Yseult Posté(e) 9 février 2007 Posté(e) 9 février 2007 Depuis quelques temps, j'ai envie de demander des avis à ce sujet, en tant que futur enseignante. Je sais parfaitement que les devoirs écrits sont interdits depuis 50 ans, même si cela n'est pas souvent appliqué... Ma fille, en CE2, dans un cours double CE2/CM1, a, en plus de leçons (poésie, histoire/géo, mots...) tous les soirs des devoirs écrits (de 1 à 3 exercices), certes rapides, en théorie, qui reprennent une notion abordée en classe : quel en est l'intérêt d'ailleurs dans la mesure où, d'une je ne suis pas supposée me substituer au prof si ma gamine coince, et si elle ne coince pas, quel est l'intérêt (bis) ; de deux, en cas de difficulté, si j'interviens, nous résoudrons bien sûr l'exercice, mais pour l'enseignant, quel intérêt pédagogique représentent ces exercices puisque cela ne lui permettra pas de prendre la température pour savoir où en est ma fille ? Pour que ça ait un intérêt, il faudrait donc, en toute logique, que je me fende d'un petit mot chaque fois que j'ai dû intervenir? Ceci, multiplié par n parents qui réagiront comme moi? Irréaliste et sûrement mal perçu ! Quand je lui ai posé la question en réunion de début d'année, pour savoir s'il m'autorisait à "jouer à la maîtresse" ou s'il préférait que l'exercice ne soit pas résolu pour lui permettre de savoir que la notion pose problème, il a clairement répondu qu'il fallait "jouer à la maîtresse". Ca ne me gène pas, mais, ce n'est pas mon rôle, et en outre, si je suis moi en mesure de pouvoir le faire... ce qui n'est pas le cas de tous les parents : n'est-ce pas entériner une inégalité de fait? En outre, au début de chaque période, l'enseignant nous fait signer un genre de programme où sont indiqués les dates des futurs contrôles jusqu'aux prochaines vacances. Nous sommes donc tous concernés , parents et enfants (je dis bien "nous", car en CE2, détrompez-moi, mais je connais peu d'enfants qui savent s'organiser une semaine à l'avance si ce n'est plus : allons, entre nous, vous prépariez vos partiels combien de temps à l'avance, lorsque vous étiez étudiants ?), ce qui peut être une façon d'impliquer les parents dans la scolarité de leur enfant, ce qui est un bien, mais je me dis que si je n'étais pas en ce moment disponible dès 16 h le soir, ce genre de suivi serait impossible. Donc, en résumé, tous les soirs, si nous sommes disciplinés, ma gamine de CE2 devrait travailler entre une demi-heure, (ce qui est raisonnable) et une heure, ce qui l'est moins. Attention, ce n'est pas sur la notion de travail à la maison que je m'interroge (hormis le fait que ce soit du travail écrit), c'est sur le fait que, à cet âge là, rares sont les enfants qui parviendront à s'organiser seuls. Le collège n'est quand même que dans 2 ans et demi... Et même... De plus, ma gamine qui est du genre perfectionniste, s'angoisse de plus en plus à l'idée d'échouer... et c'est la première année que cela arrive. Pourtant, je dédramatise du mieux que je peux. D'autres parents plutôt pourtant stakhanovistes ( <_< !) que nous fréquentons et dont la fille a le même profil que la mienne, c'est à dire studieuse, commencent eux aussi à se poser les mêmes questions. Je ne parle même pas de la notation : autant j'apprécie que même lorsque ce n'est pas du français, les fautes d'orthographe soient relevées, autant je me demande de quelle façon cela a valeur de rémédiation : ok, le gamin est supposé être attentif à l'othographe à tout moment, mais en CE2, voir sa note de maths abaissée parce qu'on a fait une faute sur l'accord du participe passé avec "avoir", notion pas encore abordée... je m'interroge... C'est l'angoisse de la note qui taraude ma gamine. J'ai été élève en primaire à une époque lointaine , et mes parents ne rentraient que tard. Personne ne surveillait donc mon travail. Pourtant, je ne me souviens pas d'avoir eu autant de travail et surtout sous cette forme. Cet enseignant ne va pas changer ses méthodes pour moi, et je ne compte pas lui demander de le faire ! et tant que je sentirai que ma gamine, malgré ses râleries, éprouve de l'intérêt pour l'école et est en réussite, je ne m'inquièterai pas outre mesure (l'an prochain, elle aura un autre enseignant), mais ma question est (et là, c'est l'aspirante PE qui parle) : comment procédez-vous vous mêmes et quel intérêt voyez-vous aux devoirs écrits?
