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Posté(e)
heu moi j'ai connu une t1+1 lc (moi) avec une centaine d'élèves dans la cour et l'IEn qui ne répond pas!

Et en plus on s'est faite engueuler en demandant au CM2 de la dirlo en grève de rentrer chez eux!! S"il y avait eu un pépin sur la route c'était parait il pour notre pomme..

Fran:)

D'où l'intérêt, pour les dirlo comme pour ses collègues, de faire le boulot en amont: demander à chaque collègue s'il est ou non gréviste, et l'annoncer clairement aux parents suffisamment à l'avance pour qu'ils puissent faire garder leurs gamins...

Après, dans le cas d'une situation comme celle que tu as vécu, s'il est effectivement interdit de dire aux élèves de rentrer chez eux, rien n'empêche de téléphoner aux parents pour leur signaler le problème et leur demander de venir reprendre leur progéniture.

Thierry fabre

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Posté(e)
Il y est amusant de constater que le syndicat qui se fait le héraut de la collégialité absolue, du dirlo-qu'est-un-instit-comme-les-autres, en vienne à considérer que le dirlo grèviste doive être présent à l'école.

L'attaque anti syndicale, très à la mode par ces temps, est ici nulle et non avenue mais néanmoins patente: Quel rapport entre une erreur supposée d'analyse de texte sur la responsabilité du directeur des locaux en cas de grève et une façon d'envisager un autre mode de fonctionnement(collégialité)???

Oui à ton explication précédente reprécisant la différence entre paroles et lois, non à ce type d'attaque gratuite

Posté(e)
Commettre des erreurs, chacun le fait et ce n'est pas bien grave, mais, s'il s'agit d'un syndicat, c'est plus enquiquinant. Ce sont des structures collectives dont le rôle est, entre autres, d'offrir à qui en a besoin des renseignements fiables. S'ils se laissent aller, par idéologie ou manque de sérieux, à diffuser n'importe quoi, on se retrouve vite avec:

- des conflits entre collègues

- le risque de se retrouver, dirlos comme adjoints, en situation de faute grave

C'est donc plutôt un service à rendre aux syndicats, et au syndicalisme, que de relever leurs erreurs...

J'espère donc que, pour rendre service aux collègues, tu t'es empressé de signaler aux syndicats cités leurs erreurs...

Posté(e)

Je n'ai pas ce soucis je suis seule à faire grève.....................et en plus mes élèves restent chez eux.Elles ont du bol mes collègues.

Posté(e)
J'espère donc que tu t'es empressé de signaler aux syndicats cités leurs erreurs...[
Non seulement "je", mais "on" a été nombreux à le signaler, avec des fortunes incertaines: plusieurs sites départementaux du SNUipp ont ainsi corrigé le tir. D'autres,non...

Pour ce qui est du mémento du SNUipp, le Kisaitou, discutable parfois, mais généralement bien plus précis que la plupart des infos données par les sections départementales, il ne porte pas trace, heureusement de cette fichaise selon laquelle un instit pourrait refuser les élève de collègues grévistes

http://www.snuipp.fr/Kisaitou/Chapitre_C5.html#1337197

Ce qui, JeanLatreck, ne change rien à mon précédent message...

Tu me demandais de prouver que certains syndicats, parfois, se plantaient: avais-je raison ou pas ?

L'attaque anti syndicale, très à la mode par ces temps, est ici nulle et non avenue mais néanmoins patente: Quel rapport entre une erreur supposée d'analyse de texte sur la responsabilité du directeur des locaux en cas de grève et une façon d'envisager un autre mode de fonctionnement(collégialité)???

Là, Balkis, ce n'est plus la lecture qui te fait défaut, mais l'usage du bon lexique...

Soit quelque chose est "patent", donc avéré, soit il est "nul et non avenu" et, en ce cas, il n'existe pas.

Soit donc je fais de l'anti-syndicalisme, soit je n'en fais pas... Mauvais choix de mots...

Je te rassure donc: je ne tombe dans aucun anti-syndicalisme primaire, secondaire ou supérieur !

Je constate que, sur certains points, il arrive aux syndicats de se tromper, et, par conséquent, de tromper les collègues.

Si cette minuscule critique est insupportable à entendre, cela serait grave et signifierait que tout esprit critique, tout regard libre, tout droit de parole nous serait interdit.

A ce titre, ce ne serait plus de syndicalisme dont nous parlerions, mais de sectes ou à tout le moins d'églises. Désolé, Balkis, mais je suis mécréant de nature et me refuse à tout catéchisme, d'où qu'il vienne.

Sur ce que j'ai dit de SUD: je maintiens, persiste et signe...

