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école obligatoire à 3 ans, Pour ou Contre ?


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Posté(e)
Donc scolarisation obligatoire à 6 ans et structures adaptées avant mais pas d' obligation (d'ailleurs c'est la scolarité qui est obligatoire, pas l'école).

Il me semble que ce qui est obligatoire c'est l'instruction et non la scolarité. C'est pour cela qu'il est possible d'instruire dans la famille.

Pour ce qui est de la maternelle, je suis PE2 et je n'ai pas l'impression d'être formée pour la maternelle même si on a un module sur cette école. Je n'accroche pas à la maternelle, je préfère le C2 et le C3. Pour moi être prof en maternelle est un autre métier que celui de prof en élémentaire. Peut-on vraiment dire "prof" en maternelle ????

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Posté(e)
Donc scolarisation obligatoire à 6 ans et structures adaptées avant mais pas d' obligation (d'ailleurs c'est la scolarité qui est obligatoire, pas l'école).

Il me semble que ce qui est obligatoire c'est l'instruction et non la scolarité. C'est pour cela qu'il est possible d'instruire dans la famille.

Pour ce qui est de la maternelle, je suis PE2 et je n'ai pas l'impression d'être formée pour la maternelle même si on a un module sur cette école. Je n'accroche pas à la maternelle, je préfère le C2 et le C3. Pour moi être prof en maternelle est un autre métier que celui de prof en élémentaire. Peut-on vraiment dire "prof" en maternelle ????

Un pays d'Europe pratique cette distinction maternelle - élémentaire au point de vue de la formation des enseignants : la Belgique. En effet, dans ce pays, les enseignants choisissent d'être enseignant en maternelle ou en élémentaire au moment de leur formation.

Après, je ne sais pas si il y a possibilité pour un instit de maternelle belge de passer en élémentaire et inversement (il me semble que non).

Posté(e)
Comme beaucoup d'entre vous, je ne suis pas pour l'école maternelle obligatoire. Dans plusieurs écoles, l'après-midi, surtout en petite section est consacrée à la sieste, le goûter, la récré, puis la sortie. Si les parents le peuvent, ces activités sont tout aussi bien vécues par l'enfant à la maison, dans le calme et au rythme de l'enfant.

Toutefois, on ne peut que constater que les objectifs d'apprentissage sont déjà draconiens en petite section. Mon fils a 1 an, et on lui "apprend" déjà les gribouillages à la crèche. Je suppose donc qu'un enfant qui ne maîtrise pas la tenue d'un stylo en petite section sera vite catalogué "en difficulté",d'autant plus qu'il faudra déjà différencier des élèves maîtrisant le geste graphique…

Partagés entre le bien être présent de nos enfants et leur avenir… :albert::wub:

L'après-midi est effectivement consacrée à la sieste (ils en ont besoin) et le fait que cela se passe à l'école n'est pas synonyme de "bruit" et de non respect de l'enfant. Nous déconseillons aux mamans de nous apporter des enfants qui ne veulent pas venir l'après-midi, après chacune fait comme elle l'entend (des folles hystériques, ça existe chez les mamans aussi...)

Certains enfants veulent venir (si,si...) et nous les acceuillons dans le calme et avec respect.

Cela dit, en tant que maman, je n'ai jamais mis mes enfants à l'école l'après-midi pour dormir, parce que j'ai toujours eu la possibilité de faire autrement (mais maintenant je me demande si c'était ce qu'il y avait de mieux à faire... Moi aussi je croyais que les instits de maternelle étaient toutes des mégères !)