Petitemanie Posté(e) 9 février 2007 Posté(e) 9 février 2007 Mon fils avait également des devoirs écrits tous les soirs, pas grand chose, et il n'avait pas vraiment besoin de mon aide car l'enseignante expliquait bien en classe et les exercices reprenaient des notions vues en classe. Je pense qu'elle donnait des devoirs car elle connaissait bien ses élèves et elle savait qu'elle pouvait leur proposer ce type de travail, elle connaissait aussi les parents et aucun n'y voyait à redire. le lendemain elle revoyait le travail donné avec les élèves donc je pense qu'elle se rendait compte si l'enfant l'avait fait seul ou pas ou s'il y avait des difficultés. L'intérêt c'est que ça permettait d'asseoir des connaissances, créait des automatismes pas forcément possible en classe. Mais je le redis encore, elle connaissait bien son "public", peut être ne l'aurait elle pas fait avec d'autres élèves ? En ce qui concerne la programmation des contrôles, je trouve que c'est une bonne chose, c'est bien de savoir où l'on va, mais il ne faut pas que cela stresse l'enfant, et il ne faut pas que ça implique une organisation de révision à la maison. Cela prouve que l'enseignant est organisé et qu'il veut informer les parents sur ce qui se fait en classe et ce qui est prévu à moyen terme. Bien sûr ce n'est pas ton rôle de "jouer" à la maîtresse mais quand on peut le faire, pourquoi pas ?
alloelisa Posté(e) 9 février 2007 Posté(e) 9 février 2007 Depuis quelques temps, j'ai envie de demander des avis à ce sujet, en tant que futur enseignante.Je sais parfaitement que les devoirs écrits sont interdits depuis 50 ans, même si cela n'est pas souvent appliqué... Ma fille, en CE2, dans un cours double CE2/CM1, a, en plus de leçons (poésie, histoire/géo, mots...) tous les soirs des devoirs écrits (de 1 à 3 exercices), certes rapides, en théorie, qui reprennent une notion abordée en classe : quel en est l'intérêt d'ailleurs dans la mesure où, d'une je ne suis pas supposée me substituer au prof si ma gamine coince, et si elle ne coince pas, quel est l'intérêt (bis) ; de deux, en cas de difficulté, si j'interviens, nous résoudrons bien sûr l'exercice, mais pour l'enseignant, quel intérêt pédagogique représentent ces exercices puisque cela ne lui permettra pas de prendre la température pour savoir où en est ma fille ? Pour que ça ait un intérêt, il faudrait donc, en toute logique, que je me fende d'un petit mot chaque fois que j'ai dû intervenir? Ceci, multiplié par n parents qui réagiront comme moi? Irréaliste et sûrement mal perçu ! Quand je lui ai posé la question en réunion de début d'année, pour savoir s'il m'autorisait à "jouer à la maîtresse" ou s'il préférait que l'exercice ne soit pas résolu pour lui permettre de savoir que la notion pose problème, il a clairement répondu qu'il fallait "jouer à la maîtresse". Ca ne me gène pas, mais, ce n'est pas mon rôle, et en outre, si je suis moi en mesure de pouvoir le faire... ce qui n'est pas le cas de tous les parents : n'est-ce pas entériner une inégalité de fait? C'est bien pour ça (entre autres) que les devoirs écrits ont été interdits! et c'est aussi pour ces raisons que je n'en donne pas. Pour la note de maths baissée à cause d'une erreur d'ortho sur une notion non abordée et difficile je trouve ça....
