BLA Posté(e) 16 novembre 2003 Posté(e) 16 novembre 2003 Je n'ai pas de scanner mais la question est:comment interprétez-vous le débat entre le ministre Ferry et Philippe Meirieu sur l'élève au centre du système éducatif...et j'ai du mal...si quelqu'un s'y connait sur ce débat au secours!!! cryin cryin cryin
Sandrinette Posté(e) 19 novembre 2003 Posté(e) 19 novembre 2003 Si cela peut te rassurer, je n'ai pu répondre à cette question. En faite je n'ai pas compris la lettre de Meirrieux à Luc Ferry. As- tu compris : "LE "BALLON" SERAIT DEVENU UN "REFERENTIEL BONDISSANT"" Qu'est ce que ce ballon ? La seule piste que j'ai trouvé c'est que Meirieu dans sa place explique la différence entre éléve et enfant. elève est un enfant confronté au savoir. et Luc Ferry dit quant à lui que "les savoirs sont plus important que les élèves" Peut-être que le débat se place à se niveau. Désolé de n'avoir pas pu clairementte répondre. Sandrine
nenie14 Posté(e) 19 novembre 2003 Posté(e) 19 novembre 2003 je peux vous répondre pour "le ballon" = référentiel bondissant.... Maintenant quand on parle de "ballon" il faut parler de "référentiel bondissant" c'est du langage pompeux des instructions officielles en STAPS, c'est pour dire à quel point on change les noms de chose simple pour dire qu'on change qq chose.... Par contre je suis vraiment très interéssée par ce dossier ou tout au moins par cette lettre de Meirieu avez vous des références qq chose..... cryin Nénie14 paikan.elea1@caramail.com
Spigoulie Posté(e) 20 novembre 2003 Posté(e) 20 novembre 2003 la lettre de Meirieu est extraite du Monde du 23/01/2003; faut rechercher dans les archives... Pour moi : Ferry considère les savoirs comme plus importants que les élèves; il semble dire ainsi que dire "mettre l'élève au centre...", c'est faire tout pour l'élève, jusqu'à se soumettre à lui et soumettre aussi les savoirs. Meirieu interprète la pensée de Ferry comme telle. Et justement, au début de texte, il essaie de contredire Ferry en montrant que "mettre l'élève..." n'est pas cette soumission. Ce faisant, il fait une critique de la psychopédagogie : pour lui, c'est aller chercher, fouiller dans le passé et la psychologie de l'enfant et sous-entendu, une manière là encore de se soumettre à lui. POur Meirieu, "mettre l'élève..." n'a pas le même sens que pour Ferry. POur Meirieu, [qui place le débat sur le terrain philosophique, terrain cher à notre ministre] cette formule veut surtout dire différencier la pédagogie c'est à dire enseigner à des élèves réels et différents. Et ce n'est pas soumetre les savoirs, c'est seulemtn trouver des autres moyens d'y accéder. >> En bref, là où Ferry y voit la soumission des savoirs et la nécessité de leur redonner leur suprématie, Meirieu analyse la formule comme une nécessité d'ordre pédagogique. Pour moi, le débat est idéologique. Voilà, sinon, dans la fin du texte, Meirieu dit simplement qu'il ne faut pas confondre les véritables pédagogues avec les théoriciens extrèmes de la pédagigie (ceux qui emploient par ex des termes pompeux ex du reférentiel bondissant). Ces derniers se cachent derrière leurs mots et modèlisent un système figé d'apprentissage alors que la pédagogie, elle, s'adapte sans pour autant évacuer la question des savoirs. Voilà, j'ai écris tout d'un bloc, j'espère que vous comprendrez ! ++ Marie
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