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Posté(e)

Bonjour à tous et à toutes!

Une petite question me taraude...en ce qui me concerne j'ai choisi le 1500m pour l'épreuve E.P.S et sincèrement je ne suis pas une grande sportive et je déteste courir...sachant que le jour de l'oral on peut nous demander ce qui nous a motivé pour cet entraînement je pense tout bas que j'ai trouvé la motivation en pensant à la note que j'obtiendrai au concours et agis donc sous la pression plutôt que pour une satisfaction perso...c'est un point de vue qued'autres ne partageront pas, soit.

Ma question est simple : pour des élèves qui, comme moi ,détestent courir ..comment les motiver? (pour les différents cycles, y a-t-il des moyens différents?) :blush:

j'étais comme ça étant gamine, je n'ai trouvé personne qui a su créer en moi une quelconque émulation sauf avec ce système de pression pour avoir une bonne note... et je ne pense pas que cette réponse contentera le jury... :(

Avez-vous des propositions pour motiver des élèves à courir une course d'endurance ou de vitesse?

Posté(e)

navyblue,

je suis sûre que tu n' es pas très sincère avec toi -même. Courir c' est ennuyeux je confirme pour presque tous.

Mais la motivation n' est pas comme la grâce de dieu dont certains disposent et d' autres non.

La note c'est ce qui te pousse à te déplacer jusqu' à la piste de course; après il y a pleins d' autres raisons qui nous motivent.

Le bien - être après une douche chaude, le progrès qui, même s' il est hyper lent, te donne envie d' essayer mieux la prochaine fois. ...et plein d' autres trucs que c' est à toi de chercher à toi- même.

Je viens de venir d' un entraînement et je me sens vraiment détendue , aucun stress ne peut me perturber pour le reste de la journée ;

bon courage :)

Posté(e)

Bonjour, je suis comme toi, je n'ai jamais été très forte en course, d'ailleurs j'ai pris badminton...heureusement pour moi, j'ai eu de bonnes notes aux autres oraux! :D

Je doutais de mes capacités à enseigner l'EPS avant d'arriver à l'IUFM. Nous avons fait des mises en situation réelle dans des classes aux alentours de l'IUFM, et notre prof d'EPS de l'IUFM n'a pas cherché à nous motiver à faire du sport nous-même mais à décortiquer des séances et à savoir comment bien préparer des séances.

L'année dernière, je me suis occupée du sport avec mes CP/CE1 à mi-temps. Nous avons commencé par des jeux collectifs, bof, pas enthousiasmant pour moi. Puis nous sommes passés à l'athlétisme, dont la course. Eh bien là, grande révélation pour moi, mes séances marchaient, même avec ceux qui n'étaient pas très sportifs. Nous avons abordé la course sous différents aspects et chaque semaine, je changeais les ateliers tout en retravaillant les compétences de la fois précédente.

A la fin de l'année, nous avons en plus fait un projet en EPS sur le cirque puisque nous avons monté un numéro d'acrogym en musique avec cerceaux.

Ce que je veux t'envoyer comme message, c'est que ce n'est pas parce que tu n'es personnellement pas motivée pour une matière ou un thème que tes élèves auront des problèmes à aborder ce thème. C'est valable pour le sport comme pour toute autre matière. Par exemple, je n'ai jamais été forte en maths, et pourtant, c'est l'une des matières que j'ai le plus de satisfaction à enseigner aujourd'hui. Peut-être justement faut-il être humble dans certaines matières, et s'autoriser le droit à se planter.

Avec mes CE2 cette année, nous avons fait de la course de vitesse et d'endurance, en alternant "contre la montre" individuel et collectif, avec la course de relai par exemple. Personnellement, à partir du collège, j'ai été déçue par la course car il me semble qu'on me l'a toujours présentée sous la même forme et que je me suis ennuyée à la fin.