alloelisa Posté(e) 9 février 2007 Posté(e) 9 février 2007 Mon fils avait également des devoirs écrits tous les soirs, pas grand chose, et il n'avait pas vraiment besoin de mon aide car l'enseignante expliquait bien en classe et les exercices reprenaient des notions vues en classe. Je pense qu'elle donnait des devoirs car elle connaissait bien ses élèves et elle savait qu'elle pouvait leur proposer ce type de travail, elle connaissait aussi les parents et aucun n'y voyait à redire. le lendemain elle revoyait le travail donné avec les élèves donc je pense qu'elle se rendait compte si l'enfant l'avait fait seul ou pas ou s'il y avait des difficultés. L'intérêt c'est que ça permettait d'asseoir des connaissances, créait des automatismes pas forcément possible en classe. Mais je le redis encore, elle connaissait bien son "public", peut être ne l'aurait elle pas fait avec d'autres élèves ?En ce qui concerne la programmation des contrôles, je trouve que c'est une bonne chose, c'est bien de savoir où l'on va, mais il ne faut pas que cela stresse l'enfant, et il ne faut pas que ça implique une organisation de révision à la maison. Cela prouve que l'enseignant est organisé et qu'il veut informer les parents sur ce qui se fait en classe et ce qui est prévu à moyen terme. Bien sûr ce n'est pas ton rôle de "jouer" à la maîtresse mais quand on peut le faire, pourquoi pas ? Se rendre compte si c'est vraiment l'enfant qui a fait seul ou pas c'est pas évident ! ça voudrait dire déjà qu'à la base on a repéré parmi TOUS les élèves, qui avait un peu / beaucoup / moyennement / pas du tout de soucis sur une notion particulière et donc de l'avoir déjà bien bossé, et donc dans ce cas, pourquoi en rajouter ? En ce qui concerne de prévoir à l'avance les controle pour toute une période mais je dis CHAPEAU !! On est pas à une séance près, il suffit d'une absence maladie de la PE, une séance d'une autre discipline qui dure plus longtps que prévu, ou un sujet que je l'on va creuser un peu plus, ou une notion sur laquelle on va rester plus longtps que prévu car soucis, et bien ça décalle facilement le tout. Et c'est clair qu'en CE2 mais je vois pas trop l'interet, d'autant plus que les enfants ont du mal à se projeter à l'avance comm ça et à réviser pour quelque chose qui ne se situe pas dans un avenir tres proche, genre la veille pour le lendemain.
téchiney Posté(e) 9 février 2007 Posté(e) 9 février 2007 Yseult, je préfères mille fois les remarques comme les tiennes que celle du genre"Et pourquoi pas de devoirs, dictées.?.." J'étais super hostilesà l'encontre des devoirs, maintenant je pense aussi que quand on connaît ses élèves, le devoir utile existe.Je ne suis pas sûre d'en donner car les parents, quand tu leur donne ca, ils reprennent ca!
pseudoval Posté(e) 9 février 2007 Posté(e) 9 février 2007 Depuis quelques temps, j'ai envie de demander des avis à ce sujet, en tant que futur enseignante.Je sais parfaitement que les devoirs écrits sont interdits depuis 50 ans, même si cela n'est pas souvent appliqué... Ma fille, en CE2, dans un cours double CE2/CM1, a, en plus de leçons (poésie, histoire/géo, mots...) tous les soirs des devoirs écrits (de 1 à 3 exercices), certes rapides, en théorie, qui reprennent une notion abordée en classe : quel en est l'intérêt d'ailleurs dans la mesure où, d'une je ne suis pas supposée me substituer au prof si ma gamine coince, et si elle ne coince pas, quel est l'intérêt (bis) ; de deux, en cas de difficulté, si j'interviens, nous résoudrons bien sûr l'exercice, mais pour l'enseignant, quel intérêt pédagogique représentent ces exercices puisque cela ne lui permettra pas de prendre la température pour savoir où en est ma fille ? Pour que ça ait un intérêt, il faudrait donc, en toute logique, que je me fende d'un petit mot chaque fois que j'ai dû intervenir? Ceci, multiplié par n parents qui réagiront comme moi? Irréaliste et sûrement mal perçu ! Quand je lui ai posé la question en réunion de début d'année, pour savoir s'il m'autorisait à "jouer à la maîtresse" ou s'il préférait que l'exercice ne soit pas résolu pour lui permettre de savoir que la notion pose problème, il a clairement répondu qu'il fallait "jouer à la maîtresse". Ca ne me gène pas, mais, ce n'est pas mon rôle, et en outre, si je suis moi en mesure de pouvoir le faire... ce qui n'est pas le cas de tous les parents : n'est-ce pas entériner une inégalité de fait? En outre, au début de chaque période, l'enseignant nous fait signer un genre de programme où sont