Sud est un syndicat qui a sur la direction d'école une pensée cohérente et argumentée, basée principalement sur la collégialité intégrale, avec partage total des tâches et des responsabilités.

Pensée que je ne partage pas, dont je doute de la possibilité législative, mais qui a son unité et son fond.

Je trouve donc particulièrement comique de voir ce syndicat, toujours prêt, à juste titre, à défendre les acquis sociaux, proposer qu'un directeur gréviste soit quand même au travail...

Ben oui, même si c'est un-collègue-comme-les-zort, il est quand même dirlo, donc...

Ce n'est pas grave, mais c'est amusant, du moins dans la bouche d'un collègue.

De la part d'un syndicat, ce n'est pas amusant, c'est imbécile... ou, si le mot te fâche, irresponsable...

Et, Balkis, je sais bien que je suis têtu, mais quand je dis qu'un syndicat peut parfois se planter, et que j'en donne exemple, j'ai raison, ou j'ai raison ?

Thierry fabre

Posté(e)
Je trouve donc particulièrement comique de voir ce syndicat, toujours prêt, à juste titre, à défendre les acquis sociaux, proposer qu'un directeur gréviste soit quand même au travail...

Sur la page citée http://www.sudeducation.org/article120.html, je lis Des conseils

Tous les instituteurs (directeurs compris) sont grévistes

Si des moyens ont été mis en place par le directeur pour avertir les parents que l’école sera fermée ce jour, avec si possible talon-réponse signé, sa responsabilité est dégagée

Je ne suis pas à Sud et je constate que si parfois peut-être, comme c'est partout possible, les syndicats peuvent laisser passer des erreurs, sans eux, il est assez malaisé d'obtenir du mammouth une quelconque information quand on en a besoin!

Je constate également que comme-moi, tu lis le travail de recensement et de diffusion des infos qu'ils font. Tu dois même le faire très attentivement puisque tu arrives à y repèrer des "erreurs" (Citation d'une réponse ministérielle entre guillemets avec indication de la source et en précisant que ces réponses sont parfois contradictoires, -où c'est moi qui lis mal, ce qui est très possible- :P )

Posté(e)
Je ne suis pas à Sud et je constate que si parfois peut-être, comme c'est partout possible, les syndicats peuvent laisser passer des erreurs, sans eux, il est assez malaisé d'obtenir du mammouth une quelconque information quand on en a besoin!

Je constate également que comme-moi, tu lis le travail de recensement et de diffusion des infos qu'ils font. Tu dois même le faire très attentivement puisque tu arrives à y repèrer des "erreurs" (Citation d'une réponse ministérielle entre guillemets avec indication de la source et en précisant que ces réponses sont parfois contradictoires, -où c'est moi qui lis mal, ce qui est très possible- :P )

Non Kinette, tu ne lis pas mal; simplement le texte cité était très long, et l'info en question se trouvait tout en bas de cette page, dans les dernières lignes.

La voici:

"...Des instituteurs sont non-grévistes ...Dans ce cas, même s’il est gréviste, le directeur doit être présent à l’ouverture de l’école ; il ferme l’école à l’heure habituelle ; à notre avis, il n’a pas à assurer son service de directeur, mais il reste le gardien du local scolaire et donc est responsable de ce qui s’y passe. Restent les cas d’espèce : enfant déposé par des parents et qui ne peut être reconduit chez lui, ni gardé dans une garderie municipale ; la décision est de l’initiative du directeur ou des collègues présents...."

Je précise que ce n'est pas une pratique qui me chiffonne. Quand je suis gréviste, j'ai l'habitude de faire un saut à l'école à 8h 30, pour voir s'il n'y a pas de problème. Après quoi, je file manifester et les collègues présents se débrouillent très bien tout seuls: ils en sont largement capables...

Mais cela reste un choix perso qui n'engage que moi.

Que ce soit mis en ligne sur un site syndical est une billevesée... D'autant plus que ce syndicat avance une notion bien étrange, celle d'un dirlo "gardien du local scolaire". Si nous avons effectivement des responsabilité sur ce qui est de la sécurité des locaux, nous n'avons en la matière aucune astreinte semblable à celles des proviseurs ou principaux. Partant, notre droit de grève est plein et entier.

Lorsque tu dis que notre mammouth est souvent peu à même de nous fournir l'info rapide et urgente dont nous avons besoin, tu as totalement raison

Lorsque tu signales que les syndicats enseignants nous offrent souvent une information réfléchie et fiable, tu es là aussi dans le vrai.

Raison de plus pour déplorer que l'on trouve dans ce texte de SUD, remarquablement précis sur bien d'autres points, une telle niaiserie concernant les dirlos...

Thierry fabre

Posté(e)

Je serai en grève le 8 et je N'irai PAS à l'école.

