrir le code écrit

- apprendre à graphier

- se construire une culture littéraire

µ C 2 : !!2h30/jour pour lecture et écriture!!

- activités graphiques et typo

- orthographe

- mise en mots

µ C 3 :

- transversalité

- rédiger

- réécrire

- mettre en page et organiser

[Delph67]

* l'acte d'écrire

graphisme (= manière de former les lettres)ou écriture (=système de signes visibles)

L.LURCAT 1974: "apprendre à écrire c'est apprendre à organiser certains mouvements en vue de reproduire un modèle."

s'oppose à E.FERREIRO 1988 => langue écrite est un objet d'exploration pour l'enfant, objet social

Psychogenèse de l'écrit

* pourquoi écrire?

fonctions de l'écrit, simulacre d'écriture, représentations du système

Activités:

- situations foctionnelels

- situations de productions d'écrits imaginaires

- dictée à l'adulte : importance de l'échange entre adulte et enfant guidance forte

- écriture invnetée

- tri de textes =>différents critères: intention spécifique, mode d'organisation et de progression, contenu, support

- projet d'écriture =>le modèle Hays - Flower

* des copétences à maîtriser:

cohésion / cohérence

* les types de textes (attention différence entre type de texte, d'écrits, de support, de séquence textuelle)

* le récit à l'école

* les troubles du langage écrit

- signes évocateurs

- troubles associés

voilà...

Je m'interroge sur l'évaluation des écrits ici ou en ORL ???