indiqués les dates des futurs contrôles jusqu'aux prochaines vacances. Nous sommes donc tous concernés , parents et enfants (je dis bien "nous", car en CE2, détrompez-moi, mais je connais peu d'enfants qui savent s'organiser une semaine à l'avance si ce n'est plus : allons, entre nous, vous prépariez vos partiels combien de temps à l'avance, lorsque vous étiez étudiants ?), ce qui peut être une façon d'impliquer les parents dans la scolarité de leur enfant, ce qui est un bien, mais je me dis que si je n'étais pas en ce moment disponible dès 16 h le soir, ce genre de suivi serait impossible. Donc, en résumé, tous les soirs, si nous sommes disciplinés, ma gamine de CE2 devrait travailler entre une demi-heure, (ce qui est raisonnable) et une heure, ce qui l'est moins. Attention, ce n'est pas sur la notion de travail à la maison que je m'interroge (hormis le fait que ce soit du travail écrit), c'est sur le fait que, à cet âge là, rares sont les enfants qui parviendront à s'organiser seuls. Le collège n'est quand même que dans 2 ans et demi... Et même... De plus, ma gamine qui est du genre perfectionniste, s'angoisse de plus en plus à l'idée d'échouer... et c'est la première année que cela arrive. Pourtant, je dédramatise du mieux que je peux. D'autres parents plutôt pourtant stakhanovistes ( <_< !) que nous fréquentons et dont la fille a le même profil que la mienne, c'est à dire studieuse, commencent eux aussi à se poser les mêmes questions. Je ne parle même pas de la notation : autant j'apprécie que même lorsque ce n'est pas du français, les fautes d'orthographe soient relevées, autant je me demande de quelle façon cela a valeur de rémédiation : ok, le gamin est supposé être attentif à l'othographe à tout moment, mais en CE2, voir sa note de maths abaissée parce qu'on a fait une faute sur l'accord du participe passé avec "avoir", notion pas encore abordée... je m'interroge... C'est l'angoisse de la note qui taraude ma gamine. J'ai été élève en primaire à une époque lointaine , et mes parents ne rentraient que tard. Personne ne surveillait donc mon travail. Pourtant, je ne me souviens pas d'avoir eu autant de travail et surtout sous cette forme. Cet enseignant ne va pas changer ses méthodes pour moi, et je ne compte pas lui demander de le faire ! et tant que je sentirai que ma gamine, malgré ses râleries, éprouve de l'intérêt pour l'école et est en réussite, je ne m'inquièterai pas outre mesure (l'an prochain, elle aura un autre enseignant), mais ma question est (et là, c'est l'aspirante PE qui parle) : comment procédez-vous vous mêmes et quel intérêt voyez-vous aux devoirs écrits? Je crois que tu as donné toi-même les réponses...personnellement je ne vois guère d'intérêt aux devoirs écrits,comme tu l'as dit,dans le cas d'un élève ayant acquis la notion ils sont inutiles,et à mon avis plutôt nocifs pour un élève en échec... Quand aux conséquences sur la qualité de vie de l'enfant (temps de loisirs et de repos ,conflits avec les parents en cas de difficultés...) En ce qui concerne la baisse de notes ,re ..Théoriquement la note est censée refléter le niveau d'acquisition d'une notion,si on mélange tout....
Charivari Posté(e) 9 février 2007 Posté(e) 9 février 2007 il est super ton Post. Je vais aller le coller sur le blog de mon iufm. Moi aussi je suis contre les devoirs écrits... pour les raisons que tu exposes, exactement. Et aussi parec que je trouve que 6 heures de farcissage de crane par jour en CE2, il faut que ce soit suffisant. Par respect pour nos enfants. Déjà quand je sors de 6 heures de cours à l'iufm, j'ai la tête farcie. Alors au CE2, les devoirs le soir : non, c'est non. Mon fils est au CE1 et il n'a jamais eu à sortir sa trousse de son cartable depuis le début de l'année. Il revoit des leçons (5-10 minutes à tout casser). Et il lit. Point barre, et je trouve ça très bien. Et ils ne sont pas du tout en retard dans le programme. Et ils font des opérations tous les jours à l'école (dans les rituels). Je parle des opérations parce que je sais que beaucoup de mes copines doivent encadrer les opérations de leurs enfants. C'est un truc qui revient souvent dans les devoirs du soir au prétexte qu'il faut en faire beaucoup pour que ça rentre. Sauf qu'aujourd'hui, on ne fait pas les opérations comme "de mon temps", et je ne vous raconte pas les crises à la maison avec les "mais, heu, la maîtresse elle ne fait pas comme ça !!". Et j'ai vraiment du mal à croire que les 2 opérations par jour, on ne puisse pas les faire à l'école.