:ninja: :ninja:

Posté(e)

L'année dernière, dans mon école maternelle, toutes les ATSEM et 3 enseignantes sur 4 avaient prévu de participer à la grève et donc de ne pas assurer leurs services.

Nous avons joint l'inspection pour savoir s'il était possible que la collègue assure seule son service : l'inspecteur a décidé de fermer l'école, la collègue non gréviste est allée bosser toute la journée à l'inspection.

Posté(e)

J'arrive pas à tout comprendre.

Le 8 c'est un jeudi, jour où je ne travaille pas car à temps partiel.

Si je suis le raisonnement de certains, je devrai être présente ce jour là pour m'assurer de l'accueil des élèves :o :o .

En tout cas j'irai pas (mais j'ai des super collègues qui préviennent à l'avance ...)

Posté(e)
, mais l'usage du bon lexique...

Merci mon bon 'maître'. Je reprends donc : ton attaque anti syndicale est patente car si signaler une erreur (sur un texte existant) d'interprétation est un fait légitime et louable pour nous pôv' dirlos de base, faire l'amalgame avec une proposition d'évolution envisagée par ce même syndicat(collégialité) est un procédé rhétorique ( amener quelqu’un à croire quelque chose) nul (dans le sens lamentable)...

Posté(e)
, mais l'usage du bon lexique...

Merci mon bon 'maître'. Je reprends donc : ton attaque anti syndicale est patente car si signaler une erreur (sur un texte existant) d'interprétation est un fait légitime et louable pour nous pôv' dirlos de base, faire l'amalgame avec une proposition d'évolution envisagée par ce même syndicat(collégialité) est un procédé rhétorique ( amener quelqu’un à croire quelque chose) nul (dans le sens lamentable)...

Arrouaah, balkis ! C'est achti mieux tourné, ton truc...

Je serais donc anti-syndicaliste patent, avéré, nul et mal-venu...

Sauf que, même en sollicitant un max le lexique, ton assertion n'est fondé que sur un postulat bien fragile, à savoir que quiconque ose dire un mot critique envers un syndicat est obligatoirement anti-syndicaliste...

Je pense au contraire, ayant quelques années de syndicalisme au compteur, qu'un regard critique extérieur peut être utile. Position qui n'était pas toujours partagée, je le sais bien, par mes gentils camarades d'alors.

Pour autant, la crise générale de désaffection envers l'ensemble des syndicats existants, bien au delà du seul monde enseignant, pourrait amener à se poser des questions.

Reprenons quand même...

Dans un débat traitant des divers problèmes que l'on peut rencontrer, en tant qu'instit et/ou que dirlo, en cas de grève, je commets avec mes deux petits doigts une cinquantaine de lignes: une seule de ces lignes t'offusque...

Grave accusation, qui jette le discrédit sur tous les syndicats. Affirmation à préciser, sinon à retirer.

Moi, bonne pâte, je passe sur le côté péremptoire. Sympa comme tout, j'obtempère et je te précise quelques exemples. Du ccup, ayant prouvé mon propos, je deviens anti-syndicaliste...

Pensée donc parfaitement circulaire où tu tournes en rond sur tes seules certitudes...

Sur la forme: tu parles, sur la bourde de SUD d'une "erreur d'interprétation".

Comme il n'y a aucun texte qui prévoit la présence du dirlo gréviste à son école un jour de grève, je ne vois pas en quoi SUD aurait pu se tromper dans l'interprétation d'un texte... qui n'existe pas...

Sur le fond: aucun amalgame de ma part, mais une mise en parrallèle entre cette position et le fonds de pensée de SUD. Parallèle que pour ma part, je trouve amusant.

On parle d'un syndicat qui s'échine à dire que les dirlos devraient disparaitre au profit d'un partage total des tâches et des responsabilités. Et l'on tombe là sur un texte de ce même syndicat qui confie au dirlo, pourtant instit-comme-les-zotr, un rôle particulier, allant jusqu'à l'obliger, gréviste, d'ouvrir et fermer son école.

De la part du MEDEF, j'aurais compris ce texte, de la part de SUD, je trouve ça surprenant et plutôt rigolo...

Et sur le fond du fond, Balkis...

Je disais qu'en matière de grève, il y a de la marge parfois entre les textes et les pratiques, écart qui pouvait mettre des collègues mal informés en situation de faute

Je disais que bon nombre d'entre nous n'étaient pas toujours au courant de ces textes et des obligations qu'ils nous imposent

Je disais que malheureusement, PARFOIS, il arrivait que CERTAINS syndicats reprennent les mêmes erreurs...

J'ai raison ou j'ai raison ?

Thierry fabre

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