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Posté(e)

Lorsque, malade, tu es absente, il ne te viendrait pas à l'esprit de demander au directeur de ton école de te remplacer au pied levé.

Tu penserais plutôt, et tu aurais raison, qu'il s'agit là du travail d'un ZIL ou d'une Brigade.

Pourquoi serait-ce différent lorsqu'il s'agit d'une collègue effectuant le quart de décharge de ton directeur ?

Se préoccuper de tes conditions de travail est bien beau, mais il faudrait peut-être songer aussi à se préoccuper des siennes... A priori, avec deux pauvres demi-journées de décharge par semaine, il doit, comme tout un chacun, ramener pas mal de travail à domicile, en plus de celui que lui donne sa propre classe... Si en plus, il doit jouer au remplaçant, sans les indemnités, ça deviendrait plutôt compliqué, ce travail...

Sur le fond, si le travail d'un directeur d'école est inexistant ou de peu d'importance, il faut supprimer immédiatement ces postes de fainéants, et se répartir égalitairement, entre collègues, les menus tracas, petites responsabilités et minuscules boulots liés à la direction...

Si, comme je le pense humblement, la direction d'école représente un travail réel, on pourrait peut-être, entre collègues, respecter un peu ce travail et ne pas demander au dirlo un boulot qui n'est pas le sien...

Sur ta question: le collègue qui assure mon quart de décharge a été absent cette année à trois reprises. A chaque fois, j'ai réparti les gamins dans les classes.

Et tous mes collègues ont trouvé cela absolument normal...

Thierry fabre

Posté(e)

Comme c'est bien dit T.fabre. Je pense que ce qui dérange le plus dans cette histoire c'est le fait d'imposer sa classe comme un fait accompli. Je crois que j'aurais du mal à procéder de la sorte. Je pense qu'un dialogue est nécessaire avec les collègues justement pour éviter qu'ils aient ce sentiment d'injustice.

D'un autre côté , je soutien le choix du directeur qui doit quelque peu être agacé par ces absences régulières.

On ne se rend vraiment pas compte mais une direction d'école est un travail de tout instant qui demande de l'organisation et ne peut pas être fait à la va vite ou par dessus la jambe.

Posté(e)
Lorsque, malade, tu es absente, il ne te viendrait pas à l'esprit de demander au directeur de ton école de te remplacer au pied levé.

Tu penserais plutôt, et tu aurais raison, qu'il s'agit là du travail d'un ZIL ou d'une Brigade.

Pourquoi serait-ce différent lorsqu'il s'agit d'une collègue effectuant le quart de décharge de ton directeur ?

Se préoccuper de tes conditions de travail est bien beau, mais il faudrait peut-être songer aussi à se préoccuper des siennes... A priori, avec deux pauvres demi-journées de décharge par semaine, il doit, comme tout un chacun, ramener pas mal de travail à domicile, en plus de celui que lui donne sa propre classe... Si en plus, il doit jouer au remplaçant, sans les indemnités, ça deviendrait plutôt compliqué, ce travail...

Sur le fond, si le travail d'un directeur d'école est inexistant ou de peu d'importance, il faut supprimer immédiatement ces postes de fainéants, et se répartir égalitairement, entre collègues, les menus tracas, petites responsabilités et minuscules boulots liés à la direction...

Si, comme je le pense humblement, la direction d'école représente un travail réel, on pourrait peut-être, entre collègues, respecter un peu ce travail et ne pas demander au dirlo un boulot qui n'est pas le sien...

Sur ta question: le collègue qui assure mon quart de décharge a été absent cette année à trois reprises. A chaque fois, j'ai réparti les gamins dans les classes.

Et tous mes collègues ont trouvé cela absolument normal...

Thierry fabre

Sans commentaire car trop bien dit :D

Posté(e)
c'est sa façon de nous l'imposer qui coince... et puis un sentiment d'injustice parce qu'on le voit se promener dans la cour, papoter... pendant que nous nous sommes à la bourre dans notre classe ! bref !

Tous les métiers ont leur part d'imbéciles, et, sans trop de risque de me tromper, je pense que l'on doit pouvoir en trouver à peu près autant chez les dirlos que chez les instits...

Mais ce qui est source de problèmes, c'est cette distinction des pronoms personnels: on trouve souvent le "nous" des enseignants opposé au "il" du dirlo... Pourtant, dans 49 des 50 000 écoles, il se trouve que "il" a aussi une classe, et qu'il est tout autant à la bourre que chacun, voire plus peut-être...

Si la question du dialogue au sein d'une équipe est essentielle, elle a cependant des lieux pour s'exprimer, les réunions des Conseils des Maîtres. Tout ce qui concerne la vie de l'école peut s'y discuter.

Pour autant, il reste de la responsabilité des dirlos d'organiser l'accueil et la répartition des élèves sans instits.

Epidémie de grippe oblige, depuis le début 2007, il se passe rarement de semaine sans que je n'aie à répartir une, parfois deux classes. Je le fais en veillant scrupuleusement à l'équilibre entre chaque collègue, et, mine de rien, ça prend du temps: appel pour la cantine avant répartition, tournée des couloirs avec les minots avec arrêt à chaque classe pour délester partie de ma précieuse cargaison.