Pour ce qui est des objectifs d'apprentissages, c'est vrai qu'il y en a... Mais peu. Du coup, on a le temps de laisser à chacun, le temps qui lui est nécessaire pour l'atteindre. Souvent les parents croient que l'essentiel de notre travail se situe au niveau des fiches que remplissent les enfants... (Et c'est normal, car c'est ce que l'on peut voir). Or cela ne représente que quelques minutes dans la matinée, et encore pas tous les jours. La priorité est la socialisation. On l'enseigne en laissant des plages de jeux libres, et en apprenant aux enfants à gérer les conflits, lorsque cela est nécessaire ou à respecter les "règles" de l'école (on ne crie, on ne court pas dans la classe). Lorsque ces règles ne sont pas respectées par un enfant, généralement je l'exclus de là où il est, mais il peut aller jouer ailleur (et non, je ne l'enferme pas dans un placard...). Petit à petit, les enfants apprennent à savoir "se comporter" à l'école. La deuxième priorité est le developpement du répertoire moteur (tous les jours et avec une plage horaire plus important que le travail "sur table"). Là encore, je laisse chacun évoluer à son rythme et faire ce qui lui plaît. Petit à petit des règles deviennent nécessaires : si on crie en salle de jeu, alors le bruit devient vite insupportable pour les enfants aussi; si chacun décide de marcher sur les blocs en commençant par n'importe quel côté alors les enfants se gènent mutuellement... Alors on ne crie pas, et on instaure un système pour marquer le début du chemin. Et tous les enfants le respectent (il y a bien quelques irréductibles, mais avec le temps, cela s'améliore) parce qu'ils en ont compris la nécessité.

Cela dit, il doit bien y avoir quelques folles hystériques parmi les enseignantes de maternelle, tout comme il y en a dans n'importe quel milieu.

Ce qui est sûr c'est que nous considérons notre travail comme important. J'ai participé à une réunion hier soir qui consistait justement à discuter des enfants "en difficulté" dans l'école. En PS (à trois ans) aucun enfant n'a été considéré comme en "difficulté" (pourtant j'en ai qui ne tiennent pas bien leur crayon, mais il faut bien plus que cela pour décider si un enfant est en difficulté ou non). Nous préférons attendre de voir comment tout ces enfants vont évoluer dans les mois à venir.

En espérant vous avoir donné un meilleur aperçu de la classe de petite section...

Posté(e)

Je suis d'accord pour dire que la formation IUFM n'est généralement pas très fournie en ce qui concerne le cycle 1, mais ce n'est pas pour cela qu'on fait n'importe quoi (genre faire travailler les enfants assis sur une chaise toute la matinée!). Il y a des objectifs d'apprentissage, effectivement, mais ils passent principalement par le jeu.

Quant aux élèves catalogués "en difficulté" dès la petite ou moyenne section... :huh: Au contraire, s'il y a bien un endoit où on prend en considération le rythme et le développement personnel de chaque enfant, c'est la maternelle!

L'obligation scolaire à 3 ans, je suis contre, car effectivement: chacun son rythme! Mais il y a tout de même des quartiers où elle existe: les AS imposent aux familles d'inscrire leurs enfants. Et c'est vrai que pour ces enfants la scolarisation a 3 ans est un bienfait.

Posté(e)

Natacha, ce n'est pas parce que je ne suis pas pour l'obligation de scolarité à 3 ans que je pense que les instits de PS font mal leur boulot.

Au contraire, il y a quelques très bons exemples dans cette discussion :)

Posté(e)
Natacha, ce n'est pas parce que je ne suis pas pour l'obligation de scolarité à 3 ans que je pense que les instits de PS font mal leur boulot.

Au contraire, il y a quelques très bons exemples dans cette discussion :)

Je n'ai jamais dit non plus que j'étais pour... ;)

La question qui était posée au départ, était de savoir quelles avaient (ou sont) les raisons qui expliquent que la maternelle n'est pas obligatoire. Et je ne sais pas y répondre, parce que je n'arrive que à me placer du point de vue d'aujourd'hui.

Aujourd'hui la maternelle est une bonne préparation à l'école élémentaire. Alors pourquoi n'est-elle pas obligatoire pour que tous les enfants y soient bien préparés ???

Je ne parle pas évidemment des quelques enfants qui ne la fréquentent pas et qui ont des parents qui sont en mesure de palier à cette absence, je parle des enfants qui ne la fréquentent pas et qui n'ont aucune préparation à l'entrée à l'école élémentaire (parce qu'il y en a aussi dans le pourcentage d'enfants qui restent).

Ces parents qui n'envoyent pas leurs enfants à l'école maternelle, sont-ils vraiment informés du rôle que peut jouer cette décision dans la scolarité de leurs enfants, si par ailleurs la maternelle est présentée comme facultative ???

Est-ce que les AS qui inscrivent automatiquement les enfants à l'école maternelle dans certains quartiers font mal leur boulot ???

