CHANGEMENT DE CAP

[ELLE94500]

Par contre, je confirme, je viens du privé où heures sup et stress étaient au RdV... et bien en bons débutants que nous sommes, la charge de travail est identique si ce n'est plus importante! Mais aucun regret. Bon vent...

D'accord avec tout ce que tu dis... et surtout avec ceci !!

Si on quitte le privé pour avoir un boulot "plus cool", il vaut mieux faire autre chose. La pression en PE2 est assez impressionnante, les heures passées à préparer la journée de stage filé, les deux stages, le mémoire et les modules de français et maths se comptent par dizaines...

De plus, ce travail n'est pas toujours reconnu et apprécié par les évaluateurs, ce qui est d'autant plus frustrant. Mais bon, plus que 3 mois à tenir !

Sinon, je n'ai pas du tout le même ressenti que Natachalala : "lorsqu'on a un certain âge, que l'on a l'habitude de travailler et d'être reconnu dans son travail, ce n'est pas si simple de se retrouver sur les bancs de l'école, avec des plus jeunes que nous (fini les discussions avec les collègues sur les travaux dans la maison, ou sur les enfants). On se retrouve dans une situation désagréable de débutante (et forcément crétine), qui ne sait rien, et qui ferait mieux de se taire et d'écouter leurs conseils de formateurs, parfois pas si formés que cela (c'est aussi désagréable pour les plus jeunes, mais nous, on a plus l'habitude, d'ordinaire c'est nous qui parlons et les autres qui écoutent...)."

Le fait de se retrouver sur les bancs de l'école et de recommencer à apprendre est justement ce qui est passionnant. Je n'ai pas d'exemple où un formateur ait tenté d'imposer son point de vue de façon autoritaire, et où qui que ce soit se soit senti "crétin". Nous sommes des adultes (comme nos formateurs), et on nous demande de devenir des enseignants durant cette année de PE2... et renforcer notre sens critique et nos arguments fait partie de notre formation. Le dialogue est ce qu'il y a de plus formateur, et ceux qui ont la tâche de nous apprendre notre métier sont aussi très demandeurs de notre feedback, dans de nombreuses situations.

[ELLE94500]

Merci pour vos conseils.

Je suis toujours en poste et vais demander une dispo, au cas où.

C'est sûr le salaire est divisé par 2 au moins, et il va falloir travailler dur pendant quelques années.

Merci encore pour vos messages.

[chantwal]

Coucou !

J'apporte mon témoignage.

J'ai 38 ans, travaillé 15 ans dans le privé et deux jeunes enfants à charge (je me suis séparée de leur père pendant le concours). J'ai bien sûr divisé mon salaire par deux en changeant de voie.

Le chemin a été long : une année pour passer une licence, 1 année de PE1 (mais j'ai eu la chance qu'elle soit financée par le FONGECIF) et l'année de PE2.

Je n'ai pas eu de difficultés à intégrer mon groupe de PE2. J'étais la plus vieille et les autres n'avaient pas plus de 24 ans. En dominante, on faisait théâtre, la fibre artistique nous a rassemblée.

J'ai été acceptée pour moi, ma personnalité, mes idées.

J'ai passé une excellente année dans mon groupe qui était vraiment très sympathique.

Cela ne m'a pas gêné du tout de me retrouver dans le rôle de "débutante". C'est très enrichissant.

L'éducation me passionne depuis plusieurs années. Mettre en pratique, être sur le terrain, c'est ce que j'attendais.

Et puis, j'ai rencontré dans mon groupe des jeunes enseignants qui me font penser que la société de demain sera belle.

Aujourd'hui, je suis très heureuse. Un petit peu fatiguée de ces années de travail intense, de stress, de vie de femme seule avec enfants qui apportent une charge supplémentaire. Il faudrait après tout cela une année sabbatique pour vraiment récupérer. lol.

MAIS TOUT VA BIEN.

Par contre, financièrement, c'est un peu dur. Mais bon, en changeant de métier, de vie, les valeurs ont changé aussi.

Donc, je fais avec. Je ne me plains pas.

Je te souhaite de vivre une belle aventure.

Cordialement

Chantal

[ELLE94500]

Coucou !

J'apporte mon témoignage.

J'ai 38 ans, travaillé 15 ans dans le privé et deux jeunes enfants à charge (je me suis séparée de leur père pendant le concours). J'ai bien sûr divisé mon salaire par deux en changeant de voie.

Le chemin a été long : une année pour passer une licence, 1 année de PE1 (mais j'ai eu la chance qu'elle soit financée par le FONGECIF) et l'année de PE2.

Je n'ai pas eu de difficultés à intégrer mon groupe de PE2. J'étais la plus vieille et les autres n'avaient pas plus de 24 ans. En dominante, on faisait théâtre, la fibre artistique nous a rassemblée.

J'ai été acceptée pour moi, ma personnalité, mes idées.

J'ai passé une excellente année dans mon groupe qui était vraiment très sympathique.

Cela ne m'a pas gêné du tout de me retrouver dans le rôle de "débutante". C'est très enrichissant.

L'éducation me passionne depuis plusieurs années. Mettre en pratique, être sur le terrain, c'est ce que j'attendais.

Et puis, j'ai rencontré dans mon groupe des jeunes enseignants qui me font penser que la société de demain sera belle.

Aujourd'hui, je suis très heureuse. Un petit peu fatiguée de ces années de travail intense, de stress, de vie de femme seule avec enfants qui apportent une charge supplémentaire. Il faudrait après tout cela une année sabbatique pour vraiment récupérer. lol.

MAIS TOUT VA BIEN.

Par contre, financièrement, c'est un peu dur. Mais bon, en changeant de métier, de vie, les valeurs ont changé aussi.

Donc, je fais avec. Je ne me plains pas.

Je te souhaite de vivre une belle aventure.

Cordialement

Chantal

[ELLE94500]

Merci Chantal pour ton témoignage.

C'est sûr ça ne doit pas être facile seule avec 2 enfants.

J'espère que j'aurai le concours cette année, dur dur quand on le prépare par correspondance.

Surtout en histoire-géo et en sciences car ce n'était pas mes matières favorites. Je suis une littéraire, adore les langues étrangères et les maths.

Je panique un peu car j'ai encore pas mal de choses à réviser. Au pire je le repasserai l'année prochaine.

Il me tarde de commencer.

Bien cordialement,

Eliane