Pour clore le sujet : [b]Fais-toi confiance et fais confiance à tes futurs élèves. L'EPS ce n'est pas que du sport, c'est aussi un projet, des consignes claires, de la motivation à se dépasser mais pas forcément à faire les meilleurs temps...comme on dit dans mon coin, on ne fait pas d'un âne un cheval de course...et j'ajoute qu'il vaut mieux un enfant aux résultats moyens et à la motivation forte qu'un enfant qu'on veut absolument pousser à bout et dont on attend des performances dont il n'est pas capable.

Euh...j'ai été un peu longue, mais ta question me tenait vraiment à coeur! :P

Posté(e)
Bonjour, je suis comme toi, je n'ai jamais été très forte en course, d'ailleurs j'ai pris badminton...heureusement pour moi, j'ai eu de bonnes notes aux autres oraux! :D

Je doutais de mes capacités à enseigner l'EPS avant d'arriver à l'IUFM. Nous avons fait des mises en situation réelle dans des classes aux alentours de l'IUFM, et notre prof d'EPS de l'IUFM n'a pas cherché à nous motiver à faire du sport nous-même mais à décortiquer des séances et à savoir comment bien préparer des séances.

L'année dernière, je me suis occupée du sport avec mes CP/CE1 à mi-temps. Nous avons commencé par des jeux collectifs, bof, pas enthousiasmant pour moi. Puis nous sommes passés à l'athlétisme, dont la course. Eh bien là, grande révélation pour moi, mes séances marchaient, même avec ceux qui n'étaient pas très sportifs. Nous avons abordé la course sous différents aspects et chaque semaine, je changeais les ateliers tout en retravaillant les compétences de la fois précédente.

A la fin de l'année, nous avons en plus fait un projet en EPS sur le cirque puisque nous avons monté un numéro d'acrogym en musique avec cerceaux.

Ce que je veux t'envoyer comme message, c'est que ce n'est pas parce que tu n'es personnellement pas motivée pour une matière ou un thème que tes élèves auront des problèmes à aborder ce thème. C'est valable pour le sport comme pour toute autre matière. Par exemple, je n'ai jamais été forte en maths, et pourtant, c'est l'une des matières que j'ai le plus de satisfaction à enseigner aujourd'hui. Peut-être justement faut-il être humble dans certaines matières, et s'autoriser le droit à se planter.

Avec mes CE2 cette année, nous avons fait de la course de vitesse et d'endurance, en alternant "contre la montre" individuel et collectif, avec la course de relai par exemple. Personnellement, à partir du collège, j'ai été déçue par la course car il me semble qu'on me l'a toujours présentée sous la même forme et que je me suis ennuyée à la fin.

Pour clore le sujet : [b]Fais-toi confiance et fais confiance à tes futurs élèves. L'EPS ce n'est pas que du sport, c'est aussi un projet, des consignes claires, de la motivation à se dépasser mais pas forcément à faire les meilleurs temps...comme on dit dans mon coin, on ne fait pas d'un âne un cheval de course...et j'ajoute qu'il vaut mieux un enfant aux résultats moyens et à la motivation forte qu'un enfant qu'on veut absolument pousser à bout et dont on attend des performances dont il n'est pas capable.

Euh...j'ai été un peu longue, mais ta question me tenait vraiment à coeur! :P

Merci pour ta réponse. Je tiens à préciser que je suis tout-à-fait consciente que ce n'est pas parce que je n'aime pas, que les élèves n'aimeront pas...mais la question n'était pas là, c'est comment créer cette émulation chez les élèves (précisément ceux qui n'aiment pas) et si j'ai bien compris ta réponse, tu penses qu'en créant des situations différentes pour travailler dans un même objectif, on peut amener cette motivation pour la course...me trompe-je?

il est vrai que la monotonie semble la pire chose à faire et c'est souvent ce qu'on vit en eps au collège (surtout)

Pour ce sentiment de bien être et cette envie de se surpasser c'est vrai je le pense aussi. Mais malgré cette conscience de bénéfice physique, j'ai vraiment du mal à m'y mettre (mais ça, c'est mon cas perso!)

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