Avons-nous raison ou tort de laisser croire (même si cela ne concerne qu'une minorité d'enfants), parce qu'elle est faculattive, que la maternelle n'est pas importante ???

C'est une question que je (me) pose et ce n'est pas un discours qui millite pour rendre l'école maternelle obligatoire à 3 ans (ni à 4, ni à 5)

Posté(e)
Et c'est vrai que pour ces enfants la scolarisation a 3 ans est un bienfait.

C'est surtout être hors du milieu "familiale" qui est un bienfait. :)

Posté(e)

L'école maternelle actuelle : ses missions et ses ambiguïtés.

Après la loi d'orientation de 1989 qui définit les grands axes de la politique éducative française, de profondes modifications structurelles viennent perturber l'école maternelle, notamment la création des cycles et l'introduction des livrets d'évaluation (9).

Si l'école maternelle actuelle reste profondément marquée par ses premières fonctions de gardiennage et d'éducation globale (la fréquentation n'en est pas obligatoire avant l'âge de 6 ans et les derniers textes précisent que c'est un lieu "protégé"), les objectifs de ses fonctions ont évolué et visent moins à secourir les familles et installer les bonnes habitudes qu'à lutter contre l'exclusion scolaire et sociale et offrir un lieu d'acculturation au plus grand nombre.

L'école maternelle est reconnue depuis 1986 comme un lieu de socialisation. C'est également le premier objectif énoncé dans les dernières instructions de 1995 :"apprendre à de jeunes enfants à vivre ensemble est donc le premier objectif visé" (10). Cette volonté de socialisation s'appuie d'une part sur l'évocation de valeurs morales : règles de vie collective, responsabilisation, discussions à propos de valeurs sociales, et d'autre part sur des activités de communication : apprentissage de la prise de parole, mise en place de situations de dialogue, etc.

Par ailleurs, les textes officiels confirment pleinement son statut scolaire : "l'école maternelle française est bien une école. C'est la première école" (8), "elle occupe une place particulière dans l'ensemble du dispositif d'accueil de la petite enfance. C'est une école" (10). Ces affirmations réaffirment le rôle premier que joue l'école maternelle sur les processus d'apprentissage et la scolarisation ultérieure. Dès 1986, avec la scolarisation des enfants de 2 ans, le ministre de l'Éducation nationale soulignait que "plus la scolarisation d'un l'enfant est précoce, plus grandes sont ses chances de réussir".

Sur le plan des apprentissages plus "scolaires" (lire, écrire, compter, etc.), on a vu que l'école maternelle naissante a voulu se distancier du modèle de l'école primaire élémentaire pour proposer des contenus et des modalités pédagogiques spécifiques à la petite enfance. Ainsi, le découpage des enseignements en disciplines est petit à petit abandonné au profit de domaines d'activités. Ce mouvement, amorcé dans les textes officiels en 1977, est définitivement adopté dans les instructions de 1986 qui proposent de regrouper les enseignements selon quatre grands domaines : activités physiques, activités de communication (expression orale et écrite), activités artistiques, activités scientifiques et techniques. Les derniers programmes de 1995 renforcent cette orientation en désignant les domaines d'activités non plus à partir des contenus d'enseignement mais de l'activité propre de l'enfant qui s'exprime en verbes d'action : vivre ensemble, apprendre à parler, agir dans le monde, découvrir le monde, imaginer, sentir, créer. A souligner une innovation, la rubrique présentant les "instruments pour apprendre", ce qui renforce encore les responsabilités de l'école maternelle face à l'acquisition d'instruments essentiels pour le développement intellectuel notamment dans les zones défavorisées, "apprentissages construits que souvent l'école seule permet" : les techniques graphiques (dessiner, écrire), les techniques de dénombrement, mesure, les repères spatiaux et temporels.

Ces textes insistent plus particulièrement sur la nécessité de proposer à l'enfant des "apprentissages structurés", selon une organisation rigoureuse ("l'improvisation n'a pas sa place") qui permette de repérer les contenus et définir les dominantes. Il est cependant rappelé que si les apprentissages doivent être structurés ils n'en sont pas pour autant systématisés comme à l'école élémentaire et s'ils sont essentiels, ils restent uniquement "préparatoires" à la future scolarité.