Et il est certain que lorsque cela fait une demi-heure que je devrais être en classe, avec mes propres élèves, que j'en ai encore 50 sur les bras à répartir, je ne vais certainement pas discuter ou dialoguer avec tout un chacun. D'autant que prendre des gamins en répartition n'est en rien un geste soumis à acceptation et bonne volonté, ça fait partie du travail de tout instit, au même titre que la surveillance des récrés...

Sur le fond, ton message, Ood, est révélateur d'un fait très répandu: le travail du dirlo étant le plus souvent souterrain, invisible, ses collègues n'en ont qu'une vague conscience...

De là à croire que, lors des rares moments de décharge, on se goberge à faire des mots croisés, il n'y a qu'un pas...

Il y a un tic de language assez répandu d'ailleurs, consistant, pour un instit s'adressant à son dirlo déchargé, à lui dire:

"Tu ne travailles pas, cet après-midi ?"

On rigole, mais jaune...

Thierry fabre

Posté(e)

Autre question :

Pendant 3 semaines, notre directrice n'a pu être déchargée car sa "décharge" PE2 était en stage groupé.

Or, un jour une collègue a été absente et un remplaçant est venu. La directrice lui a demandé de prendre SA classe et a réparti les élèves de la collègue. Elle nous a dit que c'était pour effectuer le travail de direction :o

J'ai trouvé que la démarche était un peu "moyenne"...

Qu'en pensez-vous ?

Posté(e)

Je fais la décharge de direction 2 apres midi par semaine dans une ecole. A chaque fois que j'ai été absente pour maladie (1 fois l'an dernier, 1 fois cette année), il n'y a pas eu de remplaçant...et la directrice a pris sa classe elle-même, sans dispatcher les élèves....

Elle est admirable pour ça, mais ça risque de jouer contre elle : elle est trop gentille, et ne veut pas embêter ses collègues.

Il est même arrivé qu'elle prenne en charge des groupes d'une autre classe pendant sa décharge, alors que l'enseignant était absent ou avec un autre groupe (je pense notamment à un regroupement sportif : une classe de gs/cp ne pouvait pas y participer (les maternelles n'étaient pas acceptés) : elle a pris en charge les cp et a fait le cross avec tous les primaires...)

En revanche, lors de mon stage de 3 semaines l'an dernier, j'ai été remplacée...

Posté(e)

Le problème, ici comme dans d'autres cas, ce n'est pas l'attitude du directeur ou des adjoints, c'est encore et toujours le manque de remplaçants... :ninja:

Si la décharge d'un directeur était remplacée en bonne et due forme en cas d'absence (comme en ce moment pour les PE2 en stages R3), le problème ne se poserait pas... :(

Posté(e)
imposerais-tu 5 à 6 gamins supplémentaires dans une classe qui en comporte déjà 28 alors qu'il y a d'autres classes moins chargées ?

je suis certaine aussi que tu ne mettrais pas les 6 "tiges" ensemble chez la même collègue !

Je ne sais pas. En règle générale, je divise tout simplement le nombre de minots à répartir par le nombre de classes présentes. Ensuite, selon l'effectif de chaque classe, je fais varier ce chiffre. Ma collègue de CP, avec ses 19 élèves, a toujours plus de répartitions que celle de CM1, qui en a déjà 26...

Mais cela se fait souvent à la va-vite, et je ne prédis pas que les équilibres soient toujours parfaitement respectés.

Ceci dit, comme partout, s'il y a problème, ça peut et doit être évoqué en Conseil des Maîtres...

Par contre, je ne crois aps qu'il s'agisse uniquement d'un problème d'individu. La structure école et les conditions de travail, en particulier l'absence chronique de remplaçants, pèse de tout son poids sur le quotidien de nos écoles.

Et à ce sujet, mes quelques années au compteur dans notre brave mammouth me questionnent parfois...

- J'ai connu des GAPP, ancêtres des RASED, fonctionner avec un psy et un Rééduc. Nous avons maintenant des structures regroupant parfois jusqu'à 6 personnes, sans que cela soit pour autant gage d'un meilleur fonctionnement

- J'ai vu à mes débuts, au siècle dernier, des IEN bosser avec une personne au secrétariat et un seul conseiller péda. Aujourd'hui, l'équipe d'inspection de ma circo compte, IEN compris, 14 personnes sur 11 postes de travail. 11 postes, alors que le volant de ZIL de ma circo est de ... 11 collègues. Cherchez l'erreur

- Sur mon département, sacro-sainte formation continue oblige, une petite moitié des remplaçants de la brigade départementale sont bloqués sur des remplas de stage, et restent parfois dans leur école de rattachement, sans postes, à attendre le prochain stage, alors que chaque école connait des absences non remplacées.

Sans vouloir être méchant, on peut se demander pourquoi il est si facile de trouver des collègues sans classe sur des postes dont l'utilité n'est pas toujours avérée et si difficile de décharger correctement les dirlos dans leurs écoles...

Thierry fabre

Posté(e)

les répartitions sont prévues en début d'année en cas d'abence de collègues. le jour même on module si besoin est.

L'avantage c'est que les enfants savent où ils vont et les collègues savent qui elles vont avoir.

Ma décharge a été absente. je n'ai pas annulé les rendez-vous et autres réunions.

Chaque absence non remplacée est systématiquement signalée à l'IA et aux syndicats.

Sinon Thierry tu dis exactement mon sentiment ;)

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