pseudoval Posté(e) 10 février 2007 Posté(e) 10 février 2007 A propos du temps de scolarisation des enfants ...voir en fin de page,ici: http://assoreveil.org/testu_1.html
Laulaure Posté(e) 15 février 2007 Posté(e) 15 février 2007 C'est vrai que les devoirs écrits sont interdits, toutefois, nous nous trouvons face à 2 types de parents : ceux qui savent que c'est interdit et ne manquent pas de vous le rappeler et ceux qui, au contraire, en réclament. Bien sûr, nous ne devons pas être soumis aux diktats des parents, mais afin de ne se mettre personne à dos :P <_< , je donne des devoirs "non obligatoires", c'est à dire que je ne punis pas ceux qui ne les font pas, je leur demande la raison pour laquelle ce n'est pas fait, mais sans sanctions. je considère ces devoirs comme des exercices de structuration : souvent, un exercice de mathématiques ou d'ORL pour fixer une notion, et je ne donne jamais de notions nouvelles à découvrir à la maison. Je donne également les devoirs avec quelques jours d'avance, pour que les élèves aient le week-end ou le mercredi pour y consacrer une demi-heure (jamais plus, "normalement"…). J'ai bien précisé aux parents en début d'année qu'ils n'avaient logiquement pas d'obligation à "jouer à la maîtresse" avec leur enfant : je sais bien que tous les parents ne sont pas disponibles pour les devoirs, et je préfère qu'un élève n'ait pas fait un devoir car il n'avait pas compris, me le dit et on voit ça ensemble, plutôt qu'un élève dont les parents ont tout fait et pour qui je ne décèle pas la difficulté. C'est en tous cas un sujet épineux, sur lequel beaucoup d'enseignants s'interrogent et sur lequel nous sommes souvent interpellés!
Nanou68 Posté(e) 15 février 2007 Posté(e) 15 février 2007 , je donne des devoirs "non obligatoires", c'est à dire que je ne punis pas ceux qui ne les font pas, je leur demande la raison pour laquelle ce n'est pas fait, mais sans sanctions. Le problème qui peut se poser dans ce cas là aussi c'est que les devoirs seront fait par les enfants qui maitrisent la notion et et que ça n'apporte pas grand chose à ceux qui sont à la traine et ne comprennent pas. Le seul avantage que j'y voit c'est que tous les parents seront contents : ceux qui veulent des devoirs et ceux qui n'en veulent pas. Mon fils est au CE2, au début de l'année scolaire la maitresse nous a dit : qu'elle ne donnait en principe pas de devoir écrit, mais que parfois il y aurait un petit exercice. Mon fils n'ayant pas de difficulté particulière, je le laisse faire tout seul, en surveillant bien sûr qu'il les fasse. Or pendant les vacances de Noël il aurait dû faire des soustractions dans son cahier de devoirs (entre autre). L'intitulé était : faire une dizaine de soustractions (les parents devaient donner les nombres). Je lui ai dit qu'on fera cela plus tard et qu'il n'avait qu'à faire le reste. Entre temps il est tombé malade (gastro carabinée pendant 5 jours), on a eu du monde etc. Comme nous avons la semaine de 4 jours, l'école a recommencé le jeudi et j'ai complètement oublié ces soustractions. Résultat : mot dans le cahier de communication - votre fils n'a pas fait de soustractions - C'était la première fois qu'il n'avait pas fait son travail écrit à la maison !!
Invité Posté(e) 15 février 2007 Posté(e) 15 février 2007 Personnellement, je donne aussi de temps à autre deux opérations précédées du mot FACULTATIF. Tu sais Nanoue, les enfants sont aussi "demandeurs" et ils me réclament des "devoirs" puisque je n'en donne pas. Du coup, tout le monde s'y retrouve ! Par contre, je ne veux pas savoir la raison pour laquelle l'élève n'a pas fait ce travail puisqu'il est libre comme l'air, cela ne me regarde pas et je n'ai pas à le juger. Nous corrigeons les deux opération le matin en arrivant. Je différencie le type d'opérations en fonction des élèves afin qu'aucun ne soit en échec une fois seul à la maison.
varuna Posté(e) 15 février 2007 Posté(e) 15 février 2007 hello Il existe un texte, applique parfois d'ailleurs.... donc pas de devoir maison . point.... ce nes ont pas les parents ( en fait certains parents qui decident) , et les controles point trop n'en faut non plus. les apprentissages ne s'en ressentent pas . ciao
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