Paradoxalement, si les textes officiels désignent l'école maternelle depuis 1989 comme un lieu privilégié des apprentissages, si elle est reconnue comme une "véritable école", si son utilité est incontestablement reconnue, au point que "l'évolution pédagogique des maternelles va donc de pair avec la reconnaissance de leur spécificité" (11) on note que les modifications qu'elle connaît l'altère profondément et renouent avec des débats qui jalonnent son histoire. En effet, les structures qui ont permis d'établir son identité, son statut d'institution pour la petite enfance, sa pédagogie innovante et sa spécificité tendent à disparaître. Spécificité attestée, dès 1831 par la création d'un "cours normal" pour la formation d'éducatrices et en 1847, par la création d'une "maison d'étude" pour former les directrices des salles d'asile, véritable école normale maternelle dirigée par Marie Pape-Carpantier, puis en 1879 par la nomination d'une première inspectrice générale des écoles maternelle, P. Kergomard et la mise en place de circonscriptions uniquement maternelles dans les départements. En 1905, l'inspection relève d'un corps universitaire dont le grade est attesté par le "certificat d'aptitude à l'inspection des écoles maternelles". En 1921, les instructions officielles renforcent le caractère spécifique de cette école : exigence pour y exercer d'obtenir une mention spéciale "école maternelle" au Brevet supérieur, exigence, pour en obtenir la direction, d'avoir exercé au moins 5 ans en école maternelle. ("Mais on cessera de voir faire, dans ces écoles, des nominations qui se justifient plus par les convenances personnelles des institutrices que par leurs aptitudes", Décret du 15 juillet 1921).

Issue d'un mélange d'école primaire élémentaire, de garderie et d'ouvroir, l'école maternelle oscille toujours entre les missions d'inculquer les apprentissages fondamentaux et de favoriser le développement de l'enfant, entre le style "productif" et le style "expressif" selon l'expression de E. Plaisance (7). En 1905, une circulaire déplore que "l'école maternelle est peu à peu dévoyée de ses fins et débordée par l'enseignement primaire. On oublie qu'elle a son objet propre ; qu'elle ne doit être ni une garderie ni une école élémentaire : qu'elle doit seulement préparer et acheminer les enfants à cette école" (Circulaire du 22 février 1905). Dès 1836 les instructions officielles mettent des limites à l'instruction des petits enfants "leur intelligence si faible encore devra être graduellement développée" (Circulaire du 9 avril 1836). Cependant, les mises en garde contre la "contamination" de l'école élémentaire se succéderont régulièrement dans les textes jusqu'à nos jours.

Pour affirmer son originalité, cette école a eu tendance à se refermer sur elle-même : spécificités des cursus, des finalités et objectifs, des méthodes pédagogiques ; nettes séparation avec les autres institutions (familles, garderies en amont, école élémentaire en aval). La création des circonscriptions mixtes (1972) et la .mise en place des cycles (loi d'orientation de 1989) constituent autant de mesures qui tentent de réduire ce clivage institutionnel pour assurer une continuité favorable à la scolarité des jeunes enfants.

Ainsi, on a vu petit à petit disparaître les structures qui délimitaient la spécificité de cette école : suppression de l'option "école maternelle" au certificat d'aptitude (sous le régime de Vichy), suppression de l'exigence de 5 ans d'enseignement en école maternelle pour en obtenir la direction (qui passe à 3 ans en 1981 puis disparaît), fin des circonscriptions uniquement maternelles (1972), suppression de l'option école maternelle au concours de recrutement des inspecteurs départementaux (1990).

Par la mise en place des cycles, la place de la grande section (dernière année de maternelle) appartenant à la fois au cycle 1 (qui recouvre toutes les sections de l'école maternelle) et au cycle 2 (qui comprend les deux premières sections de l'école élémentaire) réactive la question de absorption de la maternelle par l'école élémentaire et la perte de sa spécificité.Les risques de voir cette école se dissoudre en partie dans les structures de l'école élémentaire constituent un enjeu social d'importance (1).

Reste la question de la formation actuelle des futurs professeurs des écoles et de la part que les IUFM font à l'école maternelle dans leur plan de formation.

A méditer...

Posté(e)

Aïe Aïe Aïe ...

Je suis venue chercher une réponse à la question initialement posée... en tant que future enseignante ( j'espère cette année !) et voilà une remise en question sur l'entrée à 2 ans 1/2 de mon petit garçon...

Je me posais des tas de questions, 2 ans 1/2, c'est petit, tout petit... une angoisse est remontée au fur et à mesure que je vous lis.... :cry:

Pensez-vous vraiment que cela pourrait être un traumatisme pour lui ???? il devrait y rester toute la journée... et même à la cantine ! :(

Les mamans qui sont passées par là, s'en sont-elles remises ?

Tombera-t-il sur une maîtresse une vraie qui aime son métier et ces petits bout pleins d vie ou ....sur une maîtresse telles que j'ai pu avoir, "du genre" qui laissent des traces....à vie...

Ce sujet est vraiement plus "prenant" qu'il n'en avait l'air LOL !!!

A méditer...

Mika

Posté(e)

MA fille est entrée à l'école à 2 ans et 9 mois. Super maîtresse, super ATSEM, super conditions d'accueil. Elle n'y allait que le matin, certes, mais y est entrée pile au moment de la naissance de son petit frère.

Ca s'est très bien passé.

Mon fiston est entré à l'école à 3 ans. Seulement le matin aussi. Très difficile. Bon, ils étaient 28 PS/TPS dont 2 autistes.

Tout dépend de l'enfant. Ils n'évoluent pas tous au même rythme. Ne sont pas tous prêts aux mêmes choses au même moment.

Posté(e)
MA fille est entrée à l'école à 2 ans et 9 mois. Super maîtresse, super ATSEM, super conditions d'accueil. Elle n'y allait que le matin, certes, mais y est entrée pile au moment de la naissance de son petit frère.

Ca s'est très bien passé.

Mon fiston est entré à l'école à 3 ans. Seulement le matin aussi. Très difficile. Bon, ils étaient 28 PS/TPS dont 2 autistes.

Tout dépend de l'enfant. Ils n'évoluent pas tous au même rythme. Ne sont pas tous prêts aux mêmes choses au même moment.

:ninja:

J'ai déjà vu ce que donnait une classe à 30 PS avec un seul autiste, alors je n'ose imaginer avec deux <_<

Posté(e)
MA fille est entrée à l'école à 2 ans et 9 mois. Super maîtresse, super ATSEM, super conditions d'accueil. Elle n'y allait que le matin, certes, mais y est entrée pile au moment de la naissance de son petit frère.

Ca s'est très bien passé.

Mon fiston est entré à l'école à 3 ans. Seulement le matin aussi. Très difficile. Bon, ils étaient 28 PS/TPS dont 2 autistes.

Tout dépend de l'enfant. Ils n'évoluent pas tous au même rythme. Ne sont pas tous prêts aux mêmes choses au même moment.

C'est vrai qu'il est déjà 2 jours par semaine en garderie itinérante avec des copains différents les deux jours dans deux lieux différents. Mon fils a eu une adaptation assez longue (garde exclusive de maman et allaitement encore presque à 2 ans :wub: )mais aujourd'hui tout se passe bien et les deux "tata" comme les appelle mon fils, sont supers, se sont des passionnées. J'ai vraiment peur qu'il tombe sur une PE3 qui ne sait pas ce qu'elle fait là au milieu des enfants ( comme j'ai pu voir en classe, en tant qu'AE) ou une maîtresse qui pourrait être à la retraitte mais qui reste, juste pour traumatiser les petits car elle n'a rien d'autre à faire( la fille de ma meilleure amie) :cry:

Ce débat a tout bouleversé... !

Je me trouve dans un petit village où il y a une 4 ou 5 classe dont une à triple niveau avec des petits.... SYMPA!!!!!!!!!! <_<

Je trouve que l'école c'est super important et c'est un lieu qui se veut épanouissant mais j'entend dire que des "STATISTIQUES" expliquent que des enfants scolarisés à 3ans 1/2 sont de meilleurs élèves, que ceux scolarisés à 2 ans 1/2.

Je vois l'école mater comme un lieu où il y a des règles à acquérir mais où l'enfant se sentent sécurisé et ayant sa place dans la communauté : les élèves de sa classe. L'intérêt du mater n'est plus à démontrer, la question est ...à quel âge !

Mika

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